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Un taxi pour Genève – Chapitre 1




Bonjour C………,

J’aime bien ton blog et si mon récit te plaît, j’aimerais que tu le mettes en ligne. Je te donnerai aussi des photos à y joindre.

Alors voilà. Je m’appelle Emilie et j’ai 29 ans. J’habite pas loin de chez toi, C………, et, peut-être aurons-nous l’occasion de nous rencontrer un jour, qui sait ? Mais ce n’est pas le sujet, pour l’instant. Je suis donc une jeune femme célibataire, brune ou châtain foncé suivant mes passages chez le coiffeur, de taille moyenne, plutôt mince avec l’essentiel de ce qu’il faut pour plaire aux hommes, même si je me trouve une poitrine petite. J’ai fait des études de Lettres et de Droit, et je travaille dans un cabinet d’avocats à Genève.

L’histoire que je vais te raconter s’est passée entre novembre de l’année dernière et février de cette année. Evidemment, c’est une histoire dont le thème est celui de ton blog, c’est une histoire de sexe, une histoire de mon sexe… c’est celui que je connais le mieux.

Je dois quand même dire avant de rentrer dans les détails que si je suis célibataire, je ne suis pas en manque, grâce à deux amis que j’ai connus à la fac et que je vois assez régulièrement. Mais je ne vis actuellement avec personne. J’ai eu une brève expérience de vie commune, mais qui s’est mal terminée au bout de six mois.

Alors pour pimenter ma vie sexuelle et fantasmer à souhait, je vais aussi sur des sites internet croiser les fantasmes d’hommes très souvent inintéressants, mais ça m’excite parfois au plus haut point.

C’est comme ça que j’ai croisé A. H., un jour de novembre 20… A-H, c’est Antoine-Henri, mais je vais l’appeler Antoine.

Antoine est un parisien d’environ 45 ans, et j’ai tout de suite senti que c’était un homme sympa et cultivé, qui n’était pas en manque et dont le premier objectif n’était pas de m’amener dans son lit dès le premier jour comme tant d’autres. Nous avons discuté puis fait une cam un peu coquine, je ne vous fais pas de dessin, puis d’autres discussions. On n’hésitait plus à s’appeler aux heures de bureau. Quand j’en avais la possibilité, je glissais ma main dans ma petite culotte pendant nos communications téléphoniques auxquelles je prenais beaucoup de plaisir.

Un jour, il m’a envoyé une petite vidéo de lui et d’une de ses amies en train de se câliner sur le canapé, et je dois dire que j’en ai instantanément mouillé le string que je portais ce jour-là. Quelques jours après, on a été amenés à rediscuter de cette vidéo, et là, il m’a raconté comment son amie, un jour qu’elle était en retard pour le rejoindre, s’était fait prendre en photo par le chauffeur de taxi qui la conduisait, avec un décolleté tout à fait intéressant. Antoine m’a demandé si je serais capable d’en faire autant. Evidemment, j’ai fait la maline et répondu que je ferais sûrement mieux, sûrement plus… Quand il m’a demandé ce que j’entendais par là, j’ai hésité, lui ai répondu que je ne me ferai pas simplement prendre en photo… sans forcément me rendre compte de tous les sous-entendus cachés… Nous étions fin novembre…

Inconsciemment, l’idée faisait son chemin que finalement, quitte à me faire prendre en photo, pourquoi pas, me faire prendre tout court, ça pourrait être aussi sympa si…

De toute façon, Antoine était loin… Il n’allait pas venir me sauter à Genève, je ne savais pas du tout quand j’aurais l’occasion de monter à Paris… Alors j’ai décidé de monter un plan pour me faire mettre par un chauffeur de taxi d’ici… sans passer pour une pute en chasse… en faisant en sorte que ce soit lui qui ait l’impression de me draguer, de me séduire et d’être irrésistible…

D’abord, il me fallait trouver le chauffeur de taxi ! Il faut que tu saches que je travaille dans le centre de Genève, pas loin de la gare de Cornavin et que tous les trains qui arrivent là continuent, en général, sur Genève Aéroport… J’avais pour intention de me faire passer pour une personne venant de Paris en avion pour travailler à Genève trois ou quatre jours par semaine, en attendant de déménager juste de l’autre côté de la frontière et d’y travailler de façon permanente. Mon personnage était supposé avoir commencé à chercher un appartement, mais que pour l’instant, ma société, qui a les moyens, me payait l’hébergement au Ramada Hôtel qui est entre Cornavin et mon lieu de travail. Pourquoi le Ramada ? Outre sa localisation, j’y ai passé une nuit fort sympa avec un ami il y a deux ans, et puis, le hall d’accueil est immense, on peut y avoir des rendez-vous sans attirer l’attention… Je peux m’y faire déposer, attendre cinq minutes dans le hall et repartir sans attirer l’attention.

L’idée était donc de trouver à l’aéroport un taxi pour m’amener au Ramada, de trouver le moyen de lui laisser mon n°, de prendre le sien et de le contacter quand je voudrais faire une course Aéroport – Ramada ou dès que j’aurais envie de le contacter quel que soit le motif.

