Je suis folle de joie. Lévénement que jattendais avec impatience vient de se produire. En plein slow, Luc ma dit,

— Cathy, veux-tu mépouser ?

Jai fait semblant de ne pas avoir compris et pour le bonheur de lentendre répéter, jai répondu

-Quoi, quest-ce que tu dis ?

Mon grand cavalier sest décollé de mon corps pour pencher son mètre quatre-vingt-quatorze sur ma petite taille et il a balbutié craignant un refus :

— Chérie, je taime, veux-tu mépouser ?

Depuis des semaines il me faisait une cour assidue, mais il avait pris tout son temps pour oser se déclarer. Javais dix-neuf ans, jétais la dernière de mes copines à attendre une demande en mariage et si je les croyais, jétais la dernière vierge de mon âge du canton. Lorsquen groupe, entre filles, on abordait le sujet de la sexualité, jévitais de me mêler à la conversation ou de donner un avis. Il y avait toujours une malicieuse pour déclarer :

— Alors, Cathy, tu es toujours aussi sage ? Tu nas toujours pas vu le loup ?

Je rapporte la formule la plus sympathique choisie parmi dautres plus crues.

Les autres gloussaient, riaient de bon cur de ma gêne bien visible. Comme jaurais aimé leur raconter mes expériences sexuelles avec les garçons. Mais pourquoi inventer ? Le cocon familial, léducation reçue, les règles de bonne conduite énoncées avaient fait de moi une jeune fille pleine de retenue. Je me méfiais des garçons et deux ou trois copines si bien renseignées et si vantardes en matière de sexualité sétaient retirées de nos réunions pour cacher une grossesse après avoir été « séduites et abandonnées ».

Si certaines se moquaient ouvertement de mon retard, elles ne montraient guère dindulgence pour « les connes » qui sétaient fait engrosser et ne savaient pas qui était le père du futur bébé. Cela renforçait mes préjugés et prouvait le bien fondé des conseils parfois pesants.

Lincident était vite oublié et, des conversations sur les relations entre garçons et filles, je retirais des notions assez précises déducation sexuelle. A la maison le sujet était tabou, se limitait à une mise en garde assortie de menaces pour le cas ou je serais enceinte. Je ne pratiquais pas, mais les récits parfois très circonstanciés daventures de samedis ou dimanches minstruisaient. Je savais me taire et écouter. Quand l « homme de ma vie » se manifesterait-il enfin ?

La cour de Luc, un ami de la famille, plus âgé que moi, plus sage que beaucoup de garçons, posé, sérieux, travailleur selon mon père, me donna des espoirs :

— Ce sera un excellent mari, prédisait ma mère.

Il nous rendait de fréquentes visites, bénéficiait de la sympathie de mes parents. Il lui arrivait de me sortir, de memmener au match, au cinéma, ou de me promener dans sa voiture neuve, « brillante preuve de bons revenus » disait maman. Hélas, Luc était sage, apparemment aussi réservé que moi, décidé à faire les choses en bon ordre : se marier, faire lamour, élever des enfants, vivre de son travail et préparer sa retraite. Faute de mieux, je me languissais à ses côtés dans lattente dune demande en bonne et due forme.

— Alors, ça y est, tu as trouvé loiseau rare. Tu las fait ? Disait Madeleine

— Quoi donc ?

— Oh! La faux jeton, renchérissait Yvette, elle ne veut pas raconter sa première fois.

— Vraiment rien, ajoutait Pauline, rien de rien ? Ce nest pas possible !

Je voulais les persuader de la sagesse de Luc :

— Vous savez ce nest pas un gamin. Cest un homme, il sait se conduire, pas comme vos jeunes chiens.

— Méfie-toi de leau qui dort. Un homme si sage cache quelque chose. A presque vingt-huit ans il doit avoir des besoins ou il est impuissant. Excite-le, provoque-le. Tu sauras sil est normal. Sil ne réagit pas, sauve-toi. Comment vivre avec un mari qui naime pas le sexe ? Tiens, je te raconte.

