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La rue, version retravaillée – Chapitre 1




AVERTISSEMENT DE L’AUTEUR

Sous le même titre, je re-tricote une histoire. Si vous lavez lue, dispensez-vous de la relire. Jai rajouté des événements mineurs dans la dernière partie, par jeu, plus que par nécessité. Le procédé peut déplaire. Ceux qui nont pas lu la première version, pourront, peut-être, prendre plaisir à lire cette version retouchée. Ai-je enrichi le texte ou lai-je uniquement allongé ? À vous de me le signifier, en votant contre ou pour, je prends volontiers le risque de perdre des points, le classement nest pas ma motivation !

Je garais la voiture de lentreprise, en créneau, devant la banque. Contre la voiture qui me précédait, un couple faisait ses gammes. De dos, je voyais un corps de femme en robe légère qui ondulait de droite à gauche, sous deux mains aux doigts boudinés, incrustées dans le creux de la taille. La tête était rejetée en arrière et accueillait la bouche qui lembrassait. Ce mouvement projetait en avant le bassin collé au ventre de lhomme. Celui-ci en avait profité pour insinuer une jambe entre les genoux de sa partenaire. Elle semblait plaquer son sexe sur le haut de la cuisse masculine. Il était passé quatorze heures dans cette rue fréquentée. Les passants se retournaient en souriant avec indulgence. Mais rien, ni personne, ne dérangeait ce baiser prolongé. Témoin étonné, aux premières loges, je trouvais hardie et déplacée, lattitude de ces deux adultes. Ce nétait pas des adolescents, ils auraient pu se montrer plus discrets. Il existe des chambres dhôtel pour se livrer à ces tortillements de chimpanzés en rut. Enfin

Le visage de lhomme métait inconnu. Ses deux grosses mains donnaient le roulis à labdomen féminin, là, directement sous mes yeux et tenaient ferme une proie volontairement soumise à ce balancement. Croupe et hanches partaient à droite et à gauche, la rougeur de la nuque indiquait le plaisir éprouvé par la dame dans le duel des langues et dans les frottements de son entrejambe sur la cuisse envahissante du monsieur. Parfois déséquilibrée, la femme retrouvait son équilibre en saccrochant dune main à la nuque de lhomme et en levant un pied pour le replacer un peu plus à lextérieur. À la faveur du mouvement, le genou de laudacieux progressait et favorisait un contact plus vigoureux des parties intimes sur son pantalon de jeans. Cétait un ralenti de slow, sur trottoir, dun sans-gêne stupéfiant. La silhouette féminine ressemblait fortement à celle dune personne connue.

Le claquement de la porte de la voiture les surprit. Toujours enlacés, ils désunirent leurs lèvres.

« On se revoit demain, ma poule ? »

« Oui, mais viens chez moi, nous ne serons pas dérangés. Ce sera aussi moins risqué. Je tattendrai après quatorze heures ! »

« Où ? »

« Trois, rue Mozart. Un pavillon au crépi crème. Tu trouveras facilement ! »

Je me dirigeai vers la banque. Lénoncé de ladresse me cloua sur place. La voix ne pouvait me tromper, la silhouette était la seule à laquelle je ne pouvais pas penser, le trois, rue Mozart, cétait mon adresse. Je me retournai. La femme séloignait en sautillant sur ses hauts talons, en démarche chaloupée, cétait ma femme ! Qui était linconnu avec lequel Émilie se laissait aller à un si scandaleux abandon, en pleine rue, devant autant de témoins ?

Je la croyais en train de diriger son salon de coiffure. Elle avait repris à crédit et à son nom, le fonds de commerce et nous remboursions, avec nos deux salaires, lemprunt quelle avait signé. Jétais à mille lieues dimaginer quelle pût sexposer, en public, dans les bras dun étranger. Voilà pourquoi je navais pas mis de nom sur ce corps qui se trémoussait de façon aussi impudique devant moi. Jen fus foudroyé !

