A.D.D.C. 7
— Que crois-tu ? Venu dans votre établissement indispensable aux laissés pour compte de lamour afin de tapercevoir sans te déranger et sans rompre notre break, javais lintention de prendre quelques photos de toi où tu serais naturelle parce que tu ignorais que je te photographiais. Non seulement je tai vue naturelle mais jai vu ta nature nue chaque fois que tu as présenté ta croupe devant le trou. Tu masturbais la queue de lindividu placé de lautre côté de la cloison, tu lui faisais une gâterie avec la bouche avec beaucoup dappétit et enfin tu te positionnais, fesses et sexe tournés vers ce trou destiné par nature à la pratique de la masturbation, de la fellation ou de la pénétration vaginale ou anale.
– Je sais à quoi servent ces trous. Si tu mas observée, prouve-le. Combien de gars mont possédée ?
Jai louïe fine, ce que je nai pas pu voir, je lai entendu au cours de leur conversation hier. Je vais impressionner Lili par certaines précisions, celles quelle a fournies à Robert.
— Hier, je ne suis pas resté jusquà la fin. Sous mes yeux trois braquemarts tont enfilée. Lun était de forte taille, long et épais, typiquement africain. Tu as beaucoup grimacé pendant que son piston te sabrait. Ta tête faisait des bonds à chaque bourrade. Cest à peine si tes mains crispées sur les bas flancs réussissaient à te maintenir debout et en équilibre. En réalité je nen ai vu que deux. Le troisième tu ne las pas reconnu, parce que votre système de trous permet lanonymat. Tu mas enfermé dans un préservatif, tu nas pas pu toucher mon corps, mais croyant à un rapport sexuel sans lendemain tu tes montrée ardente et charitable avec moi comme avec les deux autres. Lamour avec des inconnus te sublime. Tu nas pas de fausse pudeur pour te freiner. Tu mas étonné par une sorte de rage à vouloir me faire éjaculer.
— Tu bluffes, il nest pas possible que je ne te reconnaisse pas, même avec un préservatif.
— Je craignais que lors de la pose du préservatif tu ne fasses le rapprochement avec mon vit. Ne regardes-tu jamais la verge que tu caresses ou que tu suces ? Tu t es montrée normale, sans réaction, tu nas pas compris qui sollicitait ton aide. Jétais lambda ou epsilon ou un numéro dans la longue suite des bénéficiaires de tes bontés manuelles, buccales ou vaginales. Jen ai été vexé. Mais cest normal. Tu ne mattendais pas, jai fait partie dun lot, et après le traumatisme subi sous Louis ton collègue au gourdin trop large pour toi, ton vagin sollicité par une succession de pieux, échauffé, incandescent, nétait plus en état de faire la différence, comme un palais échaudé ne distingue plus les saveurs.
— Nous manquions de femmes. Jai agi pour le bien de ces hommes. Je nai pas accordé de faveurs vaginales avant-hier soir. Ne généralise pas comme si joffrais mon sexe pour mon plaisir tous les jours.
— Tu tes fait violence. Mais tu as compensé le nombre par la qualité. Tu as bien pris ton pied, cétait lisible sur ton visage radieux. Cest beau dêtre aussi dévouée. Je te manquais, tu tes rabattue sur ta clientèle. Avoue que ça te plaît.
— Tu mavais déclarée libre, jai usé de ma liberté.
— Etre libre, cest pouvoir choisir. Par exemple tu peux choisir de tromper ton compagnon ou tu peux choisir de lui être fidèle. Ou bien tu peux intriguer pour avoir une promotion ou travailler pour la mériter. Le choix nest pas limité à choisir de te faire baiser par devant ou sodomiser par derrière, mais entre je me laisse pénétrer ou je refuse la pénétration
Robert réagit enfin :
— Le barbu ! Eh ! Oui, je te reconnais, je te trouvais louche. Comment as-tu fait pour voir Lili en action hier ?
