Le couvent 1:Mère Thérèse
Mère Thérèse était assise derrière son bureau. Aujourd’hui elle n’avait pas le cur à travailler pourtant elle devait finir le rapport qu’elle remettait à l’évêché tous les 1er de chaque mois. Son esprit se trouvait encore dans la salle jouxtant son bureau et dans lequel elle recevait les jeunes nonnes qui venaient faire leur noviciat qans son couvent.
Il y a à peine quelques heures, devant elle se tenait une jeune fille, prénommée Justine, présentée par ses parents qui l’avaient accompagnée et qui, à leur grand désespoir, venaient présenter leur unique enfant qui avait décidé d’embrasser la religion.
Elle venait tout juste d’atteindre la majorité. Elle se tenait devant la mère supérieure, tête baissée.
— Allons mon enfant, lui dit-elle en prenant son menton et lui relevant la tête, ne soit pas si timide, devenir sur demande beaucoup de sacrifice et d’humilité certes mais ce n’est pas le bagne. Bien-sûr tu auras de nombreuses tâches à effectuer et passer beaucoup de temps à prier mais, tu verras tu prendras vite le rythme aidée par les autres surs.
En lui parlant, la mère supérieure la regardait dans les yeux, des yeux d’un bleu limpide qui semblaient scruter son âme et cela la rendit mal à l’aise. Bon sang qu’elle était belle. En plus de son visage angélique, son corps respirait la santé avec une poitrine généreuse, une taille de guêpe et des hanches bien arrondies. L’abbesse savait que dans peu de temps elle la verrait nue pour la vêtir des habits de sa nouvelle condition et son sang ne fit qu’un tour. Elle prit congé des parents et fit venir sur Hortense.
Sur Hortense avait certainement dépassé la cinquantaine, petite, boulotte avec toutefois un visage poupin, toujours souriant qui la rendait sympathique malgré tout. Elle savait ce qui l’attendait. Déjà elle avait amené les vêtements qui devaient être portés par toutes les novices.
— Déshabillez-vous ordonna-t-elle.
Justine fut surprise par le ton assez sec de sur Hortense aussi, en rougissant, elle enleva ses habits, conservant son soutien-gorge et sa culotte.
— Tout ordonna encore une fois sur Hortense.
Justine rougit de plus belle et s’exécuta. La mère supérieure la détailla. Justine était ce que l’on peut appeler un beau brin de fille. Sa poitrine qu’elle avait supposée plutôt bien développée, tenait toutes ses promesses et, malgré sa forte taille, se tenait parfaitement droit. Ses seins avaient des aréoles d’un rouge foncé et les tétons se dressaient fièrement. Les yeux de l’abbesse descendirent jusqu’à l’entrejambe, le pubis était couvert d’une belle toison qui dissimulait son sexe. Le renflement sous cette épaisse toison laissait supposer qu’elle devait avoir des grandes lèvres saillantes. Quant à ses fesses elles appelaient à la caresse tant elles étaient mises en évidence par une forte cambrure.
Seule dans son bureau mère Thérèse revoyait la scène et son cur battit plus fort, non seulement le cur mais son sexe aussi. Elle mouillait. Pourtant des novices elle en avait connues des dizaines et presque toutes avaient eu l’honneur de recevoir ses caresses et l’autorisation de les lui rendre mais ce n’était que sexuel tandis qu’avec Justine elle sentait que quelque chose allait se produire et qu’elle ne serait plus la même.