Or Luc vient de se décider. Je suis folle de joie. Je nai pas besoin de rassurer les copines. Nous avons beaucoup dansé ensemble. Une ou deux fois il sest laissé devancer par linvitation à danser dautres garçons, il a marqué le coup, ma ensuite accaparée. Grâce à quoi jai eu la certitude quil nest pas impuissant. Il sest montré tendre, empressé, ma tenue fermement dans ses bras, ma serrée amoureusement contre lui, na plus cessé de me regarder en souriant. Jétais heureuse, il le voyait. Lui aussi semblait heureux, bien que gêné par une réaction nouvelle. Une bosse de belle dimension déformait lavant de son pantalon et rencontrait mon ventre. Quand de nouveau un jeune homme sest approché, Luc sest précipité entre lui et moi et ma tirée sur la piste. Le slow, la proximité de mon corps, les frottements inévitables sur une piste comble, lenvie que javais de lui, le plaisir naturel entre un homme et une femme qui senlacent, le désir de Luc de me plaire et dêtre aimé ont fait affluer son sang dans sa verge soudain indiscrète et lui ont délié la langue. Enfin !

Il me regarde, il attend ma réponse. Je lui fais payer ma longue attente. Il simpatiente, craint une déception possible, lhumiliation dun refus. Jattends les dernières notes pour accepter, je me ravise, je ruse :

— As-tu demandé ma main à mon père ? Sans son accord, je ne peux pas te répondre.

Il est sur des charbons ardents. Le oui attendu na pas jailli assez vite. Il me prend par la main, mentraine en dehors de la salle en direction de sa voiture. Il ouvre la porte, se saisit dun paquet de cigarettes, men offre une que je refuse, allume la sienne nerveusement et perd son calme légendaire.

— Ton père, jen fais mon affaire. Je taime, toi maimes-tu assez pour accepter de devenir ma femme ? Ne joue pas avec mon cur. Je pensais que tu avais compris depuis longtemps.

— Oui, je taime, oui je veux tépouser. Tu aurais pu le deviner depuis aussi longtemps.

— Voici ta bague de fiançailles.

Cest un moment émouvant, unique. Lalliance en or est à la mesure de mon doigt. Une larme coule sur ma joue.

Luc jette sa cigarette, lécrase du pied, me tend les bras et métreint. Je suis relativement petite pour lui, il me soulève, essuie dune main le capot de la voiture, me pose dessus sans me lâcher, savance entre mes jambes pour membrasser. Cest notre premier baiser. Pas vraiment un baiser: nous sommes pressés, trop avides, nous nous bécotons à petits cous répétés. Notre maladresse nous énerve mais nous fait rire. Enfin nos bouches sunissent solidement pour un long baiser de cinéma. Jen tremble, des frissons étranges me parcourent, des fourmis sinstallent dans mon ventre, je suis heureuse.

Mon futur mari est tout ému lui aussi, et la bosse de son pantalon ne peut pas passer inaperçue. Il a progressé entre mes jambes mais se heurte à la carrosserie. Létreinte se resserre, ma croupe glisse sur la tôle, mon bassin avance vers Luc, langle de mes cuisses croît, tend vers le grand écart, ma jupe remonte et ma culotte petit bateau de jeune fille sage vient au contact du pénis braqué à hauteur de mon entrejambe. Nous sommes unis, bouche à bouche, sexe à sexe.

Dans mon dos monte et descend de la nuque aux fesses une main large et ferme, elle va, vient mais surtout me tire vers Luc. Dans le haut de ma blouse blanche deux doigts maladroits attaquent un bouton, puis un autre. Une ouverture souvre, la main se pose à plat sur mon sein gauche, lenglobe, lemprisonne et le masse à travers mon soutien gorge. Mon trouble grandit, je le dissimule en amplifiant les mouvements de mes lèvres sur celles de mon homme. Dun sein à lautre la main se promène, éveille des sensations merveilleuses. Les progrès de Luc sont fulgurants, ma main hésite à se poser sur son machin ou à le saisir. Luc agit en connaisseur, varie les coups. De mon genou naît un mouvement qui gravit ma cuisse, lentement mais surement. Cest doux, puissant, irrésistible comme une invasion et cela aboutit. Quelques doigts découvrent le gousset de ma culotte et massent ma vulve. Je me cabre, jembrasse avec plus de passion. Que ces attouchements sont bons. Mais est-ce bien raisonnable; ce parking est-il le lieu idéal, nest-ce pas imprudent. Je brûle de lenvie de vivre enfin mon amour, Luc ma demandé en mariage, il mérite une récompense. Le baiser me fait tourner la tête et les doigts sur ma culotte y mettent le feu. Jai là en bas une impression de moiteur et des crispations dimpatience. Le moment est venu. Je me laisse aller au plaisir envahissant, cest si bon.

