Comme tous les jours, c’est moi qui suis chargée à la maison de récupérer le courrier dans la boîte à lettres située dans le hall de l’immeuble. Aujourd’hui, il y a une enveloppe kraft à l’attention de François, très certainement des documents envoyés par un musée même s’il les reçoit en général directement à son bureau. Comme il n’est pas encore rentré de sa séance de tennis du samedi, je lui pose l’enveloppe sur la table du salon.
C’est après le déjeuner, alors que nous prenons le café dans le salon, qu’il aperçoit l’enveloppe et l’ouvre. Je le vois en extraire des photos, certainement d’uvres d’art pensé-je en moi-même. Il me dit :
Très intéressantes ces photos, c’est ton ami Grégor qui me les adresse suite à ta sortie avec lui il y a déjà quelque temps.
Il me tend les photos que je regarde à mon tour. Quelle n’est pas ma surprise en me découvrant dans des scènes particulièrement érotiques et perverses photographiées au cours de cette soirée organisée dans une grande propriété de la vallée de Chevreuse (Cf. chapitre 36 « Chasse nocturne »). Je savais que Grégor avait pris quelques photos, mais j’étais loin d’imaginer qu’il réaliserait presque un roman-photo de la soirée. Sur le papier glacé, on me voit donc lorsque Stanislas me retire mon string puis lorsqu’il le fait sentir aux chiens, lorsque je suis soumise aux caprices des cinq chasseurs dans la cabane et même lorsque Stark le chien de Grégor me prend à plusieurs reprises. François ajoute :
Je te savais salope, mais là je découvre que tu es une véritable chienne. Il va falloir que tu assumes ce statut, car je vais avoir besoin de tes services.
Je lui réponds :
Tu sais très bien que je ne t’ai jamais rien refusé. Lorsque je suis avec toi, tu es le maître du jeu.
Très satisfait, il clôt la conversation en me disant :
C’est parfait, je n’en attendais pas moi !
Quelques jours plus tard, alors que nous sommes au lit, il vient sur moi et son sexe se glisse dans ma chatte. Tout en remuant lentement en moi, il me dit :
Comme je te l’ai souvent dit, ma cheffe de service est une véritable conne, mais je dois faire avec ! Il se trouve que je vise un nouveau poste, mais c’est elle qui va décider à qui l’attribuer. Selon certains, sous ses airs de directrice coincée mal baisée se cache en fait une vraie salope plutôt dominatrice et plutôt portée sur les femmes. Tu vas donc m’aider à obtenir le poste que je vise.
Tout en gémissant sous ses coups de queue, je lui réponds que cela peut être une expérience intéressante pour moi.
Le mardi suivant, il m’annonce que nous sommes invités à dîner vendredi soir chez sa directrice.
Le jour venu, je fais en sorte de rentrer un peu plus tôt du travail pour avoir le temps de me préparer. François m’a prévenue qu’il y aura également quelques autres collègues du ministère, dont deux qui postulent également pour le poste qu’il convoite.
Il me revient donc de choisir la tenue appropriée qui convient à ce genre de soirée. J’enfile donc une longue robe noire en satin, avec juste ce qu’il faut de décolleté et légèrement fendue sur l’un des côtés. Pour ce qui est du maquillage, j’opte pour des nuances légères afin de ne pas être trop provocante. Je me fais un chignon bien relevé qui dévoile ma nuque gracile mise en valeur par une parure collier et boucles d’oreille assorties de perles nacrées polynésiennes. Enfin, je choisis des escarpins à hauts talons qui m’obligent à avoir une démarche très chaloupée qui met mes fesses musclées en valeur. Un long manteau léger complète ma tenue.
Nous arrivons vers 19h30 à l’hôtel particulier de notre hôtesse dans le VIIème arrondissement de Paris à quelques pas du Champ-de-Mars, logement de fonction sans nul doute généreusement mis à disposition par le ministère de la Culture. La cheffe de François nous accueille dans un ravissant salon de style Napoléon III – avec cheminée, miroirs et candélabres très soignés – où un serveur nous offre une coupe de champagne. Lorsque tous les invités sont là, nous nous retrouvons à cinq couples à papoter autour des toasts et autres petits fours. J’apprends de l’un de mes voisins de canapé que notre hôtesse vit seule ici et nul ne sait si elle est mariée ou pas. Au cours de ces échanges, j’apprends qu’elle se prénomme qu’elle est énarque et diplômée d’une grande école de management, qu’elle est née à Paris et qu’elle a un peu plus de quarante ans.
