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Les Reflets – Chapitre 1




La première fois que je l’ai aperçus, je me suis aussitôt mis à rêver de lui, je n’arrivais plus à penser à autre chose que lui, les boutiques et le chant passaient en dernier, je n’avais que d’yeux pour ce garçon. Je m’appelle Terrence, mais mes amis m’appellent Teetee, ça se prononce « titi » au cas où vous vous aviseriez de le prononcer bizarrement. Ah oui, mes amis, je vais vous raconter mon année de Terminale qui a été riche en évènements assez rocambolesques comme si ma vie était devenue d’un coup la scène de théâtre d’une pièce dramatique à la Shakespeare pour les anglais ou Molière chez les français. Nous étions au nombre de quatre mes amis et moi, il y avait Leonard, on l’appelait Leo, il était le plus âgé d’entre nous, grand et costaud, ayant une voix qui pouvait bâtir tout un immeuble, j’en étais jaloux quelques fois, Joffrey ou Joe le plus jeune, fin et qui prenait bien soin de son corps, excentrique quand il n’était pas fatigué et quelque fois naïf, une voix douce à vous bercer tous les soirs au couché, tous les deux et moi formions un groupe de chanteurs dont Leo était le leader. Notre amie Maxim, oui, Maxime mais sans le « e » ou Max, comme elle avait insisté qu’on l’appelle depuis la maternelle après s’être rebellée contre ses agresseurs. En ce temps-là, elle ne chantait pas encore, elle préférait écrire et composer de magnifiques chansons pour notre groupe, nous étions si chanceux de l’avoir, elle insistait à ce qu’on maitrise des chorégraphies pour la scène.

Ce soir-là, en hiver, c’était la dernière semaine avant les vacances de noël et pour l’occasion, le lycée avait organisé un concert de noël auquel mes amis et moi, nous étions inscrits. Ce dernier avait déjà commencé depuis trois quart d’heures et ça allait bientôt être notre tour de monter sur scène mais l’on ne trouvait toujours pas Joe à l’horizon, nous étions tous inquiets car en effet, il avait tant attendu que ce jour arrive et maintenant qu’il était arrivé, monsieur était absent.

J’observais à partir des coulisses l’ensemble de l’amphithéâtre du lycée, celui-ci pouvait accueillir jusqu’à trois cent personnes, comme il y avait du monde. Sur le podium, se trouvaient une fille de terminale L et sa petite sur de la classe seconde qui chantaient ces comptines de Noel, vous savez, ces « Frères Jacques » ou encore « Petit Papa Noel », elles étaient resplendissantes sur scène.

Tout à coup mon regard se riva sur Chris, oui Chris, ce beau garçon métis qui s’était fondu avec le public, celui-ci était bien le garçon de mes rêves à cette époque, il remplissait mes pensées jours et nuits, il était dans ma classe mais pourtant, on ne se parlait pas beaucoup, je pense que c’est parce qu’il faisait partir de la bande de ces élèves qui ne font que bavarder en cours. Il avait des cheveux frisés qui donnaient envie de toucher et de sentir, un corps suscitant l’envie de lécher, des yeux noisettes et un si joli sourire à rompre le cur des gens comme moi. Quand je le croisais dans les couloirs du lycée, c’était tout à coup un tremblement de terre dans mon cur et je faisais aussitôt du mieux que je pouvais pour le dissimuler et montrer du désintérêt, j’avais déjà essayé de lapprocher et essayer de le connaitre mais il me sembla plutôt comme s’il n’était même pas intéressé seulement par mon amitié.

Enfin Joe arriva précipitamment

— Mais où étais-tu ? Lui demandai-je.

— J’suis vraiment désolé mon Teetee, tu sais, c’est ça d’être en couple. Répondit-il d’un ton sardonique.

Il s’excusa mais sans être vraiment désolé, il ne pouvait cacher ce grand sourire qui se trouvait sur son visage car monsieur était dans un coin avec sa copine Alice. Vous savez, ces deux-là s’étaient mis en couple il y avait à peine soixante-douze heures et pourtant on aurait dit qu’ils étaient ensemble depuis toujours. Joe n’arrêtait de radoter : « Nous sommes nés pour nous aimer », comme il pouvait être romantique et optimiste celui-là.