Luc sécarte, je glisse un peu, des doigts viennent décarter ma protection et touchent mon sexe dénudé; gratouillent dans les poils du bord de ma vulves, mélectrisent. Je sens leur investigation sur ma fente sensible. Lun deux force un passage

— Chérie, tu es toute mouillée, tu as envie, donne-toi à moi.

Lintrusion du doigt, sa pression à lentrée de mon vagin me réveille

— Non, mon amour, pas ici, pas maintenant, jai peur.

Il recule encore, je me rétablis sur mes deux pieds

— Cathy sois gentille, aide-moi.

— Comment ?

Luc prend ma main droite et la place sur sur sa verge sortie par magie du pantalon trop étroit.

— Tiens-moi bien, bouge ta main, suis le mouvement que je te donne.

Je suis debout devant lui, ma main court sur le membre dressé à la verticale, guidée par la main de Luc. Japprends, je le branle comme diraient mes copines. Cest dur, à la fois noueux et soyeux, enivrant surtout à chaque pulsion qui fait tressauter entre mes doigts ce sceptre qui grossit encore et se raidit

-Oui, vas-y, serre plus fort et fais plus vite. Oh ! Ma chérie.

Sa façon de dire son plaisir me donne du courage, jobéis et je me méfie. Les copines mont prévenue, il arrivera un moment où jaillira un flot blanchâtre par jets successifs dans des directions surprenantes avec le risque, pour toi, dêtre éclaboussée, de mouiller ou de souiller tes vêtements.

— Chérie, ralentis, tourne-toi, penche-toi sur le moteur. Il énonce la succession de mouvements à accomlir, ses mains me les font exécuter. Jai lâché sa queue humide, ma jupe remonte, on attaque la ceinture de ma culotte. Jai la tête collée à la tôle. Un pied écarte les miens, ma culotte glisse, descend jusquà mes genoux, un doigt simmisce dans mon sexe, en surface, un arrondi épais, visqueux se faufile entre mes lèvres, pousse, pousse encore. Ca fait mal. Je réalise, Luc veut entrer en moi, veut me prendre, forcer mon pucelage. Jen mourrais denvie et soudain sans raison je tente déchapper à la pénétration, je plie mes jambes, je mabaisse, je romps le contact et je dis

-Non, non, je ne veux pas.

Il me relève, voudrait achever, mexhorte, promet dêtre doux, de procéder avec patience

— Ma chérie tu seras femme, ma femme. Je taime

-Moi aussi je taime. Mais je ten supplie, je ne me sens pas prête, ça va trop vite.

Ce disant je rajuste ma culotte, je me libère de lemprise de ses mains et je pars vers la salle. Cest irraisonné, sans doute stupide, mais je ne peux pas. Luc me rattrape, sexcuse, réclame mon pardon et mon silence. Il veut bien attendre, patienter le temps nécessaire. Nous concluons par un baiser que jabrège de peur de succomber à la tentation.

— Bébé, attends, je fume une cigarette.

Il fume, tourné vers moi, embarrassé. La braguette refermée ne veut pas saplatir. Son excitation tombe au ralenti.

Une rouquine sort pour fumer, elle aussi.

— Il fait chaud là dedans. Vous prenez lair ? Tu as du feu. Avec ta cigarette ça ira. Elle tire sur sa cigarette, regarde Luc dans les yeux, le fixe.

— Merci. Dis, jeunette, je te connais, tu es vendeuse «  A la Ville de Colmar? »

— Oui. Tu mas déjà servie.

Je passe sur les détails sans intérêt. Elle se sent moins seule.

— Bon, on va danser. Dis Cathy, tu me prêtes ton cavalier pour un tour.