— Vous avez deux portes vitrées au fond avec vue sur chaque partie du décor, côté homme et côté femmeet une entrée pour les femmes; tu saisis ? Lili, as-tu dautres questions ? Non ? Alors jette la housse sur le canapé et faites vous du bien. Prenez votre temps baisez et aimez-vous. Vous avez commencé, je voulais savoir si une fois de plus tu me cocufierais. Jai vu, mais je ne trouve pas convenable de bâcler un acte damour, même au cours dun adultère. Ta conduite me brise doublement le cur : tu me trompes et tu me trompes mal, sans enthousiasme presque sans plaisir. Cest faire injure à lamour Tu donnes limpression daccomplir une corvée. Les cornes décorent mon front, fais en sorte que je sois fier de les porter parce que tu les as fignolées. Ma douleur et mon désappointement seront plus faciles à endurer si jai le sentiment que tu as pris du plaisir à te donner.
— Je ferai de mon mieux avec Robert pour adoucir ta peine. Cest bien parce que tu me le demande. Ces photos me condamnent à tobéir. Ne peut-on pas remettre à plus tard ?
— Tu fais trop languir Robert. Il te la répété. Cest aussi ma vengeance de « presque mari » déçu de ta faiblesse devant les queues de Louis, Henri et Robert. Je hais cette faiblesse mais je nai aucun moyen de tempêcher daimer dautres hommes et de te livrer corps et âme. Jai le cul entre deux chaises, entre te quitter ou rester avec toi et tolérer tes escapades, tes parties de sexe et de cul avec des hommes de rencontre ou avec des hommes qui te procurent des avantages quil mest impossible de toffrir.
— Je regrette, je ne voulais pas te faire de mal. Tu te cachais, tu mavais recommandé de mettre mon cur et mon corps à lépreuve. Jai voulu essayer dagir honnêtement, de comparer sérieusement différents profils dhommes, pour savoir moi-même qui je préfèrerais à la fin de lexpérience. Je connais la réponse
— Ce nest pas possible; tu nas pas laissé sa chance à Robert et tu dois reprendre cette étude, sans tarder. Ne joue pas à la femme frigide, applique-toi à vous donner des chances datteindre des sommets.
— Mais Henri va arriver. Jentends un moteur.
— Je men occupe. En place Prends-le au fond de ta gorge et rends-le heureux. Il ta procuré hier encore trois amants vigoureux. Aie la reconnaissance du sexe.
Jouvre la porte. Un individu en uniforme veut savoir si mademoiselle Marie est prête. Monsieur lattend dans la voiture. Je me dirige vers le « monsieur ».
— Mademoiselle voudrait votre avis sur sa tenue vestimentaire. Elle ne veut pas vous décevoir. Voudriez-vous nous faire lhonneur de pénétrer dans notre demeure. Peut-être faudra-t-il des retouches.
Lili vous veut pour juge de sa beauté.
Je tourne le dos. Le chauffeur se précipite pour tenir la porte. Des pas résonnent derrière moi. Henri va pénétrer dans la demeure où il a déjà pénétré ma femme ce midi. Je mefface, le laisse « pénétrer », je ferme la porte et enlève la clé.
— Par ici, Monsieur, sil vous plaît
Je mamuse à jouer au serviteur zélé. Henri se raidit à lentrée du salon :
— Quoi. Quest-ce que cest? Cest une honte. Marie vous êtes une salope ! Vous êtes virée. Adieu.
Eh ! Oui. Robert a été parfait. Il est étendu sur Lili et lui porte de grands coups de verge dans le ventre. Elle cache sa tête sous son amant du moment, sans penser que « Monsieur » assiste scandalisé à lunion des deux sexes, bien visibles depuis lentrée du salon. Il a une vue plongeante sur laccouplement. Il ne peut pas avoir de doute sur la réalité de la pénétration. Il me regarde. Je hausse les épaules en signe dimpuissance.
-Laissez-moi men aller, sortez de mon chemin. Quelle honte !