Sans réfléchir, je suivis linconnu. Il finit par sarrêter devant un immeuble de trois étages, appuya sur la sonnette du milieu. Une femme apparut à une fenêtre.

« Cest toi, Marcel. Dépêche-toi, ta patronne tappelle au téléphone. Doù sors-tu ? »

Il sengouffra dans un couloir sombre. Je lus son nom : Marcel Untel. Jaurais aimé en savoir plus. Marcel sortit avec une bicyclette et prit la direction du centre ville.

Je sonnai. La même voix demanda :

« Cest toi, Marcel ? Quoi encore ? »

« Excusez-moi madame, jeffectue un sondage sur les produits dentretien. Pourriez-vous répondre à un court questionnaire ? Vous pourriez gagner un lot de produits efficaces ! »

« Montez à létage ! »

Jarrivai sur le pallier pour une nouvelle surprise :

« Jai cru reconnaître votre voix. Cest bien toi, Louis ? »

« Laure, toi, ici ? »

Après des années, je me retrouvai en face de mon premier amour. Laure, la quasi fiancée. Depuis lâge de quatorze ans, nous étions amoureux, inséparables. Nous avions découvert ensemble le baiser, les caresses timides, les premières audaces. Javais vu pousser, sous mes mains, le gonflement de ses jeunes seins, connu avec elle, mes premiers émois charnels, vu pousser ses premiers poils. Nous nous étions juré un amour éternel. Quand nous étions séparés, nous nous donnions rendez-vous sur létoile polaire. Elle mavait montré comment était faite une fille en écartant le tissu de sa culotte. Je lavais vue passer au rouge lors de mes premières caresses appuyées sur le gousset avec mon index, suivant, dans le coton, le dessin du pli médian. Elle avait voulu vérifier quune verge enflait entre les doigts dune fille. Par étapes, nous avions tout appris de lanatomie de lautre. Restait à nous connaître au sens biblique du terme. Elle se gardait pour moi, je me gardais pour elle, sagement, avec des picotements dimpatience, mais avec la certitude que le moment venu, nous ferions lamour en amoureux conscients et responsables. Faute de passer à lacte, nous en rêvions et vivions de lespoir dune expérience merveilleuse au début dune union indestructible : nous nous aimions.

Pour son dix-huitième anniversaire, je lavais emmenée au bal sous chapiteau dans un village voisin que nous avions rejoint à vélo. Jétais allé lui acheter une boisson. À mon retour, elle avait disparu. Elle nétait pas sur la piste, elle nétait pas attablée, je cherchais à lextérieur. Son vélo était à côté du mien. Un copain me dit lavoir vue debout près dune deux chevaux au bout du parking. Je cherchais une deux chevaux, il y en avait plusieurs toutes vides. Enfin, jen trouvai une, bizarrement animée, secouée en roulis et en tangage. Sur le siège arrière, je reconnus la tache claire de la robe de Laure. Tête tournée vers la lunette arrière, à califourchon sur les cuisses dun homme, elle montait et descendait comme sur les chevaux de bois, les bras enroulés autour de son cou, la chevelure répandue sur son épaule, visage tourné vers lextérieur, bouche ouverte, yeux exorbités, soudain fixes, quand elle me vit collé à la vitre. Je partis en courant, sautai sur mon vélo.

Plus tard, je refusai de lentendre ou de lui adresser la parole, elle pleura, je loubliai. Jignorais ce quelle était devenue : elle était devant moi. Le temps avait guéri la blessure. Nous nous sommes gentiment embrassés sur les joues. Elle me fit entrer. Elle était caissière de grande surface, avait voyagé dans la région, avait divorcé et vivait en concubinage avec un garçon boucher prénommé Marcel. Elle venait de le chasser au travail; il avait un poil dans la main et préférait la chasse aux filles à la découpe des pièces de viande. Jen savais quelque chose. Elle navait pas de chance avec les garçons et regrettait lerreur de jeunesse qui nous avait séparés. Elle avait accepté de voir les aménagements spéciaux de la "2 CV", sétait laissé embobiner par le baratin dun beau-parleur qui avait profité de sa naïveté pour lui ravir sa virginité avant de disparaître. Et depuis, elle subissait une sorte de malédiction dans le choix de ses compagnons. Elle connaissait le salon de coiffure dEmilie, appréciait loriginalité des coupes de mon épouse et me félicita dêtre le mari dune aussi jolie personne.

