Lorsque j’étais au collège, en 3ème, plus précisément, dans une petite ville du sud de la France, il y avait dans ma classe un garçon sublime, Jonathan. Il mesurait un bon mètre 80, et contrairement à moi, avait déjà tout d’un homme. Moi je n’étais qu’un adolescent, mignon peut-être( je plaisais aux filles) mais encore entre deux âges, comme beaucoup d’enfants qui cherchent dans la vie les recettes pour passer à l’âge adulte. De petite taille, le visage poupon, je conservais ce corps de garçonnet car mon sérieux et ma timidité m’empêchaient de m’épanouir et de grandir véritablement. Jonathan n’était rien de tout cela.
C’était un mâle, un vrai. Toujours décontracté et souriant, il portait des jeans très serrés qui me faisaient rêver pendant les heures de cours et des chemisettes entre ouvertes qui laissaient entrevoir un torse poilu et musclé. En cours de français, je ne pouvais m’empêcher de me retourner pour lorgner sur son entrejambes moulée dans son jean usé, qu’il exposait sans vergogne, affalé sur sa chaise d’écolier qui semblait trop petite pour lui. Dans tous les autres cours j’avais choisi un point de vue imprenable sur ses virils attributs et j’avoue avoir plusieurs fois fantasmé sur ses charmes qu’il me dévoilait en imagination.
Dans les vestiaires du gymnase, au moment de passer ma tenue de sport, j’étais toujours intimidé par mon corps alors que lui s’affirmait dans sa masculinité, et se déshabillait sans la moindre gêne. C’est ici, chaque semaine, que je venais alimenter mes fantasmes, lorsqu’il retirait enfin son jean et que je devinais l’énorme paquet sous son slip. Torse nu il était encore plus beau que dans mes rêves, et des poils il en avait partout, même sur ses fesses rebondies, moi qui n’était pas fichu d’en avoir sur le menton. Bref, avec sa mâchoire carrée, ses yeux gris, ses cheveux bruns coupés courts, sa barbe naissante, ses épaules larges, son sourire enjôleur et sa stature d’athlète c’était pour moi le mâle incarné.
Mais je me contentais de le regarder vivre de loin, n’osant espérer quoi que ce soit. Nous ne nous parlions jamais, pour lui je paraissais ne pas exister. Du reste je n’étais pas amoureux de lui, je ne le connaissais pas, mais terriblement attiré par son physique, oui !
Et puis un jour, le destin nous joua un tour à sa façon, s’amusant des situations les plus inconcevables. Je m’en souviens comme si c’était hier. Ce jeudi, nous devions nous rendre à la piscine pour la première séance de natation du trimestre. Comme notre collège ne possédait pas sa propre piscine, nous nous rendions ainsi chaque jeudi à la piscine couverte municipale, qui n’était pas très loin. A la sortie du dernier cours, nous avions juste le temps de la récréation pour nous y rendre. J’attendais toujours cette période de l’année scolaire avec beaucoup d’impatience, non pour le plaisir d’admirer mes petits compagnons masculins dévêtus puisque nous nous changions, fort heureusement, dans des cabines individuelles, mais parce que c’était le seul sport où j’étais à mon aise, comme un poisson dans l’eau, si je puis me permettre l’expression. Le prof me prenait souvent en exemple pour effectuer, devant la classe, les exercices de démonstration et je ne manquais jamais de profiter de cette occasion de me faire remarquer par Jonathan.
Ce jour là, la séance de natation se déroula comme d’habitude, mais au moment de se changer, il y avait foule au vestiaire et le prof nous désigna deux par deux pour nous changer dans les cabines.
— Vous deux, ici, vous, par là, vous deux par ici?
Je n’en revins pas : Jonathan et moi étions destinés à partager la même cabine ! ! ! Même dans mes songes les plus fous je n’aurais imaginé quelque chose de semblable, c’était pour moi totalement incongru? Mais je n’eus pas le temps de m’interroger davantage : Jonathan était déjà à l’intérieur et m’attendait pour refermer la porte :
— Bon alors tu viens ?
— J’arrive ! Je n’avais pas le choix et le fait qu’il n’ait pas protesté, pour être avec un de ses copains par exemple, m’étonna vraiment?
Il commença à se déshabiller, exposant fièrement un sexe énorme que je n’aurais jamais pensé voir d’aussi près? J’étais très intimidé, et, n’osant faire un geste dans cet espace exigu de peur de le frôler, je restais sans bouger, le rouge aux joues et ma serviette à la main dissimulant mal une émotion bien naturelle que je n’avais pu éviter? Jonathan m’apparut plus beau que jamais. Sur ses muscles saillants ruisselaient encore des gouttes d’eau et , tandis qu’il se séchait, je ne pouvais détacher mes yeux du spectacle de sa nudité.
