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Qui vivra vera… Verra – Chapitre 1




Qui vivra VeraVerra !

au final six ans de vie commune pour en arriver là. Ne crois-tu pas que tu aurais pu agir autrement ? Me couper ainsi des enfants que j’ai élevés comme les miens et que j’aime plus que tout au monde. Tu racontes à qui veut bien l’entendre que je t’ai trompée très souvent, mais tu ne m’as jamais posé la question à moi. Si tu l’avais fait j’aurais été honnête avec toi, malgré l’abstinence sexuelle que tu m’as imposée j’ai en effet failli te tromper, pas avec qui tu crois mais avec une de tes amies. Nous avons arrêté par respect pour toi Te tromper avec un nombre hallucinant de nanas Mais quand ? Où ? Comment ? J’étais toujours avec toi ou au boulot Par contre toi qui ne faisais rien de tes journées a priori tu te débrouillais pas mal pour faire des choses derrière mon dos Jusqu’à quel point ?

Je m’arrête un instant et relis ce courrier que j’ai mis plusieurs mois à me décider d’écrire. Rêveur je repense à ces instants que je ne savais pas être les derniers Mon fils qui boude devant la télé, ma fille qui me serre si fort dans ses bras et toi qui me dis que tu m’aimes. J’étais à mille lieues de penser qu’après quelques heures de travail je ne trouverais plus que les meubles dans notre chez-nous

« Ctrl A » Je laisse un instant mon index au-dessus de la touche « Suppr », avant de le laisser retomber en soupirant « Voulez-vous supprimer ? » À peine ai-je appuyé sur « OK » que l’on frappe à ma porte. Je respire un grand coup et vais rechercher au fond de moi ce sourire que j’affiche au quotidien pour éviter les questions auxquelles je n’aurai de toute façon aucune réponse. Mon meilleur ami est derrière la porte lui aussi sourire aux lèvres et bien bronzé.

Hey hey salut mon poteau ça va bien ? lui dis-je en le laissant rentrer.

Yes tout va bien, je rentre juste de vacances il y a une petite heure et je me suis dit que je pouvais venir me faire payer un caf’ me dit Stéphane dans un soupir.

Autour du fameux café nous discutons comme à notre habitude de tout et de rien. Stéphane est très pudique et ne me pose aucune question sur ma vie sentimentale. On parle boulot, on est fin septembre, je bosse dans le tourisme et la saison vient de se terminer. À 10 heures par jour de boulot sans jamais vraiment prendre de repos, je suis vanné et j’ai besoin de changer d’air. Mais au mois d’octobre je ne sais pas vraiment où aller. Encore un nouvel été qui vient de me passer sous le nez, tout ça pour un salaire de misère.

Stéph lui rentre d’un trip baba cool de presque deux mois. Il était du côté de Vera, pas très loin d’Almeria en Andalousie. Il a trouvé un super bon plan avec ses potes travelers. Un Français a monté un petit complexe hôtelier avec des petites cabanes et une ancienne ferme au milieu de la pampa en bord de mer. Il loue pour peu d’argent aux compatriotes français en échange d’un petit coup de main de temps en temps.

En me racontant son périple il me donne envie de découvrir ce lieu. Vera est connue essentiellement pour le naturisme. Mais il y a aussi comme un parfum de liberté avec des petites criques sauvages bien cachées dans la végétation avec de petits sentiers qui mènent de l’hôtel à la mer. Feux de camp, grosses fiestas Peu de monde Je craque je lui demande comment faire pour me rendre dans cet endroit isolé, qui me semble être idéal pour pouvoir aller faire le vide. Me retrouver

Steph fait beaucoup mieux. Il prend son téléphone et appelle Patrick le propriétaire des lieux.

Salut Pat tu vas bien ? Je viens d’arriver, franchement c’était trop bien chez toi. J’ai un ami qui a un besoin absolu de faire le vide. Je lui ai conseillé de venir chez toi. Il s’appelle Olivier Merci Pat je lui dis. Je me débrouille pour revenir l’an prochain. À plus mon pote

Bon voilà vieux tu pourras plus te dégonfler, tu es attendu chez Patrick dans deux jours. Tu auras la meilleure des cabanes. Hormis deux Toulousaines il n’y a plus personne dans l’hôtel. Et voilà remercie ton pote, fais le plein de la bagnole et tire-toi, reviens-nous avec un vrai beau sourire ? Pas celui de façade que tu nous infliges depuis quelques mois

Je rougis légèrement, touché par la démarche de mon ami.

La soirée se passe tranquille entre souvenirs de vacances anecdotes sur les touristes pour ma part. Stéph prend congé pour aller se reposer. En partant on se donne rendez-vous dans trois semaines après mes vacances. Je ne savais pas encore que je ne le reverrais pas avant l’année prochaine.

Ce soir-là lorsque je me suis couché, je n’ai ni pensé à mes enfants ni même à mon ex. Une page se tourne. Ma nuit a été très spéciale. Je vivais mes vacances par anticipation. J’imaginais que cette solitude d’octobre à plus de mille trois cent kilomètres me ferait le plus grand bien.

Préparatifs très rapides, quelques fringues fourrées à la va-vite dans mon vieux sac militaire, de quoi se faire beau. Après tout je pars en célibataire, on ne sait jamais ce que la vie peut nous réserver quelquefois. Je me demande si les Toulousaines sont encore là, j’ai vécu quelques années à Toulouse qui sait peut-être que je les connais. Ça serait super pour passer de bonnes vacances.

Le plein de la voiture est fait. Le GPS est à sa position favorite sur mon pare-brise et une compilation de musiques dans une clé USB pour meubler un voyage de plus de douze heures.