« Il faut que je retourne au travail. Mais nous devrions nous revoir ! »

« Cest que Marcel est très jaloux. Il travaille surtout le matin. Dans trois jours, vendredi, jai une journée de repos, si tu veux venir ! »

Elle nentendit plus parler de produits dentretien et devait se demander ce qui mavait conduit à elle.

Ce soir-là, je fus le mari parfait. Gentil, à lécoute, soucieux de prouver à Émilie quelle était heureuse avec moi, poussé par le désir de lui faire renoncer à son rendez-vous avec ce fameux Marcel. Elle se plaignit dune cliente qui avait oublié lheure de son rendez-vous, je mindignai avec elle. Jen profitai, en qualité dassocié au remboursement de la dette, pour minformer de la bonne marche de son entreprise, de sa rentabilité. Je montrai mon intérêt pour le succès de ses efforts et voulais massurer que ma contribution pécuniaire bénéficiait au salon. Je souhaitais, sans en parler, lui montrer la supériorité dun bon mari sur un amant de passage. Si je ne lavais pas trouvée au salon à quatorze heures, lors dune visite surprise éclair, cest quelle était, où déjà ? À la poste, oui pour déposer de largent sur son compte.

« Comme je regrette de ne pas avoir pu tembrasser, mon chéri ! »

La poste était à lopposé de lendroit où elle embrassait Marcel. Lheure nétait pas à la chicane. Je lembrassai donc, passionnément, forçai du genou, un passage où sétait infiltré le genou de Marcel, la faisant aller et venir sur son sexe, frottai sur le haut de ma jambe, taille serrée dans mes mains solides douvrier du bâtiment et je constatai, comme le garçon boucher avait pu le constater, la formation dune tache humide sur mon pantalon. Je lui fis compliment de sa bonne mine. Malgré les contrariétés, elle savait garder sa bonne humeur. Je lui trouvais même un air plus heureux que dhabitude et men réjouissais. Je laccompagnai à la salle de bain, lui frottai le dos, lui massai les pieds fatigués par la station debout, frôlai intentionnellement les parties intimes en admirant la coupe du buisson et le dessin des lèvres de son sexe. Javais bien de la chance dêtre le mari dune si belle créature. En retour, elle se félicita davoir un mari aussi aimable, aussi attentif à sa santé et aussi engagé dans son entreprise. Je roucoulais, elle roucoulait. Quel beau couple nous formions ! Cétait lexplication de son air heureux. Sa journée avait été merveilleuse !

Je mis à profit ses bonnes dispositions, jexploitai lexcitation provoquée par Marcel, réveillée par mes caresses et baisers et je la conduisis au lit. Si, après lamour avec moi, elle avait encore besoin de recevoir un concurrent demain à domicile, cest que les produits chimiques, utilisés en coiffure, avaient déréglé sa libido. Je devrais en tirer les conséquences. Je fus mari, je fus amant. Jutilisai mes années dexpérience amoureuse avec elle. Je lamenai à désirer lunion, à la réclamer. Mes mains, par attouchements légers, parcoururent sa poitrine, ses flancs, glissèrent des hanches aux cuisses, des genoux au cou, mes doigts fouillèrent le fruit damour entre ses cuisses remontées, ma langue frétilla sur son clitoris, mes lèvres se saisirent de ses petites lèvres, ma bouche happa, avala toutes ses chairs bouleversées, téta ses aréoles, mordit son cou, planta des suçons sur ses seins. Attaquée de toutes parts, chatouillée, sucée, mordue, fouillée, Émilie se tordait de plaisir, souvrait, soffrait et finit par me supplier de la prendre. Je la pénétrai, limai comme un fou, la tournai et retournai, la chevauchai, puis la reçus sur moi. Autour de mon cou, elle nouait ses bras ou me faisait un collier de ses jambes. Elle gémit, cria ses orgasmes. Elle se donna sans réserve, se servit. Elle mencourageait, me trouva formidable, demanda doù me venait ce déchaînement. Apparemment épuisée par la joute, elle obtint un cessez-le-feu.