— Tu ne te changes pas ? me demanda-t-il soudain.
— Euh, si, j’attends que tu aies terminé? répondais je timidement, dissimulant mal l’émotion à laquelle j’étais empreint. .
— Allons, pas de fausse pudeur, on est entre mecs ! dit-il en m’arrachant d’un coup ma serviette? dévoilant l’évidente raison de ma gêne.
— Eh ben, on dirait que je te fais de l’effet? je ne savais pas quoi dire, j’étais mortifié et demeurais interdit, sans oser faire un geste de peur de me compromettre davantage. Jonathan me considéra un instant de toute sa hauteur , un air amusé dans le regard et je sentais déjà poindre la scène d’humiliation qu’il s’empresserait de raconter à ses copains par la suite et qui ferait bientôt tout le tour du collège. Mais contre toute attente, il glissa une main caressante autour de ma taille et m’attira sans peine contre lui?
— Ca doit te faire mal, me murmura-til à l’oreille avec une tendresse dont je ne l’aurais pas cru capable?
Et sans attendre ma réponse il tira le cordon de mon maillot qu’il baissa doucement libérant ainsi mon sexe dressé d’excitation. Sa main sur mes bourses me donna un frisson tout le long de l’échine. Il déposa un baiser sur mon cou qui acheva de m’électriser et de me rassurer avant de s’accroupir devant moi, les jambes écartées et les couilles pendantes. Il me sourit malicieusement et enfourna mon sexe tout entier dans sa bouche. Je n’arrivais pas à y croire, Jonathan, le tombeur, était en train de me faire une fellation ! Et il savait s’y prendre car les va et vient de sa bouche experte le long de mon sexe me tirèrent quelques soupirs de plaisir, heureusement inaudibles dans la cohue des autres élèves qui se changeaient . Je posai une main assurée sur son épaule et la lui passai dans les cheveux, ce qu’il semblait apprécier car il se mît également à me caresser les fesses et le torse, tout en continuant à me sucer.
Tout à coup je m’aperçus qu’il s’était mis à bander très fort, lui aussi, exhibant une bite, dont j’appris plus tard la taille : 24 cm ! J’avais très envie de la toucher, de la branler, de la sucer. L’idée de m’adonner ainsi à mes fantasmes conjuguée à ses talents de pompeur, ne tardèrent pas à m’amener vers l’extase et je jouis bientôt dans sa bouche. Jonathan avala mon sperme sans problème et je me demandai combien de fois déjà il avait vécu cette expérience. Pour moi, c’était la première fois et comme Jonathan se relevait pour me sourire, je saisis son énorme sexe entre mes mains et entrepris de le branler?
— C’est bon?, me dit-il, les bras passés autour de mon cou et son front appuyé contre le mien? Puis, bien décidé à ne pas laisser passer une chance qui ne se reproduirait peut être jamais, je m’agenouillai à mon tour face à lui et après quelques caresses sur son sexe dont le gland pointait fièrement vers le ciel, je laissai ma main guider tout naturellement son membre dans ma bouche. Il était chaud et dur comme je l’imaginais avec un goût prononcé de mâle, cette odeur intime que nous ne dévoilons que malgré nous dans la proximité? Cette fragrance m’excita encore davantage et je sentis bientôt mon sexe se durcir à nouveau alors que je suçais celui de Jonathan avec énergie. Mes lèvres allaient et venaient le long de son énorme verge tendue, ses couilles étaient lourdes et pleines dans ma main. J’avais tant de fois imaginé cet instant que, dans mon désir de posséder l’objet phallique de tous mes désirs, je le mordais tantôt. Jonathan semblait apprécier car il haletait toujours plus fort à cet instant. Je me retirai ensuite pour y donner quelques coups de langue bien placés sur ces bourses pleines ainsi que sur son gland violacé pour entretenir son émoi, comme je m’étais imaginé le faire dans mes nuits inexpérimentées.
— Aaah, je vais jouir? supplia Jonathan dans un dernier râle, branle moi? je m’exécutai avec toute l’application nécessaire à ma tache et Jonathan déchargea bientôt son sperme sur ma poitrine où il l’étala un peu? sensation inédite, même si j’avais l’impression d’avoir besoin d’une douche. Jonathan suça ensuite son index plein de sperme, visiblement il aimait bien ça?
— Tiens essuies-toi, me dit-il en me tendant un mouchoir en papier?
— Merci?