— Mesdames et messieurs, voici maintenant trois merveilleux garçons de la Terminal S, les Reflets.

Dit l’animateur qui nous présentait dans l’amphithéâtre, eh oui, notre groupe s’appelait «Les Reflets » car nous considérions que étions chacun le reflet de l’autre, je trouvais ça si beau en ce temps-là, je le trouve toujours mais, vous verrez la suite.

Nous entrâmes sur scène, les rideaux se levèrent, les projecteurs se braquèrent sur nous et plein de yeux du public se rivèrent sur nous se demandant sans doute « qui sont ceux-là ? Qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire ? ». C’était notre première fois sur scène et j’étais si stressé que je transpirais même de mes pieds mais d’un côté, j’étais rassuré car nous nous étions assez entrainé, les chorégraphies et le chant. Max était prêt au piano, elle nous donna signe et on commença la chorégraphie, nous remuant sur scènes et nous chatâmes les premières notes de « Noel », Max l’avait écrite spécialement pour ce concert, c’était du genre disco et RnB.

« Noel, c’est la fête de tous les garçons

Noel, c’est aussi pour les filles qui sont

Dans le cur de tous ces parents

Et maman qui gardent des présents

Et prétendent que c’est du père Noel »

Nous n’étions pas si doués encore et les paroles avaient pour but de divertir tout le monde et le public avait l’air de bien aimer alors le stress en nous commença à se dissiper. Nous étions tous vêtu en en blanc et nous chantions avec sourire et complicité, je me sentais si bien, depuis ce jour-là, la scène était devenu la dope du groupe aussitôt qu’en la quittant on ne rêvait qu’à remonter encore très vite.

Je m’amusais très bien jusqu’à ce qu’on chanta la dernière note où je entrevis mon bien aimé Chris applaudir fort en chur avec tout le reste de la salle, ils nous félicitèrent, crièrent « Bravo ». Max avait été au top au piano.

Nous étions les derniers à passer en scène, ainsi, le concert était se terminé, on sortit de l’amphithéâtre et des gens rencontraient et félicitaient les participants, nous avons eu droits à des gens très sympathiques qui nous encourageaient de continuer, que c’était un talent de chanter ainsi en coordination et danser également. Ensuite, nos mères se précipitèrent vers nous, elles nous embrassèrent.

— Oh mon dieu ! S’enquit la mère de Joe, vous avez été merveilleux, les garçons !

— Maman, c’est Les Reflets’ ! Répliqua Joe.

— C’est vous qui l’avez écrit, la chanson ? Demanda ma mère.

— Oui, maman! Répondis-je.

— C’était magnifique et amusant ! Ajouta la mère de Max.

Mon professeur de mathématique passa

— Waouh, les reflets, c’est un grand talent que vous avez là ! Dit notre prof, je suis content d’avoir des élèves talentueux dans ma classe.

Elle nous laissa aussitôt en faisant signe de la tête.

— C’était stressant quand même ! Dis-je en soupirant, ils se mirent à rire.

— Ben tu m’étonnes ! Confirma Leo.

— Elle est où ta mère Leo ? Demandai-je.

— Elle n’a pas pu venir, vous savez qu’elle bosse tard.

— T’inquiète Leo, vous venez les garçons et les filles, on va au McDo pour fêter ! Dirent nos mères.

Tout à coup j’aperçus Chris qui s’approchait vers nous, un peu gêné, je trouvais ça mignon.

— Salut, les reflets ! Dit-il en souriant, cela me rendit tout à coup vulnérable.

— Salut Chris ! Dit Leo d’un ton froid.

— Je voulais vous féliciter les gars, vous avez été formidables, j’ignorais qu’on avait des chanteurs dans la classe.