Cette fois je change dattitude avec Henri, je reste sur place :
— Promue le midi, virée le soir. Comme tu y vas Henri. Tiens, regarde ceci. Cest de la photo de qualité. Qui vois-tu sur ces photos ? Qui est dans mon lit ce midi ? Une « salope » dis-tu et quel ignoble individu nu comme un ver ? Que fait ce saligaud avec ma femme ? Il trempe son biscuit dans le jus de son bijou. Il te ressemble beaucoup. Tu cherches quoi dans le ventre de ma femme avec ton sexe ?
— Cest un piège, vous ne vous en tirerez pas comme ça. Je porterai plainte.
Etrange manie que celle des coupables de toujours menacer de porter plainte. Plus ils sont coupables plus ils se cachent derrière le recours à des juges. Henri néchappe pas à la règle. Même pris le doigt dans le pot de confiture, ou la queue dans le con, il a larrogance des coupables. Il mapostrophe :
— Qui êtes-vous ?
— Le compagnon de madame, le cocu de service, flatté de lintérêt que tu portes à ma femme et de sa promotion au poste de secrétaire de direction en récompense de sa complaisance sexuelle. Cette distinction obtenue dans ma chambre à coucher nous honore et réjouit mon cur. Il mest si agréable de te savoir soucieux de la faire jouir au lieu de me laisser cette tâche pénible. Tu as la bonté de prendre ma place de mari et je te remercie de prendre soin de ma santé. Bien entretenue par tes soins, baisée jusquà plus soif par son patron, elle aura au travail et au lit un rendement inégalable. Je men porte garant. Espèce de salaud, tu es dans la mouise. Tu vas douiller, il ne fallait pas te jeter sur ma poule Lili, soudain devenue Marie secrétaire de direction : Tu fais fort pour tenvoyer un petit cul. Tu sais y mettre le prix. Ton fric a acheté ma femme, salaud.
— Elle nest plus à mon service. Je ne côtoie pas les putains, je ne les embauche pas. Je la vire.
— Ho ! Là. Tu préfères te payer les femmes des autres plutôt que la tienne. Baisse le ton, Henri. Présente des excuses à Marie. Elle est putain de ton fait. Tu las achetée, tu la paies par une promotion pour lavoir sous la main quand tu as des érections incontrôlables: tu la rends vénale, tu es le pourrisseur.
Tu es à blâmer en premier.
Lili encore essoufflée par la charge vigoureuse de Robert intervient :
— Voilà ce que tu as gagné André. Tu las cherché, tu as trouvé. Mais je men moque, je taime et je me trouverai un autre travail. Et toi, Henri, tu vas payer tes insultes. Excuse-toi, harceleur de jeunes femmes.
— Jamais.
Je madoucis en apparence
— Tu peux ten aller, Henri. Ta femme va recevoir une première série dimages pieuses. Je suis sûr quelle appréciera.
— Je vous poursuivrai pour chantage.
— Allons au tribunal. Je te poursuivrai pour harcèlement sexuel sur ma compagne, avec toute la publicité nécessaire pour les promotions canapé. Tes salariés admireront tes fesses et tes couilles, pépère.
— Bon, combien voulez-vous ?
— De trois à cinq ans ou des grèves ?
— Jachète vos photos. Combien ?
— Elles ne sont pas à vendre mais à publier. Tu vas faire le buzz sur internet. A poil tu es photogénique, tu es bien monté.et ta Marie domestique senorgueillira davoir un pareil mari. Ses amies la jalouseront. Ma collection na pas de prix, cher Henri.
Pendant léchange damabilités, Robert vient denvoyer Lili au septième ciel dans un concert violent de cris de bonheur. Il a voulu mettre à profit notre discussion pour tirer avantage de sa position privilégiée. Nous étions deux coqs à disputer, à chinoiser. Robert, esprit pratique a bourré, fourré, tringlé, peu intéressé par mes précédentes considérations sur létat dun vagin trop utilisé. Il na pas voulu gaspiller sa dernière chance, il a sabré, sauté, foutu à tout va. Il nourrit lespoir de conquérir ma femme, de me la ravir en faisant preuve de virilité, nonobstant une possible dénonciation illustrée de photos. Lorgasme de Lili est éloquent. Henri nen croit pas ses oreilles. Il a fait moins bien ce midi. Largent ne remplace pas tout. Il a plus de fric mais Robert est plus jeune et plus vaillant au déduit.