Dans sa rêverie mère Thérèse revit son arrivée dans ce couvent, un peu comme celle de Justine. Dans un premier temps elle fut confiée au bon soin de sur Hortense, de quelques années, plus âgée qu’elle, pour la mettre au courant de la vie monastique. Chaque semaine, les novices devaient passer sous douche sous la surveillance de leur formatrice et un jour, sous le prétexte de vérifier que la toilette était bien faite, Sur Hortense passa son corps en revue et bien entendu contrôla ses parties intimes. Elle finit par passer un doigt dans la fente et fit plusieurs aller et retour. Passive, celle qui allait devenir mère Thérèse, commença à ressentir une douce chaleur envahir son corps, un peu comme les fois où elle se caressait elle-même mais cette fois-ci les caresses de sur Hortense devenaient plus insistantes que celles qu’elle se prodiguait et Thérèse alla même jusqu’à tendre son ventre en avant, à la rencontre de la main qui la fouillait. La chaleur se répandit dans tout son corps et un plaisir immense lui traversa les entrailles. C’était le Seigneur qui entre en moi se dit-elle. Elle mit quelques temps avant de reprendre ses esprits et quand elle rouvrit les yeux, elle vit sur Hortense, robe relevée jusqu’à la taille, ses doigts enfoncés dans son sexe et répétait sur elle les gestes qu’elle venait de faire sur Thérèse. Quelques secondes plus tard elle aussi reçut la visite du Seigneur et son corps se cassa en deux sous l’effet du plaisir.
Dans un premier temps, Thérèse attendait la séance de douche avec impatience et qui se terminait toujours, à sa grande satisfaction, par les caresses de Hortense, qui lui donnaient chaque fois une énorme jouissance. Aussi, après quelques semaines, elle trouva normal que ce soit elle qui donnât du plaisir à celle qui la rendait si heureuse. Au début ses caresses sur un sexe autre que le sien étaient maladroites mais bien vite, sous les conseils d’Hortense, elle trouva les zones les plus sensibles. Puis elles se masturbèrent mutuellement et pas seulement sous la douche, toutes les occasions quand elles pouvaient se trouver seules dans un endroit tranquille, elles se touchaient et se procuraient des orgasmes.
Sur Hortense lui expliqua que ce qu’elles faisaient elles, les autres religieuses et novices le faisaient aussi. Elle lui fit également comprendre qu’il n’était pas nécessaire d’être deux pour avoir du plaisir et qu’elle-même, souvent, le soir dans sa cellule, elle se sonnait du plaisir seule. A partir de cet instant Thérèse devint une adepte de la masturbation.
Son fort caractère et son intelligence la firent monter dans la hiérarchie religieuse et bien que très jeune, elle se retrouva à diriger le couvent. Sur Hortense était entièrement à son service et la servait avec dévouement. Souvent, quand le besoin de jouir la tenaillait, elle faisait venir Hortense qui, à quatre pattes sous le bureau, lui léchait la chatte avec délectation et quand elle était contente de ses services, elle l’autorisait à se masturber devant elle.
Bien entendu, sa fonction lui faisait rencontrer bon nombre de jeunes novices et quand l’une d’elle lui plaisait particulièrement, elle ne tardait pas à la mettre sous sa coupe. Elle savait que dans la majorité des cas et parce qu’elle avait passé par là, ces jeunes filles qui allaient se consacrer à Dieu en faisant vu de chasteté, ne pouvaient pas résister longtemps à l’appel de la chair et sa dévouée Hortense se chargeait, comme elle l’avait fait avec elle, de trier parmi toutes ces demoiselles, celles qui étaient les plus réceptives. Il y avait celles qui se reculaient dès que sur Hortense approchait de leur minou, celles qui acceptaient avec une certaine réticence et enfin celles qui se laissaient faire complaisamment. Il y avait aussi un test presque infaillible, quand l’une d’elles laissait le doigt d’Hortense faire quelque va-et-vient dans leur sillon, soit qu’elles mouillaient presqu’aussitôt soit leurs clitoris prenaient du volume et parfois les deux en même temps. Une fois que l’une d’elle était repérée, Hortense venait faire son rapport à Mère Thérèse.
Mère Thérèse convoquait alors ladite jeune fille et commençait son discours toujours de la même façon et le récit qui suit pourrait s’appliquer à toute autre de ses novices.
— Alors ma petite, tout va très bien, vous sentez-vous heureuses parmi nous?
A chaque fois leur réponse était affirmative, qui oserait se plaindre devant la mère supérieure?