— Merci ! Répondis-je en faisant ce sourire que l’on fait lorsqu’on voit l’être aimé, j’étais tout à coup tout rouge et content qu’il ait pris de la peine pour venir nous parler, je ne m’attendais tellement pas à ça, tout le monde avait beau nous dire des montagnes de compliments ce soir-là mais le sien était tout ce qui m’importait.

Max et Joe me regardèrent subitement d’un air complice car tous les deux savaient que j’en pinçais pour ce beau Chris et que j’étais gay, quant à Leo, on l’avait rencontré qu’au début de l’année avant qu’il rejoigne notre groupe ainsi, il n’était pas au courant de tous nos secrets.

Ils partirent tous chez McDonald et me laissèrent seul, face à face en chair et en os devant Chris, je restai là sans mots, je n’arrivais même pas à sortir un seul mot, remarquant le vide, il mit ses mains dans les poches et il me dit qu’il devait y aller. Je l’arrêtai aussitôt et soudain les paroles que Max m’avait dit auparavant me vinrent en tête : « Tu ne peux pas vivre comme ça et espérer qu’il se passe quelque chose entre vous mon coco, tu dois lui dire ce que tu ressens pour lui et qui sait, il n’est peut-être pas hétero, il ne sort avec personne dans le lycée, je suis sûr que si tu lui ouvre ton cur, tu lui montre la douceur qu’il y a à l’intérieur, il considèrera tes sentiments. Si par mal chance, il n’est pas intéressé, ce n’est pas grave tu auras au moins libéré ton esprit. »

Le temps avait l’air de s’arrêter, c’était comme dans mes rêves, il me regardait avec ses beaux yeux et

J’essayai tant que mieux de parler.

— Chris, je sais qu’on qu’on ne se connait pas beaucoup

— Ouais mais t’inquiète ! Essayant de me rassurer.

— Non, ce que je veux dire c’est que

— Désole, pardon de t’avoir interrompu !

— En fait, c’est un peu dur de le formuler comme ça haha, je gloussai, mais tu sais

Mon cur battait à 100 à l’heure, j’avais de la chair de poule, mes poils s’étaient dressés, la peur du rejet envahissait de plus en plus mon corps, je m’apprêtais à lui révéler mes sentiments quand soudain, une fille arriva en se précipita sur lui et l’embrassa langoureusement devant mes yeux.

Ce fut une catastrophe, je restai là devant eux bouche-bée, tétanisé par la scène qui se déroulait en face de moi, je ne savais même pas comment me sentir.

— Hey, bravo pour tout à l’heure, tu étais formidable avec ton groupe ! Me dit la fille.

Je me sentis outré, j’avais envie de lui donner une bonne paire de gifle à celle-là.

— Merci beaucoup, c’est gentil ! Répondis-je avec un sourire hypocrite.

— Bon, tu voulais me dire quoi, gars ? S’enquit Chris.

— Rien rien ! Bégayai-je, juste merci pour les félicitations et par ailleurs vous faites un très jolie couple.

Je n’arrivais pas à croire que je disais ces mots, il fallait que j’essaye de mon mieux de changer de sujet.

— Non, c’est vrai ? Tout le monde nous le dit ! Ajouta la fille toute excitée.

— Uh-huh ! J’acquiesçai tandis que j’étais sur le point d’exploser, il fallait que je les quitte, excusez-moi je dois aller retrouver mes amis et ma mère.

— Bonnes vacances, Terrence ! S’écria Chris tandis que je m’éloignai d’eux les yeux au bord de sangloter.

— Bravo encore Terrence ! S’écria la fille.

J’étais brisé et me sentais si bête et naïf, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même, pourquoi est-ce que je l’aimais, pourquoi est-ce que ça n’arrivait qu’à moi, je souffrais tellement en ce moment, vous savez, c’est ça le cur des passionnés.

Quand j’arrivai chez McDonald, mes amis comprirent que j’étais dans un sale état mais ils ne dirent rien, Max me prit en aparté et m’emmena à l’extérieur.

— Qu’est-ce qu’il y a mon coco ? Me demanda-t-elle.