Les paysages défilent sous mes yeux. La France est un pays magnifique, j’en ai encore la preuve sous les yeux. Les kilomètres s’enchaînent et une certaine mélancolie commence à m’envahir. Soprano dans les haut-parleurs se déchaîne. J’ai choisi le morceau mélancolie que je hurle à tue-tête Puis viennent les Pyrénées que je franchis avec un plaisir inégalable. Je sens que je vais me retrouver durant ce séjour. Moi l’ancien libertin aux idées très libertaires j’étais devenu un trop sage père de famille

L’Espagne déroule son grand tapis de jeu devant moi. Octobre étant arrivé ce n’est plus la foule des grands jours. Cela me convient très bien. J’espère au moins tisser quelques liens et passer quelques soirées autour d’un feu de camp. Je tiens aussi et surtout à pouvoir me ressourcer et me reposer.

Andalousie me voilà ! Douze heures trente de voyage, je suis encore en forme, malgré tout la fatigue se fait quand même un peu sentir. Vera est enfin devant mes yeux. Un petit Cap d’Agde espagnol, des villages et plages naturistes un peu partout. Je me rappelle mon adolescence. Une amie avait réussi à me faire prendre conscience que mes complexes ne me servaient à rien grâce au naturisme. Je me revois encore mal à l’aise en enlevant le bas.

Un sourire rivé aux lèvres plus que quelques kilomètres et mon périple sera fini. Je garde secrète ma destination, ce petit coin de paradis se doit de rester discret et ne se transmet que de bouche à oreille entre initiés plus ou moins des babas cool modernes. Ce terme ne me convient pas vraiment mais bon je reste quand même un homme libre, un marginal dans cette société ultra formatée, même si mon look est plus que sage avec le temps je reste un root dans l’âme.

L’influence méditerranéenne se fait sentir. Autour de moi des oliviers, des amandiers et des bosquets de peupliers nains à perte de vue et en fond la mer qui s’étale sous mes yeux.

Un chemin de terre bordé de cyprès, me voilà arrivé au domaine hôtelier du fameux Patrick. Une grande bâtisse en pierre et une trentaine de cabanes en bois toutes suffisamment espacées pour pouvoir se donner l’impression d’être Robinson sur son île.

Première surprise, je m’attendais à trouver un homme d’une quarantaine d’années et en fait il a environ soixante-cinq ans et il m’attend devant sa porte, torse nu en sarouel. Des tatouages sur le corps, la peau burinée par le soleil, de longs cheveux gris attachés, une barbe de trois ou quatre jours Le décor est posé me voilà arrivé dans un endroit super beau, avec un propriétaire qui a l’air très cool.

Salut l’ami ! me lança Patrick à la volée. Tu dois être Olive le pote de Stéph ? Il m’a beaucoup parlé de toi. Moi c’est Pat, bienvenue chez moi

Je lui serre la main chaleureusement et lui confie que je suis heureux d’être enfin arrivé.

Tu vas voir on est bien ici. Alors dans la cabane tu auras tout ce qu’il faut, Rosa, ma compagne, a fait les courses ce matin tu as tout ce qu’il faut pour être autonome.

Merci c’est vraiment gentil, je te dois combien ?

Te prends pas la tête avec l’argent on verra quand tu partiras. Tu me donneras ce que tu veux me donner. Chez moi chacun paye ce qu’il veut ou bien ce qu’il peut. Pour le moment tu viens d’arriver. Le soleil tombe tu devrais t’installer et te mettre à l’aise. Ici pas de retenue chacun fait ce qu’il veut si ça ne dérange pas le propriétaire, et le propriétaire c’est moi et vois-tu rien ne me dérange ou presque dit-il en éclatant de rire. Pose-toi et rejoins-moi pour l’apéro et ce soir c’est barbecue pour nous deux, Rosa est partie avec Jessie et Isabelle nos Toulousaines

La cabane est assez simple mais tout le confort nécessaire. Environ 40 m², toute en bois. Une cuisinière, un frigo, un grand lit, une douche et toilettes séparées. Ma cabane est idéalement disposée sous de grands arbres, un hamac est tendu juste devant la cabane. Le pied total.

Je me déshabille pour aller prendre une douche et me regarde dans le miroir. J’éclate de rire en voyant mon bronzage anarchique. Je repense à Caroline mon esthéticienne qui s’est bien moquée de moi en voyant les marques de chemisettes et de shorts Épilé de près on ne voyait plus que ça et je ne supporte pas sa douche auto-bronzante. Vivement demain que je commence à rectifier tout ça sous le soleil andalou.

Douché, changé je prends la direction du « mas » car c’est ainsi qu’appelle sa maison Pat. Il m’attend tranquillement installé sur une chaise longue à côté d’une table basse. Un verre de Pastis servi devant lui, le barbecue qui embaume me rappelle que j’ai très faim. Pour ma part et comme à mon habitude je prends un whisky-glace. Après quelques gorgées et avoir trinqué, Pat va chercher les merguez et chipos qui me font saliver depuis tout à l’heure. Nous mangeons de bon cur en buvant tranquillement nos verres. On échange beaucoup de banalités. Le temps clément dans cette région de l’Espagne, la vie paisible Puis il m’informe sur les bons coins pour aller à la plage.

Alors au bout de ce chemin tu vas arriver dans un grand bosquet de peupliers Là tu auras une intersection, à gauche les ayatollahs du naturisme, plage surveillée avec de grandes palissades pour protéger des voyeurs, des miradors, leur manque plus que des barbelés et tu te croirais dans un camp de réfugiés À droite les plages non surveillées et si tu suis le chemin de droite jusqu’au bout tu arriveras dans une crique très isolée et cachée dans un coude que fait la mer à cet endroit. Si tu veux être tranquille je te conseille cet endroit-là.

Comme si je n’étais pas là, Pat se roule un joint. Il sourit en voyant mon regard.

Eh oui tu es en Espagne ici, détends-toi tu verras pas les stups débarquer. Ici c’est beaucoup plus cool que la France, le tout est de ne pas abuser des bonnes choses.

