Jenseignais depuis trois ans aux adultes dans un collège privé et cet étudiant, toujours assis au fond de la classe, était le plus timide que je navais jamais eu et il me plaisait bien. Il plaisait à tout le monde en fait, il était vif, intelligent, brillant et drôle. De plus cet homme-là était né pour faire du graphisme. Il était et de loin lélève le plus talentueux que javais eu. Pourtant, comme moi il approchait la cinquantaine, une vocation sur le tard probablement. Moi javais commencé à étudier dans ce domaine à 18 ans et javais passé ma vie dans les arts graphiques et ça lintimidait, je le sentais. Je lembarrassais beaucoup ! Même si je projetais limage dun petit bout de femme sûre delle, une fonceuse qui na peur de rien, jétais tout le contraire, une timide moi aussi. Ça mavait tout pris pour me décider à me lancer dans lenseignement et la première semaine avait été un véritable calvaire pour moi. Mais jadorais ça et je me sentais bien maintenant dans cette nouvelle carrière, mais seule et « Pierre » était beau, vraiment mon genre dhomme.

Jétais séparée depuis deux ans et coté sexe cétait au point mort, littéralement, je fonçais dans le travail sans trop y penser, et ce gars me plaisait et je lui plaisais, je le voyais bien, juste à sa manière de me regarder, de baisser les yeux quand je me retournais après avoir écrit au tableau. Les autres le faisaient aussi, mais lui cétait plus par respect que par peur dêtre surpris, ça se sentait. Ou il rougissait un peu lorsque je me penchais près de lui pour lui expliquer quelque chose sur son ordinateur.

Il était grand, mince, un profil à la Sherlock Holmes et secret. Il portait constamment des jeans et une veste de cuir usée. Pendant les pauses, je discutais toujours avec mes élèves mais cétait surtout les filles qui maccaparaient, Pierre lui, écoutait, jamais loin. Après trois mois de cours, je compris quil ne se lancerait pas. Il devait me croire mariée ou en couple ou il était tout simplement trop gêné pour le faire. Moi je lavais entendu dire à un autre quil était séparé et vivait seul. De plus il devait penser quune prof ne sortirait jamais avec un étudiant, mais pourquoi pas, on était entre adultes ici, je nenseignais pas à des ados, pourvu quon ne le crie pas sur les toits.

Un beau jour, à la toute fin des cours je décidais de prendre les devants et de laborder, mais de quelle manière ? ça, je nen savais encore rien Javais rarement couru après un homme depuis la vingtaine et cela me stressait, je le comprenais donc très bien. Autant je pouvais être gêné moi aussi, autant je pouvais être directe et foncer pour bien des choses. Je me mis en tête de linviter à dîner, simplement, mais je le ratais à la sortie des classes, il avait disparu. Je remis donc cela au lendemain, sauf que, comme pour bien des gens timides parfois quand on se décide, cest tout ou rien, et là

Le jour suivant au collège, jentrais dans mon bureau vêtue dune jupe étroite noire un peu plus courte quà lhabitude, bas nylon assorti à large bandes élastiques aux cuisses, chandail à col roulé, moulant, noir également et un rouge éclatant sur mes lèvres bien rondes. Aux pieds je portais des souliers noirs à talons plats, je déteste les talons hauts, ça fait trop rebondir mes seins et à lapproche de la cinquantaine ils gonflaient, ramollissaient et remuaient de plus en plus. Habituellement je cachais ma poitrine sous des tailleurs, mais pas cette fois. Ce nest pas que je les avais si gros que ça mais, ça détournait lattention des étudiants mâles et ils en oubliaient découter. Mais ce matin là, quand jentrais en salle de cours, le regard des gars salluma et les filles lâchèrent un « ouuhhh » extrêmement gênant pour moi, je du les rappeler à lordre en disant, « OK ! OK ! Les filles, » en déposant mes affaires sur mon bureau et Pierre lui, nétait pas là, sa place habituelle au fond de la salle était vide. « Merde ! » Je me sentais ridicule à présent vêtue comme je létais et si maquillée, enfin pas tant que ça mais pour moi cétait beaucoup. Puis je me dis que les étudiants penseraient que cétait parce que cétait la fin des cours.

Mais en regardant à nouveau vers le bureau vide mon cur se resserra un peu, il navait jamais manqué une seule journée et là, cétait la dernière et il fallut quil choisisse celle-là pour sabsenter et moi pour me décider. Je pouvais consulter son dossier, mais oserai-je lappeler. Pourquoi pas ? Tant pis, il ne me restait quà ne pas trop métirer sur la pointe des pieds en écrivant au tableau.

Personne na vu Pierre, demandai-je, ça ne lui ressemble pas dêtre en retard !