« Oh ! Le fou, regarde comme tu mas marquée ! », dit-elle en se regardant dans le grand miroir de la salle de bain.

« Cest normal, tu es à moi, tu es ma femme, cest pour que tu ten souviennes. Qui le verra ? Toi et moi ! »

« Tu tes vidé en moi. Tu aurais pu te retirer. Tu te rends compte, je risque dêtre enceinte. Ça va déformer mon corps ! »

« Ah ! Un enfant de toi, enfin, quel bonheur ce serait. Et tes clientes seraient ravies de lapprendre. Viens, pose ta tête sur mon épaule ! »

Repue, elle sendormit bien vite, une main en protection sur mon pénis retombé. À qui rêvait-elle ? Le matin, elle me répéta combien elle maimait, me prépara mon petit déjeuner en chantonnant gaiement et mexpédia au travail avec un baiser chargé de reconnaissance.

Mon patron maccorda un congé pour laprès-midi. Ma demande exceptionnelle ne perturbait pas ses plans.

Habituellement, Émilie prend un repas léger au salon de coiffure pour conserver une ligne enviée de ses clientes, dont elle est fière et qui rejette à un plus tard incertain, une grossesse peu désirée de ma femme. Elle ne revient jamais à la maison. Je rentre à la maison, minstalle dans la chaufferie et vide la gamelle quelle mavait préparée.

Et bien, aujourdhui, elle arrive, très gaie, chante à tue-tête dans cette maison quelle croit vide et monte à létage. Au bruit des talons sur le parquet, je suis ses déplacements. Elle sattarde à la salle de bain, leau coule, un léger nuage de parfum de luxe descend vers la cave. On sonne, je repousse la porte de séparation.

« Pousse la porte, cest ouvert, je tattends. Tu vas bien beau gosse, tu es en forme ? Monte que je voie si ton plumage est aussi beau que ton ramage ! »

« Oh ! Que tu es belle. Quel beau morceau ! »

Cest un compliment de boucher. Il sest arrêté au pied de lescalier pour bramer son admiration.

« Tourne doucement. Quelle belle pièce, quel cul. Tes yeux de génisse me font bander comme un taureau. Oh ! »

« Viens, monte ton bouquet que je le mette dans un vase. Que cest chou, des roses rouges ! »

Il gravit les marches trois par trois, sarrête. Silence. Long silence. Je jette un il, ils sont sur le palier, dans lattitude où je les ai vus hier, dans la rue. Il ne sest pas déplacé pour parler littérature, il est déjà dans le vif du sujet. Bouquet dans une main, Émilie ne résiste pas à la pression du genou pressé qui sépare ses cuisses.

« Un instant, je pose les roses dans un vase. Tu bois quelque chose, café, alcool ? »

« Je croyais quil fallait faire vite. Tu sais je devrais être au boulot. Ma patronne va téléphoner à ma femme. Elle membête, à force. Va pour un petit verre. Tu as du kirsch ou une mirabelle ? »

Elle se dirige vers la cuisine, il la suit, une main sur lépaule, lautre sur larrière train dans un geste possessif. Émilie glousse, réclame un peu de patience. Ce nest quun début. Si Marcel peut venir demain, à midi et quart, ils disposeront de tout leur temps. Bien entendu, il se libérera. Quelle téléphone à sa patronne pour passer une commande et il fera la livraison à domicile pendant la pause de midi.