Je me suis dit que pendant quelques jours, j’irai donc à l’aéroport, voir un peu la tête de mes cibles.

Le premier lundi de décembre, je suis donc montée à l’aéroport à l’heure du déjeuner. Je dois dire que des chauffeurs de taxi, il y en a de tout type et pour tous les goûts, j’imagine ! Des jeunes, des moins jeunes, des beaux des moins beaux, des blonds, des bruns, des roux. Le premier jour, j’ai eu l’impression que je n’y arriverais jamais. Aucun ne semblait correspondre à mes critères.

Je suis rentrée au bureau un peu déconfite, j’avais envie de laisser tomber. Vers 17h30, Antoine m’a appelée sur Skype:

Allo ma coquine ? Ca va ?

Oui, ça pourrait être pire…

Oh là ! Qu’est-ce qui va pas ?

Je lui expliquai ce que j’avais voulu faire…

Oui, mais, ma belle, des chauffeurs de taxi à Genève, il y en a combien ? 100? 200? 300? Aujourd’hui, t’en as vu 20, tu dois y retourner, et dès que tu l’auras trouvé, parce que tu vas le trouver, tu n’auras besoin juste que d’entrouvrir tes cuisses pour qu’il s’y faufile au rythme que tu veux. Au fait, tu es seule, là, à ton bureau ?

En général, quand un homme me pose cette question, j’ai maintenant compris les arrière-pensées lubriques du Monsieur, mais c’est aussi un jeu, et si on n’en accepte pas les règles, il faut faire autre chose. Je m’apprêtais à mentir quand je me suis entendue dire simplement la vérité:

Oui, je suis seule, tout le monde est parti. Je vais faire pareil.

Moi aussi, je suis seul ! J’ai même éteint la lumière dans mon bureau, il n’y a que la lumière de l’extérieur qui m’éclaire. Tu devrais faire pareil ! On est bien dans le noir avec simplement la lumière de la rue qui vient nous éclairer…

Je ne sais pas pourquoi je suis allée éteindre la lumière du bureau. C’est sûr, personne n’allait venir maintenant, je me suis assise confortablement sur la chaise de mon bureau, j’ai écouté les histoires d’Antoine, il était en train de se branler, j’avais ma petite culotte sur les chevilles, il me parlait de double pénétration, moi je me posais des questions pour savoir si le lendemain, je retournais à l’aéroport, je caressais ma fente pendant qu’il me parlait de sauna libertin et de grosses bites, mais ça me détendait, il ne me stressait pas, lui, et je me suis fait plaisir en ayant l’impression que je n’étais pas étrangère au sien. Je décidais de persévérer dans ma démarche.

Au bout du deuxième ou troisième jour, j’en ai finalement vu deux qui me plaisaient assez. Mais comment être sûre qu’ils seraient là le lundi où je me lancerais… Il m’en fallait quatre ou cinq dont j’ai noté discrètement les numéros et le modèle de la voiture pour être sûre de ne pas me tromper.

Le lundi d’après, j’ai décidé de me lancer.

Je me suis pointée à l’aéroport et là, ô surprise, j’en avais trois sur les cinq que j’avais imaginés comme étant de bons candidats qui étaient présents dans la file ! J’ai eu le temps de les regarder discrètement, comme on sait faire nous les nanas quand on drague, plusieurs minutes et je ne sais même plus comment j’ai fait mon choix qui me paraît pourtant évident quand j’écris ces lignes aujourd’hui. Je me suis donc arrangée pour me faire embarquer par celui qui me plaisait le plus. Je vous expliquerai comment si vous le voulez…

Vous m’emmenez à l’hôtel Ramada ?

Oui, bien sûr, avec plaisir !

Et voilà, c’était parti ! Je suis montée, mais je n’étais vraiment pas sûre de moi. Qu’allait donner mon plan ? Allait-il mordre à l’hameçon ? En fait, l’hameçon, c’était moi et je n’avais pas de méchantes intentions ! Après quelques minutes de banalités échangées, j’ai compris qu’après tout, je n’étais pas tombée si mal que ça ! Il s’exprimait bien, poliment, semblait avoir le sens de l’humour, ne posait pas de questions indiscrètes. Ca semblait s’engager pas trop mal.

Alors, j’ai mis en route la première partie de mon plan. "Excusez-moi, je crois qu’on m’appelle." J’ai commencé par simuler un coup de téléphone avec un ami avec qui je finissais par m’engueuler. Et je relançais la conversation, comme si de rien n’était, en parlant de la pluie et du beau temps.

Ensuite, pour lui laisser mon n° de téléphone sans en avoir l’air, je me suis servie des agendas qu’on a toutes et tous au mois de décembre pour l’année d’après. J’avais donc rempli un de ces petits agendas avec un faux nom, mon vrai prénom, une fausse adresse à Paris et mon vrai n° de portable. Quand je suis descendue, j’ai abandonné discrètement mon petit agenda sur le siège de mon taxi et demandé avec mon plus beau sourire le n° de son taxi pour le rappeler si j’en avais besoin.

J’étais sûre que quelqu’un trouverait mon agenda et que mon taxi m’appellerait pour me le rapporter.

A suivre…

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