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Perte de contrôle – Chapitre 3




Je me demandais si Maitresse ou Maitre mavaient drogué tant jétais dans un état de fébrilité extrême. Impossible daligner une pensée cohérente, un désir dérection permanent que je ne pouvais assouvir, mon sexe étant enfermé dans sa cage, je me sentais en pleine fièvre me rappelant mon adolescence lorsque je ne jouissais pas assez dans la journée. Et maintenant cette présence incroyablement envahissante au fond de mes reins. Je sentais la poire fermement déployée en moi, et ne bougeant pas dun centimètre, distendant mes chairs. A 4 pattes, derrière la porte que Maître venait de refermer, je me sentais si misérable, moi le fier et indomptable dominateur qui avait fait trembler et obéir tant de femme, je nétais quune loque à la disposition de Maitresse. Et après avoir rompu de façon grossière avec mes deux soumises, je devais obéir à Ses ordres qui me faisaient comprendre que ce nétait plus du tout un jeu. Il fallait que je me décide. Entre reprendre ma vie finalement bien agréable et remplie, ou bien ce saut dans la vide, qui, je devais lavouer, me tordait les tripes.

Et si, en miroir de ce que Maitresse mavait dit, je navais fait que faire subir à mes soumises ce que je désirais au plus profond de moi depuis toujours. Javais été élevé dans une ambiance plutôt gynarchique avec un mère tortionnaire et deux surs qui avaient pris plaisir à mhumilier dès quelles le pouvaient. Etait-il possible que mon désir de domination ne soit quune envie profonde et refoulée dobéir et de mabandonner aux mains dune femme toute puissante ? Sans même bouger, je mécroulais au pied de la porte et dormis espérant récupérer un peu dénergie.

Mes rêves furent violents et tourmentés. Lorsque jémergeais entre deux phases de sommeil, jétais convaincu darrêter et de reprendre le contrôle, tout ceci avait trop duré. Mais quand je me réveillais définitivement, le soleil était présent et sans même vraiment y réfléchir, je pris des sacs poubelles et commençais à faire le vide dans la maison. Il y avait un côté jouissif, voire cathartique à ainsi tout vider, gommer toutes traces. Il est vrai que jai toujours aimé les nouveaux départs, mais celui-ci dépassait toutes les bornes. Les sacs saccumulaient, et je les jetais tous dans la benne, sauf celui de mes costumes que je descendis à la cave, narrivant pas à les jeter ainsi ! Je navais pas fait la moitié, lorsque je reçu un mail de Maitresse :

« Tu me retrouves chez Louboutin rive droite, tu viens avec ta moto et deux casques. Je tattends à 16h00, tu ne me fais pas attendre. Interdiction de parler à qui que ce soit, de lever le regard, et tu me salues en me faisant un baise main, tête baissée. Tu ne dis rien, tu mobéis simplement. »

Le mail datait de plus dune heure et je navais que juste le temps de me préparer. Jallais dans la salle de bain pour me laver complètement, avant denfiler une tenue légère que javais mise de côté dans le carton qui métait réservé. Jarrivais en avance, soulagé de voir que Maîtresse nétait pas là, le cur battant la chamade. Le trajet avait été particulièrement difficile, rempli comme jétais, la selle faisant une pression très douloureuse dans le ventre. La douleur était à la limite du tolérable, mais je ne pouvais rien faire. Je ne savais pas ce que je devais faire pour la laisse ? Bien sur le collier je ny pouvais rien, mais devais je la laisser ou pas. Dans le doute, je me dis que Maîtresse serait heureuse que je mhumilie à la porter, aussi était-elle pendante à mon collier, et nouée autour de la taille. Jattendais les mains dans le dos lorsquElle approcha. Elle me tendit la main que je baisais avec déférence, une déférence réelle et profonde, je me sentais transporté, plein de désir de la contenter. Elle me fit une remarque méprisante sur mon obéissance, et sur tout ce quElle me ferait subir. Plein de désir, je mis un genou à terre et jembrassais Ses chaussures en signe de totale soumission, Elle ne bougea pas, ne dit rien. En pleine rue jétais devenu fou, peut-être était-elle gênée, aussi je me redressais très vite.

