Féminin pluriel (4)

Nos premières fois (fin)

Et oui, je connais la suite de leur histoire, en grande partie du moins.

« Moi, cest à la fois plus simple et plus court. Jai eu, car je ne suis pas trop vilaine, des petites aventures dès la colonie de vacance, mais cétait plutôt de lamitié amoureuse, très chaste.

Javais un petit copain, cétait bien. Je nen avais pas, je nen faisais pas une maladie.

A tel point que vers mes 16 ans lorsque mon petit ami dalors sen est allé voir ailleurs (sans doute vers une fille plus, hmm, disons, ouverte ?) je nai pas compris le message dun autre garçon également largué qui se serait bien consolé avec moi.

Ce nest que bien plus tard que jai réalisé pas mal de garçons auraient aimé sortir avec moi. Moi jétais totalement sur une autre planète.

Javais découvert la masturbation vers 11/12 ans et ça me suffisait. Ma mère sen était aperçue et my avait encouragée, sans doute préférait elle ça à un voyage en Hollande

Jétais assez timide, sous mes airs délurée et mes petits amis étaient pas entreprenants, si bien quon avait le cur qui battait, on sembrassait et ça sarrêtait là.

Mon premier émoi sexuel est venu des pieds dune copine, Anne-Monique. On était en camp de vacance et ses pieds étaient parfaits. Je nai pas associé ça au fait que cétait une très jolie fille, non simplement jétais en admiration devant elle. Mais elle était avec son petit copain.

Jai commencé à jouer au volley-ball au lycée, puis jai continué en club dans une équipe prestigieuse, où jétais souvent titulaire.

Avec les filles il y avait des disparités, ça allait de 33/34 ans mariées à 18/19 ans.

Je suis sortie avec un joueur de léquipe masculine, qui a changé dattitude lorsque je lui ai cédé. Il est devenu possessif, sest révélé égoïste, jaimais bien être avec lui, il était beau, musclé, mais au bout de quelques mois jai mis fin à cette aventure que je trouvais étouffante.

Dautres ont bien essayé, mais javais gardé de cette histoire un goût amer, au propre et au figuré. Et puis il y a eu Denise.

Après les entraînements et les matches nous prenions toutes nos douches ensemble. Sans fausse pudeur, nues, bien sur, côte à côte. Et je nignorais rien de leur anatomie que trouvais esthétique, mais sans désir.

Je mentendais bien avec toutes, mais Denise avait mon âge et nous étions souvent ensemble à lancer de gentilles piques aux anciennes lorsquelles évoquaient leurs expériences sportives. Lors des déplacements en province elle était souvent à côté de moi assise dans le car. Et plus dune fois nous avons partagé la chambre.

Il ne sest rien passé jusquau jour ou, pour je ne sais plus quelle raison, je lui ai parlé des pieds dAnne-Monique et de leffet quils mavaient produits. Denise est devenue aussi sérieuse que son accent du Gard le lui permet :

— Vé, tu en étais amoureuse sans le savoir et moi, mes pieds, comment les trouves tu ?

— Pas mal.

Cétait vrai, elle les avait laqués dun joli rouge, qui allait bien à son teint de Rousse, bien polis. Mais la plupart du temps ils étaient dans des baskets, des tongs ou pire, ces horribles claquettes en bois (que jai toujours détestées) et ne provoquaient pas en moi la même attirance. Ca je le gardai pour moi.

Nous étions à Pau et après le décrassage nous avions quartier libre avant de dîner toutes ensembles.

Après le repas, nous avons continué à faire les fofolles entre jeunes, les anciennes étant allées se reposer avec leurs maris qui étaient du déplacement, sous nos clins dil complices.

Vers 23h à notre tour nous montâmes dans nos chambres.

Denise me donna un coup de coude en riant :

Nous aussi il faut quon se repose en vue du match de demaing après-midi

Elle me laissa prendre ma douche en premier. Lorsqu elle mentendit me sécher les cheveux, elle entra, en peignoir et prit sa douche.

Jétais allongée quand elle en sortit et mappela pour je ne sais quel prétexte. Elle était encore toute nue excepté ses cheveux dans une serviette. Je lavais vue mille fois comme ça, et ny attachai pas dimportance. Mais cette fois-ci, elle était différente. Je mis cela sur lenjeu du match du lendemain, mais elle me détrompa vite :

— Putaing, ce que tu peux être cruche, parfois !