Ils quittent la cuisine et entrent dans notre chambre à coucher. Le temps est compté et lenvie est pressante. Ils se déshabillent en marchant.

« Dégrafe mon soutien-gorge. Tu aimes mes seins ? Embrasse-les, dis leur bonjour. Jadore, hum ! »

« Ah ! Ce que tes belle ! Les beaux nibars! Et ce cul ! Mais tu vois, moi aussi, jai de la belle marchandise, tu ne seras pas volée. Touche cette Montbéliard, nest-ce pas de la belle saucisse pour la bouche et le con de madame : à servir chaud ! Naie pas peur, cest pas du toc. Fais-moi bander. Cest pas un truc à faire reluire les nanas, cet engin ? Tu as une chance formidable de pouvoir ten servir. Apprécie !

« Cest vrai, tu en as une belle, majestueuse, chaude en main et réactive, dis donc. Je lui fais un bisou ? »

« Cest une bite, tu peux même la lécher, la sucer si tu en as envie. Tu ne dois pas en avaler une pareille tous les jours, à voir comme tu la fêtes ! Goulue, salope, tu me fais du bien. Oh ! Mais tu sais y faire, une experte, jai tiré le gros lot. Quest-ce que tu en dis ? »

Elle doit avoir la bouche pleine, elle ne répond pas.

« Bon, couche-toi sur le bord du lit, écarte que jadmire ta cramouille. Tu te tailles le maillot toute seule ? »

« Non, entre coiffeuses, on se rend service ! »

« Les vicieuses ! Vous devez bien rigoler et vous chatouiller comme des gouines ! Jaimerais voir ça ! »

« Mais non, on fait ça entre femmes. Naturellement, parfois ça dérape un peu, mais cest sans conséquences ! »

Jen apprends de belles sur ma femme. Il est des questions que je nai jamais posées, Marcel en connaît la réponse. Il est direct, ça plaît aux femmes, sans doute…

« Allez en position que je te saute ! Tes prête ? Avec tes deux mains, ouvre-toi, je vais te pénétrer dun trait, le TGV va entrer dans le tunnel. Prépare-toi à connaître enfin le vrai bonheur, lorgasme avec un grand O ! »

« Alors tu hésites ? »

« Jadore ton petit minou ! Oh ! Cest tout rose là dedans. Je peux entrer un doigt ? Tu aimes ? »

« Humm, oui, mais fais doucement, sinon tu vas métriper. Voilà, comme ça, plus profond. Hihihi, ta langue sur mon bouton, huuumm ! »

« Ton vieux rentre entre midi ? »

« Non, il reste sur les chantiers. Je lui prépare une gamelle le matin ! »

« Sil temmerde au lit, mets-lui du bromure dans sa bouffe. Ne crains rien, question sexe, jai de quoi te satisfaire tous les jours, plutôt deux fois quune. Je ten livrerai au salon vers 18 heures, il y aura une dosette. Nexagère pas, tu aurais des ennuis ! »

Elle ne proteste pas. Qui ne dit mot, consent. Serait-elle prête à mempoisonner pour les belles couilles de ce salopard? Alors ça !

« Je vois, tu en veux. Je vais ten donner. Tu te tournes, à quatre pattes, en travers, au bord du matelas et tu exposes ton joli cul. Magnifique ! Que cest bandant, ce beau fruit gonflé et fendu ! Tiens, tu sens ma queue ? Jadore me promener à la porte, élargir le passage peu à peu. Tu piaffes, tiens, prends ça, rrrhha ! »

« Aïe ! La brute, oh ! Oui, encore ! Une grosse comme ça, ça remplit, ça fait chaud. Allez, bouge, fais-moi jouir. Baise ! »

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