Comme pour me ramener à la réalité il retira ma verge de sa bouche, et enfonça sa tête entre mes cuisses, cherchant la fente ou introduire sa langue si douce. Il la baise, la suce, passe sa langue autour, la lape à petit coups rapide, puis approche deux doigts qu’il humecte de salive et m’introduit doucement en léchant les contours de mon orifice dilaté. 

Je sens ses deux premières phalanges lentement s’enfoncer en moi, je pousse un petit « oh » de surprise autant que de plaisir. Sa main libre s’enroule sur mon membre et le branle doucement. Craignant de jouir trop vite sous ces caresses viriles mais délicates, je retiens sa cadence du bout des doigts. J’écartes les cuisses autant que je peut pour laisser sa bouche et ses mains me fouiller. Je ferme les yeux à nouveau, c’est comme dans un rêve… 

Ses doigts s’enfoncent maintenant de deux, presque trois phalanges. Je sens ma fente peu à peu s’ouvrir, ses doigts brillants de salive tiède me pénètrent patiemment pour préparer mon anus à accueillir son énorme membre. Je saisis son poignet et le tire pour qu’il aille plus profond. Je veux l’encourager à prendre tout son temps. Il approche un troisième, et même un quatrième doigts. 

Mais c’est un traquenard. Bjorn sait très bien ce qu’il fait. Depuis des jours, depuis que j’ai commencé mon cinéma avec mes culottes et mes dentelles, il a prévu de me prendre avec son énorme engin et ayant sentit mon appréhension il s’applique pour ne pas me faire mal.

Avec un engin pareil il doit avoir l’habitude d’intimider ses partenaires. D’ailleurs il doit en avoir eu plusieurs parce qu’il s’y prend vraiment bien, me dis je alors que ses quatre doigts de sa main gauche vont et viennent tout entier dans mon trou. Moi qui croyait vraiment l’avoir séduit, je me rendais compte que j’aurais du lui sauter au cou il y à des nuits de cela.

Je gémissais à chaque douce percussion de ses doigts, c’était vraiment bon, il me branlait bien, lentement, à un rythme régulier mais, "Ahh", soudain une goutte translucide apparait sur mon gland, il ne fallait pas que je jouisse, pas maintenant. Je retirais précipitamment sa main de ma verge, l’empoignait et  poussait la peau vers l’avant. Je pris quatre ou cinq inspiration, respirait par le ventre, soufflait, ouf. 

Bjorn ralentit ses va et viens dans mon cul, et me regarda d’un il comme pour me demander «  ça va ? Je peut continuer ? » . Oui, oui, je t’en supplie ne t’arrêtes pas voulais je lui dire d’un signe de tête. Il reprit, je lui souris en reprenant mon souffle. 

Tout allait pour le mieux, rien n’était gâché. Si.

Mon plan si parfait comportait un défaut qui deviendrais très vite un problème. J’avais oublié le gel et les préservatifs. Sans gel, aucune chance de me pénétrer, et de toute façon sans préservatifs, pas de sexe du tout.

Il fallait absolument que j’aille les chercher dans ma chambre. Mais laisser Bjorn en plan, interrompre ce moment si magnifique et prendre le risque que le charme soit rompu.. je n’osais même pas y penser. Pourtant il fallait bien que j’y aille, ou que nous y allions ensemble. Mais faire l’amour dans une chambre aurait forcément été moins bien, tellement ordinaire. Non il fallait continuer ici. Et puisque c’était avec Bjorn, autant lui dire parce que c’est un problème que nous avons ensemble.

Je me redressais et passais mes mains dans ses cheveux. Je plantais tout doucement mes ongles derrière ses oreilles et l’invitait à relever la tête. Il me regarda en embrassant mon ventre. Je le pris par le menton et l’attirais vers moi.

– Bjorn

— il me sourit

— …depuis quand tu avais envie de moi .. ? Je je veux dire excuse moi, je croyais que tu

— .. j’aime les garçons me dit il timidement, je ne suis pas .. pas très

– doué pour le montrer.. ? Dis je en riant

— oui.. oui voila, il riait lui aussi, et je sentis ses quatre doigts toujours en moi, trembler un peu.

Me faire cet aveu paraissait l’avoir libéré. J’avais soudain l’impression de le connaître, et je l’aimais vraiment bien.

-ça me rassure, je croyais t’avoir ennuyé avec mon « défilé », que ça ne te faisait ni chaud ni froid, ou que je ne te plaisais pa..

— Non non pas du tout, m’interrompit il, c’était très bien.. c’est juste je.., je ne sais pas du tout comment faire le premier pas. C’est comme une sorte de blocage.

— Je comprends dis je en lui roulant une pelle.

Ecoutes, pour la suite il faut que j’aille dans ma chambre pour chercher le..

— Ah oui oui oui je comprends vas y tout de suite. Et je sentis ses doigts se retirer lentement, le vent caresser furtivement ma rose humide et grande ouverte. Je déposais un baiser sur son front, me mit sur mes pieds et m’élançais vers l’escalier.

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