— Je sais que vous êtes une bonne chrétienne, ma fille, les surs qui vous guident dans votre spiritualité n’ont que des éloges à vous faire. Pourtant une chose me tracasse, il m’a été aussi rapporté que vous auriez des problèmes avec des pensées qui hanteraient votre esprit et votre corps.
— Non ma mère, disait-elle alors, je n’ai aucun problèmes.
— N’avez-vous pas, le soir ou la nuit, des pensées ou des rêves qui réagiraient sur le fonctionnement de votre corps? Vous savez, disait alors l’abbesse pour la rassurer, nous avons toutes, les surs et moi-même, eu des moments de faiblesse, ce qui ne nous a pas empêchées de devenir de bonnes servantes du Seigneur.
Mère Thérèse avait trouvé les mots magiques qui font délier les langues.
— Oui, ma mère, quelques fois, je sens une certaine chaleur dans le bas de mon ventre et j’ai alors bien du mal à trouver le sommeil.
— Je connais ce symptôme ma fille et n’ayez aucune crainte c’est un phénomène tout à fait naturel. Et, malgré mon âge, cela m’arrive encore. Heureusement qu’il existe un moyen d’y remédier et que nous employons toutes.
— Lequel ma mère? Demandait la jeune fille innocemment.
Mère Thérèse n’était pas dupe. La novice savait bien de quoi elle voulait parler mais ne voulait pas aborder le sujet trop franchement.
— Il suffit de gratter l’endroit qui vous démange, c’est bien ce que vous faites?
— Oui ma mère répondit-elle en regardant ses pieds, j’ai honte mais je ne peux pas m’en empêcher.
— Je sais ma fille mais hélas c’est le seul moyen pour faire partir le démon qui vous torture.
— Je vous remercie ma mère, grâce à vous je me sens moins coupable mais il faut quand même que je vous dise que le démon ne part pas toujours dès la première fois, le plus souvent il faut que je recommence et quelquefois une troisième fois encore. Parfois cela me prend aussi le matin, au réveil.
Quand la mère supérieure entend ces confidences, elle sait que la jeune fille est prête à sauter le pas mais elle sait qu’il ne faut pas aller trop vite.
— Et en ce moment précis ma fille, le fait que nous parlions de ces choses qui devraient ne jamais se produire, est-ce que cela vous met dans le même état que certains soirs ou le matin?
La jeune fille rougit de plus belle et regardant toujours ses pieds.
— Oui ma Mère, j’ai honte.
— Tu sais ce que tu devrais faire pour me faire plaisir, car tu veux bien me faire plaisir n’est-ce pas?
— Oui ma Mère tout ce que vous voudrez. Vous êtes si gentille avec moi, vous me comprenez si bien.
— Et bien, puisque le diable est en toi en cet instant, tu vas l’exorciser devant moi.
— Devant vous balbutia-t-elle jamais je ne
— Taratata ma fille, tu peux et tu dois. Voudrais-tu, pour t’aider, que je fasse comme toi?
Thérèse pria le ciel pour qu’elle accepte sa proposition. Elle avait une furieuse envie de se branler. Elle aurait pu attendre qu’elle s’en aille pour se faire jouir ou appeler Sur Hortense qui n’aurait pas demandé mieux que de la soulager mais pouvoir le faire devant cette future nonne cela décuplerait son plaisir.
— Regarde dit-elle pour l’encourager!
La supérieure releva sa longue robe sous laquelle elle ne portait aucun sous-vêtement. Les yeux de la jeune fille s’arrondissent. Jamais elle n’avait un autre sexe que le sien. Par rapport à elle, le minou de l’abbesse était très poilu mais cette forêt de poils ne l’empêchait pas d’apercevoir ses petites lèvres et son clitoris étonnamment développés. Son sexe mouillait de plus en plus et malgré sa timidité le besoin de se soulager domina et elle souleva sa robe, elle aussi, sous le regard satisfait intéressé de la Mère supérieure. Après, en même temps les mains prirent possession de leurs chattes. Privilège de la jeunesse, ce fut la novice qui jouit la première, les doigts de Thérèse accélérèrent mais sa jouissance ne commença que lorsque le deuxième orgasme arracha des petits cris à la jeune fille.