— Humm ! Je reniflais et n’avais pas envie de parler, tout ce à quoi je pensais c’était : « il ne m’aimera jamais. »

— Allez dis-moi, tu sais que tu peux tout me dire ! Me parla d’une voix douce Max, il t’a fait quelque chose, Chris ?

— Non, ce n’est pas ça ! On resta silencieux et elle attendit jusqu’à ce que je parle, il il ne m’aimera jamais. Et là, je ne finis pas couler des larmes, Max me prit dans ses bras.

— Tu le lui as dit, c’est ça ?

— Même pas, avant même que j’ai l’occasion, je lui ai vu lui et sa copine

— Chut ! Je comprends mon amour, ne t’inquiètes pas je sais ce que ça fait.

— Ils étaient si heureux et complices, le pire c’est qu’il ne se doutait même pas de mes sentiments.

— Oh mon bébé, t’inquiète, tu es jeune et j’suis sûr que tu trouveras une belle personne qui t’aimeras vraiment.

— Mais tu me le dit tous les ans, ça !

— Mais tu sais, on est dans le même bateau, je sais ce que ça fait !

— Ce n’est pas la même chose voyons, Max !

Max avait été larguée par son copain par sms durant l’été, le message disait qu’il voulait quelque chose de sérieux pourtant il n’y avait pas plus sérieux que ma copine, on apprit des jours plus tard que celui-ci l’avait trompé avec une fille de la fac et ça été une longue période de deuil pour Max.

— Tant pis, les hommes vont toujours nous faire souffrir qu’ils le fassent exprès ou pas ! Prononça, Max.

Joe vint nous retrouver à l’extérieur et il me trouva dans les bras de Max.

— Ça va, les cocos ?

— Non pas vraiment ! Répondit Max, Chris est en couple avec une meuf.

— Ah oui, Stéphanie !

— Quoi !!! tu le savais !? S’exclama Max.

— Ils sont en couple que depuis genre deux semaines en même temps ! Rétorqua Joe, j’suis vraiment désolé pour toi, Teetee.

— Les hommes ce sont des putas !!! Hurlai-je sur le trottoir.

— C’est ça lâche-toi Teetee ! Me cria Max.

— Vous les hommes, vous êtes tous des putas !!!

J’entendais les échos de ma voix dans le quartier, on se mit tous à rire.

A la fin de la soirée, nous rentrâmes chacun chez nous avec nos mères respectives, moi je retournai à la maison avec Leo, comme sa mère travaillait tard ce soir-là, il a demandé s’il pouvait dormir chez moi, ma mère n’hésita même pas une seconde pour dire un « bien sûr ! ». C’était la première fois que Leo allait dormir chez moi, les autres avaient déjà tous dormis de chez moi et vice versa.

Comme mon lit était assez grand, Leo et moi nous couchâmes dans le même lit, je lui avais prêté l’un de mes pyjamas qui lui alla mieux d’ailleurs qu’à moi-même, mais au bout d’une demi-heure il finit par l’enlever et resta en boxer et entra sous la couverture.

Je pouvais le ressentir près de moi, sa chaleur, son odeur, Leo était très bien monté, ils faisaient Joe et lui de la musculation à la salle de sport souvent et le voir presque nu me faisait carrément de l’effet mais il était mon ami et il fallait que je cesse de penser des choses pas très catholique sur lui, pour arrêter de penser, je me mis à le parler.

— Leo ? chuchotai-je.

— Uh-huh ?

— Ça t’ai déjà arrivé d’aimer quelqu’un mais que cette personne est plutôt intéressée ou en couple avec une personne autre que toi.

— Euh. Oui, pourquoi ?

— Eh bien, ça m’arrive en ce moment !

— T’inquiète, je sais ce que ça fait, saches juste que c’est temporaire, sois juste fort avec le temps, ta blessure guérira et tu pourras trouver une personne qui t’aimeras très fort tel que tu le mérite !

— Oui Mais, tu imagines si cette personne m’aime et moi je ne l’aime pas en retour !

— Ce ne sera pas de ta faute.

— Oui, mais j’ai la peine pour tous ces personnes vivent un amour non partagés.