Il y a une éternité que je n’ai pas fumé. J’ai bientôt quarante ans et la vie pépère avec la peur du gendarme. J’ai passé l’âge de finir en garde à vue ou pire encore. Mais vu d’Espagne Je prends le joint que me tend Pat. Je tire dessus sans remords ni regret. L’effet ne tarde pas à se faire sentir. La tête me tourne un peu, je ressens une douce chaleur dans tout mon corps qui se relâche peu à peu. Je suis bien. La fumée aidant, Pat me raconte son histoire.

Quand il était plus jeune il est venu ici en vacances et il n’est jamais reparti. Il a tout plaqué en France. Maison, boulot Il est divorcé, pas d’enfant, il a abandonné sa vie confortable de cadre commercial dans une grande banque pour la vie d’« hôtelier root » et ça va faire trente ans que ça dure. Il a rencontré Rosa, une fille de notable du coin au caractère bien trempé.

On se ressemble beaucoup avec Pat. J’ai aussi été cadre commercial mais dans une compagnie d’assurances. Moi aussi le « fric business » m’avait écuré et depuis sept ou huit ans je vais de petit boulot en petit boulot, de galère en galère. Aujourd’hui dans le tourisme et demain ? Je lui raconte ma vie sentimentale rapidement je ne veux pas m’attarder sur ce désastre.

La soirée se passe agréablement mais je dois prendre congé de mon hôte vers minuit, épuisé mes yeux se ferment tout seuls. Je vais me coucher très satisfait de ma première soirée. Je suis convaincu que mon séjour va me réserver de belles surprises. Le programme des journées est assez simple. Le petit déj’ et déjeuner de midi se prennent dans la cabane, l’après-midi sieste et plage et le soir repas en communauté autour du feu devant le mas.

Je m’endors paisiblement.

Il est trois ou quatre heures du matin je suis tiré de mon sommeil par le bruit de ce qui me semble être une Méhari ou une Deux Chevaux qui peine à arriver avançant par à-coups. Le moteur s’arrête et j’entends des rires de femmes visiblement bien éméchées. Puis vient le silence, silence vite troublé par les cris et les gémissements d’une femme qui s’exprime en espagnol. Rosa est rentrée et semble apprécier son retour au foyer. Je ressens des picotements dans mon bas-ventre, une douce chaleur m’envahit. Il me semble distinguer d’autres gémissements, plus proches de moi ceux-là. Les filles ont dû ramener des conquêtes de leur soirée. Je me rends compte que presque malgré moi ma main a saisi mon érection et fait de lents va-et-vient

Je me réveille doucement. Troublé par l’intermède nocturne auquel se sont livrés mes voisins. Je suis un peu déçu que les Toulousaines aient trouvé des partenaires de jeu la veille au soir. Je me fais rire tout seul Jaloux de personnes que je ne connais même pas. Si ça se trouve, elles ne vont pas me plaire. En même temps je pense que je vais bien rire en voyant leurs têtes à tous.

Je me fais un café, un petit jus d’orange, tartines et tout ce qu’il faut pour tenir jusqu’à ce soir. Je n’ai pas l’intention de déjeuner à midi, trop pressé de pouvoir aller profiter de la mer.

Me voilà fin prêt pour une bonne journée de farniente au soleil. J’ai hâte de découvrir la fameuse crique. Je me dirige vers le mas pour voir si Pat est par là, histoire de dire bonjour. Peut-être que mes collocs seront réveillées. Je tombe sur Pat avec sa tenue habituelle. Il me demande si j’ai passé une bonne nuit. Je lui dis avoir dormi comme un loir. Rosa et les deux amies toulousaines sont encore endormies, la soirée a été dure.

On se boit un petit café tous les deux. Comme la veille nous parlons de nos vies. Je me sens de plus en plus proche de Pat. Si différents et pourtant si similaires. Je m’imagine volontiers à sa place, tenir ce genre d’établissement en vivant au rythme de la nature et de la vie. La liberté

Aux alentours de treize heures trente, les filles n’étant toujours pas levées, je prends la direction des plages en laissant Pat occupé à ses affaires. Le chemin dans le bosquet, à gauche les plages surveillées Je me dirige sur la droite. Sur mon chemin je trouve un parking presque vide et une première plage s’étale devant mes yeux. C’est superbe, je remarque que, même si le lieu n’est pas naturiste, quelques personnes sont nues, ah les plages libres Je continue le chemin dans les dunes, un moment bord de mer, un moment sous les arbres, puis au bout du chemin je me retrouve face à la fameuse crique Si l’Éden existe il doit ressembler à ça. De grandes falaises empêchent d’arriver des deux côtés, l’eau est turquoise Juste les scories d’un feu de camp rappellent que ce lieu n’est pas vierge de présence humaine. Je m’installe. À peine en maillot je cours comme un gosse me plonger dans la mer. Quinze ans que je ne t’avais pas vue ; Méditerranée, tu m’as manquée

Après un bon bain je me dirige vers ma serviette et me laisse aller dans les bras d’une douceur automnale qui me berce, vous rajoutez le bruit des vagues et je ne tarde pas à m’endormir

Mes rêves sont stoppés par de petits gémissements que je perçois. Je reconnais une intonation de voix. J’ouvre un il discrètement, je vois devant moi à quelques mètres deux jeunes femmes sur le sable. La plus grande a son visage entre les cuisses de sa copine et est assise sur le visage de cette dernière. Dans le concert de gémissements je reconnais les prénoms de Jessie et Isabelle. Voilà l’explication pour hier soir. Les Toulousaines sont en couple Maintenant que faire Tousser discrètement pour signaler que je suis réveillé ou regarder ce beau spectacle jusqu’au bout ? Une raideur dans mon entrejambe me rappelle que je suis un homme et que j’ai très envie de voir ces magnifiques jeunes filles se donner du plaisir Elles s’effondrent l’une sur l’autre échangent un baiser enflammé avant de se diriger vers la mer. Elles sont nues et je n’en perds pas une miette. Elles essayent de ne pas faire trop de bruit en passant à côté de moi. Elles respectent mon « sommeil ». Ce sont deux jolies filles totalement différentes l’une de l’autre.