Reprenant sa respiration, Thérèse complimenta la novice.
— Cette fois le démon est bien mort, tu as même réussi à le tuer deux fois. Le mien était plus tenace, il m’a fallu plus de temps.
— Etes-vous certaine ma Mère, qu’il soit bien mort? J’aimerai bien qu’il lui reste un peu de vie afin de pouvoir le combattre à nouveau en votre compagnie.
— Reviens quand tu veux ma fille, à chaque fois que le malin se manifestera et je t’enseignerais d’autres moyens bien plus efficaces pour le mettre hors combat. Bien, maintenant retourne à tes occupations et ne parle à personne de notre chasse aux démons.
La jeune fille à peine sortie, Sur Hortense qui se terrait dans la petite pièce attenante au bureau, faisait une entrée en trombe, se précipitait sur Mère Thérèse et lui suçait la moule, avalant avec délectation la mouille que sa supérieure avait rejeté de sa précédente masturbation. L’abbesse appréciait les cunnis d’Hortense et sa façon de lui suçoter le clito. Généralement Hortense se masturbait en même temps mais cette fois, comme elle l’expliqua plus tard à Mère Thérèse, elle avoua s’être fait jouir deux fois, l’oreille collée à la porte.
Mère Thérèse en était là de la remémoration de ses souvenirs et attendait et espérait surtout que cela puisse se passer aussi facilement avec Justine, sa nouvelle recrue. En attendant il fallait qu’elle jouisse, la tension était trop forte. Elle appela sur Hortense qui entra dans les secondes qui suivirent. Cette dernière savait, au ton qu’elle avait employé, que sa supérieure avait besoin d’un petit réconfort et s’en réjouissait d’avance.
— Sur Hortense, allez me chercher notre dernière novice, non pas Justine, la précédente.
Hortense sortit dépitée et revint quelques minutes plus tard avec Madeleine.
— Laisse-nous Hortense.
Seule avec la jeune nonne, Mère Thérèse se leva, remonta sa robe et alla poser ses fesses sur le bureau. Madeleine comprit ce que l’abbesse attendait d’elle. Il faut dire que la jeune fille était étonnamment douée pour faire jouir Thérèse et dès la première fois où elle s’est retrouvée seule avec sa supérieure, il n’a fallu guère de temps pour qu’elle se débarrasse du démon qu’elle avait entre ses cuisses ainsi que celui de sa supérieure. Elle avoua par la suite à Mère Thérèse qu’elle était une lesbienne convaincue et que sa venue dans la communauté n’était pas sans rapport avec son goût pour les femmes, sachant par une ancienne religieuse qui n’avait pas résisté à son savoir-faire, que ce couvent était l’endroit idéal pour qui, comme elle, était une gouine convaincue. Malgré tout elle lui assura qu’elle se conformerait aux règles du couvent.
Madeleine entreprit de lécher Thérèse qui se mordait les doigts pour ne pas crier car si la langue qui la léchait était celle de Madeleine, dans sa tête c’était celle de Justine qui la faisait jouir. Elle jouit une première fois mais comme la nonne continuait à lui sucer le clito, elle savait qu’elle jouirait une deuxième fois et qu’elle serait incapable de satisfaire Madeleine qui n’attendait que ça alors elle appela Hortense qui, comme toujours n’était jamais loin.
— Sur Hortense, veux-tu bien branler notre jeune Madeleine, elle le mérite.
Thérèse eut du mal à finir sa phrase car la langue diabolique de Madeleine faisait son effet et elle jouit violemment. Reprenant peu à peu ses esprits, elle vit Hortense et Madeleine tête-bêche.
De son côté Justine avait rejoint sa cellule et s’apprêtait à passer sa première nuit au couvent. Avant de s’endormir elle repassa ce que furent ses dernières années avant de se retrouver là, dans cette chambre austère.