— C’était ta première fois ? me demanda-t-il tout bas . Visiblement, tous les autres étaient partis, il ne restait plus que nous.
— Oui? Je ne lui retournai pas la question par discrétion, mais aussi parce que je souhaitais que le personnage garde son mystère.
Jonathan avait déjà remis son jean, sans slip, lorsque nettoyé, j’enfilai le mien à mon tour. Tout a coup il me pris soudainement dans ses bras et me serra très fort contre lui. Je ne pouvais plus faire un geste, prisonnier de son étreinte musculaire. Ses yeux gris plongèrent dans les miens et dans cette romantique posture , Jonathan esquissa un sourire avant de m’embrasser avec une passion jusque là absente de nos ébats. Sa langue fourrageant dans ma bouche, se liant à la mienne dans un baiser majestueux, je goûtai enfin à je ce que j’aurais par dessus tout voulu lui voler de plus précieux, ses lèvres. Belles, chaudes et charnues, incroyablement bien dessinées, elles savaient tout de l’art d’embrasser et la tête me tourna au point que lorsqu’il me laissa reprendre mon souffle et déserra son étreinte, je ne savais plus du tout où j’étais? J’avais conscience d’être dans ses bras, d’être heureux, c’est tout?
— C’est pour te remercier? me dit-il avec tendresse.
Lorsque nous sortîmes de la cabine, enfin rhabillés et fin prêts, il n’y avait effectivement plus personne dans les couloirs. Tout le monde était rentré chez soi, élèves et profs. C’était le dernier cours de la journée et nous n’étions fort heureusement, pas obligés de retourner au collège. Pour ma part, j’étais dans la plus grande inquiétude quant à ce qui allait se passer maintenant. Jonathan et moi partagions quelque chose à présent, mais je ne savais comment allait évoluer la situation et si nous allions continuer à nous ignorer.
— Bon ben,? salut?. à demain à l’école, lançais-je timidement sans y croire vraiment?
— Euh.. attends. Ecoute, si tu n’as rien de spécial à faire, tu peux peut-être venir un moment chez moi. Mes parents ne sont pas là? avait-il ajouté, comme pour me convaincre ?. Jonathan était un garçon sublime dans sa virilité mais je le découvrais absolument touchant dans sa gêne et sa timidité.
— Si tu veux?
***** La maison de Jonathan était telle que je l’avais imaginée, grande , claire et bourgeoise avec un grand jardin fleuri et bien sûr, une piscine. Je vivais pour ma part dans un modeste appartement et je fus un peu intimidé par tant de luxe. Mais me retrouver seul avec Jonathan m’intimidait encore davantage, et je m’efforçai de ne pas le montrer.
— Tu veux boire quelque chose ?
— Un jus de fruit, s’il te plaît.
— Tu ne bois pas d’alcool ?
— Jamais, et toi ?
— De temps en temps?affirma-t-il sans grande conviction. J’imaginais déjà les fêtes qui s’étaient données dans un salon aussi spacieux et les cuites qu’il avait put se prendre.
— Tu ne fûmes pas non plus ? poursuivait-il en me tenant mon verre
— Non.
— Moi j’essaie d’arrêter mais c’est pas facile? Tu me suis dans ma chambre ?
— OK.
Enfin, je pénétrais dans son antre. Je pensais que vu le degré d’intimité que nous avions partagé dans les vestiaires de la piscine, l’ambiance serait plus détendue entre nous mais il n’en était rien. Jonathan semblait gêné et nous ne savions pas vraiment quoi nous dire. Nous étions visiblement allés trop vite et je pensai un instant m’en aller :
— Reste encore un peu, tu viens juste d’arriver? Je cédai malgré moi à sa supplique, tout en décidant de prendre les chose en main.
— Tes parents ne vont pas rentrer ?
— Non ils sont à Paris pour le week-end, il ne rentreront que dimanche soir.
Je balayai la pièce du regard . La chambre de Jonathan était assez sobre, presque impersonnelle. Peu de posters aux murs, bien rangée, peu de choses ou presque témoignaient de sa personnalité ou trahissaient ses préférences. J’aperçus soudain la vidéo d’une humoriste à la mode posée sur le coin de son bureau.
— Tu aimes bien ? me demanda-t-il saisissant l’occasion de relancer la conversation.
— Oui, mais je ne connais pas ce spectacle.
— Tu veux le voir ?
— Pourquoi pas ?