Celle que j’ai située comme étant Jessie est une grande fille brune, un peu rondelette, elle mesure au moins 1,75 m. Je suis hypnotisé par ses seins. Deux globes bien ronds et fermes qui se balancent au rythme de ses pas. Des tétons érigés et effrontés Un joli ventre de belles hanches Un pubis bien épilé et des fesses bien rebondies Mon sexe me fait mal tellement il est gonflé.

Isabelle est tout l’opposé, un petit bout de femme blonde, silhouette sportive, des tablettes de chocolat en guise d’abdos, de jolis petits seins, pubis lisse, fesses et cuisses galbées et musclées Il doit faire bon être dans le corps de cette sportive active et dynamique. J’envie Isabelle de pouvoir jouer avec les seins de Jessie qui ne cesse de m’appeler. Ça doit faire un bon quart d’heure qu’elles sont dans l’eau, le calme est revenu dans mon maillot de bain Je sens une grosse brûlure dans mon dos. C’est malin j’ai attrapé un coup de soleil. Je fais mine de me réveiller, enfile mon tee-shirt pour éviter d’empirer la situation. Me voyant m’agiter les filles sortent de l’eau et se dirigent vers moi.

Salut tu dois être Olivier ? me lance Jessie avec un accent toulousain très prononcé.

Je peux enfin voir cette belle femme de près, je force mes yeux à rester dans les siens. C’est vraiment difficile car cette poitrine de rêve me fait vraiment de l’il. J’adore son visage avec ses bonnes petites joues et sa fossette bien marquée. Elle a de très beaux yeux et un regard pétillant. Pas du tout dérangée d’être nue face à moi.

Nous faisons les présentations et nous nous installons ensemble. La conversation prend bien. Elles me racontent qu’elles sont de Toulouse mais qu’elles ont fait connaissance ici. Ça fait un mois qu’elles sont ici. Jessie, Jessica, travaille dans une école mais un souci administratif avait retardé sa rentrée, Isabelle est étudiante en histoire de l’art et n’est pas encore rentrée.

Isabelle me fait remarquer ma tenue sur un ton très ironique :

Tu as froid ? Tu veux un bonnet et une écharpe ?

J’explique pour le coup de soleil et que je ne suis pas forcément naturiste. Jessie prend la parole :

Pour le coup de soleil Rosa s’occupera de toi, elle a le don pour couper le feu et un onguent miracle qui permet d’égaliser le bronzage. Moi non plus je ne suis pas naturiste. Mais ici tout le monde s’en fout que tu sois à poil ou pas. Alors Isa m’a décidée à passer le cap. Je me rappelle c’était juste avant notre première fois

Elle rougit et arrête de parler instantanément. L’heure avançant, on rassemble nos affaires. Les filles enfilent un paréo laissant leurs poitrines nues On remonte au mas ainsi gaiement Quant à moi vous l’aurez certainement deviné Jessie ne me laisse pas indifférent.

Ces vacances sont décidément bien engagées si ce n’était pas ce fichu coup de soleil. Arrivés à destination Jessie appelle Rosa et lui explique mon cas. Rosa est comment dire une déesse sortie de beaucoup de fantasmes masculins. Une belle et forte poitrine (moins belle que celle de Jessie), de taille moyenne cette jolie brune d’environ cinquante est vraiment très bien conservée. Elle est assez mince ce qui contraste avec le volume de ses seins. Rosa va voir Patrick lui parle à l’oreille les deux rigolent de bon cur. Pat me fait à ce moment-là un clin d’il que je ne comprends pas vraiment.

Rosa me prend par la main et m’emmène vers ma cabane. À peine entrée elle me demande avec son joli accent de bien vouloir aller d’abord me doucher pour enlever sel et sable. Elle s’installe sur le lit et me regarde fixement. Je me dirige vers la douche, je retire mon tee-shirt, je marque un temps d’hésitation car je sens que Rosa n’en perd pas une miette, je retire mon maillot en tournant le dos à Rosa. J’ai eu du mal à ne pas loucher sur les seins de Rosa. La douche est une véritable épreuve ça brûle Mes pensées vont très vite, Jessie hante mes fantasmes naissants. Une image fixe dans la tête Jessie nue alanguie au bord de la mer Mon sexe jusque-là tranquille prend de sacrées proportions. Je me force à avoir des pensées moins excitantes pour pouvoir être présentable devant Rosa quand je sortirai de la douche. Je m’essuie vite fait toujours dos tourné à Rosa. Ma queue a repris son état initial. Je mets ma serviette autour de ma taille et me dirige vers Rosa. Elle était en train de se frotter les mains l’une contre l’autre en marmonnant ce que je pris pour des prières. Avec une voix rauque elle me demande de me déshabiller et de m’allonger sur le ventre Voyant mon embarras elle prend les devants en arrachant la pauvre serviette qui va s’échouer dans un coin de la pièce.

Nous voilà à égalité, dit-elle en enlevant son paréo et l’envoyant rejoindre ma serviette.

Elle est vraiment superbe, un petit minou tout bien épilé avec juste un petit ticket de métro, des cuisses encore fermes et belles et un cul je ne vous en parle même pas Je m’allonge sur le ventre assez rapidement craignant de reprendre de la vigueur. J’aime bien Patrick je ne veux pas faire voir à sa compagne qu’elle ne me laisse pas indifférent.

