Le jour de mon départ vers la Chine, je reçus, vers huit heures, un appel de Natacha sur mon portable. Je reconnus d’ailleurs immédiatement son accent slave au téléphone. Elle m’indiqua que tout était prêt pour l’année et demie à venir. Elle m’expliqua que nous serions accueillies toutes les deux à l’aéroport par les investisseurs du projet et qu’il serait donc opportun qu’ils rencontrent dès notre arrivée Sofia et que cela montrerait mon implication dans le projet. Je lui donnai mon accord sur ce fait et ajoutai que, de toute façon, les seuls bagages que j’avais emportés étaient mes tenues féminines et que tout ce qui comptait à présent, c’était Sofia. Je lui confiai seulement mon inquiétude vis-à-vis du contrôle des douanes qui poserait sans doute problème. Natacha me rassura en me disant que cela faisait une semaine qu’elle négociait avec l’agence de voyages et le service des douanes pour mon cas et qu’effectivement, mon contrôle serait plus poussé mais qu’avec un passeport biométrique tout se passerait bien.
Comme convenu, j’arrivai à seize heures à l’aéroport d’Orly. Je retrouvai Natacha devant le kiosque à journaux. Celle-ci me dévisagea de la tête aux pieds puis me sourit tout en me félicitant de ma tenue. J’étais habillée d’un chemisier en satin à rayure blanc et noir sur lequel j’avais attaché un ruban de satin noir. Je portais aussi un tailleur jupe aussi de satin noir ainsi que des escarpins vernis à talons hauts. Pour la coiffure, j’avais choisi de laisser mes cheveux détachés et avais ajouté une pointe de fantaisie en portant des lunettes pour accentuer mon regard.
À notre passage au contrôle des douanes, Natacha me fit sortir de la file et nous allâmes directement nous présenter. Les douaniers, déjà informés, vérifièrent mon identité originale et le contrôle se passa bien. Nous fûmes par la suite prises en charge par une charmante hôtesse de la compagnie qui, à chaque étape de check-in, nous faisait passer les premières auprès de l’hôtesse d’embarquement en lui expliquant ma situation. Je pense que c’était à ce moment-là que nous avions dû attirer l’attention de tous nos camarades voyageurs sur nous.
À dix-huit heures, l’avion décolla enfin pour des heures de trajet. Étant côté couloir, je me mis à observer les autres passagers : deux enfants chahutaient, un jeune couple se bécotait, quelques businessmen s’affairaient sur leur ordinateur. Je vis d’ailleurs un de ceux-ci se retourner plusieurs fois pour nous regarder, moi et mes jambes. Au bout d’une demi-heure, il se leva et passa à ma hauteur tout en me souriant, sourire que je lui rendis aussitôt car je devais dire que le charme de cet homme ne me laissait pas indifférente. Il revint s’asseoir à sa place au bout de deux minutes puis recommença son jeu d’observation. J’aimais d’ailleurs beaucoup sentir son regard et son envie sur moi. Je le fis encore plus languir quand j’enlevai ma veste et me retrouvai à caresser mes bras nus.
Une heure passa et, ne pouvant plus me contenir, je me levai et me dirigeai vers les toilettes. Arrivée face à la porte, je l’ouvris et, au moment où je m’apprêtais à rentrer, je sentis une main me pousser dans le dos. Je me rattrapai sur le W-C et entendis la porte se fermer. Une main se plaqua sur ma bouche et, en tournant un peu la tête, je vis que celle-ci appartenait au voyeur de tout à l’heure. Tout en trouvant ma culotte et la faisant descendre le long de mes cuisses, il me dit :
— Je ne voulais pas t’effrayer mais je sais que tu en meurs autant d’envie que moi. Alors je vais te relâcher.
Il le fit aussitôt et, pour montrer mon approbation, je posai ma main sur son sexe déjà bien gonflé à l’intérieur de son pantalon. Alors je le vis se baisser, soulever ma jupe et enfouir sa tête sur mes fesses. Puis il dut découvrir une chose à laquelle il ne s’attendait pas.
Je sentis une de ses mains sur mon sexe comme pour vérifier qu’il s’agissait d’un vrai et non d’une farce. Je décidai donc, pour ne pas le perdre, de plaquer son visage sur ma croupe avec l’aide de ma main. Sa langue commença alors à me titiller l’anus. Il continua ainsi tout en, occasionnellement, m’embrassant et palpant mes fesses. Pour le récompenser, je le fis se relever et lui dégrafai le pantalon. Sa queue presque tendue parvint jusqu’à mes mains et je commençai à le branler entre celles-ci.
