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Le bungalow du cocu heureux – Chapitre 8




Le bungalow du cocu heureux 8

Avant le retour de nos conjoints, Léa et moi, en voiture avons pris la route de Collioure. Un petit restaurant non loin de la plage nous semble sympathique. La serveuse nous salue comme un couple marié. Nous sourions et trouvons inutile de rectifier. Comme deux amis nous évoquons notre passé et occultons nos années de mariage. La trahison est trop fraîche ou trop douloureuse. Que valent des époux auxquels on accorde la liberté et qui se précipitent sur des partenaires différents ? Mieux vaut les oublier quand le soleil brille, que la chère est bonne et le vin du pays bien frais. A quoi bon ressasser la prompte liaison de Mylène avec Gérard : je te vois, tu me plais on baise ! Ah! La salope: au fil des heures mon opinion vire, le voyeur curieux et comblé se transforme en mari déçu puis furieux. En amis Léa et moi préférons parler de nos meilleurs souvenirs denfance. Par pudeur nous évitons de parler de nos sentiments. Après lagitation du soir précédent nous savourons la paix sereine du paysage.

Vers seize heures nous regagnons nos quartiers. Personne dans mon bungalow, personne dans celui de Léa.

-Si nous allions nous rafraîchir à la piscine.

A une extrémité du bassin dans son mini maillot de bain Mylène parle avec Léo. La discussion est longue puis devient vive. Du doigt Mylène enjoint à son amant de sasseoir sur le rebord. Il fait une moue désenchantée et la regarde séloigner. Rageur il frappe la surface de leau de ses talons. Mylène nage vers le plongeoir, saccroche à une barre et discute avecmais oui, avec Gérard. Il est bien revenu celui-là. Il nest pas fâché dêtre le centre dintérêt des conversations. Mais il ne cache pas sa joie de retrouver à ses pieds la belle quil a fait jouir. Il se penche pour bien lentendre. Cest la tentation en chair. Elle se dandine dans leau, fait la planche, se tient à la barre mais bat des pieds, rajuste son haut, tire sur le bas de sorte que le dessin de son sexe est marqué dans le tissu. Si lautre soir il na pas tout vu de son corps, elle lui donne une occasion de faire du rattrapage grâce à ses contorsions. Le bavardage dure. Que complote ma femme en ce moment ? Les deux amants se fixent de nouveaux rendez-vous et cest la raison de la mise à lécart de Léo. Mylène voulait parler librement !

Gérard doit connaître la grande liberté sexuelle accordée par le mari cocu et, à le voir se tordre de rire, il doit se féliciter davoir débauché une gaillarde disposée à mettre à profit sans modération sa liberté enfin reconquise après des années de mariage et daliénation. Il faut des salopes pour embellir ses vacances. Il a déniché leur reine. La belle libertine lui promet de bons moments. Dun bras elle désigne Léo. Gérard lui adresse un signe amical. Il nest pas rancunier : elle vient de déclarer au maître nageur quil est son vrai seul amour, que Léo a un rôle secondaire et sert uniquement à divertir le cocu. Cest ce que jimagine. Léo est une sorte de paratonnerre. Elle décrit un cercle dans leau et maperçoit. Elle lève la main, mappelle. Jignore ses gestes, je ne veux pas entendre mon prénom. Elle dit encore quelques mots à Gérard, me désigne de lindex, attend une réponse et entreprend de traverser la piscine dans notre direction. Je méloigne avec Léa vers le bar.

-Jean, attends-moi, Jean !

— Ah ! Mylène, nous vous cherchions. Tu nes pas avec Léo ?

— Mais si, regarde, il arrive. Mais vous, où étiez-vous passés ? Nous vous avons cherchés partout. Avez-vous mangé ?

— Après notre petit déjeuner ici, nous ne vous avons pas trouvés, les réfrigérateurs étaient vides. Nous sommes allés manger à Collioure. Dommage davoir profité sans vous dun cadre splendide et dune cuisine locale très fine.

Léa est contente de leur faire les dents longues.

— Ah, le culot ! Nous avons fait les courses, rempli les frigos, nous avons préparé le repas et finalement, las de vous attendre nous avons mangé. Et à vous la belle vie insouciante. Et nous nageons ensemble.

Léa sétonne:

— Ensemble ? Jai vu Léo assis tout seul. Tu nageais ?

— Je disais quelques mots à Gérard, je prenais des nouvelles de sa santé.

— Jai vu. Il doit être très malade sil lui a fallu si longtemps pour te rassurer.

— Je lui ai montré Léo : ce nest pas son agresseur. Quand jai désigné « mon mari » il ma assuré ne jamais lavoir vu. Donc, Jean, tu ne las pas frappé, jen suis heureuse, mon amour.