À peine allongé Rosa s’approche de moi. Même si elle ne me touche pas je ressens le passage de ses mains au-dessus de moi. Comme des petits picotements partout dans le corps. Je ne sens plus la brûlure du coup de soleil ou presque. Au bout d’un moment elle me fait me retourner, chose que je fais sans broncher. Me voilà nu les yeux clos face à cette créature. Je me sens si bien. Non seulement mon coup de soleil a disparu mais en plus toutes mes petites douleurs accumulées durant la saison disparaissent au fur et à mesure que les mains de Rosa me survolent.

Rosa me demande de me remettre sur le ventre, chose que je fais très rapidement En effet des picotements et une douce chaleur dans mon ventre me font craindre une érection imminente. Allongé sur le ventre, je ressens comme une lourdeur, je suis vraiment bien plus aucune douleur, détendu Je ne me suis pas senti aussi bien depuis une éternité.

Une odeur agréable vient titiller mes narines. Puis les mains de Rosa viennent au contact de ma peau. Le fameux onguent Les mains douces de Rosa s’appliquent à masser chaque centimètre carré de mon corps. De haut en bas et de bas en haut Mes épaules, mon dos, mes cuisses, mes mollets, mes pieds Ses mains s’attardent à l’intérieur de mes cuisses frôlant mes testicules, puis prennent mes fesses en otages, les séparent, les malaxent suivent le sillon et s’attardent un peu à l’entrée d’un lieu que je ne laisse pas si facilement approcher d’habitude.

Je commence un peu à me tortiller, mon sexe en érection me gêne. Rosa me retourne comme une crêpe Elle marque un temps d’arrêt en me découvrant aussi excité devant elle. Je garde les yeux fermés je ne veux pas croiser son regard. Je bredouille quelques mots pour m’excuser

Je t’ai dit de te taire Alors tais-toi et laisse-toi aller m’ordonne-t-elle dans un murmure.

Rosa continue son massage. Mes épaules, mon ventre, mes cuisses Puis ses mouvements deviennent caresses, caresses qui se rapprochent de mon sexe dangereusement Puis après un moment sans caresses du tout, je ressens une caresse plus appuyée et légèrement humide le long de ma verge. Mon outil fait un soubresaut de surprise, la langue agile de Rosa suit la veine gonflée, s’attarde sur mon gland puis redescend pour aller jouer avec mes testicules. Elle les prend un après l’autre dans sa bouche généreuse les faisant rouler avec sa langue pendant que sa main s’est mise à me branler doucement J’ai une pensée pour Pat. Comme si elle le ressentait Rosa relâche mes couilles de sa bouche

Laisse-toi aller, me susurre-t-elle à l’oreille, ne t’inquiète pas pour Pat, il doit être en train de faire la même chose avec Isabelle. Nous sommes un couple très libre tu ne le trahis pas

Elle prend mon sexe en bouche, de lents va-et-vient, doux et agréable moment. Je respire de plus en plus fort Sa langue est joueuse, c’est vraiment une fellatrice hors pair. Elle accélère le mouvement et m’emmène au bord de l’explosion. Je me retiens autant que je peux. Un de ses doigts vient pénétrer mon petit orifice au moment même où elle va au plus vite avec sa bouche, je ne peux plus me retenir et j’explose en longs jets au fond de sa gorge. Ma tête tourne, j’ai chaud, froid puis de nouveau chaud, je perds complètement pied, je reste comme figé dans un long moment d’éternité Dieu que c’est bon. Au bout d’un moment Rosa prend la parole :

Tu dois plus sentir ton coup de soleil normalement. Je pense même que toutes tes petites douleurs ont disparu. J’ai ouvert tout tes chakras. Ce que je ne comprends pas c’est que ton chakra sexuel était complètement bloqué, quelqu’un a dû te faire ça Comment te sens-tu ?

Je me sens vraiment bien. Ce que tu dis est vrai, plus aucune douleur plus rien du tout. Pour le sexe, c’est vrai c’est bizarre je ressens des choses que je ne ressentais plus depuis une éternité. Pour l’onguent que tu as utilisé c’est censé équilibrer mon bronzage c’est ça ?

Oui regarde-toi dans la glace tu verras ça commence déjà à agir.

Je me lève pour me regarder dans la glace, je ne me vois plus du tout de la même façon. Non seulement mon bronzage commence à ressembler à quelque chose, mais en plus le reflet que je vois face à moi est totalement différent de ce que j’ai l’habitude de voir. Je me trouve désirable. C’est troublant. Rosa vient se placer dans mon dos, effleurant celui-ci avec sa poitrine, ce contact m’embrase aussitôt le bas-ventre. Les mains de Rosa caressent mon torse et descendent pour attraper ma queue et commencer à l’agiter doucement

Hum, je t’ai vraiment délivré J’adore les hommes qui s’épilent, ta peau est douce Prends-moi comme une chienne sur le lit

Joignant le geste à la parole, Rosa se positionne sur le lit à quatre pattes, me présentant une croupe des plus appétissantes. Je passe ma queue sur ses fesses, les caresse avec, puis je suis son sillon jouant avec l’entrée de son petit trou, puis j’arrive à destination Sa fente est détrempée, Rosa me supplie d’une voix rauque « Baise-moi ! » Une légère poussée et j’entre en elle comme dans du beurre. Bien au fond je m’arrête un instant pour caresser cette superbe poitrine, Rosa gémit de plaisir. Je me relève légèrement et commence des va-et-vient qui sont de plus en plus brutaux.

Je ne me reconnais pas. Je vois mon sexe rentrer et sortir de ce superbe corps. Rosa a oublié son français et hurle en espagnol. Je pense que tout le monde est au courant de ce que je lui fais et comment je lui fais et ce que ça lui fait à elle Je me retiens tant que je peux, je la pilonne sans discontinuité La voix de Rosa se casse peu à peu, elle n’est plus qu’une bête agonisante suppliant de l’achever Mais je n’en ai pas l’intention, je veux voir son visage, je la retourne sans ménagement, écarte ses cuisses, place ses jambes sur mes épaules J’approche mon dard de l’entrée de sa vulve, je presse légèrement pousse jusqu’au fond en la fixant dans les yeux Son regard est vide elle n’est plus là.