Elle nest pas au courant de notre engagement. Elle sest montrée aimable, je nai pas de raison de refuser. Je regagne ma place seule. Je décline une, deux invitations. Je repense à notre petite aventure dehors. Je mélange le meilleur et les regrets. Luc fait connaissance avec cette Ursule. Ils discutent et se déplacent. La fille ne sembarrasse pas, frotte, sourit, rit. Luc paraît congestionné, finit par se détendre, la reconduit et me revient.

— Tu nas pas dansé ?

— Tu nétais pas là.

— Cest dommage. Profite de linstant. Nous passerons notre vie ensemble. Je ne serai pas un mari tyrannique, tu auras le droit de danser avec dautres hommes, comme je viens de le faire avec ta copine Ursule.

— Une cliente, pas une copine.

— Un cavalier minvite.

— Mais, quattends-tu, va, je te regarde.

A peine en piste jassiste à la sortie dUrsule. Au passage je cherche Luc. Ni là, ni là-bas. Où est-il passé ? Il nest pas au bar. Danse-t-il. Il est grand, je devrais le remarquer. Ce nest pas normal. Je veux le voir. Je ruse :

Aïe, excuse-moi, je me suis tordu la cheville. Il faut que je marrête. Non, tu nas pas besoin de me raccompagner, il y a une chaise vide tout près à côté de la sortie. Merci

Loïc sincline et va chercher fortune ailleurs. Je sors et jinspecte les environs. Pas un chat. Où Ursule est-elle partie pour fumer ? Tiens, un point rouge, dans la direction de la voiture de Luc. Deux points rouges. Une gerbe détincelles au sol. Si je mapprochais discrètement.

Ils ne sont même pas discrets par contre.

— Alors tu as décidé de te marier. Il était temps. Mais je serai toujours là pour toi, Luc

— Que veux-tu, je dois me ranger à mon âge. Tu as toujours été une bonne copine, je ne loublierai pas.

— La petite a refusé de baiser ? Je sens là quelque chose de dur. Veux-tu que je te soulage comme lautre fois ?

-Nous nen aurons pas le temps

Quest-ce que japprends ! Elle et lui se connaissent et se fréquentent intimement.

-Ne tinquiète pas. Le chef dorchestre à ma demande fera durer la série et deux de mes copains feront danser ta sainte vierge. Ouvre ta braguette que je te suce.

Je suis de lautre côté de la voiture. Jentends et japerçois les troncs des deux « amis ». Je ne vois ni les pieds ni les têtes. Ah ! Si. Ursule se plie en deux, sa tête et ses mains apparaissent au moment où Luc sort son pénis. Cest une belle pièce dont semparent les mains puis la bouche de la fille. Sa chevelure avance et recule, Luc grogne. Il ne fait pas assez clair pour distinguer les détails, mais je comprends de quoi il retourne.

— Ursule ne perd pas de temps Appuie-toi sur le siège et laisse-moi te prendre.

— Je tavais prédit que tu en redemanderais. Ta détresse mémeut. Je baisse ma culotte. Par derrière hein, mais pas dans le cul; daccord ? Ma cramouille est assez haute? Oh, jaime ta bite lorsquelle est dure. Oui, vas-y, pousse. OuiAh, heuHa, heu

Ursule a tendu ses bras en avant, en travers de la banquette. Elle a calé son épaule droite dans le creux entre siège et dossier, elle accroche son bras gauche au siège avant du conducteur et sa tignasse rousse se promène dun bras à lautre au gré des secousses du ventre dénudé de mon futur époux. De bon cur il la secoue comme un prunier, ahane dans leffort et lui arrache des gémissements de volupté. Il ma demandé ma main, jai retardé à plus tard laccouplement et aussitôt il sest mis en position avec une autre. Ils baisent, devant moi cachée mais témoin de ce coït sans amour, écurée, dégoûtée, révoltée. Mais quel salaud ! Son alliance, il pourra se la mettre. Et vas-y, il séclate avec la rouquine.

Que faire ?

— Tu es toujours meilleure, je ne vais pas tarder

— Hé! Retire-toi, crache à terre. La prochaine fois prends des préservatifs.

Elle se retire, se redresse

-Quest-ce que tu fais ? Tu remballes déjà ta marchandise ? Je nai pas joui moi. Tu me dois au moins ça. Donne ton truc que je te lastique. Jexige ma part de plaisir.