Nous sommes ensuite invités à passer dans un autre salon, plus spacieux, décoré cette fois-ci dans le style Art déco des années 1920. Les meubles allient harmonieusement acajou, ivoire, fer forgé et dorure donnant ainsi un air très « années folles » à la pièce. Organisé sous forme d’un buffet, le dîner permet à la maîtresse de maison de se déplacer d’un endroit à l’autre de manière à discuter avec l’ensemble de ses invités. Nous sommes installés à quatre autour d’une table basse lorsque notre hôtesse se joint à nous. Ayant tout le loisir de la dévisager de près, je note combien elle arbore un air assez sévère.
Ses longs cheveux d’un noir de jais sont noués en une queue-de-cheval qui lui tombe jusqu’à la moitié du dos ; son maquillage est très sobre et, malgré ses yeux bleus dissimulés en partie derrière de petites lunettes rondes à montures d’acier, son visage n’exprime que froideur ; elle porte un chemisier bleu nuit à dentelle très près du corps qui souligne de petits seins bien fermes ; sa jupe droite assortie lui arrive aux genoux et des bottes noires brillantes complètent sa tenue peu excentrique. Toutefois, malgré cet air distant qu’elle affiche et qu’elle semble volontairement cultiver, je ne peux m’empêcher de lui trouver un « je ne sais quoi » d’attirant, voire de captivant.
Au cours de la conversation à notre table, je découvre qu’elle se prénomme Anne-Sophie et qu’elle est en poste au ministère depuis déjà cinq ans. Aussi surprenant que cela paraisse, elle est particulièrement agréable avec moi et semble apprécier ma compagnie. Il faut dire que l’autre femme à notre table, l’épouse d’un collègue de François, n’est intéressée que par les derniers potins mondains de la capitale et semble tout connaître de la vie des stars du show-biz. Nous avons certainement là le parfait exemple de la bourgeoise désoeuvrée, femme de notable ou de haut fonctionnaire, lectrice assidue des magasines « Gala » et « Closer », adepte des uvres de bienfaisance et qui se réalise pleinement au travers le statut social de son époux.
Au cours de la soirée, Anne-Sophie vient vers moi et me demande :
Hélène, souhaitez-vous que je vous fasse visiter le reste de la maison ?
Un peu surprise, je tourne les yeux vers François qui, bien que plongé dans une discussion politique avec son collègue, m’encourage du regard à accepter la proposition. Je lui réponds donc :
Avec plaisir Anne-Sophie, cet endroit est vraiment merveilleux.
Anne-Sophie me prend par le bras et m’entraîne avec elle visiter le reste du rez-de-chaussée. Après cela, elle me guide vers les escaliers qui mènent à l’étage. J’ai droit à une visite détaillée des chambres, boudoirs, dressing et autres salles de bain qui occupent ce niveau. Alors que nous revenons vers le palier pour redescendre au rez-de-chaussée, elle me dit en passant devant une porte que nous n’avons pas franchie.
Derrière cette porte, c’est un peu mon jardin secret que je n’ouvre que très rarement. Si vous souhaitez le visiter, attardez-vous un peu avec François lorsque les autres invités prendront congé.
Une fois revenues au salon avec les autres invités, Anne-Sophie part discuter avec d’autres invités tandis que je rejoins François à notre table. Après avoir pris le café, la soirée s’avançant, certains invités commencent à prendre congé. Chaque couple remercie l’hôtesse de maison pour la chaleur de son accueil, la qualité du buffet et le plaisir d’avoir partagé un excellent moment dans un tel endroit. Dans le salon, assis autour d’une table basse en fer forgé avec un plateau de verre incrusté de morceaux de métal doré, nous ne sommes plus que trois, Anne-Sophie, François et moi. Prenant mon courage à deux mains, je lui demande :
Très chère Anne-Sophie, pardonnez ma curiosité, mais je serais ravie de visiter la pièce secrète au premier étage.