« Suis moi. Son ton était glacial. Jai toujours eu envie dune paire de Louboutin, et maintenant jai un esclave pour cela. »

Conformément à Son ordre, je ne répondis pas au bonjour des vendeuses nous accueillant, ni ne relevait la tête, la suivant respectueusement à deux mètres derrière Elle. Nous fîmes le tour du magasin, puis Elle se fit servir plusieurs paires tandis que je restais debout, les yeux rivés sur ses pieds. Sans doute les vendeuses en avaient elles vu dautre, elles ne firent aucune remarque. Maitresse hésitait entre deux paires, toutes deux magnifiques avec des talons très fins dau moins 10 centimètres. Son allure était somptueuse. Elle me demanda si jen préférais une paire à lautre. Lui répondant quElle était très belle dans les deux pairs, je reçu une tapette sur le visage qui me fit sursauter. Elle navait pas osé une gifle pleine et entière en public, mais le geste était bien assez humiliant. Elle attendait des réponses précises à une question précise. Décidément je nétais vraiment quune merde qui ne comprenait rien. Jétais terriblement honteux, et pourtant terriblement excité par cette situation. Enervée Maitresse décida de prendre les deux paires, et indiqua à haute voix dans tout le magasin que cétait Son esclave qui allait régler laddition. Je me sentais ainsi violé, à la fois dêtre utilisé en money slave, mais surtout au vu et au su de tout le monde. Cétait totalement dégradant. Qui étais-je pour accepter ? Et pourtant jobéis, jallais à la caisse et fis un paiement exorbitant. Terminant sa provocation, Maitresse me rejoint à la caisse, le sourire victorieux :

« Alors tu ne me remercies de tavoir permis de me faire un cadeau ?

— Pardon Maitresse, merci Maitresse de mavoir permis de Vous offrir ces chaussures.

— Bien alors embrasse la paire que jai gardée aux pieds »

Au comble de la honte, je magenouillais pour lui embrasser les deux pieds magnifiquement gainés. Inutile de me demander de ne pas lever le regard, jaurais été bien incapable de regarder qui que ce soit, mort dhumiliation.

En ressortant Maitresse me demanda de Lemmener à Pigalle en moto. Jétais très peu à laise avec Maitresse derrière moi et le cul ainsi rempli, mais bien entendu je ne dis rien et nous partîmes doucement. Maitresse samusa à ouvrir ma braguette et sortir mon sexe en pleine rue, puis à tirer la laisse au-dessus de mon polo. Cest ainsi que nous arrivâmes à Pigalle, mais jeu lautorisation de ne rentrer quune des deux choses, je choisis bien sur mon sexe, Maitresse saisissant alors la laisse pour me promener dans les rues chaudes de la capitale. Je craignais trop de rencontrer une connaissance, aussi je gardais la tête très baissées, ne faisant que suivre la trace rouge des chaussures de Maitresse.

Nous entrâmes dans un magasin de chaussure, je pensais que Maitresse continuait Ses emplettes. Mais ce nétais pas le cas, Elle demanda au vendeur une paire de bottine à hauts talons pour moi ! Le vendeur ne fut pas surpris et vint lui présenter plusieurs modèles, jusquà ce que je lentende sesclaffer sur une paire qui était celle quElle cherchait. Maitresse me fit masseoir, et le vendeur vint me lacer les bottines. Elles étaient en skaï noir, brillante, avec un laçage sur le devant, montant sur les chevilles, et se fermant par deux grands rabats coulissants, bloqués par de petits cadenas. Les talons aiguilles navaient rien à envier à ceux de Maitresse, mais je navais jamais marché avec des talons. Lorsque le vendeur eut fini, je dû me redresser, et me rendre compte que jétais en équilibre sur mes doigts de pied. Cétait délicat de marcher, et assez douloureux finalement. Je réalisais ce que javais pu imposer à mes soumises, trouvant que 10 cm de talon était un minimum et appréciant lorsquelles devaient porter 13 ou 15 cm. Je les avais terriblement torturées, et aujourdhui cest Maitresse qui voulait me faire voir ce que cela représentait.

La taille était correcte, mon pied trouvait sa place. Maitresse pris les 4 cadenas fournis avec et les referma sur les bottines. Bien sûr je ne pouvais rien dire, mais jeu du mal à me retenir lorsquElle indiqua au vendeur quil pouvait jeter les chaussures de Son esclave, quil nen aurait plus besoin. Jétais enseveli sous les émotions, pourquoi me faisait-Elle cela ? Cétait trop dur. Peut-être pas trop puisque je ne dis rien, je payais les larmes dans les yeux, et sorti dans la rue ridiculement chaussé. Maitresse me fit marcher, rit de ma démarche hésitante et de mes pertes déquilibre. Je dû la remercier à nouveau, à genoux à Ses pieds. Elle récupéra Ses achats, mindiqua ne pas vouloir monter sur la moto avec moi ainsi chaussé, mais me laissa rentrer ainsi. Jeu comme dernière instruction dêtre totalement épilé pour le surlendemain, à la cire, et que le moindre poil serait enlevé au briquet. Je La remerciais, je balbutiais, javais besoin de quelque chose, de réconfort, javais besoin de jouir terriblement, de me vider de cette poire encombrante, de me reposer, mais surtout de Sa chaleur à Elle. Envie de lembrasser, de me laisser aller. Le sentit-Elle ? Toujours est-il que ce que je reçu ce furent plusieurs paires de gifles bien pesées, qui me mirent le visage en feu. Et qui me soulagèrent, jétais tout tremblant dAmour lorsquElle disparut dans la bouche de métro.

