Au fur et à mesure que le temps passait, je me disais « Pitié vivement que je puisse enfin avoir une vie normale ». Dans notre centre où moi et mes collègues étions logés, on avait tout le confort moderne mais aussi et surtout une salle de sport qui avait été modernisé (appareil de musculation, tapis de course, piscine,…) pour se maintenir en forme. Même moi qui n’étais absolument pas sportif à la base, il m’arrivait d’y aller. Il faut dire que l’obligation de faire une heure de sport par semaine y a contribué.

Je me souviens d’un jour qui a marqué un tournant pour moi et tout le monde globalement, c’était l’arrivé des premières femmes nées post fléau. Je me souviens de ma première. Elle était toute timide et semblait avoir peur. Elle n’était pas vierge, car avec ses copines, elle s’adonnait parfois à des soirées « garçon ». Comprenez par-là que, durant ces soirées, toutes les participantes mettaient leur nom sur un papier. Celles qui devaient « faire l’homme » étaient tirées au sort. Au moment de se costumer, elles devaient également être affublées d’un gode ceinture sous leurs pantalons. Donc, lors de ces soirées, les femmes ainsi affublées pénétraient leurs camarades lors d’orgies plus ou moins obscènes

Cette fille, donc, semblait moins à l’aise car elle faisait le grand saut vers l’inconnu. Quand elle m’a vu tout nu, je l’ai vu esquisser un sourire moqueur. Oui mon attirail n’atteint pas les proportions de ses ustensiles en latex, et alors ! Désolé ma belle de ne pas être monté comme un poney mais c’est ça ou rien. Elle s’est allongé, un peu tremblante et je l’ai prise. C’est après avoir fait ma petite affaire qu’elle m’a montré ses papiers d’identité.

— Tu connais cet homme ?

— Oui, bien sûr. C’est un ami … Mais attend, c’est ton père ?

— Oui. Je pourrais le rencontrer ?

— J’ai peur que ce ne soit pas possible.

— Dommage.

— Par contre je sais qu’il va terminer son service au centre d’ici deux ans. Là, tu pourras le voir quand il partira en retraite.

— C’est vrai ? Oh super merci pour l’info.

Quand nous nous sommes quitté, je suis sorti rejoindre mes collègues et j’ai rejoint Raoul qui se faisait une belote avec d’autres.

— Salut beau papa ! lui ai-je dit en lui tapant dans le dos

— Hein comment tu m’as appelé là ?

— Beau papa.

— Pourquoi tu m’appelles comme ça ?

— Bah je sors de ma séance du matin et figure toi qu’elle avait ton nom sur sa carte d’identité, dans la case géniteur.

— Hein ?

— Ouais j’ai baisé ta fille.

– …… Dites-moi jeune homme avez-vous une bonne situation ? Me demanda-t-il en plaisantant.

— Non absolument pas. D’ailleurs, je comptais un peu sur votre aide financière pour vivre à vos crochets, beau-papa.

On est parti dans un faux jeu de rôle gendre beau-père qui a fini en éclats de rire. A la fin, avant d’aller déjeuner, il m’a frictionné les cheveux en me glissant à l’oreille « A charge de revanche. Tu vas voir quand beau papa pervers va se taper ta fille ». Cette pensée m’a fait bugger quelques secondes. C’est vrai que maintenant on allait avoir droit à nos filles mais les instances internationales semblaient avoir prévu la chose. En effet, un vaste programme d’échange international fut lancé.