Tout le monde fit non.

Sexy notre prof ce matin, lança Thérèse toujours assise au premier rang en me matant des pieds à la tête comme le ferait un gars et en souriant.

Il y eu des murmures amusés.

Bon, bon, OK ! Dis-je à nouveau me sentant rougir, on commence.

Une heure plus tard je compris quil ne viendrait pas à sa dernière journée de cours. Au lunch de midi à la cafétéria jen avais fait mon deuil. Mais soudain il arriva, calme et posé en silence. Je souris, soulagée en mordant dans mon Sandwich.

De retour en classe jévitais de trop le regarder mais je sentais ses yeux rivés sur mon cul, ou plutôt, je limaginais. En tout cas les autres eux, le regardait sans arrêt ! Je trouvais le temps long surtout quand jécrivais au tableau, javais toujours limpression que ma jupe se levait de trop et que lon pouvait voir la bande décorative de mes bas. Je passais la journée à avoir des bouffés de chaleur, les aisselles humides.

Vers 16h à la fin du cours, je le vis sapprêter à sortir comme les autres mais pas question de le rater cette fois ci, et quand il passa devant moi en me saluant je lui dis daller à mon bureau quelques minutes. Mon cur se mit à battre en rangeant mes papiers, il me regarda étonné mais sans rien dire, je souris disant au revoir et souhaitant bonne chance aux autres puis fila aux toilettes, nerveuse. La peur du refus ma toujours terrorisée, comme la plupart des gens jimagine et cela provoqua chez moi une envie pressante.

Une fois aux toilettes je soupirais, assise, petite culotte aux genoux en vidant ma vessie, je messuya, tira la chasse, puis soupira encore en remontant ma culotte, juste avant daller me laver les mains et me remettre un peu de rouge. Jétais assez jolie, je le savais, sans être dune grande beauté. Beaucoup dhommes mabordaient avant que je ne me jette corps et âme dans lenseignement et javais eu pas mal de relations à une certaine époque. Une petite brune tout de même attirante, javais encore une belle silhouette pas trop de gras, ni trop ronde ni trop mince avec de jolies jambes et là, sans réfléchir, je fis une chose qui nétait pas moi du tout. Jentrai à nouveau dans une cabine sous une impulsion soudaine, et je glissa les mains sous ma jupe pour retirer ma culotte et la fourrer dans ma mallette métallique. Jen frissonnais en me demandant pourquoi je faisais cela et surtout si jaurais le courage de sortir et de me promener dans lécole fesses et sexe pratiquement à lair. Mes bras se couvrirent dune grosse chair de poule, mais étrangement, jaimais cette sensation dinterdit.

Et je le fis, je sortis des toilettes nerveuse, en frissonnant chaque fois que je croisais des étudiants ou dautres enseignants. Mon cur battait plus vite et ma vulve mouillait. Javais limpression que ça se lisait sur mon visage que je ne portais plus de sous vêtement, quil était dans ma petite valise qui battait contre ma cuisse, ma main qui serrait la poignée était moite de sueur. Je filais rapidement à mon bureau espérant ne pas rencontrer le directeur de lécole qui sarrêtait tout le temps pour me parler. Il en pinçait pour moi, je lavais vu dès mon premier jour, mais il était marié et père de 3 enfants et ça ne lavait pas empêché de minviter à un dîner en tête à tête. Javais refusé net et il navait pas insisté, mais il continuait à me parler chaque fois quon se croisait. Heureusement je ne le vis pas et jentrais dans mon bureau comme si javais le diable aux trousses, le cur battant à toute allure et je rie toute seul, me trouvant idiote. On frappa a la porte aussitôt, « Seigneur, il devait être juste derrière moi et regarder mon derrière, » me dis-je en souriant, je le fis entrer.

Mon cur bondit en le voyant hésiter devant la porte ouverte, je lui dis de venir sasseoir. Il semblait aussi intimidé que moi, il entra et sinstalla sur la chaise devant mon bureau sans rien dire, croisant ses longues jambes. Il portait des baskets minces noires et blanches, celles que lon préfère lété. Il me regarda et me sourit, cest à ce moment que je compris ce que javais envie de faire et mon pouls grimpa quand je massis sur le coin du bureau face à lui jambe croisées. « Pourquoi je faisais ça ? » Javais juste à lui demander de venir dîner chez moi, il serait venu jen suis sûre. Mais quelque chose que je ne contrôlais pas mordonnait dêtre provocante. Je le sentis aussitôt très mal à laise, pauvre de lui, à mon âge je savais très bien quel effet pouvait avoir sur un homme de jolie jambe bien moulées dans des bas noirs et une jupe courte. Assise comme ça, les muscles de mes cuisses gonflèrent, mon sexe se dilata et se fit de plus en plus humide, javais limpression den sentir lodeur en souriant à Pierre, je sentais même mon anus légèrement étiré contre le tissu de ma jupe, ça me donnait de drôles de sensations. Je me donnais limpression dêtre une professionnelle qui racole un client, pas juste une femme qui en pince pour un bel homme.