— Si jétais lauteur des coups il ne te dévorerait pas des yeux aujourdhui. Parce que tu me prenais pour un menteur ? Par jalousie jaurais assommé ton amant ? Et après, soulagé je taurais conseillé de toffrir à qui voudrait bien se donner la peine de tenfiler ? Cela te semble logique et conforme à mon caractère ? Tu as bien mauvaise opinion de moi, ma femme.

— Mais non, ne sois pas soupe au lait. A propos, Gérard aimerait faire ta connaissance, cest aimable, hein ?

— Il ne faut pas exagérer ! Après lépouse il veut senvoyer le mari : Est-il à voile et à vapeur? Non, il aimerait me dire quelle merveilleuse baiseuse tu es ! Jimagine son discours :

«  Savez-vous cher monsieur, je me suis envoyé votre épouse. Ah! Quelle amante formidable, disponible, ardente. Mes félicitations. Si vous lexigez je vous remercierai en recommençant aussi souvent quil vous plaira »

Tous les amants se conduisent aimablement avec les maris cocus ! Vous voulez vous payer la tête du cocu ? Toi aussi je tentends me présenter :

« Cher Gérard, voici lhomme qui vous doit ses cornes. »

— Chéri, je croyais que cela tavait plu de nous mater !

— Et tu es allée vanter ma complaisance près de ton amant. Cest un comble ! Je vais me sentir obligé dafficher une pancarte pour supplier tous les mâles davoir la bonté et lobligeance de venir te sauter dans notre bungalow pendant notre séjour. Je devrais également faire une annonce publique au prochain bal :

– « Mari vicieux souhaite vous regarder en train de faire lamour à sa merveilleuse conjointe. Récompense assurée. En cas de pléthore de candidatures, la belle procédera à un tirage au sort pour établir un ordre de passage sur ou dans son corps. Jamais plus de trois ou quatre amants à la fois ! Le mari veillera personnellement et de près au bon déroulement des accouplements. »

Léo quitte la table et va saccouder au bar. Léa rit sous cape.

— Oh! Je regrette. Tu changes davis sans me prévenir. Veux-tu que jarrête de voir Gérard, ses amis ou même Léo ? Pourquoi ne las-tu pas dit tout de suite ?

— Parce que tu es une femme majeure, libre et responsable. Tout ton cirque me déplaît, mais cest toi qui décides, tu agis en adulte éclairée, tu disposes librement de ton corps. Fais ce qui te plaît. Tu ne tes pas souciée de moi et de mon avis lautre soir avec Gérard. Il ny a aucune raison de ten préoccuper davantage. Laisse parler ton cur et ton sexe.

— Tu es dur avec moi, mon amour. Pour ce soir les invitations sont lancées, il est trop tard pour faire marche arrière. Il y aura Gérard, Bruno, Serge, Ludo et peut-être une fille. Il va falloir préparer la salle.

Léa propose :

— Faites votre réunion chez nous. Tout est prêt comme hier soir.

— Merci Léa, tu es une chouette amie. Grâce à toi, jaurai tout mon temps pour une douche et pour mhabiller. Dis, mon Jean, ce sera la dernière fois. Je le jure. Après plus rien.

— Au contraire, jai donné ma parole, tu es libre, tu fais lamour avec ceux ou celui que tu aimes. Je vais même plus loin. Tu ne seras plus obligée de me montrer ce que tu fais, je supprime cette condition.

— Trop tard encore pour aujourdhui, nous nous réunissons au bungalow à vingt-et-une heures. Les garçons amènent les boissons. La tenue de rigueur sera le maillot de bain. Mais tu veux que je sois totalement libre ? Je peux mamuser comme une folle ? Quel mari formidable tu es.

Léa pouffe de rire et sen va.

— Quest-ce quelle a ? Jai dit une bêtise ? Tu seras là ce soir ? Je compte sur toi.

— Bof, je ne sais pas, peut-être, peut-être pas. La première fois la curiosité lemporte. Après on revoit les mêmes choses : deux sexes se rencontrent, lun entre dans lautre, on prend des positions variées mais ça se termine invariablement par un orgasme et une éjaculation. Quand on est acteur avec la femme aimée, cest toujours formidable. Quand on est « voyeur » on shabitue vite, on se dit :

— Je sais faire. Quest-ce quelle lui trouve de mieux ?

Et puis on se lasse de léternel recommencement et de nêtre pour rien dans le plaisir de sa femme.

-Tu en as marre, aussi vite: tu plaisantes, jespère.

— En deux séances, (la première fois tu te croyais seule avec ton type, tu trichais, tu me trompais en cachette, la deuxième fois il y avait deux témoins), donc en deux séances jai fait le tour de la question, jai compris que tu aimes les sauvages, les violents, les brutes, les gars qui te secouent, qui te tordent, qui te tournent et te retournent, qui te tassent, qui técrasent, qui te défoncent, qui te torturent avec leurs doigts, qui te font jouir à en gueuler. Tu es belle quand tu jouis, mais surtout quand cest avec moi. Que voir de plus ? Je nai plus de fantasme, je ne veux plus voir ce quils te font, je ne veux plus tentendre geindre sous les autres, je ne veux plus tentendre les supplier de tenvoyer au septième ciel ou hurler « baise-moi plus fort ». Ce soir jirai me promener ou au cinéma.