— Que voulez-vous, à la fin ? Pas deuros ? Quoi ? Parlez.
Je madresse aux accouplés :
— Faites une pause et asseyez- vous. Toi aussi Henri, là dans ce fauteuil. Veux-tu boire une coupe, jai mis du champagne au frais. Lili veux-tu amener les coupes ?
— Laisse-moi le temps denfiler une robe dhôtesse et je sers le champagne
— Non, tu es très belle nue. Passe à la salle de bain pour récurer ton machin puisque vous avez oublié la capote; mais je ne connais pas de tenue plus seyante, plus belle et plus excitante que ta nudité. De grâce ne thabille pas. Tu as bien fait tailler ta touffe, ta coiffure na pas bougé, tu es magnifique.
Elle séclipse avec un balancement de fesses à damner un moine.
— Henri, je te présente Robert. Il tient un établissement daide aux solitaires. Cest un ami de ton fils.
— Ha ! Mais oui. Que fais-tu sur mes terres brigand ? Quoi tu mas recommandé cette femme parce que cest ta maîtresse, quel culot. Tu as manigancé ce plan diabolique qui mhumilie et va me coûter une fortune. Je ne tai fait que du bien. Tu mords la main qui te nourrit. Je paie et tu me refiles tes restes ?
— Pardon, moi aussi je suis piégé. Cet incroyable compagnon ma contraint à troncher sa femme.
Lili apporte le plateau, les coupes et le seau à glaçons.
— Moi aussi je suis piégée. Ma vie est fichue. Je ne voulais pas. Pardon Henri.
Le piège comprend plusieurs étapes. Je leur réserve des surprises.
— Accordez-moi encore un moment dattention. Ne vous inquiétez pas plus que de raison. Robert sest plié à mon ordre et a possédé ma femme pour la première et dernière fois : cest notre contrat, nest-ce pas, Robert ?
— Exact.
— Donc Henri, au sortir des bras de Robert, Lili sera libérée de lui. Sur mon ordre ma femme a cédé parce que je la menaçais avec ces photos de mon lit où toi, Henri, tu abusais de ton pouvoir de chef dentreprise. Est-vrai, Lili ?
Elle ne comprend pas où je vais, mais approuve.
— De la même manière, cher Henri je suis en mesure de dicter ta conduite. Je ne reviens plus sur les causes et les conséquences possibles. Ouvrez bien vos oreilles. Je mengage solennellement à ne pas faire usage de mon film et de mes photos si vous vous engagez en contrepartie à respecter mes conditions. Vous les trouverez écrites de façon détaillée sur ces documents que vous signerez en cas daccord. Vous respecterez vos signatures. Sinon tout manquement me rendra le droit de faire état de ceci Le refus de signer aura les mêmes suites. Commençons par le plus facile et qui nest pas soumis à signature. Jordonne et jattends votre soumission la plus complète.
— Ne pourrions-nous pas nous habiller, demande Lili.
— Ta nudité fait les délices de trois hommes. Il conviendrait au contraire de dévêtir Henri, pour le mettre au diapason, pour chauffer lambiance. Nul nest plus indiqué que toi Lili. Enlève-lui sa veste et pose tes lèvres sur les siennes en remerciement. Défais sa cravate et remercie-le dun baiser. La chemise est en trop et vaut un baiser plus tendre. Il embrasse bien le grand bourgeois. On reconnaît le sportif à la musculature du torse et des biceps, lèche ses muscles ou embrasse-les Ce corps appelle lamour.
— Je continue ?
— Puisque tu y prends plaisir, à ta guise ! Attaque la ceinture, déboutonne la braguette, tire sur les jambes du pantalon. Le slip est garni, plein à craquer. Lili tu fais de leffet à ton hôte. Passe ta main sur cette bosse indiscrète et accorde-lui un baiser. Cette façon de se séparer vaut mieux que toutes les menaces ou injures. Merci Henri de te prêter à ce jeu.
— Ai-je le choix ? La situation est plaisante. Merci.
