Nous passons un long moment à nous toiletter mutuellement. Le tapis semble irrécupérable, couvert de sperme et de poils.

De temps à autre, nous échangeons un regard taquin vers l’autre, comme pour se moquer gentiment de tous les dégâts causés. Désormais, étant sorti du feu de l’action, je goûte mieux son sperme encore chaud. Celui-ci a un goût assez prononcé de noisettes. Cela me surprend, mais, au vu de mon manque d’expérience, j’en conclus que je n’y connais rien! Le voir nu et couvert de mon amour m’excite à nouveau, mais mes boules sont vidées et je suis d’ailleurs trop fatigué pour faire quoi que ce soit!

Il se dirige vers sa douche pour enlever le sperme et la salive collés à son corps tandis que je m’efforce à préparer un repas. Il est en effet déjà 13h! Étant déjà allé à de nombreuses reprises chez lui, je connais ses placards et je n’ai pas de mal à trouver ce que je cherche. Alors que je cuisine tranquillement, je sens un corps chaud se coller contre moi. Je sursaute d’abord, avant de sentir l’odeur caractéristique de Louka, que les shampoings artificiels ne parviennent pas à masquer.

Il m’embrasse amoureusement dans le cou. Je me laisse faire, savourant ses caresses comme si c’était les dernières… Je suis tellement heureux d’avoir tout partagé avec lui: mon corps, mon amour, peut-être bientôt un logement… Mais je m’emballe. Ça ne fait même pas vingt-quatre heures que nous avons découverts nos sentiments.

Il semble plus pressant, mais je le repousse doucement pour mieux l’embrasser avant de lui dire: "Pas maintenant, pas déjà! Je suis encore épuisé!"! En effet, tout mon corps réclame du repos. Il me fait un clin dil avant de m’embrasser à nouveau pendant de longues minutes.

Il se retire enfin: "Tu peux utiliser la douche maintenant Wav’, on mangera après" dit-il en me lançant un sourire appuyé et coquin. Je récupère mes vêtements souillés par notre matinée d’amour et me dirige vers la salle de bain. Je constate au passage que Louka n’est toujours pas habillé, et que son fourreau est plein. Son ventre me paraît vide sans son pénis plaqué dessus… Mais qu’importe. Je me dirige vers la douche et reste longtemps sous le jet brûlant, ronronnant de contentement. Mes poils se décollent et se plaquent contre mon corps. Ma fourrure claire luit et semble renaître. Je sors à regret de la douche et me sèche tranquillement.

Je constate que je n’ai plus d’habits mettables en l’état. Je ne suis plus à ça près après tout, et bien que la vue de mon pénis mou et pendant sur ma cuisse n’ai rien de joli ni excitant (j’envie en cet instant les canins, qui n’ont pas ces désagréments), je retourne à la cuisine voir Louka. Il est toujours là, sa longue queue noire et bouffante se balançant lentement au gré de ses pensées. Instantanément, à la vue de son dos large, de sa fourrure soyeuse et de ses fesses rondes et musclées, mon pénis se redresse et ma tête s’emplit d’images érotiques! Malgré tout, ayant déjà tout donné dans la matinée, il me fait mal et retourne bien vite se reposer. Je me mets à côté de Louka et l’embrasse doucement. Il me rend mon baiser et me dit que nous pouvons manger. C’est lui que je veux manger, pensais-je!

Mais il a raison.

Nous nous dirigeons vers la table ou un couvert digne de prince a été apprêté! Argenterie et belle porcelaine sont au rendez-vous! Un feu flambe dans la cheminée tandis que la neige et le vent sont de sortie dehors. Tout est présent pour créer une atmosphère romantique, jusqu’aux bougies rouges et le vin apparu comme par magie! Je m’assied sur les coussins en satin de Louka, appréciant le contact de ce tissu sur mon fessier nu. Je suis ému par tout ce qu’il a fait, chaque chose témoignant de son amour. Je suis une fois de plus consterné de ma cécité des 10 dernières années. J’ai passé une décennie à voir quasi-quotidiennement l’amour de ma vie, et il aura suffi d’un bête jeu à boire et d’une soirée ratée pour me rendre compte de mon amour ? Je m’en flagellerai ! Mais heureusement, nous sommes encore jeunes, nous avons une vie à passer ensemble !