Le retour fut très délicat, je roulais doucement pour essayer de ne pas marrêter, essayant doublier la profonde douleur de la poire déployée dans mon cul, les pieds bien enserrés dans ces bottines de malheur. Tout le monde me regardait, tant cet accoutrement était bizarre, et je priais le ciel de ne pas me faire arrêter ! Heureusement je ne croisais pas de voisin et jarrivais chez moi sauf, les pieds en bouillie, le cul totalement défoncé, la tête tournant dû au manque de nourriture. La dernière chose que javais avalée était la gamelle immonde préparée par mes Maitres, cela me semblait dater de plusieurs semaines alors que ce nétait que la veille !

Comme ordonné je me mis nu, remarquant que jétais de plus en plus cadenassé : après mon sexe enfermé dans sa cage, mon cou enserré de cet anneau inamovible, mon cul dilaté par la poire cadenassée, cétait au tour de mes pieds. Et cette dernière demande qui me paraissait la plus perverse en fait, je devais aller me faire épiler le lendemain ou surlendemain, tout en restant équipé ainsi. Mieux valait que je ne réfléchisse pas, et je décrochais le téléphone de linstitut que je connaissais. Professionnelle mon interlocutrice prit le rendez-vous pour une épilation intégrale, sachant que javais fait une épilation du pubis quelques jours auparavant ! Mais il sétait passé bien des choses. Je repris le ballet de mes sacs poubelle, devant même aller en racheter au supermarché du coin, pour faire le vide dans mon appartement. Cétait toute mon histoire que je jetais ainsi, sans me retourner. Chaque objet avait ainsi des choses à me rappeler, mais jaimais cette idée de nouveau départ. Au supermarché, je nosais regarder personne, et ne dis pas même bonjour à la caissière que pourtant je connaissais bien. Jaurais voulu être transparent. Et encore elle ne voyait que la partie émergée de mes contraintes et de ce que je devenais dheure en heure.

Je dormis dune traite et le jour était levé depuis longtemps quand je fus réveillé par une sonnerie insistante. Regardant par le rideau de ma chambre, je vis Maitre qui simpatientait. Je descendis lescalier tant bien que mal avec mes bottines à haut talon, pour Lui ouvrir, me mettant à genoux, pour embrasser Ses chaussures. Il rentra à peine, mindiqua être venu juste pour Se soulager, passant dans le quartier. Sortant sa queue, Il me vida toute Son urine du matin au fond de la gorge. Heureusement javais fait de nombreux concours de bière et je savais avaler vite, mais la quantité était vraiment énorme, sans doute pas loin dun litre. Le goût était si fort, javais du mal à ne pas avoir de haut le cur. Il fut satisfait de mon application, et je sentis sa queue durcir dans ma bouche gourmande. Je le léchais ainsi doucement, sentant Son plaisir monter très rapidement. Il se retira et jouis sur mon visage offert.

« Interdiction de tessuyer, je veux voir les traces de sperme la prochaine fois que je te vois ou que ta Maitresse te vois. Cest compris ? Voici un cadeau pour toi, Ta Maîtresse a rempli cette bouteille ce matin en pensant à toi. »

Le liquide était jaune un peu mousseux. Cétait une chose de boire à la source, une autre de voir la bouteille ainsi disposée. Mais Maitre attendait, et bien que lestomac déjà débordant de Sa propre pisse, je dus boire Maitresse, à genoux, La remerciant chaque fois que je prenais ma respiration. Javais des frissons dêtre ainsi rempli et souillé, me dégoutant de sentir ma peau du visage tirée par le sperme séchant de Maître. Jamais je navais traité une soumise ainsi pensais-je ! Jamais ? En fait je découvrais que si. Et que jaimais ce sentiment que Maitresse et Maitre singéniait à me rabaisser et me maltraiter, et que jacceptais tout. Il me restait beaucoup de travail pour tout vider, Maitre parti rapidement, sans même un mot pour lesclave inutile.

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