Jamais je navais été aussi allumeuse, je ne me sentais pas correct de faire ça mais en même temps javais tellement envie de lui que jen avais mal au ventre. En fait, je navais plus le contrôle sur moi, plus du tout. Je sentis le feu courir dans mes veines, mes seins gonfler dans mon soutien-gorge noir en dentelle, même mes mamelons sallongeaient, me chatouillaient et devaient apparaître. Je nosais même pas regarder mais mes joues sempourprèrent encore plus tandis que je ramenais mes cheveux fins derrière mes oreilles essayant de paraître calme et détendue. Je dus avaler ma salive avant de lui demander :

Pierre, quest-ce que tu vas faire maintenant ?

Il déglutit aussi, ça devait le mettre dans tous ses états davoir mes jambes juste sous les yeux. Si je les avaient décroisées et écartées juste un peu plus, il aurait eu une vue imprenable sur mon sexe. Penser à ça me donna encore la chair de poule et me fit suer sous les seins surtout et dans le sillon de mes fesses.

Prendre de petites vacances, ça aura été six mois intensifs.

Oui, cest très intense comme matière, affirmais-je, croisant les bras sous mes seins les gonflant encore plus.

Du coin de loeil je vis cette fois mes mamelons terriblement visibles. Là je voulais fondre. Une bouffée de chaleur me monta au visage. Je repliais mes orteils dans mon escarpin, mon talon en sortit et le soulier tomba entre ses pieds. « Merde ! » me dis-je en décroisant les jambes pour me pencher en même temps que lui et magrippant au rebord de la table, il le regarda amuser et le ramassa.

Mon cur semballa et sans vraiment réfléchir jécartais les cuisses et quand il se releva mon soulier en main il ne put sempêcher de jeter un regard sous ma jupe, très vite, mais pas assez pour que je ne men aperçoive pas, il le savait et rougit, cela avait été plus fort que lui et je lavais voulue inconsciemment mais ça, il ne le savait pas. Que devait-il penser en voyant que je navais pas de petite culotte, en apercevant ma vulve humide et ma toison ovale ? Que jenseignais sans slip Je doute quil comprît que cétait juste pour lui, nempêche que son regard sous ma jupe me fît un effet du diable. Il devait me prendre maintenant pour une satanée vicieuse.

Merci ! Dis-je aussi embarrassée que lui en tendant mon pied comme Cendrillon.

Il agrandit les yeux de surprise en apercevant mes petits orteils aux ongles couverts de rouge sombre juste sous son nez, je les repliaient. Là, il avait une sacrée vue sur mon entrejambe. Il dut me prendre le mollet pour me le remettre, sentir la pression délicate de ses doigts renforça mes pulsions sexuelles et elles prirent le dessus, je nen pouvais plus. Une fois mon talon en place, il se redressa en croisant les bras visiblement mal à laise, je le regardais droit dans les yeux sans resserrer les cuisses. Il devait avoir les aisselles tout aussi trempées que les miennes et un début dérection. Visiblement il se demandait ce qui lui arrivait, cest là que je compris vraiment quil me prenait pour une femme inaccessible pour lui, je lui sourit et dit :

Pierre, jai envie de toi !

Il souleva les sourcils, il semblait se dire. « Moi ? cest pas possible. » Cétait mignon comme tout.

De moi ?

Mais oui ! Affirmais-je amusée.

Wow !

Je ris, cétait vraiment charmant, ses yeux presque noirs me firent craquer, je voulais quil se passe quelque chose là, maintenant, je ne me tenais plus. Un autre maurait déjà étendu sur mon bureau et aurait écarté mes cuisses, mais pas lui, pas parce quil était imbécile, juste par timidité et manque dassurance. Mais la maudite porte de mon bureau ne se barrait pas et nimporte qui pouvait entrer à tout moment, je me levais en disant :

Suis-moi !

Je décidais alors de lentraîner dans les toilettes pour handicapé juste à côté. Heureusement ce couloir était peu fréquenté, je ne vis personne, mais quelquun pouvait surgir à tout moment.

