Le surlendemain, Solange est arrivée à l’heure précise pour la séance de pose, mais elle semblait préoccupée. Je lui en ai fait la remarque, elle m’a répondu avec des sanglots dans la voix:
— j’ai peur Ysan. Fatima veut que ce soit moi qui vous fasse une fellation aujourd’hui, mais je n’en suis pas capable. Je vais vous décevoir.
— d’abord ma chère Solange, ne parlez pas de fellation à Fatima elle ne vous comprendra pas. Il faut lui dire faire une pipe, sucer la bite, pomper le noeud. De même que l’autre jour elle ne vous a pas parlé de sodomie mais a utilisé le mot enculer.
— ce vocabulaire me choque Ysan
— patientez un peu Solange et vous verrez que ce vocabulaire violent ne vous choquera plus dans nos jeux amoureux. De toutes manières, moi je sais que vous avez très envie de me sucer et que vous y prendrez du plaisir, de même qu’un jour vous trouverez une grande jouissance en vous faisant enculer.
Fatima est arrivée avant qu’elle ait pu me répondre. Les deux jeunes femmes se sont déshabillées devant moi en toute décontraction pour aller prendre la pose. Quelle évolution dans le comportement de Solange depuis les premières séances! Il est déjà loin le temps où elle rejoignait le divan telle Jeanne d’Arc marchant vers le bûcher (chapitre 1).
J’ai travaillé pendant deux heures avant de libérer mes charmants modèles. Autour du sujet principal, j’avais peint une foule d’hommes aux visages hideux et regards concupiscents leurs bras s’étirant vers les deux corps dénudés, des mains palpant les seins, fouillant l’intimité des deux esclaves offertes.
La séance terminée, Solange et Fatima sont vite venues vers moi pressées de voir le résultat. Comme à son habitude Fatima s’est lancée dans de longs commentaires. Cette toile la faisait fantasmer. Elle se voyait très bien offerte à tous ces hommes concupiscents, elle que j’avais surprise un jour dans la cuisine subissant une double pénétration par deux colosses africains montés comme des taureaux.
Pendant ce temps, sans rien dire, Solange s’est agenouillée devant moi. Avec une infinie délicatesse elle a sorti ma bite turgescente pour la prendre en bouche. Elle me suçait avec beaucoup d’application sachant d’instinct aspirer mon gland, lécher mon frein et dans des mouvements plus violents enfoncer ma longue verge au plus profond de sa gorge. Vu la tournure des événements Fatima s’est discrètement éclipsée.
Il y a quelques mois à peine, la comtesse Solange de Saint-Hubert de Bois-Colombes, jeune femme puritaine, austère et mal fringuée m’avait froidement accueilli chez mon galeriste. Aujourd’hui elle était nue, agenouillée devant moi et besognant ma queue avec application. Au plaisir physique qu’elle me procurait s’ajoutait la jouissance de ma domination. J’étais satisfait d’avoir pu la conduire à ce niveau de soumission en si peu de temps. Je savais que nous irions ensemble beaucoup plus loin, son dressage ne faisait que commencer.
Dans l’état d’excitation où je me trouvais je n’ai pas tardé à décharger violement. Elle a eu bien du mal à déglutir mon jet puissant et puis c’est relevé l’air inquiet et les lèvres souillées par les résidus de mon sperme. Délicatement je lui ai essuyé la bouche tout en la félicitant :
— Solange tu viens de me procurer un plaisir immense, tu es adorable, je t’aime.
— Ysan, je suis heureuse que vous m’ayez parlé ainsi, pour la première fois vous venez de me tutoyer. Je veux être toute entière à vous, mais donnez moi la permission de vous tutoyer moi aussi et de vous appeler mon chéri.
— bien sur que tu peux et viens sur le canapé avec moi mon amour. Tu as fais de gros efforts pour me faire jouir, à moi de te donner un peu de plaisir.
Son visage s’est illuminé dans un large sourire, elle s’est assise sur mes genoux. Je l’ai embrassée avec fougue. Bouche ouverte elle n’attendait que ça. Nos langues enlacées chacun buvait la salive de l’autre. D’une main je pétrissais la pointe de ses seins, de l’autre je remontais doucement entre ses cuisses pour atteindre la fente abondamment mouillée. Mon index ainsi lubrifié titillait son clitoris. Cuisses écartées, elle se donnait entièrement. Mes caresses sont alors devenues plus violentes, la pomme de la main plaquée sur son sexe je pétrissais son bouton pendant que de l’index je forçais l’étroit passage du sphincter. Mes lèvres avaient abandonné sa bouche pour mordiller ses tétons. Ses gémissements sont devenus des hurlements de plaisir :
– Ysan tu me fais jouir ! Oh c’est bon ! c’est bon ! j’ai un orgasme ! j’en suis sure je ressens exactement ce que j’ai lu dans les livres !!!!
