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Gabrielle et Anne – Chapitre 1




Gabrielle et Anne

Maramel 2014

Dun côté, il y a moi : Gabrielle, vingt-neuf ans, un mètre soixante-dix pour soixante kilos, des cheveux bruns mi-long (sur les épaules), un visage ovale avec un petit nez busqué et des yeux gris-bleus, de petits seins, un ventre plat (très, mais très légèrement bombé), des fesses rebondies et fermes et de longues jambes fuselées. Mis-à-part le poids et la taille, jaurais pu être mannequin. Jai compensé et je suis devenue avocate spécialisée dans le droit des familles.

Je ne parle pas beaucoup, on apprend plus de choses en écoutant. Dans les soirées, je fais souvent tapisserie mais, je ne men formalise pas, je regarde les autres danser et se trémousser sur les pistes de danse.

De lautre, il y a Anne : Vingt-sept ans, un mètre soixante-seize pour soixante-cinq kilo, blonde avec les cheveux qui lui arrivent sur les reins, un visage dange, des yeux bleus aciers, des seins plus gros que les miens (un bonnet C), ventre plat, des fesses de rêve, je ne vous parle pas de ses jambes qui sont interminables et parfaites. Elle a été mannequin pendant dix ans, entre treize et vingt-trois ans. On suppose quelle vit de ses rentes, en réalité, personne ne sait ce quelle fait de ses journées.

Par contre une bavarde à la limite du supportable. Elle sait tout sur tout, a une opinion sur tous les sujets quel quils soient (politique, sexe, cinéma, enfin tous). Elle adore danser et se faire draguer mais ne sait pas garder un mec plus de trois semaines (ils fuient ses interminables bavardages et ses opinions tranchées). Il est virtuellement impossible davoir une conversation sérieuse avec elle.

Par contre, elle est dune discrétion de moine Chartreux pour tout ce qui concerne sa vie privée

* *

Cela fait maintenant trois ans que chaque mercredi, je fais une ballade à cheval avec Anne. Personne ne voulait laccompagner tellement elle parle mais, comme je suis une taiseuse cela ne me dérange pas trop. Quand ses bavardages deviennent insupportables, je prends le galop et jai un peu de silence.

Ce jour là, nous sommes attablées à la cafétéria du manège. Cest le tour dAnne de payer les boissons. Comme il ny a pas de serveur le mercredi (trop denfants) cest mon amie qui se charge du service et revient avec deux tasses de café. Un sale petit garnement qui court sans regarder devant lui et hop, le café est éjecté des tasses. Un bond pour tenter, en vain, déviter le liquide brûlant, mon chemiser et mon pantalon sont copieusement arrosés.

— Merde, tu pourrais faire attention !

Elle se précipite après avoir posé les tasses vides.

— Excuses moi ! Tu nas pas mal ? Cest à cause de ce gamin, je ne lai pas vu, il mérite une bonne fessée pour courir ainsi sans regarder où il va et

— Arrêtes, tu me saoule. Cest toi qui mérite une bonne fessée, tu sais bien quil y a des enfants qui courent partout le mercredi tu devais faire attention.

Je me frotte avec une serviette pour essayer de réparer les dégâts. Il me faut quelques secondes pour me rendre compte que mon amie vient de battre son record de secondes sans parler. Elle parait catastrophée et rouge de confusion.

— Si cela peut de soulager, me dit-elle dune toute petite voix tremblotante.

Elle est là, devant moi, tête basse et aussi rouge quun coquelicot. Je nen reviens pas, il me faut une confirmation.

— Attend ! Tu parles sérieusement ?

— Ben ! Heu ! Tu las dit, je suis fautive alors, je

Là, je suis sur le cul mais, je me reprends très vite.

— Si tu insiste, je suis preneuse dis-je avec une pointe dhumour.

Anne rougit encore un peu plus et cest à peine si je lentends parler.

— Je ne sais pas. Je veux bi bien, si tu as envie de me fesfesser Je

— On rentre lui dis-je.

Docilement, elle me suit.

Jai limpression dêtre tomber dans une autre dimension. A mes côtés, Anne est rouge pivoine mais, surtout, étrangement silencieuse. Elle a croisé ses mains sur ses genoux, baisse la tête comme une écolière prise en faute et qui attend la sentence du dirlo.

Ma tête fourmille de mille pensées plus inavouables les unes que les autres. Une image surnage ; Anne les fesses offertes et ma cravache qui marque ses globes fessiers.

Je sens mon entre-jambe shumidifier et mes tétons se durcir dans mon soutien qui semble soudain être devenu trop petit pour contenir mes seins gonflés.

Je fais des efforts terribles pour ne pas rouler trop vite tellement jai hâte de rentrer, en espérant quelle ne change pas davis en chemin.