Je flottais en marchant avec Pierre sur mes talons, jétais comme droguée. Étrangement, javais limpression dêtre une prisonnière en pleine tentative dévasion. Je sentais plus que dhabitude mes seins sursauter, mais surtout mes fesses à lair et ma fente mouillée, « ici, au travaille » réalisais-je pleinement et jamenais un gars dans les toilettes. Ma vision semblait se limiter à ce quil y avait devant moi et le bas de mon ventre me chatouillait. En fait, javais maintenant une telle envie de me faire prendre que jen avais presque une crampe à lestomac.

Ces maudits toilettes me semblèrent dix fois plus loin quà lhabitude et mon coeur sursautait chaque fois que jentendais des bruits de pas ou un rire. Enfin arrivée, on entra rapidement, je refermais la porte et me tournais vers lui, je dus lever le menton bien haut pour le regarder droit dans les yeux en croisant mes mains sur sa nuque pour quil penche sa tête vers moi. Je plaquais aussitôt ma bouche sur la sienne et sortit la langue. Il me serra contre lui avec une force étonnante pour un homme aussi mince tout en me membrassant avec vigueur. Je perdis aussitôt toute contenance, cela faisait trop longtemps que je navais pas senti létreinte dun homme, une vraie délivrance !

Cétait si bon, sentir son corps, sentir son sexe gonflé contre mon ventre, sentir mes seins écrasés contre son torse, sentir mes mains sur ses petites fesses et les siennes sur les miennes. Un long et délicieux frisson me traversa le corps des pieds à la tête tandis que nos langues joutaient furieusement. Mon sexe gonflée pulsait, avide de sentir une verge dure sy enfoncer et je ne songeais plus quà laisser ses mains dartistes aux doigts fins et longs, courir partout sur mon corps.

Je ramenais une de ses mains sur mon sein droit par-dessus le chandail quil pressa avec moi un long moment. Il devait en rêver depuis longtemps car il menlaça avec encore plus de fougue, presque à me casser en deux en repoussant ma langue dans ma bouche. Je dut me mettre sur la pointe des pieds sentant mon gros orteil droit percer mon bas et mes talons sortir de mes escarpins. Je men débarrassaient avec joie et les repoussaient derrière moi. La tête me tournait, jaurais aimé quil prenne les devants et me saute tout simplement. Quil me penche sur les lavabos, soulève ma jupe et enfonce sa bite en moi, mais je le sentais toujours sur la réserve alors jabaissais cette même main sous ma jupe par devant, la soulevant et lui fit presser ma fente humide, la frotter, puis je le fis enfoncer son doigt le plus long en moi.

Jétais si mouillée que son majeur entra facilement jusquà la jointure. Jen frémis de tout mon être en gémissant dans sa bouche tandis quil lagitait en repliant les autres doigts. Je lui tenais la main et le fit me pénétrer comme je le souhaitais tandis que nos langues senroulaient toujours lune contre lautre, je perdais la tête et cétait bien. Je sentis rapidement un orgasme se pointer parce que ses jointures frappaient mon pauvre clitoris bandée dure et déjà sorti de sa cachette.

Je le fis accélérer, le va-et-viens de son doigt glissant me rendait folle, mes jambes flageolaient, je navais pas ressenti un tel plaisir depuis si longtemps et jeu un petit orgasme en mouillant encore plus et gémissant comme une enfant. Tout ça était trop excitant, son doigt, lendroit, lui, mêtre promenée sans slip, sa langue si habile dans ma bouche. Mes genoux se frappèrent, lorgasme me traversa le bas ventre comme une petite décharge électrique. Je repoussais sa langue en geignant et appuyais ma tête contre sa gorge sur son épaule et fit stopper son doigt en serrant plus les cuisses, à lui écraser la main. Jen tremblais en reprenant mon souffle sentant mon cur semballer. Mon vagin semblait pris de convulsion. Il attendit patiemment que je reprenne mes sens en me caressant le dos de lautre main et me baisant la joue. Cétait gentil mais si doux surtout. Pauvre de lui pensai-je tout à coup en sentant toujours la bosse sous son pantalon.

Je retirais son doigt de mon sexe en me reculant un peu et lamenais à ma bouche. Je le suçais alors en enroulant ma langue autour, en sentant quelques gouttes de liquide vaginal couler à lintérieur de mes cuisses. Son goût salé memplit la bouche. Il me regardait les yeux luisants de désir, fou, animal, il fixait mes lèvres arrondies autour de son doigt laissant son autre main presser mes seins. Je savais très bien à mon âge ce que je faisais et ce que je me préparais à faire mais cétait délicat dans létat où il se trouvait et surtout dans létat où je me trouvais. Je me sentais déchirée entre lenvie de le sentir en moi, là, tout de suite, et lenvie de lui sucer la bite. Il en mourait denvie et je faisais tout pour ça et jen avais envie aussi et tant pis si cela se terminait comme ça, javais bien lintention de le ramener chez moi.

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