Je m’assis sur les W-C et pris alors sa queue en bouche. Je le suçai et le branlai ainsi quelques minutes, ce qu’il sembla apprécier car sa queue était maintenant parvenue à l’apogée de sa puissance. Soudain, brusquement, il me remit debout et me plaqua dos à lui sur le lavabo. Je sentis son sexe alors me pénétrer puis il m’empoigna la chevelure dans une main. Il me tenait à présent sous son contrôle.
Il commença, à ce moment-là, à me défourailler comme un fou, à tel point qu’il dut poser son autre main sur ma bouche pour m’empêcher de crier. Je sentis que plus la puissance de ses coups de boutoirs augmentait, plus mes muscles se crispaient. J’étais aux portes de l’orgasme. Puis celui-ci déferla telle une vague en moi jusquà ce que mon étalon se retirât. Il me retourna et me remit à genoux. Il voulait éjaculer sur ma figure mais, ne pouvant me permettre de tacher ma tenue avec sa semence, je décidai de lui tailler à nouveau une pipe. Il ne fallut pas attendre très longtemps pour que son sperme remplît ma bouche.
L’homme se rhabilla et, comme pour me remercier, avant de sortir, il me fit un baiser sur le front. Après son départ, je réarrangeai ma toilette et me nettoyai le visage des quelques gouttes de semence qui s’y trouvaient. Je revins alors à ma place et Natacha me demanda où j’avais bien pu passer pendant si longtemps. Pour lui répondre, j’approchai de son visage et l’embrassai à pleine bouche, lui faisant partager le sperme que je n’avais pas encore avalé. Elle me sourit et me dit que j’étais une vraie coquine.
La fin du voyage passa beaucoup plus vite. Mon étalon m’avait tellement fatiguée que je dormis comme un bébé le reste du temps. Après un léger signe lors du débarquement envers mon amant d’un vol, Natacha et moi fûmes accueillies par des membres de la clinique. Natacha et moi les saluâmes. Heureusement, tous parlaient anglais, ce qui facilitait grandement les discussions bien que je ne parlais pas cette langue couramment je comprenais le sens des discussions. Puis nous partîmes à bord d’une superbe voiture au cur de la ville.
Je ne sais pas si vous connaissez Hong Kong, c’est une ville certes asiatique mais qui a un doux parfum d’occident. J’avoue que j’aurais aimé visiter cette belle mégalopole mais, dès le lendemain de notre arrivée, il fallut que nous nous rendions à la clinique pour rencontrer le chirurgien. Je dois dire qu’au premier coup d’il, l’hôpital semblait flambant neuf. Il n’avait rien à voir avec nos lieux de soins en France que j’ai pu fréquenter lorsque j’étais étudiante infirmière.
À notre grande surprise, à Natacha et à moi, nous fûmes accueillies comme des VIP. Un comité d’accueil était présent à notre descente du taxi. On nous présenta ainsi les différents investisseurs du projet. Je sentis tous les regards se porter sur moi. À leur sourire béat, je pensai que le fait d’être habillée en femme les a rassurés. Certains même me baisèrent la main. Pour coller à leur culture je m’étais ainsi glissée dans une superbe robe chinoise satinée rouge incrustée de motifs dorés. Ce que je n’avais pas vu, c’était qu’un caméraman me filmait. Voyant que je m’en étais aperçu, un des producteurs s’approcha et s’exprima dans un parfait français.
— Bonjour, je suis Ling Xio. Je suis content de voir quelqu’un d’aussi investi que vous. Je vous présente Lee, c’est le cameraman qui vous suivra le long de votre transformation.
On nous fit alors pénétrer dans les locaux où une infirmière nous conduisit jusqu’au bureau médical ou seuls moi, Natacha et mon nouvel ami Lee eûmes le droit d’entrer. Une belle femme à l’opulente poitrine et habillée d’une blouse blanche vint nous saluer.
— Je suis Lia Asuka, chirurgien chef de cette clinique. C’est moi qui dirigerai toutes les interventions sur vous. Rien ici ne peut se faire sans mon approbation.
