Mes deux amants d’un soir prennent la décision de quitter la maison, je leur propose de revenir mercredi afin que l’on puisse dîner ensemble. Ils acceptent volontiers cette invitation.
Sarah part aussi, et maintenant, je fais face à Ludovic. Nous nous disputons suite au comportement que j’ai eu hier soir, notamment envers ses amis. Je lui réponds le plus simplement du monde, qu’il n’y a pas que le foot dans la vie, il y a aussi sa femme aussi. Que j’ai besoin d’attention, de tendresse, de connaître les joies des échanges corporelles, de vivre en couple normalement en quelques sortes.
Ce dernier me répond qu’il est passionné de foot, il avoue qu’il abuse un peu, mais maintien qu’il passe tout de même des soirées sympathiques avec ses amis. Drôle d’amis, lui dis-je, certains me déshabillent du regard, d’autre me manque de respect et lui reste inerte face à ces comportements-là. Je lui signale par la même occasion, que ce ne sont pas des amis, mais des profiteurs.
La dispute s’arrête là, puisqu’il part en boudant, comme un enfant qui n’aurait pas eu son bonbon ou sa glace.
Ça me désespère. Le temps passe assez vite, malgré un rythme de vie plutôt désolant qui se résume à métro, boulot, ménage, dodo.
Nous sommes à présent mercredi, jour de ligue des champions. Ludovic me demande si je peux préparer quelque chose à manger pour lui et ses amis. Je lui dis que je n’ai pas le temps, car je reçois Joachim, Loïc et Sarah pour un dîner.
Il se met une nouvelle fois en colère. Je n’insiste pas, je fais la sourde oreille puis je regarde l’horloge et m’aperçois qu’il est dix-huit heures trente, mes convives arrivent dans une demi-heure et je ne suis toujours pas prête. Je file rapidement à la douche, je m’habille, me parfume puis retourne en cuisine pour contrôler ma préparation culinaire.
Je n’ai rien fait d’extraordinaire puisque j’ai fait des lasagnes maisons, avec une petite salade et pour le dessert une panacotta aux fruits rouges. J’espère qu’ils en seront satisfaits.
Il est dix-neuf heures, la sonnette de la maison retenti. Les deux hommes sont habillés correctement, jean, chemise, chaussures de ville. J’en suis étonné, mais aussi fier d’eux, et Sarah, ma meilleure amie est vêtue d’une robe d’été. Je leur donne une accolade à tous, puis les invites à entrer dans la maison.
Ludovic les salue à son tour, mais avec un air méprisant, voir hautain, je dirais. Ma meilleure amie me fait les gros yeux, puis nous passons à la salle à manger.
Les amis de mon époux arrivent à leur tour, puis se réfugient dans le salon afin de voir leur match. Il y en a très peu qui viennent nous saluer. Dans leurs mains, ils ont des canettes de bière et des chips.
En gros, la maison s’est transformée en auberge. Bref, j’arrête de me tracasser et prend la décision de m’occuper de mes amis.
Je leur propose de prendre l’apéritif. J’apprends que Joachim et Loïc se sont motivés afin de retrouver du travail, mais aussi un logement afin de quitter la rue. Du coup, nous trinquons à cette prise d’initiative encourageante. Je leur indique par la même occasion que je peux les aider s’ils le souhaitent à faire le travail administratif. Nous validons cette proposition.
L’odeur des lasagnes me fait penser qu’il est l’heure de servir le repas. Joachim ne cesse de me complimenter sur mon physique, Sarah et Loïc sourient suite à cet élan amoureux. Ça promet pour le reste de la soirée. Je dispose le repas sur la table, nous discutons, et rions de bon cur.
Quand soudain, nous entendons des cris venant du salon. L’équipe favorite de mon époux vient sans doute de marquer un but. Au bout de quatre-vingt-dix minutes, nous en sommes au dessert. Ludovic vient nous voir, demande s’il peut manger, car ce soir personne n’a emmené de pizza, et c’est avec une froideur extrême que je l’invite à se débrouiller tout seul.
Il rentre de nouveau dans une colère noire, et se fait vite remettre en place par Sarah, en lui expliquant que dans une vie de couple, il y a des heures de repas, des heures pour s’occuper de son épouse et pour dormir. Elle le traite comme un gamin. Il se met hors de lui et part avec l’un de ses copains afin d’aller manger un kebab au centre-ville.
Joachim en profite pour me faire un gros câlin de réconfort. Il en profite même pour me peloter un peu les fesses. Cette sensation m’électrise, car je connais ses qualités physiques si je peux me permettre de le dire ainsi. À ma grande surprise, de l’autre côté de la table, Loïc et Sarah s’embrassent goulûment.
Je propose à la troupe de rejoindre le salon afin de profiter du confort du canapé et des fauteuils. Cette proposition est validée par tout le monde. Je m’assois à côté de Joachim et comme une jeune fille amoureuse, je me jette dans ses bras, l’embrasse avec beaucoup de passion. J’enlève petit à petit les boutons de sa chemise afin de caresser ce torse qui me plaît énormément.
De l’autre côté de la pièce, Sarah est dans les bras de Loïc, ils s’embrassent de nouveau, et ce sacré coquin a déjà une main sous la robe de ma meilleure amie. Je vois qu’elle s’active un peu puis je retourne à mes occupations.
