Dans un modeste appartement dans les quartiers Est de Marseille vivait une petite famille simple constituée d’une mère divorcée et de ses deux jumeaux, Théo et Nelly. Leur père vivant à Paris et étant très souvent absent pour le travail, il n’était que trop peu présent auprès de ses enfants. Sa seule contribution était une pension alimentaire qu’il déversait à son ex-femme, leur mère. Infirmière à l’hôpital Nord, elle avait beaucoup de difficultés à joindre les deux bouts depuis son divorce trois ans après la naissance de ses enfants. C’est pourquoi depuis tout petits, Théo et Nelly ont dus vivre dans la simplicité. Mais jamais ils ne s’en sont plaint. Très proches l’un de l’autre, ils n’avaient aucune difficulté à tout se partager. Et même s’il leur étaient quelques fois arrivés de se disputer et de ne plus s’adresser la parole pendant plusieurs jours comme le font tous les frères et surs, tout deux savaient qu’ils pourraient toujours compter l’un sur l’autre. Ils avaient tous les deux étés dans la même école, puis dans le même collège, et fréquentaient aujourd’hui le même lycée. Ils avaient grandis ensemble et étaient tout l’un pour l’autre. Nelly, très possessive et jalouse, ne supportait pas de voir son frère dans les bras d’une autre fille et ne se gênait pas de le faire savoir. Cela ne plaisait pas trop à Théo qui, très timide, avait du mal à se trouver une copine, mais il trouvait la jalousie de sa sur touchante. Lui non plus n’aimait pas trop voir sa sur avec un autre mec, mais sa timidité l’empêchait d’exprimer ce sentiment. Âgés de 18 ans, ils étaient toujours ensemble à se câliner, à se bisouter les joues et le front, et ne se disputaient que rarement. Ils étaient un peu comme un petit couple. Ils trouvaient d’ailleurs amusant de faire croire qu’ils étaient ensemble à ceux qui ignoraient leur fraternité. Des rumeurs couraient dans le bahut, comme quoi ces deux là pratiquaient l’inceste tous les soirs. Bien sûr, Théo démentait énergiquement ces conneries, mais Nelly, beaucoup plus nonchalante, aimait laisser circuler ses rumeurs qui ne l’atteignaient pas. En plus de partager le même lycée, ils partageaient également la même chambre depuis tout petit, à cause de la taille de leur appartement. Cette proximité était ce pourquoi ils étaient si intime l’un avec l’autre aujourd’hui. Ils avaient, à la base, chacun leur lit, séparés de part et d’autres de la chambre. Mais alors qu’ils étaient gamins et qu’il aimaient jouer au papa et à la maman comme tous les gamins de leur âge, ils avaient rapprochés leurs lits au centre de la pièce pour faire un lit commun, et n’en avaient jamais plus changés la disposition. A 18 ans, ils dormaient toujours ensemble, la plupart du temps blottis l’un contre l’autre.

C’est à l’adolescence que Théo commença à avoir pour Nelly des sentiments autres que ceux d’un frère pour sa sur. En pleine puberté, leurs corps se transformaient petit à petit, et le jeune garçon avait de plus en plus des vues sur les cheveux longs et bruns de sa surette, ainsi que sur ses yeux enjôleurs, son visage légèrement joufflu criblé de tâches de rousseurs, ses lèvres douces qu’il sentait contre sa joue lorsqu’elle l’embrassait, ses joues douces qu’il sentait contre ses lèvres lorsqu’il l’embrassait, son ventre légèrement rebondi et son petit nombril, ses seins grossissant d’âge en âge, ses jambes fines et ses fesses sublimes. Au fil des années, il avait de plus en plus de mal à s’empêcher de caresser son corps lorsqu’il dormait à côté d’elle, et avait même des érections lorsqu’il pensait aux formes de sa sur, et aussi lorsque celle-ci s’asseyait sur ses cuisses comme ça lui arrivait quelques fois. Il en vint même à faire des rêves très érotiques la concernant. Mais introverti comme il était, jamais il n’irait avouer de telles choses à Nelly, de peur de passer pour un pervers. Quoi qu’il en soit, il supportait de moins en moins de voir des gars tourner autour d’elle.