— Avec Léa ? Jarrête tout !

— Sérieusement ? Définitivement ?

Lespoir renaît, elle renonce par amour de moi. Hélas cest une fausse alerte. Mylène tourne comme une girouette, plus vite même.

— Mais ils vont se venger, raconter à tout le camping que je suis une allumeuse, une femme sans parole, une dégonflée. Ils vont salir ma réputation. Tu te rends compte.

— Évidemment sil sagit de ta réputation, ça change tout.

— Oh ! Merci de me comprendre. Tu es merveilleux.

— Nexagère pas. Je ne suis quun homme, incapable de te refaire une réputation

— Mais si, mais si, tu es unique ! Mais, dis-moi, il y a quelque chose entre toi et Léa ? Tu las sautée ? Léo est furieux. Vous êtes allés à lhôtel à Collioure ?

— Au restaurant, pas à lhôtel. Le jour où je te tromperai, tu seras invitée à côté du lit damour. Regarde les photos sur mon téléphone.

— Ah ! Cest beau. Tu nas pas pris Léa. Pardon, je veux dire : Tu ne las pas photographiée ? Je nai pas besoin dêtre jalouse alors ?

— La jalousie nest pas un besoin, elle ne sachète pas, ne se fabrique pas sur commande : on la sent, elle fait souffrir.

— Tu ne las pas euh comment dire ? Ni photographiée ? Cest bien.

— Pourquoi ? Il fallait ? Elle, je peux la voir tous les jours. Jai vu Collioure, jai pris ces photos, demain jirai ailleurs : il reste tant à visiter. Je me fais des souvenirs.

— Tu my emmèneras, dis, en amoureux. A Collioure et ailleurs ?

— Peut-être. On verra !

— Tu men veux, je le sens. Que la vie est difficile. Bon, je dois aller tout préparer. Léa viendra ? Peut-être ? Tu ne sais pas. Moi je sais : Léo la forcera à rester, il nest pas comme toi. Cest un jaloux. Regarde-le faire la gueule parce que je te parle. Il voulait mempêcher de rencontrer Gérard, cest fou. Il ma fait une scène épouvantable. Pauvre Gérard, je minquiétais pour lui. Cest naturel.

— Naturel ? Tu lui devais une visite : un premier amant ça se bichonne. Tu nes pas une ingrate. Bah ! Il a lair en forme. Amuse-toi bien avec lui.

-Je savais bien que tu étais jaloux. Arrête de bouder; viens. Encore ce soir et après je serai uniquement à toi, je le jure.

— Va et cesse de jurer. Tu as juré la même chose il y a sept ans. Tu perds la mémoire ?

— Oui, je ne loublie pas, je taime, je naime que toi. Excuse-moi, jy vais.

Faut-il en rire ou en pleurer ? Elle hèle Léo. Le brave toutou court dans son sillage et sextasie sur son déhanchement, sur le mouvement de ses fesses qui débordent du mini maillot de bain. Elle a un peu compris mon message : elle voulait arrêter mais elle va se préparer. Non, elle est brune, ce nest pas une blonde ! Sa réputation ! Quelle réputation ? Elle pleurniche : Pauvre Gérard ! Elle aurait pu dire : « pauvre Jean ».

Il est vingt-et-une heure. Un petit groupe se dirige vers notre bungalow. Je les suis de loin. Ou Mylène a réfléchi, a flairé dans mes propos la menace sous-jacente, la lassitude proche du dégoût et elle renonce à sa fête du cul, ou elle sest étourdie dans ses préparatifs et laisse le destin gouverner sa vie, persuadée quun peu plus ou un peu moins cest la même chose et que demain elle aura la possibilité de me faire oublier hier et aujourdhui. Je ne vais pas tarder à savoir ce qui se prépare.

Léa ne sest pas présentée en début de bal. Est-elle frappée du même mal que Mylène, son clitoris a-t-il eu raison de sa raison ? Ou Léo la séquestre-t-il comme Mylène la prétendu ? Lui servira-t-elle de monnaie déchange dans le style : « Prenez ma femme et laissez-moi Mylène, au moins un peu. » Le jaloux veut-il se venger ce soir de lintérêt de Léa pour moi ou de notre escapade de la mi-journée ?

A lintérieur, ils sont cinq hommes et deux femmes, respectent la discrétion imposée dans un camping à cette heure. Là-bas il y a bal, dans un camping voisin aussi. Les musiques dominent les autres bruits. Léo est sorti, a scruté les alentours, a fait quelques pas. Plus tard Gérard est sorti avec Mylène, ils ont examiné les environs. Elle a dit :

— Jean ne viendra pas. Il est devenu bizarre. Mais il maime. Nous navons rien à craindre

— Toi tu laimes ?