Comme on dit, « les voyages forment la jeunesse ». C’est sous ce précepte, et aussi pour une volonté de métissage que la jeune génération féminine, au lieu d’être envoyé au centre français, fut envoyée en grande partie à l’étranger : Pékin, New York, Tokyo, Buenos aires, Johannesburg, … C’était autant de destination qui avaient accepté le programme. En fait, le seul pays qui le refusa fut, encore et toujours, la Corée du nord. D’après les observateurs internationaux, le dirigeant Nord-Coréen fut le seul homme à survivre au fléau dans son pays. Cette crapule décréta qu’il avait été choisi par les dieux pour repeupler le pays à son image. En fait, ce type ne devait son salut qu’au fait de s’être enfermé dans un Bunker au moment du drame (en laissant ses généraux crever derrière la porte au passage d’après les témoins sur place). Il y vit encore d’ailleurs et y reçoit toutes les femmes qu’il juge digne d’être honoré par lui, renforçant encore l’image divine qu’il s’était donné. Dans son Pays, c’était une catastrophe humanitaire et écologique qui se jouait (ou plutôt, la situation était encore pire qu’elle ne l’était avant). Malheureusement c’était toujours aussi difficile d’y entrer et d’en sortir malgré le fait que beaucoup aient tenté leurs chances. La sécurité y avait été renforcé et le pays était presque inaccessible, totalement verrouillé. Les instances internationales en sont venues à penser, à contre cur, qu’il était préférable de les laisser seul en espérant un sursaut populaire. De toute façon, quoiqu’il arrive ça ne pouvait que se terminer mal.

Ainsi nos filles allaient se faire tringler à l’étranger. Pourquoi pas après tout. Afin bon pas les miennes car la plus vielle avait à peine quinze ans. Par contre ça m’amusait de voir mes collègues se raconter ce que vivaient leurs filles un an plus tard. Mon pote Raoul me montrait ses petits-enfants et … C’est simple, il ne manquait plus que le slogan « United of Color » et se serait cru devant une pub pour une marque célèbre de vêtement. Enfin bon ça c’était pour les filles mais pour les garçons, ce n’était pas mieux. Quand les premiers sont arrivés, fallait voir Raoul, il était anxieux.

— Bah alors mon pote. Qu’est-ce que tu fous ?

— J’ai peur.

— De quoi ?

— Chui gras, moins gros qu’avant mais … je ressemble à rien. Qu’est-ce qu’ils vont penser de moi ?

— Bah rien de négatif. Ils sont quand même là grâce à tes couilles. Tu sais, les autres ne sont pas mieux que toi et pourtant ça se passe bien.

— Ah parce qu’ils sont déjà là ?

— Bah oui. D’ailleurs ils t’attendent … Et ils te ressemblent.

– ……. Bon aller … Comme me disait ma mère « ferme les yeux, serre les fesses et fonce ».

— Aller viens je t’accompagne.

— Merci … Et quand ce sera ton tour je serais là.

— Non tu ne seras plus là. Tu seras en retraite.

— Ah oui c’est vrai. Désolé

Je voyais mes collègues pas très à l’aise avec leur fils. Il faut dire que la situation était inédite : chacun allait devoir leur montrer comment se servir de leur service trois pièces. Vous imaginez un homme en train de tringler une femme avec son fils qui regarde et à la fin qui lui dit « Tu vois c’est comme ça que Papa t’as fait » ? Je crois que personne ne s’imaginait vivre un jour cette situation. Finalement, ça se passait bien. Ce n’est que quand les miens sont arrivés que j’ai compris ce que Raoul avait ressenti.