Après ces quelques mots pour le moins étranges pour un premier contact, son visage se détendit et afficha un sourire. Elle s’exprima alors cette fois-ci en français :
— Désolée de ce premier rapport un peu rude mais c’est pour le film. Je dois marquer mon empreinte sur le projet.
Je lui rendis son sourire pour acquiescer ma compréhension.
— Asseyez-vous. Nous allons parler un peu.
— Je dois dire que votre clinique nous impressionne, fit Natacha, tout votre matériel a l’air à la pointe de la technologie.
— Oui, tout a été fait selon mes propositions. Beaucoup d’argent a été investi. Mais nous attendons un retour sur investissement.
— Vous parlez de moi, fis-je remarquer.
— Oui, vous serez notre image dans le monde entier.
— Vous me mettez la pression, Madame Asuka.
— Il ne faut pas. C’est nous qui nous nous occupons de tout pour vous. Ah, et vous pouvez m’appeler Lia. Nous allons beaucoup nous voir au cours de cette année, il est important que vous me fassiez confiance.
— D’accord.
— Avez-vous été informée des interventions nécessaires à votre transformation ?
— Plus ou moins.
— D’accord, alors je vous explique comment tout va se passer. Aujourd’hui, je vais vous demander de vous glisser dans notre scanner. Celui-ci prendra une image instantanée de votre corps et après l’ordinateur modélisera celui-ci en 3D. Grâce à ce procédé, je vous expliquerai sur image les opérations à effectuer.
— OK, cool.
— Bon. Donc, on y va.
Je me glissai dans le scanner dernier cri et, une heure plus tard, je pus me voir en 3D sur l’écran de l’ordinateur de Lia. La splendide chirurgienne en profita pour m’expliquer les différentes interventions tout en me montrant le probable rendu. Tout était donc prévu. La pose de prothèse mammaire me donnant un joli 90C, l’ajout de collagène dans mes lèvres, le changement des contours de mon visage qui consistait à redessiner mon nez ainsi que mes pommettes.
— Bien sûr, dans le forfait sont compris l’épilation au laser sur tout le corps ainsi que le sponsoring à vie des hormones féminines, ajouta Lia.
Natacha intervint à ce moment-là pour aborder enfin un dernier point en demandant à Lee d’arrêter de filmer.
— Lia, je me permets également de vous rappeler que la vaginoplastie de Sofia est également prévue dans le contrat mais que celle-ci ne pourra être faite qu’après la réalisation du film et quand Sofia se sentira prête.
— Oui, effectivement, Sofia. Dès que tu le voudras, après le film promotionnel, nous serons disposés à t’accompagner aussi dans cette opération ainsi que dans son suivi si toutefois cela est ton envie.
— Oui, je dois encore réfléchir à quand sera le bon moment. Natacha et moi en parlions justement dans l’avion et elle m’a conseillé qu’il était important que je me fasse un nom dans le milieu du porno en tant que Trans avant d’effectuer cette dernière opération qui mettrait peut-être un terme à ma carrière.
Je demandai également à Natacha de rajouter une dernière clause au contrat afin que celui-ci couvrît tous mes achats d’ordre vestimentaire et autres bijoux pour un montant illimité. Natacha savait que j’étais une fashion victime et demanda donc de rajouter cette dernière clause qui fut acceptée sans sourciller par nos amis Hongkongais.
Étant tombés d’accord sur tous les points du contrat y compris le fait d’un accompagnement juridique pour effectuer mon état civil auprès des autorités françaises, la plus grande aventure de ma vie pouvait commencer. Et voilà qu’après quinze mois de chirurgie je suis devenue femme. Il est vrai que ce n’étaient pas les meilleurs mois de ma vie, car je dois dire qu’être opérée une douzaine de fois avec la douleur opératoire qui s’ensuit, y a mieux pour passer le temps.
De plus, l’épilation au laser, personne ne le dit mais, en fait, ça brûle et je vous passe les détails étranges des effets secondaires des hormones, vive les sautes d’humeur. Enfin, après un dernier mois passé à me prélasser et me promener dans la clinique tout en répondant aux questions et étant filmé par l’ami Lee, Lia vint me voir accompagnée par un bel infirmier occidental que je ne connaissais pas.
— Bonjour Sofia, comment vas-tu ?
— Bien, je récupère gentiment mais je commence à m’ennuyer.