Lili y met du sien :
— Puis-je mettre la main dans le slip ? Toucher avant de voir, apprécier la douceur de la peau, le sentir se développer entre mes doigts. Henri, vous permettez ?
Elle pourrait être plus hardie, je lance :
— Quand on tient un homme par la queue on peut le tutoyer. Reprends ta phrase.
— Henri jaime tenir ton sexe. Je veux le voir.
Je lencourage :
— Fais descendre son slip. Henri voilà du beau matériel. Félicitations. Lili rends lui hommage.
Des yeux elle sollicite la permission avant de caresser des deux mains la verge pleine de sang ou de palper le scrotum, den soupeser le contenu La soumission de lhomme lui donne des ailes. Henri oublie de ronger son frein. La présence de Robert le gêne un peu. Il shabitue à obéir à mes ordres. Lili décalotte le gland, fait aller le prépuce.
— Lili tu vas lui faire mal à sec, crache sur le bout du gland. Tu vois, la peau glisse mieux. Astique-le, plus vite et serre plus fort. Vois apparaître sa propre lubrification au méat Il est temps de faire la démonstration de tes talents de lécheuse et de fumeuse de pipe.
De la pointe de la langue elle parcourt légèrement la couronne de la bite apprivoisée, distribue des coups. Maintenant la bouche mordille la base de la colonne de chair et remonte le long du tronc, reprend de bas en haut à plusieurs reprises au-dessus, en dessous, à gauche, à droite. La notion de temps a disparu. Elle se plie à mes ordres. Les taquineries terminées, elle prend entre ses lèvres lextrémité du gland. Henri ferme ses yeux gris acier sur son plaisir
— Allez, Lili, mets-y un peu de passion. Robert aide-la. Je te montre.
Je rectifie la position de Lili. Je laligne entre les jambes dHenri, trique au fond sur la luette, elle remonte ses fesses sous la poussée de ma main. Elle est debout, courbée en deux devant le fauteuil où Henri est assis complètement nu, comme Lili et Robert. Je salive sur mon majeur et mon index et je les place sur la vulve. Les deux doigts se fraient un chemin entre les deux couches de lèvres et senfoncent dans le vagin La fellation a produit ses effets, le conduit est naturellement lubrifié.
— Voilà un jeu chéri de Lili. Je fais aller mes doigts à toute vitesse. Entends la gémir. A toi Robert, prends le relais. Au passage accroche le clitoris. Cest bien, accélère. Ah ! Le beau bruit.
La croupe sélève, Lili grogne autour du pénis qui envahit ses joues, cogne son palais et ne veut plus quitter la chaleur confortable de sa bouche.
— Robert ceci naura pas de lendemain pour toi. Profite de cette occasion unique. Prends-la en levrette.
Lili a donc la chance dêtre servie par deux sexes. La main dHenri accompagne la tête qui régale sa bite, la queue de Robert cogne dans le vagin et fait balancer le corps de femme entre les deux hommes. Je les excite. Lili doit oublier ses craintes. Je veux quelle vive une belle fête.
— Robert, sers-toi de tes mains pour caresser les seins.
Henri à midi, Robert il y a peu, ces deux séducteurs ont déjà versé leur contribution en sperme. Une fois de plus ou une fois de moins, quand le pas est franchi le nombre est sans importance. A mes yeux le désordre date du premier faux pas, du premier baiser suivi de la première baise. Après le franchissement de la frontière la glace est rompue, cest marche ou crève. Quand je les vois approcher de la deuxième éjaculation, quand leur visage rougit, quand leurs traits durcissent, quand ils perdent leur souffle, je fais changer le dispositif. Lili debout attend que son patron fasse avancer son cul à ras du siège.
— Installe-toi sur ce bel essieu. Monte et descend, donne lui du plaisir, fais « hue coco »;Prends ton allure de croisière et attends gentiment léjaculation. Va, sois heureuse, cest le début de ton ascension, de ta vie de princesse putassière.