Ils sont debout face à face, un bras monte et descend entre eux. Jen ai assez vu. A pas de loup je méloigne comme je suis venue. Fallait-il interrompre le duo, au risque de devoir rompre nos fiançailles et dêtre ridiculisée et proclamée cocue avant le mariage ? Pire, cette Ursule pourrait prêter main forte à Luc pour me soumettre à son désir. Je préfère retourner en salle. Je boîte ostensiblement

en regagnant ma chaise. Aussitôt un jeune homme se précipite pour me faire danser.

— Il faut marcher, cela ira mieux. Vous pourrez vous appuyer sur moi.

Il est beau, solide. Il me porte pratiquement, mes pieds effleurent à peine le parquet. Cet inconnu me fait presque oublier le salopard qui continue à lextérieur à sauter une salope. Je me sens bien dans ses bras, le garçon est heureux de me sentir ainsi abandonnée contre lui. Je ne lui refuse pas la danse suivante. Cest un homme comme les autres : à mon contact il enfle dans son pantalon. Je lignore pour éviter de le gêner, mais je suis fière de produire autant deffet. Ensuite il moffre une boisson, sassied à ma table et entame une conversation plaisante. Le jour où Luc ma proposé le mariage un autre garçon se met à me faire la cour. Je serais sotte de désespérer. Luc, où est-il ? Il lui en faut du temps pour faire jouir sa complice. Enfin il paraît dans la porte, seul, bien entendu et me rejoint.

— Ca va, tu ne tennuies pas ?

Il salue Mario, le jeune homme bien élevé cède sa place.

— Jétais sorti fumer une cigarette. Je tai vu danser, je suis allé en griller une autre. Un copain passait par là et nous avons bavardé. Mais tu as lié conversation avec un beau gars. As-tu oublié que nous étions fiancés ?

Il a un culot monstre. Je ne suis pas gourde au point de tout laisser dire.

— Je me suis fait une entorse, jaimerais que tu me ramènes à la maison.

— Déjà ? Faisons une dernière danse pour célébrer nos fiançailles. Je te soutiendrai.

Effectivement mon costaud me fait voler à ras du parquet. Ma cheville intacte par ailleurs ne souffrira pas de cette danse. Curieusement, malgré le corps à corps imposé par ma prétendue entorse, Luc reste de bois, aucune émotion sexuelle ne déforme son pantalon. A côté de nous danse un couple étonnant: Ursule écoute Mario et rit. Il sera payé en nature pour service rendu, je le hais. Au passage elle sourit à Luc et fait un clin dil. Alors naît une idée diabolique.

— Rentrons sil te plaît.

Nous démarrons. Jai remonté ma jupe haut sur mes cuisses, je redis à Luc ma joie de devenir sa femme.

— Je regrette ma conduite de ce soir. Jai envie de tu sais ? Pourrais-tu tarrêter dans un endroit tranquille ? Je souhaite me donner à toi.

Bon prince Luc trouve une allée forestière déserte. Nous nous embrassons dans la voiture. Il explore le contenu de ma blouse, masse mes seins, fait descendre ses mains sur mon ventre, relève ma jupe, introduit un doigt sous ma culotte, touche mon sexe, le trouve humide à souhait. Il ne voudrait pas manquer cette occasion. Nous ouvrons les portières et nous retrouvons enlacés contre le capot. Mais au lieu de résister je devance ses désirs.

— Chéri apprends-moi lamour.

— Ce soir ?

Il semble hésiter.

— Le soir de nos fiançailles me semble le mieux indiqué, ne crois-tu pas ?

— Tu as raison mon amour. Mais je nai pas de préservatif.

Il tente de se défiler

— En avais-tu tout à lheure quand je tai repoussé ? Quen as-tu fait ?

— Non, je nen avais pas.

— Où est le problème alors ? Je regrette davoir eu peur, mais maintenant je te veux.

Je déboutonne ma jupe, je la lance dans la voiture, ma blouse la rejoint, suivie de mon soutien-gorge. Je suis debout devant lui en petite culotte mais montée sur mes talons de huit centimètres.

— Eh! Bien, quattends-tu pour te déshabiller ? Viens ici.

Je défais sa ceinture, son pantalon tombe. Enhardie par son embarras je baisse son caleçon et comme il me la enseigné je mempare de son pénis. Il est méconnaissable.

