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Au service (pas st secret) de Madame – Chapitre 6




Quand Madame revint à la maison, elle trouva son esclave en cuisine à laver le carrelage d’une éponge. Plus loin, dans le salon, elle nous vit prendre du plaisir, à Châu et moi. Elle se joint à nous, montrant fièrement un chèque qui représentait la moitié de la somme qu’avait investi Madame en achetant Châu.

— Les filles, il est temps de voir ce que vaut ce mâle. Il lui faut un nom, Manon ?

— La chose, tout simplement.

— Après tout, pourquoi pas. La chose, au pied de ta Maîtresse et sur-le-champ.

Il arriva aussi vite que ses pieds entravés le pouvaient. Là, elle lui fit retirer ses chaussures et les lécher avec grand soin. Pour ce faire, je rendais la cravache de Madame à sa légitime propriétaire. Madame refusa en me montrant le cul du mâle.

— Si je lève mon pouce, tu ne le frappe pas. Dans le cas contraire, frappe avec force en visant le cul. Mais évite sa bite. Elle pourrait servir, on ne sait jamais.

— Avec plaisir Madame.

— Montre à Châu comme tu t’y prends, elle doit tout savoir.

— Mais avec un plaisir immense, Madame.

— Mes enfants, lundi prochain débute ma semaine de sexe toute orientation. Il me faut des idées de décoration. C’est aussi valable pour mon donjon. Oui Châu ?

— Pour la porte d’entrée, j’ai bien une idée.

— Je t’écoute.

— Pourquoi ne pas mettre une grande boussole avec de grand Q sur les quatre points cardinaux ?

— Pas mal. On peut y ajouter, les tendances, homo, baise, SM ou que sais-je encore. Excellente idée, note ma chérie.

— C’est que

— Oh, désolée Châu, c’est vrai, tu ne sais ni lire, ni écrire. Manon, tu peux t’en charger ? Je t’aiderai.

— Avec plaisir Madame. Pourrais-je me montrer persuasive aussi ?

— Pour sûr, mais pas trop fort tout de même.

— Comme avec Madame.

— Voilà. Tu commenceras demain. Pendant ce temps, je m’amuserai avec mon jouet. Il suce bien les pieds.

— Mais pour lécher un con, il est franchement nul, Madame.

— Oh, lèche ta Maîtresse et gare à toi si tu me déçois, c’est le chenil, non mais !

Je pris Châu avec moi pour trouver des idées de déco pour toute la maison. En sachant que Madame va inviter plus de cinquante personnes, il nous faut aussi trouver de la place et nous n’avons qu’une semaine. Sur un cahier, je note chaque idée qui traverse nos esprits pervers. Châu me demande à voir le donjon de Madame. Jouissant d’une liberté totale pour ce travail, je montre à Châu tout ce qu’elle ne connait pas encore. Main dans la main, en amoureuse, elle découvre avec moi, les vices et les travers de Madame. Quand Châu découvre le donjon, elle est sous le charme. Elle le trouve exquis. Je l’installe sur le chevalet, l’attache et la fustige sans trop la marquer. Je découvre une jeune femme délicieusement masochiste, tout comme moi. Sur ses seins, je ne peux m’empêcher de poser quelques pinces à linge que je retire à l’aide d’une courte cravache. Châu explose de plaisir. Son hurlement envahit la maison et Madame débarque en trombe. Sa main sur mon épaule, elle regarde le corps de Châu.

— Que Madame se rassure, j’aime à être châtiée durement parfois.

— Que voici une bonne surprise, ma chérie. Montre-moi ton corps, joli. Manon, tu as fait du bon travail. Aucune marque profonde, que des rougeurs, je te félicite, ma chérie. Tu vois que j’avais raison. Aucune marque sur elle. Mais si le hasard veut que tu frappes trop fort notre chose, ce n’est pas moi qui t’en voudrais, il est nul à chier.

— Vous allez l’envoyer au chenil ?

— Y a des chances, tu avais raison, cet esclave doit être pédé comme un phoque. Il me l’a dit et ce n’est pas sur le descriptif. Aussi, j’ai décidé de bouder les enchères du ministre, je viens de l’appeler pour le lui signifier. Il veut passer en coup de vent, le mignon petit ministre gens-foutre. Il m’a promise une jolie surprise. Manon, j’ai eu un téléphone de mes deux salopes qui vous félicite pour vos petites attentions saphique. Elles m’ont dit que vous saviez recevoir. Personnellement cela ne m’étonne pas de vous. En vous, j’ai deux merveilleuses perles.

— Merci Madame, votre compliment me touche.

— Pas de quoi, Châu, c’est sincère et Manon le sait, n’est-ce pas ma chérie.

— Oui Madame.

Libre, Châu se comporte un peu comme moi, embrassant mes mains qui la battaient il y a peu encore. Dans le salon, Madame me commande un verre, elle regarde cet homme, relisant son descriptif complet. Elle constate en prenant celui de Châu que bien des renseignements manque ou s’on faux. Inspectant le corps de Châu, elle ne porte aucun anneau alors sur sa ficher, elle devrait être annelée sur son clitoris. C’est aussi le moment que choisissent les amies de Madame pour livrer les tenues de Châu, un délicieux moment en perspective. Alors que je conduis ces demoiselles près de Madame, Madame retient Châu auprès d’elle, échangeant un long baiser avec cette jeune femme.

— Alors les filles, on fait deux visites ?