Ainsi je venais d’apprendre qu’en bonne élève elle cherchait dans les livres à se documenter sur les choses de l’amour. A trente ans elle venait de jouir pour la première fois. De grosses larmes de bonheur coulaient sur ses joues :
— Ysan, mon chéri, maintenant je veux être toute à toi, prends moi je t’en supplie.
— non Solange, il te faudra attendre encore un peu. Nous avons d’abord cette grande exposition à préparer, et le lendemain du vernissage nous partirons en voyage de noces à Venise.
— tu me mets au supplice, mais tu as raison. J’aurai le temps d’aller voir Katy l’esthéticienne que tu m’as indiqué et je t’offrirai un pubis parfaitement épilé pour le grand jour. Je veux t’offrir ma virginité chez moi ensuite nous partirons en voyage où tu voudras.
Sur ces propos Solange s’est rhabillée promptement et m’a longuement embrassé avant de partir. Fatima attendait son départ pour venir aux nouvelles, je lui ai tout raconté :
— alors, maître puisque vous ne voulez pas baiser mademoiselle Solange, il faut que je continue à tout lui apprendre. Demain je vais vous demander de m’enculer devant elle.
Le lendemain nous avions prévu une dernière séance de pose pour terminer la toile. Ensuite je devais partir en voyage pour quinze jours. Un long périple pour rassembler les tableaux que nous prêtaient les musées (voir chapitre 1).
La dernière séance de pose fut assez brève. Je n’avais plus que quelques retouches à faire. Ma grande toile ? le marché aux esclaves ? qui devait être le clou de l’exposition était terminée. Pour marquer l’événement j’ai demandé à Fatima d’aller chercher une bouteille de champagne. C’est le moment qu’elle a choisi pour me demander de l’enculer devant Solange qui semblait très désireuse de voir :
— je veux bien t’enculer Fatima, mais es-tu propre au moins ?
— oui maître je viens de prendre un lavement.
— alors vas chercher le pot de crème.
Avec application elle a lubrifié son oeillet et puis a tendu le pot de crème à Solange en lui expliquant comment elle devait préparer ma queue. Comme la veille, ma petite comtesse s’est agenouillée devant moi et a sorti ma bite pour la lubrifier avec application. Mon excitation était à son comble. Fatima avait déjà pris position en levrette au bout du canapé. Debout derrière elle, tenant fermement sa croupe à pleines mains, je l’ai embrochée jusqu’à la garde d’un seul coup. Elle hurlait de douleur :
— j’ai mal maître ! j’ai trop mal ! pitié, vous me déchirez ! vous êtes trop gros pour mon cul !
— tais toi salope et jouis ! je sais bien que tu aimes te faire défoncer. Dis le à mademoiselle Solange.
— Mon maître a raison, vous verrez mademoiselle Solange c’est bon d’avoir mal.
Solange paraissait impressionnée et fascinée par la violence de la scène. Ne voulant pas qu’elle reste simple spectatrice, je lui ai demandé de s’allonger sur le canapé cuisses écartées. Fatima qui avait compris mon stratagème s’est empressée de lui lécher le bouton. Ainsi tout en enculant ma servante je voyais ma petite comtesse les yeux révulsés, gémir de plaisir. Fatima n’était plus qu’un instrument entre nous deux, j’avais l’impression de baiser Solange par personne interposée. Nous avons jouis tous les trois dans un ensemble parfait, mais le moment de la séparation était venu. Je devais maintenant partir pour ce long périple de préparation de notre exposition. Les adieux furent émouvants.
Pendant mon voyage Solange me téléphonait tous les soirs. Elle me racontait ses occupations de la journée : les essayages chez Nady qui lui préparait une garde robe très glamour, les longue séances chez Kati pour une épilation complète. Un jour j’ai eu envie de connaître l’avis de l’esthéticienne :
— bonsoir Kati, Solange a du te dire que j’étais en voyage, si je ne te dérange pas j’aimerai que tu me donnes ton avis sur elle.
— tu ne me déranges pas Ysan, et je puis te dire que tu as trouvé là une fille extraordinaire. C’est douloureux l’épilation, mais j’ai l’impression que souffrir pour toi lui procure du plaisir. Et puis j’ai vérifié, elle ne t’a pas raconté d’histoire, elle est vierge. Ce qui la préoccupe c’est la sodomie, elle est très étroite derrière alors je te la prépare, mais il te faudra faire attention avec ta bite énorme tu risques de la déchirer.
— tu en fais beaucoup pour ma petite comtesse. Moi qui sais que tu aimes autant les femmes que les hommes, je suis inquiet. Laisses moi terminer son éducation amoureuse et plus tard quand elle sera parfaitement soumise je t’inviterai à venir partouzer avec nous. C’est promis !
Mon voyage à l’étranger a été plus long que prévu, quelques difficultés administratives à régler. Je n’ai pu rentrer à Paris que le jour du vernissage. Fort heureusement les camions transportant les tableaux étaient arrivés depuis longtemps. De Roissy j’ai filé directement au Grand Palais, voir l’état des préparatifs à quelques heures de l’inauguration.
