CHAPITRE 16 : AMIE OU ENNEMIE ?

Branle-bas de combat à la cour princière ! L’émissaire que m’envoya le prince pour négocier portait jupon et arrogance. Sans me jeter le moindre coup d’il, elle apostropha Mme Renaud, toute penaude.

Son taux naturel de lubyvérine n’a cessé de baisser alors qu’il aurait du s’envoler. Preuve que cette expérience a été mal conduite. N’ayons pas peur des mots, Princesse : c’est un échec retentissant.

Sans amour, pas de plaisir ; je l’avais prédit. Nadia, j’ai besoin de te parler… immédiatement ! Quant à celle-là, Raffa, tu t’en occuperas avec ton équipe. Elle a besoin de se refaire une santé pour affronter ce qui l’attend demain. Les Colombiens viennent d’arriver. Fais en sorte que notre prince ne regrette pas son investissement !

Sur la terrasse inondée de soleil, un escadron de charme attendait mon débarquement.

Toutes les professions de la médecine esthétique étaient représentées pour parfaire ma plastique. Raffa, en chef de chantier, coordonnait les opérations qui sétalèrent sur tout laprès-midi.

Du canon solaire au kiné, en passant par les coiffeuses et les esthéticiennes, la cure accélérée me rendit un éclat somptueux et une condition physique optimale.

Étaient-ce vraiment les mains malicieuses de Pascal qui mavaient fait vaciller dans la salle de torture ? Était-il de connivence avec ces pseudo-scientifiques qui sétaient défoulés sans retenue sur ma chaste personne ?

Qui dautre que lui aurait osé repousser si loin les limites de ma résistance ?

Mes questions demeurèrent sans réponse tandis que je massoupissais sous le massage plus érotique que professionnel dune talentueuse kinésithérapeute.

La minuterie du canon solaire me réveilla en sursaut.

Nadia, surgie de nulle part, m’interpella.

Il est déjà vingt heures ! Cela fait plus dune heure que tu rissoles sous tes lampes ; suis-moi, tu dois thabiller pour le repas du soir. Nous allons te choisir une tenue vestimentaire gratinée pour impressionner la cour princière.

Comme une gamine qui retrouve sa meilleure amie après une longue absence, je lui sautai au cou pour lembrasser fébrilement.

Ne sois pas trop exubérante, bébé ! Notre dernier baiser ma valu une sacrée disgrâce Pour tout te dire, je serai virée sans indemnités de licenciement quand tu retourneras en Belgique avec ton satrape.

Sans détailler, elle venait de me confirmer de la participation active de Pascal dans mon tourment.

C’était lui ?

Devine ! Allons prospecter ta nouvelle garde-robe ; cest bien le diable si je ne te déniche pas une tenue facétieuse.

Deux adolescentes attardées grimpèrent quatre à quatre les majestueux escaliers menant à létage ; Nadia laissait entrevoir la peau mate de ses jambes à chaque foulée. Elle était trop belle, Nadia

Elle me distança rapidement pour fouiller la première ma luxueuse penderie. À peine avais-je ouvert la porte de ma chambre qu’elle me catapulta un deux-pièces rouge bien croustillant.

Le dérisoire bustier transparent noué dans le dos dessinait effrontément les galbes séditieux de ma flatteuse poitrine. Mes mamelons érectiles déformaient ostensiblement la fine étoffe. Mon nombril découvert hébergeait un bijou ciselé chargé de galvaniser laspect torride de mon adorable ventre plat. On est narcissique ou on ne l’est pas !

Une minijupe à franges écarlates occultait malaisément mes fesses rebondies en révélant mon irrésistible pubis lisse.

Viens te contempler dans la glace si tu ne crains pas d’être aveuglée ! Si le prince tinvite à danser, refuse tout net Ah-ah-ah ! Et surtout, ne croise pas les jambes trop haut !

Le miroir me renvoya limage dun top-model juché sur de fins souliers à talons hauts et habillé par un grand couturier obsédé ou myope.

Ma jupette mesurait moins de vingt centimètres et laissait entrapercevoir à chaque mouvement mes anneaux sexuels scintillants ; la séance dultra-violets prolongée mavait prodigué un bronzage intégral prononcé.

Ma silhouette de cover-girl débutante appâterait sans aucun doute tous les mâles des alentours.

Nadia, plus sobrement vêtue prit le chemin de la salle à manger.

Si Pascal était convié au repas, javais quelques questions à lui poser.

Mon entrée fut vivement remarquée.

Nabil se tenait debout au centre de la table en fer à cheval.

Léquipe de reporters au grand complet faisait face aux savants qui disposaient de la partie gauche de la table. La princesse Fiona siégeait à la droite de son mari, laissant deux places libres pour les retardataires.