— Et comment ! Tu veux rire : cest mon mari. Oui, jaime mon homme. Dommage quil ne soit pas là.

-Viens, on se passera de lui. Les autres vont simpatienter.

Il la enlacée et longuement embrassée. Ils ont rejoint la troupe. Je mapproche encore. La fraîcheur du soir contraste avec la chaleur du jour. Ils ferment portes et fenêtres par souci de discrétion. Moi, je suis indiscret, je me poste derrière une vitre et je déplace le parasol fermé pour me mettre à labri dune éventuelle sortie.

Qui sur la chaise, qui sur le canapé, qui sur la table ou sur un matelas, ils attendent que Léa et Mylène servent à boire. Tous sont en maillot de bain, Léa dans un deux pièces fort seyant, Mylène topless déjà et suivie comme son ombre par son premier amant : Gérard colle à ses fesses et fait tourner comme une hélice le soutien-gorge subtilisé. Les déplacements cahotants sur les matelas seffectuent à genoux. Léo, le maître des lieux, seul est debout, observe tout, la mine peu réjouie. Les verres sont vidés, Léa les porte en cuisine. Sous la surveillance de Léo un cercle se forme autour de ma femme. Des mains ségarent, vérifient lélasticité dun sein, de lautre, caressent les épaules, chatouillent sous les bras. Mylène rit de bon cur, apprécie toutes ces attentions, fait signe à Léo. Léa revenue se réfugie dans le coin de la table et voit le cercle se resserrer. De Mylène je devine les tibias et les pieds entre les mollets et les pieds des hommes debout. Elle est à genoux au centre du cercle. Apparemment les hommes lui imposent les mains. Pas forcément sur la tête puisque certains se baissent.

Tout à coup, avec un ensemble parfait les mains reviennent sur les hanches et Mylène lâche un cri de joie en voyant descendre simultanément cinq caleçons de bain. Léa se dirige vers la porte. Léo bondit, saisit son bras et la pousse au centre du cercle. Ils font tous « AAAH, bravo ». Leo a son tour brandit un soutien-gorge, danse autour de lattroupement, laisse un trou dans le dispositif et je vois !

Mylène tient dans chaque main une verge et, entre les deux engins, attaque à coups de langue un pénis tenu et présenté par Gérard. Évidemment il est le roi de la fête, à lui les premiers honneurs. Le quatrième frotte son gland sur les joues de Mylène, mais elle détourne la tête et ne consent pas à lâcher le premier.

— Oh ! Léo, ça ne va pas. On va aller chercher une copine si ta femme résiste.

Léo les écarte, tire sa femme des mains baladeuses, la pousse vers la table. Au centre Mylène vient denfourner une autre bite et ses mains masturbent deux engins. Un seul homme est en attente. Les quatre serrent leur proie de près, le frustré sagenouille, crée une fenêtre dans le dispositif, envoie une main vers le corps qui occupe laxe.

— Doucement, crie Mylène avant de se jeter sur sa troisième dague.

Elle sera muette pendant quelques minutes. Dans la lucarne je vois son dos. La main chercheuse caresse les fesses ou les cuisses. Tantôt elle tourne sur elle-même, tantôt le manège se déplace autour delle. Dans le coin Léo sermonne Léa, lève le bras pour frapper mais se retient. Il la secoue, tente de lui retirer le maillot, profère des menaces. Elle fait enfin « oui » de la tête. Léo va vers Gérard, ouvre sa main en direction de sa femme, loffre en quelque sorte, espère éloigner le chouchou de Mylène. Gérard saisit le bras de celui qui est dans la bouche de ma femme et lenvoie au coin. Léo intègre le cercle et on lui cède enfin les lèvres de Mylène. .

Lexpulsé sapproche de Léa, lui parle, caresse gentiment ses bras, baise sa main. Elle est effrayée, mais un regard de Léo suffit à la rendre moins rétive. Le type, avec lequel elle a dansé hier, sait lenfermer dans ses bras, lamener à lui. Sur ses seins il pose ses lèvres, avec douceur. Des yeux la malheureuse cherche en vain des secours. Elle est prisonnière des bras puis de la bouche, ne résiste plus, sursaute quand une main sintroduit dans le haut du maillot et se fraie un passage vers son entrejambe. Soudain elle collabore, rend les baisers, attrape la queue menaçante et parle à loreille de son compagnon. Il sourit, fier de son succès, lâche le corps et la main, va parler à loreille de Gérard, obtient son accord, revient à Léa, la pousse vers la porte et ils sortent.

Les femmes sont bien toutes pareilles. Léa ne vaut pas mieux que Mylène.

Par chance de lautre côté sur la terrasse, il y a des chaises et une table. Lhomme et sa conquête marchent, il plie Léa sur la table. Déjà ses mains tirent sur le maillot, le font descendre sur les genoux.