— Tu rigoles, on aimerait en faire plus juste pour profiter de tes deux merveilles. Voilà la commande pour elle, zut, je ne sais plus son nom.

— Châu. C’est vietnamien.

— Tu sais les choisir et elles te le rendent bien.

— Ça va. Montrez-moi plutôt ce que vous avez Ouah, superbe, à l’identique en plus, super. Comme d’habitude pour le payement ?

— Si tu veux, mais on s’est dit que si nous pouvions passer un moment avec elles, disons que cela réglerait le tout.

— Tu veux aussi mon homme ?

— S’il est bon, pour qu’il m’encule, je veux bien.

— Je te le déconseille, j’ai le ministre qui vient demain. Les fiches ne sont pas justes et même pour Châu. Mais avec elle, ce n’est pas grave. Bon, conduisez ces dames au premier, Manon ?

— Bien Madame. Viens Châu, il y a encore une pièce que tu ne connais pas.

La main de Châu dans la mienne, telle deux écolières, nous sommes montées au premier accompagnées de Madame et ses amies. Contre le mur du fond du couloir, je pose ma main sur rien. Une porte dérobée s’ouvre, glissant sur un rail. Châu est émerveillée, c’est la garçonnière de Madame, une vaste chambre entièrement dédiée aux plaisirs de la chair. Il n’y aucun instrument de douleur en ce lieu. Châu n’a pas le temps d’être surprise très longtemps. Elle est emportée par une lame de fond composée de deux femmes. Couchée, des mains et des bouches partent à la découverte de son corps. Près de Madame, sur une romaine, je prends grand soin de Madame. Sous ses yeux toujours émerveillé quand il s’agit de corps qui s’aiment, je laboure de ma bouche le sillon d’amour de Madame. Très vite, je sens la langue de Madame entre mes cuisses. De cette grande pièce, des clameurs de bonheur montent déjà. Madame glisse sur l’épais tapis, m’entrainant à sa suite, nous nous joignons au trio. Cinq corps unis par le même désir, celui de jouir, jouir sans fin. Châu ne peut profiter d’aucun répit, donnant de sa personne tout autour d’elle. Nous la prenons de partout. Je vois Madame ouvrir son tiroir secret. Elle va nous pénétrer. Dans ses mains, elle tient des godes. Châu recule, je la retiens.

— J’ai peur, je suis encore vierge, Manon.

— Madame, en douceur, tout n’est pas ouvert.

— Oh, délicieuse Châu. Alors, tu ce n’est pas grave. Tu ne sentiras que du bonheur.

— Oui Madame.

Tranquillisée, je m’occupe de son anus, il sera le premier. Une langue se joint à la mienne, celle de l’amie de Madame, l’ainée des amies de Madame. Châu part encore rejoindre le nirvana du plaisir. C’est une jouisseuse sublime, merveilleuse. Madame se permet de me comparer à Châu, compliment qui me va droit au cur. Madame me tend un gode long et relativement fin pour faire le passage en Châu. Sur son anus, tout en léchant sans fin, je pénètre lentement le fondement de Châu. Elle en réclame plus, une fois ce gode bien en elle. Je le fais aller et venir en le tournant. Châu jouit encore. Je crois que Madame à raison, son cul suffira pour le moment. Elle se réserve le joli sexe de son esclave pour ce soir, dans son lit. Dans mes orifices intimes, Madame me remplit de ses godes. Les vibrations sont exquises. Très vite, je pars, rejoignant une des amies de Madame. Dame Clarisse est comme Madame quand il s’agit de jouir. Alors que Dame Agate s’en est allé chercher l’homme de Madame. Ce dernier nous surprend par son érection. Il est guidé en dame Clarisse. Celui que Madame désignait comme pédé comme un phoque se montre relativement bon. Dame Clarisse exprime sa satisfaction en embrassant ce soumis d’un long baiser. Madame l’attire en elle. L’homme s’empresse de contenter Madame du mieux qu’il peut. Il se montre étonnement endurant. Alors, dans la tête de Madame germe une idée un peu folle, offrir son premier homme à Châu.

En début de soirée, les corps reput de plaisirs charnelles, les amies de Madame nous quittent non sans avoir encore profité d’une délicieuse agape sur le pouce que Châu et moi avons improvisé. Un peu plus tard, dans le salon, Madame regarde ce mâle. Châu et moi, à genou de chaque côté de Madame, observons la scène.

— Tu n’es qu’un vil menteur la chose.

— Que Madame me pardonne, si je peux me permettre, il m’est facile d’expliquer à Madame mes raisons.

— En tant qu’esclave, tu n’as pas mentir à ta Maîtresse que je sache.

— Madame a cent fois raison. Mais j’avais peur de ne pas être à la hauteur des espérances de Madame.

— Pour un peu, c’était le chenil, tu le sais ça ?

— Non, pas le chenil, Madame. Madame doit savoir qu’un esclave qui ne retrouve pas de Maître dans les trois mois y est euthanasié !

— Pardon !!!

— Oui Madame, ce que je viens de vous dire est rigoureusement exact

— Mazette, faut que je me renseigne et vite. Manon ?

— Madame pourrait le demander à monsieur le ministre demain, n’est-il pas ?

— Oui, tu as raison. Mais cette histoire de chenil me pose un problème, ma chérie. Avant toi, il y avait un homme et, à cause d’une maladie, il ne pouvait plus être à la hauteur. Je n’ai eu d’autre recoure que de l’envoyer au chenil. Mon dieu, dire qu’il est peut-être mort par ma faute !

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