Mon attifement top sexy devint lobjet des remarques grivoises des attablés.

Le majordome me disposa entre la princesse Fiona et Nadia.

Quand je découvris que le genre de siège qui métait attribué était semblable à celui du bureau princier, je compris immédiatement que mon entrecuisse scintillant de ses anneaux dor nallait pas faire dans la discrétion Installé en position centrale, mon pubis ne pouvait pas échapper aux prunelles exorbitées des trois quarts de la salle.

La conversation sengagea aussitôt avec ma sérénissime voisine ; mon accoutrement indécent détonnait en comparaison de sa robe de soirée griffée.

Fiona était une superbe afro-américaine de trente ans, qui comme moi possédait une licence en Droit.

Elle navait jamais exercé sa profession. Depuis cinq ans, elle vivait en Arabie avec Nabil quelle avait rencontré le soir de son élection comme première dauphine de Miss Texas.

Le Prince Nabil, quant à lui, ne tarissait pas déloges sur ma prestance. Il aimait beaucoup mon deux-pièces qui, disait-il, donnait lapparence mais lapparence seulement de masquer mes appâts.

Une sourde jalousie assombrissait le regard de Fiona à chacun de ses éloges : la mulâtresse ne supportait visiblement pas que son riche époux sintéresse à une autre créature.

Mes exploits en sous-sol lui avaient été rapportés, et il nétait pas franchement enchanté des résultats préliminaires du test. Ma coopération talentueuse restait largement en deçà de ses espérances.

Il murmura quelques mots à loreille de son épouse qui lui sourit et entreprit le siège de mon sexe. De mon clitoris saillant, affranchi de sa coiffe, elle fit sa cible idéale.

Tout le monde remarqua sa manuvre et le malaise qui menvahissait. Comme si cela ne suffisait pas, il embaucha Nadia.

Tu sais bien que je ne peux rien te refuser, mon amour. Nadia, fais-moi le plaisir de titiller ce pistil orgueilleux qui semble prodiguer tant de joie à notre invitée ! Fiona aimerait avoir les mains libres pour se restaurer.

Et de se lécher les doigts, la gourmande !

Après une entrée de crudités épicées, une superbe lotte grillée sur son lit de morilles gratifia nos papilles de saveurs rares. Nadia me faisait venir doucement, tout doucement, jusqu’à me rendre folle. Sous le choc, Pascal ne parvenait même plus à fermer la bouche. Moi non plus. Les baisers passionnés de la Libanaise me nourrissaient mieux que la sauce hypercalorique du plat royal.

Une composition glacée de grande classe paracheva le festin.

Le prince, agacé, avait les yeux mitraillette. Je retardais au maximum l’orgasme imminent qui me tordait le ventre. À mon grand désarroi, il se leva et enjoignit à ma voisine si câline de lui céder sa place, au grand dam de Fiona.

Nadia, suffit ! Retire ta langue et retourne au donjon ! Depuis le début je t’observe, petite garce. J’ai organisé ce repas pour que tu puisses passer une soirée géniale, entourée de tes amis qui t’ont perdue de vue depuis dix jours. Pascal ne rate pas une occasion pour te souffler des baisers passionnés, et toi, tu t’amuses à provoquer ton futur mari en embrassant ta voisine. Éclaire-moi : s’agit-il du comportement normal chez les filles européennes lorsqu’elles sont amoureuses de leur futur époux ?

.

Non, Sire. C’est une façon de signifier à son ex-futur époux que son ex amoureuse est désintoxiquée à vie des mâles, et de lui faire comprendre qu’il peut rentrer seul au pays. Regardez comme il a l’air stupide quand il me sourit Il me hérisse. Qu’il disparaisse, ou je vais le frapper !

Je suis très embarrassé car je n’ai qu’une parole ; et j’ai promis à M. Lemaître que tu rentrerais à son bras. Brahim ! Demande aux journalistes de regagner discrètement leur appartement pour éviter toute confrontation préjudiciable. Toi aussi, ma chérie, si tu veux. Je préférerais m’entretenir en tête-à-tête avec cette jeune fille.

La princesse se sentit bafouée. En passant derrière moi, elle me pinça un téton, m’obligeant à me retourner. Fiona, de sa langue chaude, envahit ma bouche pour menlacer dans un interminable baiser fougueux.

Elle n’embrasse pas aussi bien que notre Nadia, mon chéri. Nous raffolons tous les deux des lesbiennes. Tu l’ignorais ?

Au fond de la salle, Nadia, en quête de retour en grâce, l’attendait pour l’accompagner à ses appartements.

Ne toffusque pas : elle réagit toujours violemment quand elle est jalouse. J’ai un marché à te proposer. Si je suis satisfait de toi…

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