— Lève la jambe, lève lautre.

Il se plaque létoffe sur le nez puis la tend :

— Tiens ton maillot, pose-le sur la table. Ne crains rien, je serai doux. Creuse ton dos, ouvre tes jambes. Oh ! La belle cramouille. Tu permets que je te suce ? Oui ? Il vaudrait mieux tasseoir sur la table et poser tes talons de chaque côté sur une chaise. Tourne-toi. Tu es belle. Si tu es sage je serai ton seul cavalier, Gérard me la promis. Cest bien davoir changé davis. Ton mari ta menacée ou tu es amoureuse de moi ?

— Les deux. Si je refusais vous deviez tous menculer pendant que lui me baiserait par-dessous. Cest dégoûtant.

— Cest un gros con. Moi je te gâterais, je ferais tout pour toi. Tu es si belle. Je te désire comme un fou. Si tu nétais pas mariée, je demanderais ta main.

Jouez violons, la rengaine na pas changé. Il ne court aucun risque dêtre pris au mot. Il promet la lune, ça ne lui coûte rien mais ça lui rapporte la soumission de la femme à ses envies. Je sors de lombre, me mets dans la lumière de la fenêtre. Je me montre à elle, lui ne peut pas me voir. Elle maperçoit appuie sur la tête de son « cavalier attitré ». Il va à la source sabreuver de cyprine, heureux élu dune si belle coquine. Je lui attrape les couilles et je serre. Léa lui plaque la gueule sur la table pour étouffer son cri.

— Ferme-la ou je serre plus fort.

La douleur aiguë le convainc, suffit à lui clouer le bec.

— Allez avance. Si tu déconnes, je testropie à vie.

Je marche derrière lui, courbé, ses affaires toujours coincées entre mes doigts et à intervalles régulier je presse ses testicules afin de lui rappeler le danger couru. Nous lemmenons dans mon bungalow, le couchons dans la chambre denfant sur un lit étroit. Les sangles de ma galerie de toit limmobilisent, du scotch de réparation de tuyauterie laveugle et lui ferme la bouche. Quelques menaces bien senties le font trembler de peur. Un de moins, nous retournons sur la terrasse voisine. Léo discute avec Gérard, trouve trop longue labsence de sa femme. Mylène entrouvre la porte et déclare clairement

-Merci, mon amour. Il me rend si heureuse.

Léo lève les bras. Le sort laccable mais il fait bonne figure pour récupérer Mylène. Gérard linterpelle

— Alors, tu es rassuré. Nest-ce pas ce que tu voulais ? Ne tinquiète pas. Quand Bruno sera fatigué, je prendrai la relève. Nous y passerons tous. Ta femme le mérite. Il fait trop chaud, la pauvre Mylène transpire; jouvre une fenêtre.

Léa tend loreille et se mord les doigts :

— Mon Dieu, Léo a demandé ma punition, ils vont tous me baiser et à la fin ils menculeront en double. Sauvons-nous !

Je reprends ma planque et je lui donne une consigne.

-Si quelquun vient, dit que Bruno est amoureux de toi, mais quil na pas tenu le coup et quil est parti te chercher un cadeau. Il a promis de revenir. Ne taffole pas, je te protège.

Alignés sur le canapé, Gérard au centre, Léo dun coté et un grand moustachu de lautre reçoivent les bons soins de Mylène à genoux à leurs pieds. Elle va de lun à lautre, pour une fellation ou pour une masturbation. Elle est en partie cachée par le dernier homme. Celui-ci est aussi agenouillé et cherche à placer son dard dans la vulve. Cest un maladroit, le con est ramolli mais bée. Ah ! Il a trouvé et donne des coups de cul pour pénétrer plus avant. Mylène glisse vers Léo, lautre perd le contact, se relève et fait signe au moustachu. Celui-là prend place, donne un coup de rein. Mylène gémit, voudrait voir qui la pourfend ainsi. Mais Léo dune main ferme la maintient à son poste, narines dans les poils de son pubis. Le membre de Léo étouffe ses plaintes. Le moustachu est solide, régulier. Il pompe, pousse, plonge, ramone, puise des forces dans les plaintes de ma femme. Cest un endurant. Il met un temps incroyable avant de simmobiliser

-Tiens, prends ça, prends ça, encore. A qui le tour.