Ni eux ni moi n’étions à l’aise … Et encore moins lors de la démonstration. Je leur disais « surtout il ne faut pas s’attacher à ces femmes. Pas de sentiments ! Vous ne les reverrez probablement jamais alors vous faites votre affaire et c’est tout ». Quand la fille est arrivée … Mon Dieu : « Qui a laissé cette chose passer les sélections ? » avais-je pensé. Elle était grasse et moche. Ce n’était pas la première avec qui je couche qui ne me plaisait pas mais là … J’ai compris très vite, parce que ça c’était déjà produit, que cette fille avait pris la place d’une autre ou avait envoyé une belle fille passer les sélections à sa place contre de l’argent. Au moment de monter dans le véhicule sécurisé pour la faire entrer, elle est entrée à la place. Je leur avais dit de ne pas s’attacher … Impossible avec elle (sauf si ça fait ventouse). Elle était visiblement issue d’une riche famille chinoise, du coup ça expliquait qu’elle ait pu passer les sélections. Quand elle a vu mes fils, elle s’est cru dans un self-service et qu’elle allait avoir le choix. Je l’ai stoppé net : « Désolé ma gro … ma grande mais c’est avec moi que ça se passe. Eux, ils sont là pour apprendre » lui ai-je dit alors qu’elle louchait sur un de mes fils au physique de mannequin. Elle s’est mise en doggystyle, je l’ai prise par derrière et elle s’est cassée un peu déçue. Quand j’ai eu fini, mes fils m’ont remercié car aucun d’entre eux n’avait envie de le faire … en tout cas avec elle. L’un d’eux m’avait même demandé si on avait le droit de leur mettre un sac sur la tête … Sûrement pour plaisanter sauf que dans le cas présent, c’est tout entière qu’il aurait fallu la mettre dans un sac.

Quand la suivante est arrivée … Bon sang une vraie bombe. Une petite vietnamienne ayant eu recours à la chirurgie pour s’occidentaliser un peu. Elle avait une de ces paires de meule PFFFF ! Elle était riche, ça se voyait (d’ailleurs, les asiatiques qui venaient en générale étaient loin d’être des paysannes) et moi j’allais passer un bon moment. Quand je me suis tourné vers mes fils, ils avaient tous le même regard qui disaient « Moi je veux essayer ». Désolé les minots, mais celle-là, elle est pour moi. Quand elle s’est déshabillée, j’ai vu mes fils en érection. Je leur ai dit : « maintenant vous allez voir ce qu’il est possible de faire pour s’amuser tout en faisant son devoir ». Je me suis foutu à poil, je me suis allongé moi sur le dos, elle au-dessus et on s’est longuement embrassé tout en se touchant l’un l’autre. Ensuite, elle m’a sucé puis je l’ai arrêté pour la lécher et lui palper ses nibards en même temps alors qu’elle s’était assise sur mon visage. Enfin elle a pris ma place pour s’allonger sur le dos et je l’ai recouverte. Contrairement à la précédente, je lui faisais face pour l’embrasser. En plus je prenais mon temps pour faire durer ce moment. Pendant que je la galochait, j’enchaînais les coups de reins à allure diminuée. Elle me regardait avec des étoiles dans les yeux et un large sourire. Quand j’ai senti que ça allait venir, là, j’ai accéléré. Je l’entendais baragouiner des mots, sûrement dans sa langue natale et je lui répondais « Désolé ma belle mais je comprends que dalle ». Quand j’ai joui ça s’est entendu dans la pièce. Il faut dire que c’était sûrement une des meilleures baises que j’ai connue.

Quand elle est partie, je voyais mes fils qui faisaient la gueule. Certains voulaient vraiment essayer. Je leur ai promis alors que pour la prochaine on tirerait au sort. Mes quatre gaillards que j’avais devant moi, voulaient tous essayer. Le premier eu droit à sa première saillie devant nous lors de ma séance du soir. J’ai ensuite promis que les autres auraient chacun droit à leur tour de manège, sur mes séances du lendemain.

Le lendemain, pour moi c’était chômage technique. J’ai laissé faire les nouveaux. La première était une jolie africaine, bien sculptée. Celui qui s’est glissé entre ses cuisses était ravi. La deuxième était une femme quelconque visiblement du Maghreb. Ça c’est bien passé. Quand est venu le tour du dernier de tirer son coup, il a déchanté. On s’est retrouvé devant la caricature de « Mama Boubou ». 90-60-90 … et l’autre jambe pareille. C’est clair que le rejeton, il n’était pas content mais il allait falloir y aller. « Qu’est-ce que tu crois ? Moi aussi je me suis taper des thons mais t’as pas le droit de refuser » lui ai-je dit. Il s’y est résigné mais sans enthousiasme. A la fin de cette dernière journée, ils étaient prêts au service. Ils m’ont tous remercié en m’appelant papa mais je les ai rectifiés. « Ecoutez les gars,… Je ne suis pas votre père. Uniquement votre géniteur. Moi, je n’ai fait que planter ma graine c’est tout alors appelez-moi par mon prénom s’il vous plaît ».