Ma voix avait aussi changé, les hormones ont vraiment un effet étrange. Il paraît que cela ne provoque pas cet effet-là à tout le monde mais qu’en s’entraînant pour avoir une voie féminine cela peut arriver que notre voix change.
— Normal, lève-toi, que je regarde ce corps de rêve.
Une fois debout, elle souleva ma nuisette bleue et palpa mes seins. Ce fut d’ailleurs ma première sensation de plaisir car je lâchai un petit gémissement de plaisir au contact de ses paumes sur mes tétons.
— Je vois que la zone est devenue érogène. Bien, j’ai bien fait d’amener aujourd’hui Brian.
— Qui est-ce ?
— C’est une sorte de test et de cadeau pour toi.
Je compris tout de suite l’allusion et je dois dire que celle-ci ne me déplaisait pas. Et, à ma surprise, comme pour m’aider à me lancer, Lia se mit à genoux, sortit la queue du beau Brian et se mit à le sucer telle une belle salope. Une fois la queue de celui-ci bien raidie, elle la dégagea de sa bouche pour demander à Brian :
— Alors que penses-tu de mon uvre, elle t’excite ?
— Oui, ça va être un plaisir pour moi de l’inaugurer.
J’approchai mes toutes nouvelles lèvres de son sexe et commençai à embrasser son gland chaud et humide, puis mes lèvres prirent très délicatement cette queue pour la glisser dans ma bouche. Alors je me mis à le pomper et, à ma grande joie, je me fis tripoter les seins.
Dans le coin de mon il gauche, je vis Lee qui filmait. Le petit vicieux n’en perdait pas une miette. Débordant maintenant d’envie de me faire culbuter, je lâchai sa bite et allai me mettre dos à lui, les bras appuyés sur mon lit et lui fis signe en lui souriant d’approcher. Il ne tarda pas à me suivre sous le regard approbateur de Lia.
Arrivé à la hauteur de mes fesses, je me mis à dandiner et à frotter celle-ci sur son sexe. Brian releva un peu ma nuisette et, d’un coup sec, me pénétra jusqu’à la garde. Je vis Lia enlever sa jupe puis sa culotte et enfin s’allonger sur le lit de telle façon que son adorable chatte se trouvât juste sous mon nez. Je commençai donc à lécher celle-ci. Lia me mit alors sa main sur ma tête pour me forcer à rester dans cette position.
De l’autre côté, Brian avait débuté sa chevauchée et m’assénait de terribles coups de boutoir à une vitesse hallucinante. Je ne savais pas qui était ce gars mais je pensais qu’infirmier n’était pas son vrai métier, je le voyais plutôt acteur porno au vu de cette cavalcade.
Toujours est-il qu’il me donnait vraiment beaucoup de plaisir, à tel point que, sans m’en apercevoir, je dus relever la tête du sexe de Lia et me mettre à crier comme une chienne. Je prenais mon pied et je sentis mes membres se raidir jusqu’à ne plus tenir et à exploser de plaisir. Seulement, mon bienfaiteur, lui, n’avait pas joui. Pour ce faire, je voulus essayer une chose que j’avais vue faire par d’autres mais que je n’avais jamais pu réaliser et, pour cause, il s’agissait d’une branlette espagnole.
J’enlevai mon haut et pris donc sa queue. Je la plaçai entre mes deux seins et, avec l’aide de mes mains, commençai à le branler ainsi. Dans cette position, il ne mit pas longtemps à éjaculer une longue lampée de sperme qui alla terminer sa course sur mon visage. Étant partageuse de nature, je m’approchai de Lia et l’embrassai pour que son visage s’imprégnât de la semence blanche. Le test concluant, Brian se sauva de la chambre et je restai seule avec Lia car Lee aussi avait filé en douce.
— Je ne savais pas que voudriez faire partie du film en tant qu’actrice des scènes les plus chaudes, demandai-je à Lia.
— Moi non plus mais ta productrice est très douée pour repérer les gens qui aimeraient faire une chose mais qui n’osent pas le faire. Elle n’a pas mis longtemps à me convaincre de l’idée. Elle m’a dit aussi que cela humaniserait mon image dans le film. D’ailleurs tu lèches admirablement bien.
Le lendemain matin, Natacha vint me voir. Elle aussi était satisfaite du résultat. Elle m’informa qu’elle était au courant de mes exploits d’hier et que la scène ferait partie d’une des scènes du DVD.