Jonathan avait une télé dans sa chambre, c’était pratique. Il mit la cassette dans le magnétoscope et nous rîmes de bon c?ur ce qui détendit l’atmosphère d’un coup et installa une réelle complicité entre nous. Nous riions aux mêmes blagues, assis l’un près de l’autre sur son grand lit, nous n’étions plus comme des étrangers l’un avec l’autre, mais comme des copains, ce qui était vraiment agréable pour moi car jusque là, je ne connaissais pas les joies de l’amitié masculine car je n’avais que des copines.
Partager ainsi des moments de camaraderie avec un autre garçon me plaisait au plus au point et je me sentais de plus en plus à l’aise dans son atmosphère virile. Au fur et à mesure que les rirent fusaient, Jonathan semblait ostensiblement se rapprocher de moi et lorsque dans un grand éclat de rire je rejetai la tête en arrière basculant sur son torse, il saisit l’occasion de passer son bras autour de moi avec tendresse et me reteint contre lui. Surpris par ce geste d’affection, il y eût un moment de silence et je me blottis plus fort dans ses bras? Jonathan déposa un baiser sur ma chevelure et je lui caressai la main?
— Je suis bien avec toi? me confia-til
— Moi aussi.
— Tu veux rester dormir ici ce soir ?
— Si tu veux? Je préviendrai juste ma mère d’un coup de fil pour qu’elle ne s’inquiète pas.
— OK.
Jonathan m’encercla de ses bras musclés et déposa doucement sa joue contre la mienne avec timidité, comme s’il eût peur que je ne repousse un contact si chaleureux. Pour ma part, je ne m’étais jamais senti aussi bien de toute ma vie. Lorsque j’étais avec Jonathan, j’avais l’impression de retrouver un équilibre, d’être aimé et protégé. Mon c?ur battait très fort et je regardai ainsi toute la cassette dans les bras de mon premier ami.
Mais quand l’écran devint bleu à fin de la vidéo, un spectacle d’un autre genre s’offrait déjà à mes yeux :
Jonathan avait une formidable érection qui enflait l’entrejambes de son jean usé? Voyant que je m’en étais rendu compte, il plia une jambe pour tenter de me dissimuler son trouble, ce qui ne fit qu’attiser mon propre désir?
Je me relevai alors, et, à genoux sur le lit devant Jonathan encore allongé, je déposa une main sur sa jambe qu’il allongea de nouveau, devinant mon geste. Il me regarda avec beaucoup de douceur lorsque je lui caressai son énorme paquet comprimé par son jean. Puis, ma main se faisant plus téméraire, je remontai sur son ventre , relevant son t-shirt. Ses abdominaux sous mes doigts fluets semblaient frémir d’excitation, et je m’attardai à explorer ce pays vallonné avant d’y déposer un baiser. Jonathan haleta de désir comme pour marquer la fin du suspense et, toujours plus audacieux, je défis un à un les boutons de son jean, dévoilant petit à petit son énorme sexe dressé?
Je fus à nouveau surpris par la taille de son membre qui s’exhibait sans vergogne et dans toute sa majesté.
Monté sur une base large de laquelle pendaient deux couilles généreuses, sa verge s’élançait fièrement dans une courbe bien dessinée, bandée comme un arc, à la conquête du plaisir qu’attendait de recevoir un gland épais et violacé. J’avais besoin de mes deux mains pour le branler tant elle était épaisse. Ne le faisant pas languir plus longtemps je l’entourai de mes lèvres avant de le sucer avec une gourmandise non feinte.
Jonathan gémît de plaisir et l’extase qui se lisait sur son visage me fit accélérer le mouvement tandis que mes mains lui arrachaient littéralement son jean.
Enfin nu, Jonathan n’avait pas bougé. Dans son silence, il exprimait sa passivité et sa soumission et je sus qu’enfin il était tout à moi. Je m’approchai de son visage, nos yeux se croisèrent un moment dans un regard de connivence et d’amour, puis nos lèvres se mélèrent l’une à l’autre dans un profond baiser. Nous nous embrassions avec toute la fougue des nouveaux amants, quand Jonathan me retira mon T-shirt d’un geste calculé et passa sa main caressante sur mon dos et sur mon torse, ses doigts jouant avec le bout de mes seins, une nouvelle partition sur la musique de nos amours. Jonathan était comme je l’avais imaginé, dans son mélange subtil de force et de fragilité, de virilité et de douceur et j’en tombai éperdument amoureux?
Par aisance, je le laissai ouvrir lui aussi mon pantalon et me mettre nu avant de retourner m’occuper de sa verge avec un art consommé de la fellation. Mais déjà, les jambes de Jonathan se repliaient vers son torse dégageant son anus et le proposant à mes soins avec le plus grand naturel. Je pris une seconde pour me délecter de la vision de ce superbe étalon, les 4 fers en l’air, musclé, soumis qui m’invitais dans une provocante posture à pénétrer son intimité la plus discrète. Je crus rêver un instant, car l’image du Jonathan passif que j’avais sous les yeux, contrastait avec celle du jeune homme entreprenant et sûr de lui que je lui avais toujours connu. Il n’en était pas moins beau et désirable au contraire, il m’apparut plus émouvant et plus excitant encore dans la façon qu’il avait de se donner.