Solange était au milieu de la grande salle donnant ses ordres. Les membres de son association qui ne l’avaient pas vue depuis quelques temps ont du être surpris par la tenue de leur austère présidente : pantalon très moulant enchâssé dans des bottes à hauts talons, fin chemisier blanc sous lequel pointaient ses petits seins arrogants, chevelure en queue de cheval. Ils ont été encore plus étonnés quand me voyant arriver elle a traversé la salle en courant pour se pendre à mon cou et m’embrasser sur la bouche.
Tout était prêt, l’heure était venue de rentrer chez soi, s’habiller pour la réception. Solange avait rendez vous avec Kati qui voulait la coiffer. J’ai été de retour au salon avant elle. Tous les membres de son association, tous les organisateurs étaient là quand la comtesse Solange de Saint Hubert de Bois-Colombes a fait une entrée triomphale : élégant tailleur Chanel, bijoux scintillants, sa belle chevelure blonde harmonieusement tressée, juchée sur ses talons aiguilles, elle était superbe.
Les invités n’ont pas tardé à affluer, deux mille étaient attendus. Fatima m’avait demandé à participer au service. Minijupe noire, tablier de soubrette, elle distribuait les petits fours en ondulant outrageusement de la croupe. Par moment je la voyais échanger des numéros de téléphone, elle enrichissait sa collection d’amants de quelque personnalités importantes. Je l’ai même surprise en longue conversation avec un ministre grand amateur de fruits exotiques.
Mon ancienne maîtresse rencontrée au restaurant de la Grande Cascade (chapitre I) avait répondu à notre invitation, elle est venue me complimenter :
— chapeau Ysan, la soeur défroquée que tu sortais il y a quelques mois est méconnaissable. Tu es un magicien !
Au cours da la soirée, dans un moment d’accalmie j’ai retrouvé Solange épiant les visiteurs qui regardaient la toile où elle était ? l’esclave préparée pour recevoir son maître ? :
— tu surveilles tes admirateurs, ma chérie.
— je regarde tous ces hommes, je crains qu’ils rêvent de me sodomiser.
— certainement et demain matin au réveil ne sois pas étonnée si tu as le sphincter un peu douloureux. Dans la nuit tu auras subi de nombreuses sodomies virtuelles.
— Ysan mon chéri tu es un polisson et un vicieux, tu me troubles quand tu dis des choses pareilles.
— c’est vrai, j’avais oublié que la sodomie était un péché mortel !!!!
— et en plus tu te moques de moi mais je t’adore.
Ce vernissage fut un grand succès. Solange avait retenue une table dans une brasserie des Champs-?lysées pour réunir les organisateurs. Les derniers visiteurs partis tout le monde a pris les voitures pour rejoindre le restaurant. Solange a fait en sorte de se retrouver seule avec moi. Je conduisais, pendant le court trajet serré contre moi, elle m’embrassait dans le cou et sa petite main s’égarait timidement entre mes cuisses. Arrivés au parking je l’ai prise dans mes bras, bouche ouverte elle attendait mes baisers, jambes écartées elle attendait mes caresses. Nos langues se sont enlaçées, d’une main je pétrissais ses pointes de seins turgescentes de l’autre je remontais sous ses jupes. Pour la première fois elle avait des bas et un porte-jarretelles, son sexe parfaitement épilé mouillait abondamment. Elle gémissait sous mes caresses. Très vite, tout son corps a été parcouru des soubresauts de l’orgasme.
— Ysan mon chéri tu me donne un plaisir fou, mais moi je veux être toute à toi, devenir ton esclave.
Avec un savoir faire que je ne lui connaissais pas elle a sorti ma grosse bite pour l’avaler entièrement. Mon gland frottait au fond de sa gorge. En mon absence Fatima avait du lui donner des leçons. Indifférente à l’animation de ce parking des Champs-?lysées elle suçait ma queue avec beaucoup d’application, comme une vraie pute professionnelle. Je n’ai pas tardé à décharger, elle a tout avalé léchant consciencieusement les dernières gouttes.
Quand nous sommes arrivés au restaurant tous nos amis étaient déjà attablés. Solange était redevenue la comtesse de Saint Hubert de Bois Colombes présidente d’une importance association caritative. Avec beaucoup d’aisance et sans aucun papier elle a fait un long discours de remerciements qui fut très applaudi.
En moins d’une heure je venais de voir les deux facettes de ma jeune vierge. D’un côté l’esclave soumise prête à satisfaire tous mes désirs, de l’autre une maîtresse femme qui gère son association comme un chef d’entreprise.
Le repas terminé, tout le monde avait hâte de rentrer chez soi après cette longue journée. J’ai déposé Solange à son domicile, demain sera pour nous un grand jour………