Le plus incroyable, cest quAnne ne dit pas un mot. Jamais je ne lai vue dans cet état de prostration cataleptique. Je me demande même si elle nest pas en train de me faire une attaque, je nose pas parler de peur de la réveiller.

A peine arriver chez moi, je saute de la voiture et me précipite pour ouvrir la porte. Lentement, Anne me suis en silence.

— Va au salon et mets-toi à laise, je vais à la toilette et me changer. Je te rejoins, lui dis-je fébrilement.

Quand je reviens Anne a retiré sa veste, ne sest pas assise et déambule nerveusement dans la pièce. Je suis nerveuse moi aussi mais, incroyablement excitée. Mes mains sont moites, mon cur bat la chamade. Je nose pas penser à ce qui se passe entre mes jambes, ce doit être le déluge.

Je serre les mains sur les cuisses pour ne pas lui montrer quelles tremblent. Je déglutis plusieurs fois avant de pouvoir enfin parler. Ma voix est rauque, jai limpression davoir une boule de papier buvard dans la bouche. Avec effort, jarrive à ne pas bredouiller.

— Si tu as changé davis, je le comprends mais alors, rentre chez toi, on se verra mercredi prochain.

Elle se tourne vers moi, ses yeux brillant et lumineux me fixent. Elle se tord les mains et sa voix tremble quand elle me répond.

— Non, je veux le faire. Où où veux-tu que je me mette ?

Jattrape la cravache qui est sur la petite table du salon et lui désigne un fauteuil.

— Penche-toi sur le dossier du fauteuil, tes fesses seront bien offertes.

Ma petite culotte est trempée, je nai jamais été aussi excitée de toute ma vie.

Lentement, comme à regret, Anne se dirige vers le dossier du fauteuil et pose la tête sur un coussin en tendant bien son postérieur.

Dieu du ciel, quelle est belle dans cette position, cest un vrai appel à la flagellation. Heureusement que jai passé la dragonne au poignet, la cravache me serait tombée des mains.

Ses jambes tremblent, elle doit avoir aussi peur que moi. Je fixe un long moment ce cul offert à la fessée. Jhésite entre lui laisser son pantalon et le lui baisser, jai peur quelle ne se dérobe si

Merde, je craque et je mapproche pour descendre le pantalon à hauteur des genoux. Anne sursaute légèrement mais, ne bouge pas tandis que mes doigts saccrochent à la ceinture, elle se trémousse un peu pour maider à la déculotter. Sa petite culotte a légèrement glissé sur ses fesses, je ne veux pas aller trop vite, alors, je remonte doucement la culotte de soie blanche sur ses hanches.

Elle a des fesses sublimes, fermes et rondes. Je ferme les yeux pour savourer ce moment, quel plaisir je vais prendre à faire rougir cette lune que jai envie dembrasser et de mordre.

Je mécarte dun pas et lève le bras.

— Hurgh ! hummm !

Cest à peine si je me rends compte que la cravache vient de sécraser sur les chairs fermes de mon amie.

Dix fois mon bras sabaisse, dix fois elle pousse un léger gémissement quand le cuir entre en contact avec ses fesses.

Jai fixé à quinze les coups de cravache. Si les dix premiers ne sont pas trop appuyés, jabaisse mon bras plus fermement pour les cinq derniers.

Pas une seule fois Anne ne tente de se dérober, elle reste stoïque se contentant de gémir à chaque coup. Elle ne se redresse que quand elle me voit jeter fébrilement la cravache sur la table.

Sans un mot, elle remet son pantalon en place en faisant la grimace. Puis elle attrape sa veste, membrasse sur la joue.

— Merci ! Me dit-elle avant de sortir. A mercredi.

— A mercredi.

Ma voix est presque inaudible mais cela na guère dimportance parce que Anne est déjà partie. Je reste un long moment à fixer la porte.

Mon corps est en fusion, je sens ma petite culotte se coller à mon sexe, mon clitoris et mes seins me font mal dêtre dressés et gonflés de désir. Il faut que je jouisse ou que je prenne une longue douche froide pour calmer mes ardeurs incandescentes.

Je cours littéralement vers ma chambre, me déshabille frénétiquement et me jette sur le lit une main entre les cuisses, lautre malaxe un sein et joue avec la pointe dressée. Je suis tellement excitée que je sens lorgasme exploser au bout de quelques secondes de caresses sur mes lèvres intimes et mon clitoris raide comme la justice.

Il me suffit de fermer un instant les yeux et la scène apparaît nette et tellement réelle que mon ventre se tord à chaque fois, la cyprine sécoule en continu. Cinq ou six fois, je me masturbe comme une collégienne en chaleur sans pouvoir éteindre le feu qui me dévore. Je me résous à prendre une douche froide pour tenter de calmer la lave en fusion qui à remplacer le sang dans mes veines.

La semaine va être longue jusquà mercredi.

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