Elle m’adresse un large sourire qui dévoile ses dents blanches puis, se tournant vers François, lui dit :
François, cela ne vous ennuie pas si nous vous abandonnons quelques instants ? Je souhaite ardemment satisfaire la curiosité d’Hélène pour laquelle j’éprouve la plus vive sympathie.
François lui répond, avec l’air un peu résigné de celui qui ne peut qu’acquiescer aux propos de sa supérieure hiérarchique :
Bien sûr, il n’y a aucun souci. Si vous m’y autorisez, je vais feuilleter quelques-uns des livres d’art de votre bibliothèque en attendant votre retour.
Me prenant par la main, l’hôtesse me mène de nouveau à l’étage.
Une fois arrivées devant la mystérieuse chambre secrète, Anne-Sophie sort une clé de son sac à main, déverrouille la serrure, entrouvre la porte et m’entraîne dans la pièce. Elle manuvre un interrupteur, de petites lampes posées dans chaque coin s’allument et une lumière tamisée éclaire la pièce d’un halot rouge intime et secret. Il y a là un petit lit rond au milieu de la chambre avec d’énormes coussins, deux fauteuils crapauds sur lesquels sont négligemment jetés quelques parures de lingerie, une coiffeuse où trônent parfums, eaux de toilette et autres produits de beauté. Les murs sont décorés de petits tableaux de nus féminins et de grands miroirs. Sur le mur de droite, entre deux miroirs, une grande croix de Saint-André en bois d’ébène est fixée au mur.
Anne-Sophie m’oblige à m’asseoir sur le bord du lit, me regarde droit dans les yeux puis me demande :
Etes-vous choquée par la décoration qui n’a vraiment rien à voir avec le reste de la maison ?
Je pense à François, au poste qu’il convoite tant et à cette femme, là devant moi, qui a le pouvoir de décider. Mais je crois que c’est plus par jeu et par envie, bien que je n’aie aucune expérience dans le domaine, que je lui réponds :
Non pas du tout ! Au contraire, cela aiguise ma curiosité !
Elle se lève, se saisit d’un foulard noir caché sous un coussin et me bande les yeux. Puis, elle glisse une main dans mon dos, défait la fermeture éclair de ma robe et m’oblige à me redresser pour faire glisser le vêtement à mes pieds. J’imagine qu’elle me détaille des pieds à la tête, car il lui faut quelques secondes avant d’ajouter :
Je me doutais bien que vous portiez de la lingerie sexy, mais je ne l’imaginais pas aussi osée !
Je n’ose pas lui avouer que, prévenue par François quant à l’importance de la soirée pour la suite de sa carrière, je me suis parée pour la circonstance. Je porte donc un soutien-gorge ivoire à demi balconnets qui laisse libre accès à ma poitrine et un large serre taille assorti qui retient de ses six jarretières mes bas fumés ultra-fins. Le string qui complète l’ensemble est largement fendu devant et un délicat bijou de jade y est accroché et se balance devant les poils de mon pubis.
Au froissement de tissu que je perçois derrière mon bandeau, je comprends qu’Anne-Sophie est également en train de se dévêtir. Soudain, elle m’oblige à m’allonger sur le lit et son corps se colle au mien. Mes mains parcourent son corps et je comprends vite, à la relative froideur de ses sous-vêtements, qu’elle porte de la lingerie en cuir ou en latex qui épouse parfaitement ses formes. Elle commence par s’allonger sur moi et m’embrasse longuement à pleine bouche. A ce premier contact intime, je devine qu’elle a un piercing sur la langue. Je crois savoir, d’après mes lectures, que cela augmente les sensations et le plaisir. Elle s’installe ensuite à califourchon au-dessus de mon visage et ma bouche est maintenant directement en contact de sa chatte. Première expérience saphique, premiers émois de la sorte ! Sa chatte a un goût sucré et sent bon un parfum d’une marque renommée.
D’abord timidement puis plus fougueusement, ma langue se glisse dans sa fente et de quelques mouvements rapides je la fais déjà gémir de plaisir. Elle semble ne pas s’intéresser à mon plaisir et je me souviens alors que François m’a parlé de son caractère de dominatrice. Qu’importe, la situation m’excite !
Soudain, je ressens une vive douleur au niveau de mes seins et je comprends qu’elle vient d’accrocher deux pinces à mes tétons. La douleur cède vite la place à une certaine forme de jouissance et ma chatte devient de plus en plus moite.