Je reprends mon pilonnage en règle. La complainte de Rosa reprend de plus belle Son visage est déformé par le plaisir Combien trois, quatre orgasmes je ne sais plus vraiment Je sens que le moment est venu pour moi aussi, je me retire assez tôt pour pouvoir éjaculer sur ses seins sublimes Je ne suis plus là aussi. Je jouis dans un profond râle On s’allonge côte à côte pour profiter de ce moment si agréable Rosa regarde l’horloge

Mais il est déjà si tard, tu m’as fait oublier tous mes devoirs. Je vais préparer le repas de ce soir. Merci beaucoup joli cur

Elle m’embrasse sur le sexe tendrement, attrape son paréo et court vers le mas sans même prendre le temps de le mettre ou même d’essuyer mon plaisir sur sa poitrine Je reste là allongé, bien et souriant en regardant le joli petit cul de Rosa qui s’éloigne au loin Décidément ces vacances commencent vraiment bien. Je me laisse prendre par une rêverie douce et coquine Je veux Jessie et je l’aurai Je suis en train de changer et je m’en rends bien compte.

Un grattement à la porte me tire de ma torpeur. J’ouvre les yeux et aperçois Jessie dans l’encadrement de la porte

Coucou le pays des rêves, nous on t’attend pour l’apéro

Je me rends compte que je suis à poil devant elle, je sens mes joues rougir. Certainement moins qu’elle Elle baisse les yeux avec un joli sourire qui fait ressortir ses jolies fossettes Elle est très belle dans un sari indien, ses beaux cheveux noirs, qu’elle porte en carré assez court, tirés en arrière.

Je j’arrive, je m’habille et j’arrive

OK à tout de suite.

Je m’habille à la va-vite, prenant ce qui me tombe sous la main. Jean, tee-shirt et mon fidèle sweat-capuche pour la soirée. Je suis encore troublé par l’arrivée imprévue de Jessie, son regard fuyant On dirait que l’attirance est mutuelle. Je me dirige vers le mas, sourire aux lèvres. Les « soins » de Rosa sont plus qu’efficaces. Je ne marche pas je flotte. Tous mes problèmes sont si loin. Mon whisky m’attend sagement sur la table basse. Isabelle est très belle dans une jolie robe en soie rouge, me sourit Rosa lui fait signe de se taire avec un clin d’il complice. Pat est d’humeur blagueuse. Jessie semble être ailleurs. Rosa nous propose des tapas et autres bricoles à grignoter

Je suis désolée mais ce soir, ça sera juste petit casse-croûte Je n’ai pas eu le temps de préparer un dîner digne de ce nom. J’étais occupée à soigner ce pauvre Olivier, qui m’a bien soignée lui aussi Ça faisait longtemps que j’avais pas été soignée ainsi

Tout le monde éclate de rire de bon cur et moi je rougis en regardant fixement l’intérieur de mon verre comme si quelque chose allait en sortir. Jessie sourit jaune à l’allusion salace de Rosa et semble, comme moi, pas très à son aise.

Comme d’habitude la soirée se passe très bien, au coin du feu que Pat alimente régulièrement. Il doit être à peu près minuit quand Rosa nous annonce qu’elle va se coucher, elle est fatiguée. Elle nous fait la bise à chacun d’entre nous avant de s’engouffrer dans la maison. Pat s’est approché d’Isabelle et les deux discutent ensemble. La main de Pat est sur la cuisse d’Isa et remonte peu à peu. Isa a les yeux mi-clos. Pat se lève lui tend la main et ils partent tous les deux vers la cabane d’Isa

Nous nous retrouvons seuls avec Jessie. Je lui propose une balade jusqu’à la mer. Elle accepte. Je m’arrête à ma cabane pour récupérer une couverture. Nous marchons côte à côte sur le petit chemin éclairé par la pleine lune. Aucun des deux n’ose briser le silence. J’ai envie d’elle et je suis sûr que c’est réciproque. Mais c’est bizarre on est comme deux ados qui osent à peine se parler. Je brise le silence, je lui raconte en quelques mots ce qu’est ma vie

Nous sommes arrivés au bord de l’eau, je dispose la couverture au sol et on s’assoit face à la mer. Après que je me sois confié à cette belle jeune femme, elle prend la parole et me parle un peu d’elle. Elle est Scorpion (comme moi), elle a une grande fille qui va au collège (pour le moment elle est chez sa grand-mère) et elle aussi vient de vivre une rupture pas évidente à gérer et à digérer. Elle avait fauté à plusieurs reprises au cours de ces dernières années. Son mec ne s’occupait pas vraiment d’elle, alors elle s’est perdue dans les bras de plusieurs amants Elle me dit qu’elle ne se reconnaissait plus à ce moment-là et qu’elle avait enfin pris la décision de le quitter avant que la culpabilité n’achève de la bouffer.

En l’écoutant, j’ai comme une sueur froide. Mon complexe de l’abandon revenant en force Je la trouve à la fois très touchante et en même temps elle me fait peur. Et voilà ma névrose tourne en rond, il n’y a rien avec cette nana et voilà que j’anticipe une vie de couple et la peur d’être trompé et abandonné « N’importe quoi ! Allez, respire, c’est rien, ça va passer. »

Jessie roule un joint à la lueur de la lune Elle tire quelques taffes et me le passe. Je le prends et me délecte de cet interdit bien français. Il commence à faire froid et Jessie grelotte. Je la prends dans mes bras pour la réchauffer un peu, je prends la couverture et la mets sur nos épaules et nous restons dans les bras l’un de l’autre. Notre conversation ne semble pas vouloir s’arrêter. Je lui confie que je les ai vues faire l’amour avec Isabelle sur la plage. Je lui demande si elles sont ensemble. Jessie, qui a marqué un temps d’arrêt, m’explique qu’elle a toujours été tentée par une expérience avec une femme, Isa est bi et a dragué Jessie, donc elle s’est laissée tenter et ne le regrette pas.