Gérard prend place, développe longuement ses élans, la fait crier et cède la place à Léo. Elle a ensuite la chance de pouvoir sétendre pour recevoir entre ses cuisses les trois mêmes. Les positions changent, les gémissements sous lun ressemblent aux plaintes amoureuses sous les deux autres. Cest une course inégale, Mylène est seule contre trois mâles vigoureux. De plus ils rivalisent, Léo voudrait lemporter, Gérard veut conserver lavantage du premier et le grand moustachu, Serge je crois, ne veut pas sen laisser conter en matière de baise. Cest une compétition entre des mâles qui se servent dune femelle pour saffronter. Entre deux assauts elle sest assise pour reprendre son souffle. De face elle est méconnaissable : son maquillage fond et coule, la sueur délaie les produits de beauté, des coulées noires descendent des yeux au menton. De la main elle dégage des traces de sperme des ailes de son nez. Sa coiffure soignée au début part en mèches sauvages dans toutes les directions. Le sperme agglutine les cheveux en paquets poisseux. Si elle se voyait. Eux sen foutent, reprennent le concours, vont de la bouche au vagin, se partagent les deux ouvertures.

A loccasion dune pause, Mylène est conduite à la salle de bain. Le maître des lieux veillent devant les sanitaires. Quand débarbouillée et repeignée à la va vite Mylène reparaît, elle entend, comme nous, la déclaration très poétique de Serge :

— La salope, elle a un con brûlant, cquelle est bonne. Il faudrait lui assouplir lanus. Dis,toi le fainéant à petite queue, tu devrais lenculer.

Il sadresse à Ludovic, le dernier larron plutôt témoin quacteur jusquà présent

— Ah ! Non, Gérard tu mas promis, pas ça Léo, cétait la punition promise à Léa. Jaurais voulu voir avant dessayer. Mais où est-elle passée avec Bruno ? A quand la punition modèle ? Elle aura bien lieu, vous lui ferez passer lenvie de courir derrière mon Jean ?

Elle a létrange réflexe de jouer à lépouse amoureuse et jalouse. Dans sa situation cest ridicule. Plus elle se plie aux caprices sexuels de ces hommes, plus elle voudrait paraître épouse parfaite. Gérard prend garde de la contrarier. Léo se met en valeur pour flatter la tendance féminine à justifier le pire:

— Daccord, mais Léa a obéi et Bruno la conduite dans ton bungalow. Je lai bien dressée ma femme, moi. En ce moment elle se désintoxique, elle oublie de rêver de ton mari entre les bras de Bruno. On ne peut pas la punir pour sa bonne volonté tout de suite. Laissons-la sattacher à ce jeune : cest sans lendemain, au retour elle me reviendra. Jean me sert de modèle. Comme lui jai décidé daccorder plus de liberté à ma femme.

— Bravo, Léo. Ah ! Si tous les maris pensaient comme toi au bonheur de leur femme, la vie en société serait plus belle. « La désintoxiquer de Jean » : cest une idée géniale. On peut faire confiance à Bruno pour y parvenir. Cest un bon baiseur, quelques filles du camping peuvent le confirmer. Cest aussi un grand sentimental. On lui laisse le temps dembrouiller ta chaste épouse. Je reste donc avec vous pour prendre soin de Mylène. Elle a encore des choses à apprendre.

Léo une fois de plus tire la gueule. Sa femme samuse avec Bruno et Gérard colle à Mylène. Pour atténuer son chagrin trop visible Gérard sengage :

— Demain nous trouverons un prétexte pour la dégourdir ta petite femme : tu assisteras à son initiation à la sodomie. Tu avais si peur de voir Jean senticher de Léa. La chose est réglée pour aujourdhui.

Ils nont rien vu ni entendu de la mésaventure de Bruno. Léa risque un baiser sur ma joue dans le noir. Celui-là nest pas destiné à augmenter la jalousie de Léo. Ce Léo est un rustre, un homme vraiment amoureux dirait-il comme Léo :

— Cest toujours ça de gagné. Alors on change de cul ? On soccupe de ma chérie.

Toutes les femmes lui appartiennent ! La mienne devient « sa chérie ». Léa a pris ma main. Elle est révoltée par cette conversation. Léo sera complice, admettra quon lui fasse subir les derniers outrages demain pour gagner ce soir le droit duser et dabuser de Mylène. Elle murmure pleine de rage : -Les salauds

Mylène craint ce qui doit suivre.

— Et du coup, vous voulez vous amuser entre mes fesses. Moi aussi je vous obéis, est-ce une raison de me punir ?

Gérard reprend la parole

— Mais tu te goures ma poule. Tu devrais essayer, regarde, il en a une petite, tu ne sentiras que du plaisir. Grimpe sur le canapé et tends ton cul. Ludovic va tinitier à la sodomie. Il préfère les hommes dhabitude, mais il est venu nous renforcer de son expertise.

— Quoi , un expert ?

— Oui, tu as de la chance. Fais comme je dis, appuie ta tête sur le coussin, le cul en lair, ouvre tes fesses au maximum. Allez Ludo, elle est à toi.

-Vous pourriez attendre demain, si vous voulez que jaille à la plage avec vous tout à lheure. Si vous me défoncez le cul, je ne pourrai plus marcher.