— Ca va aller !

— Ben toi alors ? Tu es si mignon, je me demande comment ça se fait que tu ne sois encore avec aucune une fille.

— Peut-être que je n’en cherche pas.

— Ah ouais, t’es pas prêt pour une relation, c’est ça ?

— Non Pas ça, bref, alors qui est-ce qui t’a brisé le cur ?

— Pff, ce n’est pas la peine, dors !

Le silence régna pendant environ cinq minutes puis Leo se retourna vers moi et me regarda dans les yeux.

— C’est Chris, c’est ça ?

— Hein, quoi ? Je tressaillis.

— T’inquiète, j’ai vu comment tu le reluques depuis le début de l’année et je sais que t’es gay.

— Je ne vois pas où tu vas chercher des choses comme ça !

— Oui, haha, t’inquiètes, je n’ai rien contre ça.

Je me retournai de mon côté, j’étais gêné de la situation, on resta silencieux pendant un bon moment, je le sentais s’endormir petit à petit. Quant à moi, le sommeil ne voulait pas m’emporter cette nuit-là, j’avais beau me tourner n’importe comment, toujours aucun signe du sommeil, je n’arrêtais pas de me passer la scène où Chris et cette fille s’embrassaient, ça me faisait de la peine.

Je me retournai du coté de Leo, une envie soudaine me prit et je posai ma main doucement sur Leo qui était retourné dos à moi, je trouvais que ça m’apaisais bien, je me collai ensuite de plus prêt à lui tout doucement pour ne pas le réveiller et je finis par avoir l’esprit calme à ses côtés.

 Je commençai à m’endormir quand soudain je me réveillai brusquement, j’étais en érection, mon pénis collé sur ses fesses était en érection, je voulais bien me retirer mais j’aimais tant être collé à lui, je me demandais bien comment est-ce qu’il pourrait réagir s’il se réveillait et me trouvais aguiché à lui ainsi telle une limace, je me dis qu’il serait énervé et ne viendrait plus dormir chez moi. Alors, je me reculai de lui et me retournai de mon côté du lit mais j’entendu tout à coup « Tu peux te coller à-moi si tu le souhaites ! », j’ouvris grandement mes yeux et eu un peu honte, je n’arrivais pas à croire que Leo venait de me donner son assentiment pour que je me colle à lui. Je restai d’abord dans mon coin et me demandai si je dois me coller ou pas puis une grosse voix me dit « Il t’a donné l’autorisation donc, ne t’en prive pas ! ».

Je me retournai à ses coté, je le sentis se serrer dans mes bras et frotter son corps contre le mien à tel point que je ressentais ses fesses contre mon pénis, je craignais qu’il croie que je fantasme sur lui mais il resta calme et tendre, je profitais de cette position qui n’était pas désagréable d’ailleurs.

Je me laissai aller et me mis à caresser son torse, il ne bronchât pas, ça me faisait un si grand bien de toucher un corps chaud, sa peau était si douce et tiède, je pouvais ressentir son corps bien sculpté. Je continuai à le caresser doucement en descendant jusqu’à son bas ventre, mon corps frémissait à chaque fois que je pouvais ressentir ses poils contre ma peau me chatouillant.

Je finis par le saisir son pénis à travers son boxer, il ne dit toujours rien alors je me mis à le frotter et le sentais se remuer et se tendre en érection, Leo avait l’air de bien aimer, j’entendais ces petits gémissements, ça m’excitait de plus en plus.

Il prit ma main et l’enfonça dans son boxer, je pus alors toucher son pénis qui était presque brulant, une électricité parcouru mon corps tout à coup, j’empoignai ses testicule et sentir le scrotum de quelqu’un d’autre dans ses bras, ça nous réveille et nous élève tel de hélium, c’était ma première fois que je touchais le corps d’un autre garçon, son pénis qui était si chaud et bien en érection.

Il se retourna et se place dos au lit, je me levai aussitôt du lit et entrepris de le chevaucher, je cambrai et pris son pénis en bouche, il gémit plus fort, oh que c’était si délicieux de prendre ce pénis circoncis dans ma bouche, j’aimais tout, son odeur, sa texture et le fait d’avoir se gland sur mon palais me rendait si vivant.