Je parcourus d’abord le tour de son anus de ma langue, tandis que mes mains au creux de ses genoux le maintenaient dans la bonne position. Jonathan haleta de plaisir et le jeu devint plus précis. En effet, ma langue, en parfaite exploratrice visitait maintenant toute la profondeur de son mystère que je pénétrai ensuite d’un doigt, puis deux, comme je m’étais imaginé le faire dans mes nuits les plus agitées.
-Défonce-moi? supplia-t-il. Jonathan n’en pouvait plus de désir, sa queue était tendue au maximum et son trou, avide d’être rempli, se dilatait et se contractait dans l’appel désespéré de son contraire.
Charitable de nature, j’abrégeai les affres du désir enduré par mon beau mâle en lui enfonçant d’un seul coup mon sexe dans le cul. J’étais moi même au dernier seuil de l’excitation, mais j’avais pris soin de ne pas laisser Jonathan me toucher pour ne pas hâter ma jouissance et terminer trop vite l’exploration de son cratère anal.
Dans notre effort, mes couilles venaient frapper contre son cul dans un bruit frénétique qui trahissait la moiteur de nos corps empreints de désir. Je m’accrochai plus fort contre les hanches de Jonathan, mon sexe allant et venant en lui jusqu’à la garde, dans un état de bonheur inexprimable?
— Oui, vas-y? bourre-moi?
Je me fis alors plus virulent , cherchant à pénétrer toujours plus profond en lui dans mon désir de le posséder davantage. Jonathan contracta alors son anus autour de mon sexe comme pour me garder à jamais en lui, je branlai son énorme sexe qui n’avait pas débandé d’un centimètre et nous jouîmes bientôt de concert, dans une violente explosion dont je ne me serais pas cru capable après notre aventure de l’après- midi. Epuisé, je retombai sur lui de fatigue. Jonathan, qui avait de la peine à retrouver son souffle, m’enlassa et baisa mon front en me serrant très fort contre lui :
— Je t’aime, je veux sortir avec toi?dit-il d’un ton décidé qui semblait ne vouloir souffrir aucun refus?
— Tu m’aimes ? répétai-je, plus pour le plaisir de l’entendre une seconde fois que pour m’en convaincre.
— Oui, je sais, cela peux te paraître dingue, mais je suis très amoureux de toi, je ne veux plus aimer d’autre garçon que toi?
— T’es sûr ?
— Oui? Jonathan s’arrêta un instant comme s’il attendait un réponse de ma part? Et toi ? Tu veux sortir avec moi ?
— Oui, je t’aime, Jonathan, et je viens de me rendre compte que je t’aime depuis que j’ai posé les yeux sur toi?
Il sourit avec son air fat que je ne lui connaissais que trop bien et m’embrassa en riant presque de tout le bonheur que nous allions partager. Moi, je me sentais ivre, ivre de l’amour que j’avais pour ce garçon, saoul de lui, j’étais ivre de bonheur et je le suis toujours? car Jonathan et moi sommes toujours ensemble aujourd’hui et notre amour, malgré les années n’a pas pris une ride? Nous n’avons rien changé à nos habitudes en ce qui concerne notre vie au collège et terminé l’année dans une indifférence feinte. Jonathan n’assumait pas encore son homosexualité et n’osait pas s’afficher. Pour ma part, avec lui à mon bras, je m’en foutais, mais comme je voulais protéger celui que j’aimais plus que tout, j’ai préféré laisser faire le temps?
et j’ai eu raison.
La fin de cette année scolaire n’a été faite que de rendez-vous furtifs dans les couloirs, de baisers volés dans les toilettes des garçons, et de mains serrées sous une table ou derrière une porte? On passait tous nos week-end ensemble, nous faisions l’amour comme des dieux, et même que parfois on étudiait. Pour ma part, je trouvais que le secret ajoutait encore au charme de notre amour et lui conférait une dimension inénarrable. Avec l’arrivée des grandes vacances, Jonathan a pris de l’assurance et a même fini par tout dévoiler à ses parents qui acceptèrent très bien notre relation, si bien qu’à notre entrée en lycée, nous ne nous cachions plus du tout et tout le monde connaissait, enviait, rêvait sur la perfection de notre amour?
FIN