— Mais quest-ce qui ne va pas ?

— Toi, ma bichette. Tu nas rien compris ! Tu ne vois rien !"

Et elle mattire vers elle de tout sa force et me roule une galoche.

— Penses tu que jaie passé une après-midi chez lesthéticienne par plaisir? Tu nas pas remarqué que je suis toujours avec toi ? Tu sais, tu me plais depuis longtemps

Quoi dire, Denise cétait un peu mon double, on sentendait bien, nous passions beaucoup de temps ensemble, mais de là à coucher avec elle ! Jai bafouillé que je laimais bien, mais que je savais pas quelle maimait comme ça, que jétais confuse et que lon verrait ça après le match, blablabla, et bonne nuit, faut que je dorme.

Je navais pas été trop sèche, mais elle était toute triste sur son lit. Jajoutai que je ne lui en voulais pas et lui tendis la main pour une caresse sur la joue.

Elle embrassa ma main, je me tournai et mendormis aussitôt.

Je naime pas fermer les volets et quand le soleil me réveilla, je me trouvai bien à létroit dans mon lit une place. Javais un bras autour de mon ventre, je sentais celui de Denise contre mon dos, son odeur de rouquine.

Pas trop réveillée, je décidai daccepter ce moment de tendresse imprévue. Quand je sentis quelle émergeait dans la clarté, je me retournai et tombais sur un grand sourire.

— Jai eu froid toute seule. Javais besoin de ta chaleur.

On est en mai. Et il fait bon. Pfff. Je vais pour me lever mais son bras me retient et elle se love contre mes fesses. Elle menjambe et frotte son minou dessus. Avant que je dise quoi que ce soit son doigt sur ma bouche :

Chhhh. Laisse moi juste une fois. Une seule fois. Promis.

De son autre main elle ouvre son sexe et le colle sur mon globe. Elle va doucement, puis accélère, ralentis, repart. Sa chatte est ouverte et glisse bien, je la sens. Son odeur de rousse est plus prégnante. Bon, je veux bien lui prêter une fesse pour quelle se branle dessus, mais moi, je fais quoi ?

Maintenant elle donne de grands coups de ventre et bouge mon corps de telle sorte que ma main heurte mon minet qui se réveille lui aussi. Instinctivement, je la laisse faire, je commence à mouilloter, mes lèvres sécartent, un doigt sy aventure et me voilà moi aussi en train de me masturber à son rythme. Mon envie monte, je suis excitée, je loublie, il ny a plus que ma main qui compte et quand je marrête, assouvie, elle me regarde avec un grand sourire :

— Ben ma coquine, pour quelquun qui a besoin de réfléchir, tu as vite décidé !

— La coquine cest toi, tu as abusé de mon sommeil !

Elle prend un air penaud :

— Promis, je ne le ferai plus.

Et membrasse au coin des lèvres. Nous filons rejoindre les autres au petit déjeuner.

Le match se passe sans encombre, nous ne descendrons pas de division. Le staff a organisé une petite fête et lorsque nous regagnons notre chambre, elle a de nouveau son air de chienne battue :

— Daccord, tu peux venir, mais cest juste pour dormir !

A peine sommes nous couchées quelle commence à glisser sa main sur mon sein en se masturbant de lautre.

— Tu nas quà faire comme moi .

Ai-je le choix ? Alors je me caresse aussi. Plus tard comme nous soufflons, elle vient sur moi et recommence son petit manège en mouvrant les cuisses. Elle me baise presque comme un mec, mes jambes relevées dans ses bras. Son ventre fait sortir mon clito à chaque coup quelle donne. Cest marrant, mais labsence de bite ne me gêne pas. Mais pas du tout. Je suis bien mouillée, elle aussi, jai limpression quon va réveiller lhôtel avec le bruit quon fait.

Elle membrasse à pleine bouche, caresse mes seins et nous jouissons, je ne sais pas qui la première, mais en ce qui me concerne, je nai jamais joui aussi fort.

Ben voilà autre chose, Denise est lesbienne. Et moi aussi ! Je nai jamais pu résister quand elle faisait ses yeux de merlan frit. Enfin, jusquà ce quelle me quitte."

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