Je fais briller les avantages promis par son baiseur et je joins un vocable qui traduit mon mépris pour ses choix. Cest un mélange confus de vux de bonheur et de condamnation. Mon cur et ma tête se livrent une bataille, bon sentiments contre dépit amoureux. Mon cur tape : Tu laimes. Ma tête se désole : elle est perdue pour toi. Je me souviens dune belle amoureuse, je vois une catin.
Le manche patronal sert daxe vertical, cela me rappelle le déplacement des chevaux de bois des manèges le long de la tige brillante. Lili est de moins en moins gênée, plus attentive à garder dans son sexe celui de son nouvel amant. Devant moi elle baise sans vergogne. Jorganise les festivités, jenterre ma vie de couple :
— Robert approche, suce ton index, pose-le sur sa rose. Je tire sur les fesses, introduis ton doigt dans le petit trou.
— Oh ! Il va me faire mal.
— Non, il est doux. Tu reçois la première phalange. Cest passé. Tu supportes ? Comme toutes les femmes normalement constituées. On peut continuer le touillage du troufignon, le passage est ouvert. Vas-y encore, pousse. Cest bien. Mais il faut bouger en rond et en profondeur, comme tu as fait dans le vagin, remue lentement. Regarde-moi maintenant.
Je lui montre deux doigts collés, je les prends en bouche puis je montre la direction de la rose. Robert comprend, envoie lindex et le majeur lubrifiés dans le cul de Lili et fouette le sphincter. Elle râle quelques secondes puis sefforce de faciliter cette pénétration et elle tend ses fesses.
— Sors. Il y a mieux à faire.
Lili continue sa chevauchée sur Henri. Je mets la main sur le membre de Robert et désigne la cible que ses doigts ont quittée.
— Oui, vas-y. Cest ton cadeau dadieu. Prends-lui le cul, fais la reluire.
Je facilite lapproche en éloignant les deux hémisphères, le gland de Robert touche les rides du cercle.
-Allez, prends-la, enfile.
Le sphincter franchi, la colonne senfonce.
— Non; geint Lili
— Allons, ne proteste pas. Tu nauras pas tous les jours deux hommes pour occuper tes orifices et te faire jouir. Ne refuse pas, cherche plutôt ton plaisir. Profite de loccasion, savoure ton bonheur. Remercie le ciel de ce cadeau particulier. Tu las mérité par lusage courageux de ta liberté pendant cette quinzaine. Je regrette labsence de Louis. Les trois ensemble tauraient fait hurler ta jouissance.
Tu as changé énormément, je te félicite.
Lili me lance un regard effaré.
En raison de sa taille Robert plonge vers le bas dans ce cul conquis. Lexpérience le comble au-delà de ses espérances. Deux mâles bourrent Lili. Henri lenconne, Robert lencule. Je pourrais offrir ma verge à sa bouche. Jy pense avec dégoût pendant que la voix de Lili monte en intensité sous les coups des deux cavaliers surpris de laubaine. Mes conditions nont pas fini de les étonner. Cela leur donnera des idées pour le futur. Lili découvre lamour à trois. Henri pourra lui apprendre à compter plus loin : sa bouche et ses deux mains sont disponibles si elle prend goût aux orgies. Coincée entre les deux corps, pantelante, Lili est un mannequin désarticulé, tantôt hystérique, tantôt amorphe. Je pars chercher des serviettes. A mon retour Robert quitte la partie, sa verge pleure ses dernières gouttes de foutre, il lemballe. Le trou du cul de Lili se referme doucement. Elle se soulève et libère Henri, tout rouge, au bord de lapoplexie.
— Bien, la partie la plus agréable vous a plu. Passons aux choses sérieuses. Je vous lis les conditions qui garantiront mon silence, en cas daccord.
Premier point.
Chaque mardi soir, Lili devra se dévouer au service des déshérités, de la manière qui lui conviendra, mais elle naura avec Robert que des relations professionnelles. Tout geste déplacé exposerait Robert à la vindicte de son épouse. Quen pensez-vous ? Vous êtes daccord, ce sera signé par vous trois. Lili tu raconteras à Henri en quoi consiste ton concours charitable. Vous pourrez discuter ensemble déventuelles limites.