C’est comme ça que, chaque semaine, des nouveaux arrivaient. Chaque géniteur devait les mettre « en service » pour qu’ils puissent passer en mode « production » … ou plutôt reproduction dans le cas présent.

A cause de ma condamnation pour avoir voulu quitter le centre sans permission, nous étions quatre à devoir rester plus longtemps. Presque tous nos amis du premier groupe d’origine avaient pris leur retraite. Je recevais des nouvelles de certains d’entre eux et en particulier Raoul. Il m’avait dit avoir rencontré bon nombre de ses rejetons et qu’avec la légalisation de la polygamie, il venait de se marier une deuxième fois. Il me montrait des photos de ses enfants (les vrais ceux-là) et c’était lui en miniature. Moi de mon côté, j’étais cantonné à jouer les régisseurs comme mes trois autres comparses. Je gérai le planning, la répartition des chambres, donnais des conseils, … et surtout, je ne couchais plus.

Au début je m’étais dit « chouette des vacances ». Malheureusement après plusieurs mois, bah je quémandais une séance de temps à autre. Il fallait me voir avec mes rejetons alors que l’un d’eux se préparait à y aller : « He … dis donc, tu ne pourrais pas m’en laisser une s’il te plaît ? Rien qu’une petite, même une moche je m’en fou. C’est juste histoire de me vider les balloches ». Des fois ça marchait … Et des fois non. Parfois J’y allais en cachette. Je trafiquais le planning, je disais à celui dont je voulais piquer sa séance que la fille avait annulé, qu’elle avait eu peur ou que sais-je encore (c’était rare mais c’était déjà arrivé) et je prenais sa place. Ça a marché un temps … jusqu’à ce qu’on me prenne la main dans le sac ou plutôt la queue dans la… Enfin bref vous avez compris.

C’était clair que sur la fin, ma carrière n’a pas été géniale. Heureusement un jour, alors qu’il me restait trois ans à faire, on m’a gentiment dit que je pouvais partir. Officiellement on ne m’a pas dit pourquoi mais j’ai pensé avoir deviné : l’administration ne pouvait plus m’entretenir alors que j’étais moins productif (la faute à qui si j’étais sur la touche ?). Alors on m’a fait mon solde de tout compte et je suis parti. Comme tous mes collègues de la première heure, on m’avait trouvé un pied à terre et j’avais trois gardes du corps pour ma protection. C’était une mesure qui avait été décidé (au début du moins) car, un jour, un des premiers à sortir s’était fait enlever par un groupe de femme. Elles l’ont exploité, il s’est fait traire les couilles à outrance pour alimenter le marché noir en sperme frais. Quand la police l’a retrouvé, par vengeance, ses ravisseuses l’avaient mutilée. Avec mon service de sécurité, aucun risque que ça m’arrive d’autant que celles qui étaient chargées de ma protection gardaient mon corps de très près. Tellement près que parfois il n’y avait aucun obstacle ni aucuns vêtements entre nos corps si vous voyez ce que je veux dire.

Durant toutes mes années de service, j’avais été payé mais comme on ne pouvait pas sortir et qu’on était tous nourris logés et blanchis, je n’avais quasiment rien dépensé. Je me suis retrouvé avec un bon pécule à ma sortie. Je bénéficiais aussi d’une rente mensuelle assez conséquente comme pension retraite pour service rendu. J’ai donc pu facilement m’acheter une maison qui était en fait un vieux manoir. Je me souviens encore quand je l’ai acheté. Au moment où je suis entré dans l’agence immobilière, tout le monde s’est tût. Pensez-vous, ce n’était pas tous les jours qu’un homme passait la porte. Je suis allé dans le bureau de la directrice de l’agence qui a tenu à me recevoir en personne.