Je me mis à faire des va-et-vient avec ma bouche, je me sentis plus femelle que jamais, il saisit ma tête et m’encouragea à continuer tandis qu’il gémissait tout bas, j’entendais sa forte respiration qui m’encourageait à caresser ses abdos et ses pectoraux tandis que je poursuivais de le sucer.

Mon pénis étant encore dans mon short était si en érection qu’il me faisait mal, je l’humectai de ma salive et me masturbai tout en continuant de le sucer. Il me pinça les tétons, ça me donnait un grand plaisir fou et je me régalai de sa queue.

On échangea de rôle, je me mis debout sur le lit, il se courba et prit mon pénis en bouche, oh là là, tout alla plus fort, il suçait si bien, le désir était si fort en moi, je posai mes mais derrière ma tête, je ne pensais plus à rien d’autre, je fermai mes yeux et ne pensais plus à rien qu’à mon plaisir charnel.

Il se leva un instant et prit mon pénis et le frotta contre le sien et je l’embrassai aussitôt, je sentais en moi comme si tout était état de lévitation, Je ne fais que monter en chaleur, sa bouche est si bonne, goutter à ses lèvres pulpeuses me projeta dans les cieux.

Je lui fis savoir que je voudrais bien qu’il me pénètre, il n’hésita pas et me demanda si j’avais des préservatifs, ce qui posait problème, car je n’avais pas l’habitude d’en avoir dans ma chambre. Il me dit que ce n’est pas grave, qu’on pouvait prendre plaisir sans pénétration.

On se fit ensuite une branlette mutuelle tout en s’embrassant, étalé sur le lit, Je sentis le jus arriver bientôt en moi, c’était encore plus fort et merveilleux que quand je me branlais tout seul, Leo accéléra la cadence et soudain le plaisir émergea de mes entrailles, j’hurlai tout bas, hum, que c’était bon ; le liquide se versa sur mon pubis, je respirai si fort qu’on aurait ce que je suffoquais.

C’était au tour de Leo, il se leva et se positionna comme s’il allait faire des pompes au-dessus de moi, il inséra sa bouche dans ma bouche et il se mit à aller et venir dans ma bouche, que c’était intense, humm, j’aimais ça, il s’écria que ça arrivait, j’aimais voir son corps en action ainsi. Il se leva aussitôt et se plaça au-dessus de moi et éjacula sa semence dans ma bouche, en émettant un grand cri rauque qu’il essayait de retenir pour ne pas réveiller mes parents, que c’était excitant.

Je reçu son jus dans ma bouche, il avait un gout bizarre, comme salé et pas salé à la fois, étrangement il était très bon au palais. Je le recrachai et suçai encore le pénis de Leo. On s’embrassa encore main dans la main et je finis par m’endormi dans ses bras, mes pieds l’enveloppant sous la couverture, ma tête sur sa poitrine.

Le lendemain matin, je me réveillai de bonne humeur, je regardai sur la montre, il était être dix heures du matin, dans le lit, j’étais seul, je me levai espérant trouver Leo dans une autre pièce pour l’embrasser encore mais arrivant au salon, ma mère me dit que Leo dût partir très tôt, une petite tristesse s’emparât de mon cur. Je couru dans ma chambre et pris mon portable, j’essayai de joindre Leo mais il ne décrochait pas, je devins parano, je l’envoyai un texto :

— « Hey, ça va ? Tu ne m’as même pas dit au revoir ! »

Trente minutes après je reçu une réponse après m’avoir rendu anxieux et inquiet.

— « Désole, je devais partir, un truc de prévu ce matin ! »

— « Elle était superbe cette nuit ! »

— « Quelle nuit ? »

— « Bah alors, <3 »

— « Il ne s’est rien passé cette nuit ! »

Sous ces mots, je me sentis un peu idiot, qu’est-ce que cela pouvait bien signifier ?

A suivre….

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