Deuxième point. Plus important : Henri maintient Lili-Marie dans le poste de secrétaire-assistante de direction. En retour elle sera disponible pour toutes les occasions où Henri souhaitera lavoir à ses côtés ou dans son lit, dans sa garçonnière, dans les hôtels ou dans son bureau. Henri respectera son engagement de nous fournir un appartement de qualité.
— Et vous ne publierez pas ces documents compromettants ? Je signe. Lili fais-moi confiance.
— Lili ?
— Tu ne maimes plus, tu te débarrasses de moi, tu me vends. Je refuse de signer
— Tu compromets tes deux voisins. Cest tout ou rien.
— Mais toi et moi nous ne pourrons plus faire lamour ?
— Henri en décidera. Tu as accepté de dépendre de lui, il exercera donc une sorte de primauté. Tu satisferas ses envies en premier. Tu tarrangeras avec lui pour savoir ce qui est bon ou mauvais. Remercie-le de bien vouloir temployer.
Le patron rayonne. Il peut se montrer magnanime :
— Mais, dans le respect des règles dhygiène, vous pourrez vous aimer aussi souvent que vous serez ensemble. Il marrive parfois de faire lamour à mon épouse. André, cest tout ?
Lili a été harcelée sexuellement par son hiérarchique un dénommé Louis qui a exigé une relation sexuelle dans mon lit. Cest une faute lourde.
— Je le vire lundi. Cest sur le document ? Je signe. Ce gros cochon a harcelé ma secrétaire, quelle audace ! Autre chose ?
— Trinquons à ces accords.
— « Tout est bien qui finit bien » philosophe Henri. Il sera trop tard pour lopéra, mais en roulant maintenant nous dormirons à lhôtel et serons sur place demain. Marie peux-tu te préparer ?
— Tout de suite. André accompagne-moi, tu me donneras un coup de main pour mhabiller.
Je la suis, elle se renseigne :
— Comment cest ? Le break est fini ? Tu reviens vivre avec moi ? Tu maimes toujours ? Moi je te dois tellement. Je taimerai toujours.
— Garde tes promesses pour Henri. Le break est fini, je te quitte. Mais dépêche-toi, la voiture vous attend dehors.
— Cest vrai, joubliais. Mais on ne peut pas se quitter comme ça. Embrasse-moi, serre-moi dans tes bras.
— Tu veux rire, il y a deux minutes tu étais en sandwich dans les bras des deux autres et tu gloussais de bonheur.
— Qui la exigé ? Toi André
— Qui na pas voulu refuser. Tu nas même pas essayé de refuser. Et tu as joui. Ta jouissance avec eux ma humilié, brisé.
— Tu avais les atouts, je subissais.
— Je te les donne ces atouts. A toi de jouer. Efface les photos dans mon téléphone. Jai déjà nettoyé mon disque dur. Prends cette boite, elle contient tous les tirages existants. Tu peux en disposer librement. Tu peux les déchirer et perdre tout pouvoir sur Henri ou tu peux les garder pour conserver ta nouvelle place, parader à ses côtés et entretenir votre libido.
— Merci. Mais toi, resteras-tu avec moi ?
— Quel serait ma place ? Je serais ton majordome, je te préparerais pour ton coucher avec Henri, jessuierais ton corps trempé de sueur après lamour avec ton amant, je vous apporterais le petit déjeuner au lit, je ferais laver vos draps souillés de sperme, jécouterais vos roucoulements et les exclamations de tes orgasmes sous ton quinquagénaire friqué, je ferais tes courses ou jattendrais que tu reviennes de voyage. Ou je porterais tes valises. Tu me gratifierais dun sourire quand tu serais heureuse davoir joui avec ton amant. Je pourrais maligner là-bas dans vos glory holes avec lespoir de te pénétrer si le sort mattribuait le bon trou.
— Oh ! Le mauvais esprit. Henri na plus la forme nécessaire pour me saillir tous les jours. Donc nous dormirions ensemble une ou deux fois par semaine
— Et tu me donnerais la permission de me masturber les autres jours ? Je regrette, ce programme ne me convient pas. Je te quitte.