Le plus dur, c’était l’Eté. D’abord à cause de la chaleur accablante dans l’appartement, et puis surtout parce qu’il était d’autant plus difficile de voir sa sur en maillot et de dormir à côté d’elle à moitié nue sans la toucher. Par chance, ils vivaient près de la mer et pouvaient donc en profiter lors des journées caniculaires, ce qu’ils décidèrent de faire en cette très chaude journée de Juillet. C’est en fin d’après-midi que Théo alla rejoindre Nelly à la plage du Prado, qui y bronzait déjà depuis quelques heures. Il la chercha pendant un long moment, avant de la trouver dans un coin légèrement isolé, allongée sur sa serviette, sous un parasol. Elle portait un petit maillot rose mais juste le bas. Elle avait retiré son soutien-gorge et avait maintenant les seins à l’air, à la vue de tous. Il lui fut un petit temps pour se remettre de cette surprise. Il était à la fois émerveillé de voir pour la première fois la belle poitrine de sa sur, et à la fois horrifié de savoir que tout le monde pouvait profiter de ce spectacle. Il s’avança énergiquement, Nelly fut légèrement surprise de le voir. Elle ne l’attendait plus.

-"Qu’es ce que tu fais les nichons à l’air surette ? T’est folle ?! chuchota-t-il pour que les autres baigneurs quelques mètres plus loin ne puissent l’entendre.

¬- Ben quoi ? répondit-elle sur un ton humoristique. Ils ont bien le droit de prendre le soleil eux aussi. Elle sourit, lui aussi.

— Mais tout le monde va te voir, répliqua-t-il en ayant prit une voix timide. Tu t’en fous ?

— Complètement. J’ai pas à avoir honte de mes seins. Ils te plaisent ?

— Euh…oui, oui bien sur, mais là n’est pas la question. Et si tu tombe sur un barjot ?

— Oh, mais ça va, t’inquiète pas, y a du monde autour, il peut rien m’arriver. "

Contrarié, Théo se tut. Il posa sa serviette à côté de sa sur allongée et partit se baigner. La mer était calme et bonne, elle devait avoisiner les 25°C. Mais rien ne pouvait détourner Nelly des pensées de son frère qui, très amoureux de sa sur, se sentit pousser un instinct protecteur. Puis soudain, il entendit du bruit derrière lui. Il se retourna et vit sa sur nager vers lui. Il fut soulagé de voir qu’elle avait remit son soutif.

— Alors frérot, dit-elle en souriant. T’aime pas que je m’exhibe ?

— C’est pas ça, on serait à la maison ce serait pas pareil, mais là devant tout le monde, ça me dérange un peu.

— Ah bon ? Pourquoi ? Théo ne sut pas quoi répondre sur le coup. Il dit ce qui lui vint à l’esprit.

-Ben,… je voudrais pas que les autres te matent. Nelly se mit à rire.

— T’est jaloux ? Tu veux pas que les gars me matent les seins ? Théo se mit lui aussi à rire.

— Eh, c’est toi qui me fait une crise chaque fois que je sort avec une fille.

-En même temps c’est arrivé que deux fois, dit-elle d’un ton moqueur pour taquiner son frère. Théo ne sut pas quoi répondre, il se contenta de se retourner vers le large. Sa sur se rapprocha.

— Oh ça va, te vexe pas tête d’andouille, lui dit-elle en le prenant dans ses bras. Puis elle se mit à lui embrasser le cou, ce qui lui fit des chatouilles et le fit ricaner. Il se retourna et la prit à son tour dans se bras. Ils restèrent quelques minutes, à flotter l’un contre l’autre et à se regarder dans les yeux en souriant. Théo adorait de plus en plus ces instants où il pouvait caresser le corps doux de sa surette. Lorsqu’ils eurent finit de se couvrir de bisous et de se dévorer des yeux, ils retournèrent sur la plage en se tenant la main. Théo regardait les autres mecs "virils" de la plage autour d’eux. "Pas-touche bande de minables! pensa-t-il très fort. Cette fille est à moi."

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