Durant toute notre entrevue, mes gardes du corps étaient restées dehors. Je savais que je ne risquais rien. Le meurtre d’un homme ou sa mutilation l’empêchant ainsi de se reproduire était très sévèrement punis. Voyant les moyens dont je disposais, cette femme d’une trentaine d’année a usé de tous les arguments pour conclure la vente. Sachant que j’étais en position de force, tant que mes exigences n’étaient pas satisfaites je disais non. On a fini par conclure notre affaire … et dans tous les sens du terme. Ayant été refusé à la reproduction, elle …… est-il utile que je vous décrive ce qu’il s’est passé dans ce bureau ? Avez-vous besoin de savoir que je l’ai chevauchez comme une jument ? De toute façon, comme le bureau n’était pas suffisamment insonorisé, mes gardes du corps m’ont dit que tout le monde de l’agence avait entendu les « Oh oui encore ! » que poussait cette femme.

Parmi les femmes de mon service de sécurité, toutes les trois sont passés dans mon lit et pas qu’une fois. L’une d’elle est tombée amoureuse de moi et a fini par devenir ma première épouse. Elle était enceinte jusqu’aux oreilles le jour J d’ailleurs. La deuxième, une lesbienne, n’est venue dans mon lit que pour tomber enceinte. Elle est partie rejoindre sa copine quand elle a eu ce qu’elle voulait. On s’est quitté bons amis et d’ailleurs, il n’est pas rare qu’elle passe avec sa copine et leur bébé (le mien mais officieusement) pour prendre un café. Quant à la troisième, je l’ai aussi mise enceinte mais elle n’a pas voulu rester et elle est partie sans laisser d’adresse.

La baraque que j’avais acheté avait besoin de travaux et ne sachant rien faire de mes mains, j’ai fait appelle à une entrepreneuse. Pour le coup cette femme m’a bien entrepris. En tout cas aussi bien que la maison. Ma femme était enceinte et refusait que je la touche, ayant peur pour le bébé alors … Bah j’ai sauté celle qui faisait les travaux pendant que ses employées bossaient. Les travaux ont duré plusieurs mois. L’électricité a été refaite à neuf, ainsi que la plomberie et l’isolation, sans compter la toiture. Cette femme me plaisait et j’ai donc continué à la voir. Je me suis décidé à en faire ma deuxième femme que quand elle est tombée enceinte. Ce n’est qu’au fur et à mesure que mes autres épouses sont arrivées. La postière, la gérante de la superette, une des conseillères municipale … Alors elle, on s’est plu durant mon troisième mariage. Elle n’arrêtait pas de me faire de l’il. Je trouvais ça déplacé sur le moment. Plus tard on s’est vu à plusieurs reprises : quand j’ai déclaré la naissance de mes enfants par exemple.

La première fois qu’on a couché ensemble, elle venait faire le recensement. Mes femmes étaient parties bosser et je restais à la maison avec mes enfants les plus jeunes pendant que les plus vieux étaient à l’école. Elle s’est pointé avec son joli sourire, elle m’a interrogé et c’est après qu’elle m’a sauté dessus.

– … Bien je crois que j’en ai terminé.

— Parfait, je vous raccompagne.

— Merci mais un détail me trouble. Vous dites que vous avez cinq enfants c’est ça ?

— cinq oui. Enfin bientôt sept car deux de mes épouses sont enceintes : de trois et sept mois.

— Bizarre d’après mes informations il y en aurait plus.

— Attendez si vous comptez aussi les quelques milliers d’autres que j’ai eu durant mon séjour au centre, ça ne compte pas.

— D’après ce que j’en sais vous devriez en avoir un de plus.

— Ah oui ? et où il serait ?

— Ici s’exclama-t-elle en se caressant le ventre avant de me sauter sauvagement dessus pour m’embrasser.

— Mais Mademoiselle ?

— Laissez-vous faire et faites-moi un enfant. Continua-t-elle alors qu’elle était à genoux devant moi à défaire mon pantalon.