— Attends, ma chérie, jai un plaid dans mon coffre. Installons-nous confortablement.

Nous sommes allongés, moi toute nue, dans lattente de la révélation. Qui sait, Luc marié sera peut-être fidèle, bien que Et si je ne lépouse pas, il maura délivrée de cette petite peau que mes copines se vantent davoir perdue. Jai envie de plaisir, moi aussi. De plus jai une arrière pensée, je me vengerais de laffront. Voyons

Dentrée Luc sest placé entre mes jambes, il se tient penché sur mon bassin et embrasse avec ferveur mon mont de Vénus. Il lisse ma touffe, cherche ma foufoune et la caresse. Je ronronne, le traitement me convient. Sa bouche se pose sur ma vulve, sa langue sinsinue entre mes grandes lèvres, lèche les petites, attaque mon clitoris, sattarde à le faire vibrer. Ma tête va exploser. Je geins, je miaule lorsque ma chatte brûle. Mais va-t-il passer la nuit à me sucer le bouton ? Jai présumé de mes forces, je suis sur des charbons ardents à mon tour. Parfois un doigt remplace la langue fouetteuse ou les lèvres suceuses, il gratte mon clito comme une corde de guitare et jen tremble des pieds à la tête

— Stop, Luc, cest trop fort et ce nest pas juste, tu fais tout. Jaimerais aussi te faire du bien. Laisse-moi te branler. Montre-moi comment je dois faire une fellation.

Il effectue un demi tour, nous voilà tête- bêche, en 69. Je suis un peu déçue. Sa verge est molle, diminuée. Mes mains la caressent, elle reste flasque. Ce nest pas étonnant quand on sait la fête quil a donnée à Ursule. Elle a joui, il sest vidé. Le résultat est flagrant. Peut-il honnêtement mavouer la tromperie. Je le pousse à reconnaître son erreur.

— Prends le bout dans ta bouche.

— Brr, ça ne sent pas bon. Tu ne tes pas lavé ? Je croyais, non je ne peux pas. Je mattendais à un festin.

Dis, il mavait semblé tenir une queue dure et bien raide la première fois. Tu nas plus envie de moi tout à coup?

Il souffrira mais il ne peut pas me dire :

«  Pour fêter nos fiançailles jai baisé Ursule, je lai trop baisée. »

Il donne des recettes :

— Branle-moi plus fort, chatouille-moi les couilles, lèche ce nest pas un sucre dorge. Naie pas peur.

Je me dévoue, malgré lodeur du con de la rouquine, ma bouche vient au secours de mes doigts. Luc mobserve, cesse de soccuper de mon minou, essaie de mexpliquer :

— Je ne sais pas ce qui marrive. Nas-tu jamais entendu parler de la panne ? Ca arrive quand on a une grosse émotion. Je suis tellement ému, tellement heureux de devoir te faire femme, que jen perds mes moyens.

— Jespère que tu vas les retrouver. Couche-toi sur moi et dépucelle-moi, sil te plaît.

Comment refuserait-il ? Il était si pressé et, au pied du mur, il a du mal à prendre consistance. Il mécrase, sa main et la mienne guident son escargot sur mon sexe. Jécarte mes lèvres pour faciliter la pénétration, je lève mon ventre à sa rencontre. Son machin pousse contre moi, sécrase, saplatit. Il sénerve, ne peut pas, il agite sa queue dans ma mouille sans succès et finit par sexcuser.

— Sois patiente. Demain le plus gros de lémotion sera passé et je te promets de réussir. Je ne comprends pas ce qui marrive. Je suis désolé. Je taime trop fort.

— Moi, je peux texpliquer.

— Ah ! Tiens, toi, toujours vierge, tu veux mexpliquer à moi ! Je técoute.

— Tu as laissé toutes tes forces dans les mains, la bouche et le vagin dUrsule. Ton oiseau a trop chanté avec elle sans doute et il est kaput, foutu. Tout petit zizi, petit, petit

-Non

— Ne te donne pas la peine de nier. Mais si tu crois que je vais épouser un type incapable de me pénétrer, tu te mets le doigt dans lil, et bien plus profond que ta nouille dans ma cramouille. Ramène-moi à la maison et cherche une autre idiote. Reprends ton alliance.

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