La parenthèse close nous continuons à parler de tout et de rien. À la lueur de la lune ses yeux brillent, elle est vraiment très belle. Nos regards se croisent et restent figés l’un dans l’autre. Je m’approche doucement de ses lèvres et je m’arrête à quelques millimètres Jessie fait le chemin qui sépare nos lèvres et nous nous embrassons longuement. Ce n’est pas un baiser fougueux. Sa langue joue doucement avec la mienne, mes mains caressent ses cheveux et ses joues. On embrasse tous les deux de la même façon. Combien de temps a duré ce baiser, je ne sais plus Nous nous sommes endormis dans les bras l’un de l’autre sur cette plage éloignée de tout. Ce fut vraiment une belle nuit.

On se réveille difficilement, un peu endoloris. On se regarde avec un regard nouveau, les yeux rivés dans ceux de l’autre. Je n’oublierai jamais ce moment délicieux. Hormis un timide bonjour, nous ne disons rien. Jessie se lève, retire son sari, elle ne porte rien dessous.

Viens on va se baigner ça nous fera du bien !

Je suis hypnotisé par ses seins. Je regarde ses tatouages et les trouve très beaux, une femme tatouée pour moi qui le suis aussi c’est un atout de séduction indéniable. Je me lève à mon tour et me décide enfin à tout enlever. Nous courons tous les deux main dans la main pour nous jeter dans la mer. On chahute un peu, et mes mains se retrouvent par accident sur les seins de Jessie.

Oups pardon !

T’inquiète pas ce n’est pas grave.

On sort de l’eau. On sèche au soleil. Une fois secs, on se rhabille direction le mas. Je ne peux m’empêcher de penser à ce baiser. Je suis intimidé par Jessie et a priori elle est aussi. Je pourrais facilement tomber amoureux de cette jolie brunette.

Pat nous aperçoit au loin et nous fait signe de venir pour un petit déjeuner à la française. Isa est avec lui, Rosa est déjà partie au marché Après le petit déjeuner Jessie nous quitte pour aller se doucher, on se donne rendez-vous aux alentours de 15 heures pour aller à la plage. Isa va se promener nous laissant seul Patrick et moi.

Nous parlons comme d’habitude de la vie, de cette société individualiste et de ce monde qui part loin de toute humanité. Je profite de ce moment pour demander à Patrick pourquoi il n’a pas restauré la maison cachée derrière la haie de cyprès. Il m’explique qu’à l’origine il devait venir s’installer avec un ami ici. Qu’ils devaient s’associer, mais au dernier moment son ami s’est dégonflé. Depuis Pat attend l’occasion pour vendre cette maison et s’associer avec quelqu’un mais que personne pour le moment n’a eu le courage de sauter le pas. Il me dit vouloir développer un peu son affaire : ajouter quelques cabanes, acheter du terrain pour y faire de la culture bio, faire de la vente directe Mais voilà tout seul il ne sent pas le courage et n’a pas forcément tous les fonds nécessaires. Je me surprends à envisager la vie ici. Pour moi il n’y a pas que ça à faire. Il faut un peu moderniser tout ça. Ajouter le wifi par exemple. Il ne faut pas se priver d’une clientèle branchée. On peut avoir un esprit root et vivre sa vie normalement. J’en suis la preuve vivante. J’en touche un mot à Patrick qui acquiesce.

Il me fixe et me demande si je suis intéressé. Je ne sais pas encore quoi lui répondre. À part peut-être que j’allais y penser. Je prends congé de Pat. Je dois aller me remettre en état pour cet après-midi. Après une bonne douche, je prends la décision de vivre à la façon du lieu. Je ne m’habille pas et prends la direction du hamac pour faire une bonne sieste réparatrice.

Quelqu’un vient de tousser à côté de moi.

Alors on se réveille ! me balance à la figure une Isabelle que je trouve très décidée.

Jessie me sourit timidement. Je me lève, heureux de me rendre compte que ma nudité n’était que secondaire, du moins pour moi, je surprends Jessie qui se mordille la lèvre inférieure. J’attrape ma serviette de plage la noue autour de ma taille, lunettes de soleil, crème solaire et direction la plage.

Je suis heureuse que tu te lâches enfin un peu, Isabelle a décidé de me chauffer, tu n’as pas à complexer, t’es pas mal foutu

Elle me balance une claque sur les fesses en riant. Elle monopolise la conversation. Elle est étudiante en histoire de l’art et est au conservatoire. C’est une artiste réaliste. Elle souhaite être galeriste et pouvoir exposer quelques-unes de ses uvres. Elle peint et fait de la photographie. Elle mêle les deux formats pour faire des toiles immenses entre réalisme et fantaisie.

À peine arrivées dans la crique les filles jettent leurs paréos et serviettes et courent vers la mer.

Le dernier à l’eau met de la crème solaire aux deux autres

Provocante Isabelle.

Je jette le tout au sol et cours aussi vite que je peux. Jessie est déjà dans l’eau mais Isabelle est tombée. Je la dépasse et me jette dans l’onde bleue en arrosant Jessie, qui est un peu boudeuse en ce début d’après-midi. Elle est un peu jalouse on dirait. Ça ne me déplaît pas du tout.

Après s’être bien baignés on revient sur la plage. On étale nos serviettes. Isabelle se jette sur moi pour honorer son gage. Crème solaire en main elle me masse le dos. Jessie n’ouvre pas la bouche. Pas un son, rien. Je la sens très distante. Isa joue avec mes fesses.

Humm on a de bonnes joues.

À ce moment précis Jessie prend la parole d’un air narquois.

Te fatigue pas Isa, il nous a matées hier quand on faisait l’amour

Ah ouais, tu aimes mater, mon petit Olivier Tu crois qu’il y a du monde à côté, Jessica ?