Elle ne sait plus ou fait semblant davoir oublié. Jai théoriquement inauguré le passage pour devancer Gérard. Il avait annoncé son intention de lui faire connaître les délices de Sodome pendant que jirais au ravitaillement. Je métais empressé de prendre sa rose et de voler à lamant la gloire de linitiation anale. Je dis théoriquement, avec Mylène je ne sais plus que penser. Elle avait également joué linnocence avec moi, exactement comme elle le fait en ce moment.

Je lavais possédée après Gérard. Elle avait réclamé une trêve pour son vagin. Javais alors posé mon gland entre ses fesses et pénétré son anus par surprise. Elle avait demandé:

— Jean que fais-tu ?

Javais tiré sur les fesses, craché sur sa rondelle et envahi la position. La citadelle mappartenait et javais déclaré :

— Jai pitié de ton vagin, je profite de linspiration du moment pour te préparer.

— Me préparer à quoi ?

— Admets quun jour tu veuilles coucher avec deux hommes, lun par devant, lautre par derrière : ton cul se dilatera sil est entraîné. Au lieu de souffrir tu jouiras plus vite et plus fort.

La tricheuse avait eu laudace dun mensonge éhonté :

— Mais tu divagues. . Je suis mariée avec toi seul. Tu as des idées bizarres. Lair marin ne te réussit pas. Elle avait pourtant senti passer mon pénis et gémi:

— Aïe ! Fais doucement, tu me déchires le cul avec ta grosse bite.

Façon de parler, elle navait pas saigné. Il est impossible doublier cela en quarante huit heures. Donc la porte arrière est ouverte. A-t-elle peur du nombre, craint-elle un ramonage prolongé par quatre gaillards excités par la nouveauté ou se souvient-elle de lévocation dune possible double pénétration redoutable après tout ce quelle a déjà subi ? De plus elle ne voudrait pas manquer la fête sur la plage. Elle avait oublié de me parler de lévénement. Probablement une orgie préparée par Gérard et ses amis en son honneur et pour fêter sa totale liberté sexuelle.

Ludo se poste derrière la croupe levée. Il suce son index, le couvre de salive et le dirige vers la raie du cul. Il touche la rose, Mylène sursaute:

— Gérard, jure-moi quil ne me fera pas mal. Jai peur.

Elle fait lâne pour avoir du foin. La comédienne se souvient pourtant de la dernière fois où jai pris de lavance sur son séducteur. Je ne lui ai ni fait mal, ni déchiré le trou du cul en la prenant par derrière. Cest tout récent. Elle veut imposer un temps de récupération et fait lignorante. Paraître vierge du cul rehausse son attrait : elle fait feu de tout bois pour se rendre intéressante

Pour la galerie elle réclame plus dégards, exige dêtre enduite dun corps gras. Faute de vaseline, Léo lui graisse le sphincter avec une noix de beurre. Il en a pris une grosse noix et pour se nettoyer lindex il enfonce le surplus avec le sentiment dêtre le pionnier, le découvreur des profondeurs. Son sourire satisfait dit sa joie davoir précédé Gérard dans cet orifice.

Ludo entre facilement, saccroche aux hanches et sinstalle pour de longues minutes. Il jubile:

— Hum, son cul est serré comme celui dun éphèbe. Cest de lauthentique, parole dexpert.

Tout le monde peut se tromper. Cette entrée nest pas protégée par un hymen. Je me pince pour ne pas rire, surtout quand Léa plaint Mylène :

-La pauvre, se faire voler son pucelage arrière par un gay. Mon mari sest fait rouler. Sil mattrape, il voudra se venger. Je vais y passer, cest affreux.

Serge se porte au secours de Ludo. Ses doigts activent la vulve, titillent le clitoris, se lubrifient dans le vagin. Il y a un avant-goût de double pénétration. Mylène est-elle clitoridienne, vaginale ou anale ? Comme on la travaille de toute part, il est difficile de connaître lorigine exacte des tremblements qui la secouent soudain et font chevroter sa voix. Elle délire, elle supplie, elle sétale sur les coussins.

Ludovic est heureux, fier de sillustrer en la faisant jouir du cul et sexclame :

— Mais attends, ça vient. Prends ça aussi.

Il est debout et envoie ses giclées sur le visage et sur les cheveux de ma femme. Léo se dresse à son tour, se termine à la main et projette sa purée sur la tête adorée : Gérard fait aussi bien. Peu après Serge complète larrosage. Une pause est nécessaire. Léo verse à boire. Mylène na pas le courage de retourner à la douche : elle en aurait besoin pourtant.