Autant vous dire que je n’ai pas résisté longtemps. Elle suçait tellement bien que je n’ai pas tardé à la coucher sur le canapé pour la culbuter violemment. Pendant que je la prenais, je la voyais, le visage souriant et poussant des soupirs de plaisir. Elle prenait son pied et ça se voyait. On a brutalement été interrompu par les pleurs de ma fille de trois mois.

— Mince, C’est ma fille. Il faut que j’y aille.

— Minute Roméo. Tu restes là et tu termines ce que tu as commencé. M’a-t-elle dit en me bloquant avec ses jambes pour que je ne parte pas.

— Mais c’est l’heure de son biberon.

— Je m’en fous.

— Bon … OK

J’ai alors terminé vite fait, j’ai remis mon froc en quatrième vitesse et j’ai couru vers la chambre de ma fille. J’étais assis dans un fauteuil à donner le biberon quand celle que je venais de culbuter est venue me voir. Elle m’a dit qu’elle s’en allait et je ne l’ai revu que quand elle a accouché. J’ai alors jugé utile d’en faire ma nouvelle épouse. Pensez-donc, avoir dans son lit une élue locale, ça peut aider d’autant qu’elle s’est lancée dans une carrière politique par la suite.

Mes deux dernières épouses, je les ai rencontrés plus tard. Il y a tout d’abord eu la directrice de l’école communale où j’avais scolarisé mes mômes. Avec la baisse des naissances, je remplissais plus de la moitié des effectifs de l’école rien qu’avec ma famille. Parfois, j’étais convié à une rencontre parent prof et … Je vous laisse deviner la suite. Elle était très souvent en petite tenue, à croiser et décroiser les jambes façon Basic instinct. En fait j’ai tenu bon mais elle a exercé sur moi une sorte de chantage. Mon fils aîné qui était ma copie conforme, n’arrêtait pas d’enchaîner les conneries. Elle a menacé de le virer de l’école tellement ça lui semblait insupportable.

— Ecoutez Monsieur, Votre fils est un voyou.

— Je ne vous permets pas.

— Il regarde sous les jupes des filles.

— A sept ans, y a pas mort d’homme.

— Il a une très mauvaise influence sur les autres.

— Ne me dites pas que c’est la première fois que vous êtes confronté à ça ?

— Non mais quand il pousse les autres à faire des bêtises comme un chef de gang …

— Je trouve que vous en faites tout un plat pour pas grand-chose.

— Ce n’est pas parce que vous êtes un homme que je me laisserais faire. Les autres parents ont formulé des plaintes et moi je ne veux pas d’ennui. Donc …

— Donc vous allez le virer ?

— Bah oui … sauf si … Dit-elle alors avec un sourire sournois.

— Ah d’accord … En fait tout ça c’était un piège depuis le départ ? Ai-je dit ayant compris ce qu’elle voulait.

— On va plutôt parler d’une opportunité. Je n’ai pas pu me rendre au nouveau centre de reproduction à Lyon à cause d’une jambe cassée. J’ai manqué mon créneau et donc … Commença-t-elle à dire tout en retirant ses fringues de manière sensuelle.

— Bon, OK j’ai compris …… Et si ça ne marche pas ?

— Vous reviendrez. Mais je suis en pleine ovulation donc c’est maintenant ou jamais.

— Bon … Bah croisons les doigts ai-je dit en me levant et en retirant mon froc.

On a fait ça vite fait sur son bureau et je suis parti, espérant que ça n’aboutirait pas. Quand j’ai su que ça avait marché, j’ai assumé mes actes et on s’est marié … Elle m’a un peu forcé la main, il faut le dire. Je me retrouvais ainsi avec six femmes à la maison et toute une ribambelle de gamins. Heureusement toutes travaillaient. Il le fallait car ma pension retraite n’était pas suffisante pour assumer tout ça ….. Hein quoi ? Ma septième femme ? Ah … Oui … Là c’est compliqué.

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