Nous mangeons en parlant de tout et de rien, rendus volubiles par les événements récents. Nous commentons les résultats sportifs (nous sommes fans de rugby), plaisantons à propos du dernier film vu au cinéma ensemble… Nous sommes vraiment faits l’un pour l’autre! Nous finissons naturellement pas évoquer la veille et la matinée, mais sans rien de superflu, juste en nous racontant nos actions, nos réactions et nos sentiments. Il m’apprend que c’est sur un coup de tête qu’il m’a embrassé la veille, sans réfléchir. Sa soirée fut relativement semblable à la mienne, si ce n’est qu’il a passé une bonne partie de la nuit éveillé, essayant de démêler ses sentiments.

Ce matin, il s’apprêtait à aller chez moi, justement, quand il est tombé nez à nez avec moi devant sa porte! Sa façon de le raconter nous fait rire aux éclats. Alors que nous commençons à évoquer notre matinée exceptionnelle, je sens une patte moelleuse se glisser entre mes cuisses. Nous continuons à parler comme si de rien n’était. Il me conte également que lui n’avais jamais eu un orgasme si puissant et une éjaculation si intense.

Ce n’est donc pas spécifique aux loups, plaisantais-je! Sa patte repart et revient, insistante, titiller mon pénis flasque (contrairement à la plupart des félins, mon espèce ne possède pas fourreau). Celui-ci se dresse rapidement, arrachant un sourire malin à Louka. Je lève moi aussi une patte sous la table et part à la recherche de son fourreau, à l’aveuglette. Durant le reste du repas, tout en parlant, nous nous taquinons l’un l’autre.

Enfin, nous nous levons et rigolons de concert en voyant le virilité de l’autre toute émoustillée, naïve et impatiente! Après avoir débarrassé la table, nous nous attelons à nettoyer le lieu de nos ébats. Il va laver le tapis tandis que je nettoie le sol à la serpillière. Je ne peux m’empêcher de m’émerveiller, ou du moins de contempler l’immense flaque de sperme laissée sur le parquet. Je n’ai pas trop de mal à nettoyer, heureusement, mais jamais couple ne se libéra autant de nos complexes que nous durant notre matinée. Il y en avait des litres, pensais-je…

Une fois cette morne corvée achevée, nous nous retrouvâmes dans le salon, où nous continuâmes à parler une heure, avant que, exténué, je ne puisse m’empêcher de bâiller. Louka me regarda avec amusement et me dit que je pouvais aller dans sa chambre pour me reposer si je voulais. Je le remerciais et, après un dernier baiser passionné qui acheva de ma fatiguer, je partis me coucher. Allongé dans son confortable matelas, dans son lit deux places, avec une chaude couverture, je me sentais comme dans un cocon, ce qui ajoutait à la félicité de ma journée. Je me blottis plus profondément dans les chaudes couvertures qui sentaient Louka. Dans cet apaisement qui précède le sommeil, j’étais plus apte que jamais à apprécier la chance que j’avais eu en rencontrant ce loup. Je me laissais finalement aller dans les bras de Morphée.

Après quelques heures de sommeil, recroquevillé en chien de fusil, toujours dans un demi-somme, je sentit la porte s’ouvrir et Louka rentrer. Il marchait à pas de loups (forcément) et se glissa doucement dans le lit, se plaquant contre moi. Nous étions toujours nus. Il entoura mon torse de son bras et mis sa tête dans le creux de ma nuque.

Son souffle chaud sur mon corps était un vrai bonheur.

Nous nous endormîmes ensemble, l’un épousant les formes de l’autre.

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