— Pourquoi alors avoir imposé ces conditions ? Pourquoi ensuite te défaire de tes moyens de pression et pourquoi me les remettre ?
— Parce que jai vu avec quel enthousiasme tu acceptais les propositions de ton patron. Parce que tout est foutu entre nous.
— Ne cherche pas davantage. Avoue, cest parce que tu es fou de jalousie et surtout parce que tu espères.
— Que pourrais-je encore espérer ?
— Tu me remets à lépreuve, tu me donnes une nouvelle possibilité dexercer ma liberté. Jai compris. Noue ma ceinture et suis moi, rejoignons Henri.
Arrivée au salon elle réclame lattention de ses deux derniers amants :
— Voilà, Si André me pardonne mes erreurs des dernières quarante-huit heures, ce sont les seules dont il puisse se plaindre, sil tient compte de ma volonté dobéir à ses désirs que javais mal interprétés, je jure de naimer jamais que lui. Henri prenez ces photographies et faites-en ce que bon vous semble. Je renonce à ma promotion et à ses avantages. Je vous serai reconnaissante de me laisser travailler à mon poste. Grondez Louis, la leçon lui suffira. Je vous remercieJe vous raccompagne à la porte, je vous fais la bise.
Henri est pensif.
— Venez me voir à mon bureau lundi matin.
— Mais André, où vas-tu ?
— Cest lheure douverture du resto du sexe.
— . A propos, hier soir tu nas rien vu, tu nes pas venu là-bas, tu ne mas pas photographiée en train de me faire prendre.
— Comment peux-tu laffirmer ?
— Cest simple. Un je taurais immédiatement identifié. Deux, jai vu des traces de tes chaussures, ici, dans le couloir à hauteur de la porte de ton bureau et jai su que tu mespionnais. Trois jai raconté une histoire à Robert. Il voulait en effet que je participe. Jai exigé quil sorte et jai fermé à clé les deux portes du fond, il na rien vu et il a gobé mon récit des trois mousquetaires dont lun à grande queue maurait meurtri le vagin. Tu as répété mon histoire imaginaire et du coup jai eu la certitude que tu bluffais, je te lai dit, souviens-toi. Ma fable ma permis de renvoyer à plus tard lépreuve de laccouplement réclamé par Robert.
— Mais pourquoi Louis et Henri ?
— Ton break a brisé la résistance que je leur opposais depuis des années. Jai décidé de faire tomber la pression en profitant de la liberté que tu mavais accordée. Je reconnais des moments de faiblesse. Mais si tu restes avec moi, je serai forte.
— Tu serais partie avec Henri si je ne métais pas montré ?
— Oui, tu me manquais trop, jaurais fait nimporte quoi pour étouffer la douleur.
— Jai eu chaud ! Bon on y va ?
— Jy vais sans toi. Il y a trop dhommes par rapport au nombre de femmes. Je te promets dêtre sage, tu nes pas obligé de venir me surveiller.
— Et Robert ?
— Il ny reviendra plus, il la juré et il craint sa mégère. Grâce à toi il a obtenu de mon corps beaucoup plus que prévu par moi. Tu peux ten mordre les doigts. Mais je te réserve une nuit damour. En attendant, change les draps. Il faut que tu saches : la partie à trois que tu as organisée ma rendue folle.
— Lequel des hommes que tu vas contribuer à rendre heureux ce soir a été sevré damour plus longtemps que moi ? Ma misère sexuelle est-elle trop proche de toi pour que tu la voies ? Es-tu mue par une horloge interne qui te pousse là-bas alors quici je meurs denvie de toi ?
— Mon gros jaloux. Tu as raison, mais pourras-tu me faire confiance?
— Jamais ! Et pourtant, jai besoin de toi. Alors je fermerai les yeux, je me boucherai les oreilles, je croirai sans voir, jespérerai sans douter, je ne chercherai plus de preuves de trahison, je ne soupçonnerai plus dintentions cachées, je ne surveillerai plus tes relations
— Contente-toi de maimer, tu seras heureux.
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