Tu ne crois pas qu’on pourrait rester là ?

Non il aime mater ; on va aller mater et on revient

Isa se lève et me dit de venir avec elle. Jessie nous suit pas forcément heureuse de nous suivre. Allez pas d’hésitation, je me lance, je suis Isa. Mais je me rapproche de Jessie.

Qu’est-ce qu’il y a ? lui dis-je.

Rien je suis désolée, je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Je suis trop conne. Excuse-moi.

Où on va ?

La plage des coquins. Il y aura sûrement personne. On n’est plus en été. Une plage libertine si tu préfères.

On arrive sur une autre plage, bien camouflée au milieu des bosquets. Il y a peu de gens sur la plage. Un couple proche des dunes. Et deux hommes éloignés l’un de l’autre. Tout le monde est nu. On s’installe pas très loin du couple. Je suis installé entre mes deux complices. Le couple, une petite trentaine d’années, lui plutôt bien fait de sa personne, sportif, sexe dans la catégorie hors norme qu’Isabelle fixe en se léchant les lèvres Elle une jolie blonde à l’allure slave, une belle poitrine qui a l’air ferme et dont les globes sont délicieusement ronds. Ils nous saluent de loin poliment et nous font un sourire complice. Madame a attrapé le gourdin de son partenaire et commence doucement à l’astiquer dans tous les sens pour lui donner de la vigueur. Lui glisse brutalement deux doigts dans la fente ruisselante de sa partenaire. Elle entreprend de le sucer, ouvrant sa bouche de toute sa grandeur.

Regarde ça comme c’est beau, me dit Isabelle.

Elle prend mon sexe déjà dur dans sa main et commence à me branler doucement. Je fixe Jessie, elle me regarde intensément, elle a le feu aux joues. Je me rapproche d’elle et lui refais le coup de la veille. Mais là elle m’embrasse directement, pas de jeu de séduction. Un baiser plein de fougue et de désir. Isabelle ne lâche mon sexe que pour le mettre dans sa bouche. Le couple à côté continue son petit jeu en nous regardant. Complices. Mes mains découvrent le corps de Jessie. Cette sublime poitrine, je ne peux plus m’empêcher de soupeser chaque sein, titillant de ma langue chaque téton.

Isabelle vient me rejoindre. Elle embrasse tendrement Jessie. Puis prend soin d’un de ses seins. Ma langue prend une autre direction Je suis un chemin imaginaire, partant de son sein, longeant les côtes, descends vers son nombril s’y attarde et prends inexorablement la direction de son minou trempé Ma langue titille son clito, sépare ses lèvres

Isabelle vient me rejoindre pour lécher le bel abricot de la jolie Jessie. J’en profite pour l’embrasser goulûment. Je regarde Isa lécher la fente ruisselante de Jessie. Et je prends la direction de l’entrejambe d’Isa. Je la lèche sans plus attendre, comme pressé de croquer dans un beau fruit mûr et juteux. En changeant de position je viens présenter ma queue devant le visage de Jessie qui entreprend de me sucer.

Nous ne faisons plus qu’un. La jolie blonde à côté chevauche son homme en nous regardant. Elle hurle son plaisir avec une jolie voix. Les deux voyeurs se sont rapprochés et se masturbent en nous regardant tous.

Isabelle entreprend de lécher Jessie plus fort. Celle-ci est obligée de relâcher ma queue pour hurler de plaisir. Ma bouche est soudain plus en contact avec le joli minou d’Isa. Celle-ci présente sa croupe, pendant qu’elle aspire Jessie et la doigte avec force. Je présente mon sexe à l’entrée de son vagin si brûlant. Et commence à faire de longs va-et-vient.

À un moment mon regard croise le regard de Jessie. On ne se quitte pas des yeux. Je fais l’amour à Jessie au travers du corps d’Isabelle, Jessie le comprend et me regarde intensément. Isabelle prend son pied sous mes coups de boutoir. À un moment je sens tous ses muscles internes se resserrer autour de ma queue, m’empêchant presque de bouger. Elle arrête ses caresses sur Jessie. Elle fait en sorte que je me retire de son corps. Demande à Jessie de se retourner. Elle prend mon sexe dans la main et me dirige vers la chatte de Jessie. Elle me place comme il faut et vient se mettre derrière moi. Collant son minou humide contre mes fesses. Alors elle commence à faire un lent va-et-vient. Elle m’aide à faire l’amour à Jessie. Jessie geint sous mes coups de reins.

Je ne sens plus la présence d’Isabelle contre mes fesses. Elle est passée sous nos deux corps enlacés et nous lèche l’un et l’autre. À chaque mouvement que je fais pour rentrer et sortir je sens la langue coquine de notre complice. Cette sensation va me faire jouir. Je ressors de l’antre à plaisir de Jessie. La bouche d’Isa se précipite pour me faire jouir quasi instantanément. Pendant que je me répands dans la bouche d’Isa, Jessie vient m’embrasser langoureusement.

Nous reprenons pied côte à côte. Les voyeurs et le couple viennent pour discuter avec nous. Il va de soi qu’ils en veulent plus. Un des voyeurs est debout à côté d’Isa et l’autre à côté de Jessie. Isa regarde Jessie. Jessie fait comprendre d’un geste qu’elle n’a pas envie. Isabelle fait signe au deuxième de la rejoindre. Je me lève et prends par la main Jessie. J’éloigne ma belle du lieu. En partant je me retourne pour apercevoir Isa en train de sucer un des lascars pendant que l’autre la pilonne sans ménagement Direction la crique.

Jessie ne souffle pas un mot. Je ne lâche pas sa main. À l’abri des regards, dans notre petite crique. Je prends Jessie dans mes bras. Je l’embrasse tendrement. Passe ma main dans ses cheveux. Mes caresses honorent son corps entier. Je

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