Puis, elle se met en 69 au-dessus de moi et je pense qu’elle va elle aussi goûter à mon fruit de la passion. Il n’en est rien ! Au lieu d’une langue brûlante, c’est la froide extrémité d’un gode qui m’entrouvre la fente et me pénètre. Elle sait y faire, car bien vite j’ondule du bassin pour mieux accompagner les mouvements du sex-toy. Elle aussi semble apprécier le baiser intime que je lui fais, car sa chatte est désormais bien trempée. Soudain, un orgasme fulgurant m’emporte lorsqu’elle plonge le gode au plus profond de moi tout en tirant un peu sur les pinces qui embrasent mes tétons. Elle stoppe ses mouvements pour me laisser récupérer quelques instants puis me prend par la main pour m’aider à me mettre debout. Trente secondes plus tard, je suis entravée sur la croix de Saint-André, les bras écartés et les jambes grandes ouvertes. C’est alors qu’Anne-Sophie décide de me retirer mon bandeau.
Son visage est collé au mien et elle me regarde droit dans les yeux. Elle affiche un air réjoui qui la rend délicieusement belle. Elle me dit :
Hélène, je n’imaginais pas que vous alliez illuminer ma soirée comme vous le faites. Je vous trouvais très intéressante, mais vous me surprenez.
Je lui réponds :
Je suis une femme libre qui adore le plaisir. Vous me faites découvrir des horizons que je ne connaissais pas, j’en suis ravie !
Elle se recule un peu et c’est alors que je peux regarder la tenue qu’elle porte. C’est surprenant ! Ses mains et ses avant-bras sont recouverts de gants en latex noirs. Le haut de son corps est paré d’un bustier en cuir, lacé dans le dos, qui lui fait deux petits seins en forme de cônes. Un string du même cuir noir épouse parfaitement la fente de sa chatte et sculpte ses fesses musclées. Elle ne porte pas de bas, mais simplement ses bottes noires, complétant ainsi une tenue qui lui donne un air de super héros à la Catwoman ou de sulfureuse amazone gothique. Mais ce qui capte mon regard, ce n’est pas la beauté de sa tenue en cuir qui lui fait comme une seconde peau, mais l’énorme gode ceinture d’ébène fixé sur son bas-ventre.
Elle se rapproche de moi et, guidant son phallus d’une main experte, elle commence à exciter ma fente de son extrémité. Bien sûr, trempée comme je suis, elle n’a aucun mal à s’introduire plus profondément en moi. C’est ses yeux dans les miens, sa langue soudée à la mienne et ses mains gantées posées sur mes fesses qu’elle achève de me transpercer dans un ultime coup de queue. Elle reste immobile quelques instants puis commence à me besogner comme pourrait le faire le maître du harem avec l’une de ses favorites. Je ferme les yeux, je me mords les lèvres et je laisse le plaisir envahir mon corps. Les pinces à tétons irradient ma poitrine d’une légère douleur mêlée à un grand frisson. Le gode me laboure la chatte et une vague de chaleur m’inonde le bas-ventre. Je jouis comme j’ai rarement joui et Anne-Sophie s’en rend compte. Elle me dit à voix basse à l’oreille :
Hélène, vous êtes une formidable jouisseuse. C’est un plaisir pour moi de vous voir réagir aussi bien.
Il m’est impossible de lui répondre, car soudain un jet de liquide brûlant se répand dans ma chatte comme un torrent de foutre.
Anne-Sophie ajoute :
Ce n’est que du lait, mais c’est aussi bon que du foutre, ne trouvez-vous pas ?
Je lui réponds :
Avec vous, c’est bien meilleur !
Lorsque nous regagnons le salon, François pose son livre et se lève. Sur le pas de la porte, nous prenons congé de notre hôtesse qui a un visage bien plus gai que celui qu’elle affichait en début de soirée. François lui fait le baise-main. Alors que je m’apprête à lui serrer la main, Anne-Sophie s’approche et m’embrasse sur la bouche. Puis elle me dit :
François ne vous l’a pas encore dit, mais il va bénéficier d’une promotion au sein du ministère. Il risque d’être régulièrement absent, car souvent en déplacement en province ou à l’étranger. Je serai ravie de vous recevoir en tête à tête ici…