Je caresse le sexe de Joachim à travers son pantalon, mais je le libère assez rapidement. Il est déjà en érection. Je le masturbe, puis je me penche afin de le prendre en bouche. Même si sa verge est imposante, j’arrive à le sucer avec beaucoup plus de facilité, mais ce n’est pas encore ça. Mon amant quant à lui, glisse sa main dans mon décolleté. Il me touche la poitrine, puis enlève le haut de mon vêtement, puis le soutien-gorge afin d’avoir un peu plus de confort.
J’entends alors un sifflement d’admiration, pris de panique, je me relève et m’aperçois qu’il s’agit de Sarah qui complimente ma poitrine.
Cette dernière n’hésite pas à nous rejoindre et à lécher avec beaucoup d’envie mes seins. Elle mordille légèrement mes tétons, puis Loïc nous rejoint à son tour. Il soulève la robe de cette dernière puis lui enlève. Elle est maintenant en sous-vêtement, un charmant ensemble rouge en dentelle.
Il lui enlève son soutien-gorge, et je dois dire que sa poitrine est toute aussi jolie. Je ne me prive pas de la toucher, puis je reviens vers Joachim. Il se positionne face à moi, soulève le bas de mon vêtement afin de me faire un cunnilingus. Il est un peu gêné par mon string qu’il arrache avec les dents puis commence à me lécher. Il a un talent incroyable pour ça. À côté de nous, Sarah offre une fellation à Loïc, ce dernier apprécie fortement ce cadeau, puisque je l’entends grogner de plaisir.
Joachim continue ses préliminaires, me titillent le clitoris avec sa langue et il me doigte un peu l’anus afin de me stimuler. Cette double sensation est délicieuse et me propulse vers mon premier orgasme. Le cri qui sort de ma bouche alerte Sarah, elle me regarde et me fait un grand sourire. Elle prend même quelques instants la place de mon amant entre mes jambes.
Je n’en peux plus, mon orgasme ne semble plus s’arrêter et les deux garçons ne se privent pas pour m’offrir leur verge. Je les suce l’un après l’autre puis nous passons aux choses sérieuses. Sarah prend Loïc par le bras, le fait s’asseoir, et s’empale sur lui comme une furie.
Ses mouvements sont assez désordonnés, c’est assez marrant à voir, mais je suis vite sorti de mes pensées par Joachim qui a soulevé mes jambes afin de me pénétrer en missionnaire.
Il y va en douceur dans un premier temps, car il sait très bien que la taille de son membre m’inquiète un peu. Avec mes sécrétions vaginales, la lubrification me permet de l’accueillir avec beaucoup de plaisir. Ses mouvements s’accélèrent petit à petit.
A quelques centimètres de nous, les deux amants ont changé de position. Sarah est à quatre pattes. Loïc lui offre une levrette et elle semble prendre encore une fois du plaisir puisqu’elle grogne et pousse des petits cris. De mon côté, mon amant s’est assis sur le canapé, c’est à mon tour de m’empaler sur ce membre imposant. J’ai l’impression qu’il va me perforer.
Il saisit mes fesses, puis devient de plus en plus bestial. J’aime beaucoup ce traitement de faveur. De plus, il lèche mes seins à chaque fois, ce qui me procure beaucoup de plaisir. Mon bassin se contracte, et je jouis encore une fois.
Joachim est vraiment l’amant parfait. Sur le tapis de sol, Sarah est à plat ventre, Loïc est derrière elle et la pénètre. Cette position est très érotique, il saisit par la même occasion sa poitrine, et elle semble satisfaite de ce cadeau. Elle aussi jouit au cours de cette activité. Elle l’exprime avec des cris stridents.
L’image qui est donnée dans mon salon doit être vraiment spéciale. Deux garçons, deux filles qui partagent un moment intime, ça doit être très excitant.
Je sors de mes pensées. Joachim me positionne à quatre pattes, et me prend en levrette. Mes fesses claquent contre le bas de son ventre. Il complimente la beauté de mon cul, comme il aime bien le dire. Je souris à cette remarque. Il accélère le mouvement, puis éjacule dans mes entrailles.
Sur le tapis de sol, Sarah se fait prendre bestialement par Loïc qui semble être aux anges. Je l’entends pousser un grognement puissant, il vient sans doute de jouir. Ma meilleure amie me rejoint, et se met à me lécher la vulve. Nous nous mettons en soixante-neuf, et nous buvons le jus de nos amants.
Il est vingt-trois heures trente, notre quatuor est épuisé, nous nous rhabillons, puis nous prenons une petite bière avant de nous quitter. J’embrasse mes amis sur la bouche, puis nous nous promettons de remettre ça plus tard. Sarah nous propose le vendredi suivant, puisque son compagnon officiel ne sera pas là. Il effectue un déplacement assez lointain afin d’aller voir un match de foot.
Je me retrouve quelques instants seuls dans le salon, avec ce statut de sacrée coquine confirmée, puis je pars me doucher. En sortant, je croise Ludovic mon époux, il s’excuse pour son comportement, je lui explique que ce n’est pas normal et qu’il faudra discuter à tête reposée.
Le couple dort tout de même ensemble, mais chacun de son côté. Le Lendemain matin promet d’être assez mouvementé.