Gérard va sallonger et appelle. Les positions changent. Mylène rampe jusquà son amant préféré, lenjambe, fait le pont au-dessus de sa hampe, la guide, grimace au premier contact, secoue la tringle dans le vestibule de son sexe, glisse vers le bas et se met à chevaucher le corps du bienheureux. Elle a retrouvé la position du premier soir. Léo cette fois regarde, laisse faire, se redresse et offre à cette cavalière sa bite. Le bassin de ma femme monte et descend, sa tête est tournée vers Léo. Le troisième larron passe à sa droite et réclame son dû. Le quatrième reprend des forces sur le canapé. Serge quitte la bouche, se tient la queue, passe derrière Mylène, savance entre les jambes de Gérard, vise lanus et dun seul élan senfonce jusquà la garde. Heureusement Léo étouffe avec sa verge le cri de détresse de ma malheureuse femme

-Va laider, délivre-la de ces salopards, me souffle Léa.

-Pourquoi, tu veux prendre sa place ? Elle a fait des choix. Jai autorisé, je nai ni ordonné ni forcé. Tu as entendu notre conversation. Elle sest mise seule dans cette position. Elle gémit ? Mais ça lui plaît. Regarde elle se cambre pour faciliter la pénétration.

Serge se vide dans lintestin, fait signe à Léo. Ils échangent les orifices. Léo emploie ses pouces pour ouvrir le rond entre les fesses et Serge se fait nettoyer la verge dans la bouche, cest écurant, mais Mylène a sucé trop de queues ce soir, elle est frappée dagueusie et accepte sans distinction tout ce qui se présente. Pour terminer Gérard lui fait accomplir un cent quatre-vingts degrés, soulève la croupe, laisse descendre, ouvre les fesses, pointe sur le petit trou: Mylène sempale sur la trique verticale. Après quelques va-et-vient, Gérard attire à lui les cuisses, la renverse sur lui :

— A qui le tour ?

Serge sy colle. Il sintroduit dans le vagin. Plantée sur le pieu de son amant, Mylène est pliée en deux, genoux sur les seins et sert denclume à Serge étonnamment vigoureux après autant de rapports. Enfin Léo lui succède.

Cen est assez, je ne supporte plus de les voir sacharner sur un pantin sans réaction.

— Viens Léa, entrons. Moi présent ils noseront pas thumilier.

Jouvre, jentre. Mylène vient de senvoyer la flèche du moustachu au fond de la gorge, toujours prise par les deux autres. Je mavance de trois quarts. Le flash de mon appareil fixe pour léternité la composition des trois hommes et de ma femme besognée ou besognant. Je change dangle, je double la photo, je mapplique à noublier ni les visages, ni les sexes, je mitraille. Ils sont surpris. Le retrait de lun met en exergue toute la longueur dun sexe, les cernes ou les poches sous les yeux

-Jean, mon chéri, te voilà enfin. Nous tattendions. Mais que fais-tu ? Pas de photo. Ah ! Non !

Gérard gronde, Léo fuit dans la chambre. Le fatigué attrape son maillot et un tee shirt avant de se sauver. Les deux plus courageux me font face. Léa leur envoie une gifle.

Je la croyais à lagonie. Mylène est consciente

— Mon chéri, arrête. Léa, ils ne tont rien fait. Vous savez nous allons sur la plage, il y aura un feu de bois, des guitares, du vin chaud, des garçons et des filles, on chantera dans la nuit. Venez jouer avec nous.

-Mais oui, ma femme chérie, nous allons chercher des vêtements chauds et nous vous suivons.

Mon air pacifique les rassure. Mais mes paroles les confortent dans la certitude que je suis un mari complaisant. Mylène a dû les persuader dans la journée : je ne suis quun vicieux voyeur.

— Ne vous inquiétez pas pour les photos. Je constitue un album de souvenirs de vacances pour ma chère femme.

Couverte de sperme, puant la transpiration et le mélange des sueurs, elle menlace et me remercie dun baiser aux relents durine et de foutre et de merde. Jécourte leffusion Ils sont rhabillés et partent vers la plage.

— Chéri, ne tarde pas, Gérard promet un spectacle magnifique, des jeux très érotiques aussi. Ca tenchantera.

— Avancez, je vous rattraperai avec la voiture. Si tu es fatiguée je pourrai te ramener

-Tu es le plus adorable des maris.

Je me suis trompé de chemin, le lendemain je me suis retrouvé chez moi en compagnie de Léa.

— Non, je ne tenculerai pas. Tu nas pas besoin de savoir ce que cela fait. Si tu y tiens tu demanderas à ton mari de faire sauter ta pastille.

— Bon, si tu me gardes, je me contenterai de faire lamour de façon classique. Jaime mieux.

— Il nest pas interdit de sortir des sentiers battus. Mais commençons par le début. Maimes-tu ?

— Sinon, je serais au camping. Et toi, maimes-tu ?

Léo a téléphoné sur mon mobile pour savoir ce quil devait faire de Mylène.

— Garde-la ou refile-la à Gérard.

— Gérard ? Il la remplacée. Elle narrête pas de pleurer. Quest-ce que je fais ?

— Console-la.

— Sais-tu où est Léa ?

— Nous sommes au lit.

-Où?

Jéteins mon téléphone. Jai mieux à faire.

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