16 – Chez Bérangère : souvenirs.
Christine m’abandonna attachée, suspendue plutôt, avec ma détresse, mes angoisses et les douleurs internes et externes. A nouveau, je me voyais dans les nombreuses glaces de la pièce, vêtue de ce seul corset qui me torturait et rehaussait mes seins. Je me mis à sangloter, plus de dégoût que de douleur, écoeurée par ce que j’étais devenue. Nue, au milieu d’une pièce où une jeune femme était en cage masquée, et une autre s’affairant à nettoyer cette chambre de torture.
Sans trop savoir pourquoi, je revivais mes débuts d’esclave, avec mon Maître, ces journées qui m’avaient fait arriver à être accrochée à cette poulie.
Je me remis à penser à cette journée de septembre. Je ne vivais pas encore avec mon Maître et il était venu passer quelques jours chez moi. Un matin, alors que j’étais en train de m’habiller d’une grande robe kaki qui descendait jusqu’aux chevilles par-dessus un T-shirt jaune pale et de babies plates, Il me dit qu’Il aimerait me savoir au boulot nue sous cette robe. Je compris à Son regard que c’était plus un ordre qu’un souhait et je me surpris à, presque immédiatement, devant lui, relever ma robe et ôter ma petite culotte, laissant à l’air libre mon sexe qui, à cette époque, n’était pas encore lisse. Alors que je commençais à me contorsionner pour enlever mon soutien-gorge, il m’interrompit : ? Non, juste la culotte ?.
Une fois sortie de chez moi, je pris conscience de ma nudité, et j’avais vraiment l’impression que tout le monde voyait que j’étais nue sous ma robe, malgré la taille de celle-ci. Au boulot, je serrais les cuisses très fort, effrayée par l’idée que quelqu’un s’en rende compte, ce qui bien entendu était impossible…Je vécus une matinée d’angoisse, bien décidée à ne plus renouveler l’expérience…
En rentrant à midi, Il me prit dans ses bras et m’embrassa avec fougue, passant ses mains sur mes fesses, me rappelant ma nudité. Je me souviens du feu qui prit en moi à ce moment là et je renonçais, pendant cette étreinte, à lui demander l’autorisation de remettre un slip. Il fit coulisser le zip de ma robe puis, arrêtant de m’embrasser, me dit : ? tu vas rester nue pendant le déjeuner, tu dois oublier ta pudeur… ?. Il continua de me déshabiller et je me retrouvais entièrement nue, chez moi !
— Tu veux toujours apprendre à être une soubrette docile ? me demanda t’il en passant sa main entre mes cuisses déjà copieusement trempées ?
— Oui, je veux être entièrement à toi, je te servirais nue.
Il me demanda de dresser la table, en mettant les 2 couverts l’un à côté de l’autre. J’étais autant mal à l’aise que troublée par le désir qui montait en moi. Je préparais le repas et fis le service en tenue d’Eve. Lorsque je vins m’installer à côté de lui, gênée, je croisais mes jambes très haut. Rapidement, il les écarta des deux mains, avec douceur puis me caressa les seins.
— Tu dois être toujours ouverte, et me montrer que tu es disponible pour être prise. Ne croise pas tes cuisses et garde toujours les jambes écartées lorsque tu es nue avec moi.
— Je vais faire tout ce que tu me demandes…
— Alors dans ce cas, j’aimerais que tu sois lisse, épilée en permanence.
Je ne pensais pas que ça pouvait plaire à mon Maître. Je fus pas mal surprise par sa requête. L’idée d’avoir le sexe d’une jeune fille me paraissait même un peu saugrenue. Mais, me surprenant moi-même, je lui répondis que j’irais me faire épiler en fin d’après-midi.
Une fois que j’eus débarrassé la table, je revins dans le salon. Il se planta devant moi et me demanda fermement de m’agenouiller. Je m’exécutais, dégrafais Son pantalon, baissais Son caleçon, et le prit en bouche. Il était déjà bien dur.
Sans attendre la fin des caresses, il me releva et me coucha sur la grande table en bois. Je me laissais faire, telle une poupée de chiffons. Il positionna mes jambes contre mon torse, et entra en moi d’un coup. Il me pilonna sans ménagement, et rapidement jouit au fond de mon ventre. J’étais dans un état second, je venais de connaître pour la première fois plusieurs orgasmes.
En retard, je me lavais rapidement et enfilai à nouveau mes vêtements, sans culotte ni soutien gorge. Sur le chemin du travail, je me rendis compte de ce qu’Il m’avait demandé de faire, et doutais de mes capacités à demander à une inconnue de m’épiler. Mais j’avais vraiment envie de le satisfaire. L’esthéticienne eut un sourire complice lorsque je pris rendez-vous pour 17h30….
Arrivée au salon, j’étais terriblement angoissée. Déjà que paraître nue devant mon Maître ne m’était pas toujours facile, l’idée d’être touchée par une femme inconnue, au niveau des zones les plus intimes…Alors qu’à l’instant où je me remémorais ces instants, je découvrais les plaisirs lesbiens avec un ravissement, sans aucune retenue…
J’ôtais donc ma robe mais gardait pudiquement mon Tee-shirt. Elle me demanda de l’enlever, me disant que c’était plus pratique. Je rougissais mais m’exécutais. Je me retrouvais nue devant cette femme d’une quarantaine d’années. L’épilation fut douloureuse. Par contre, chaque fois qu’elle me touchait, je frissonnais légèrement ; elle fit en sorte de ne pas le remarquer… Il ne se passa rien d’autre et je sortis ventre nu et lisse sous ma robe, presque frustrée, ce qui me troublait encore plus…
En arrivant, mon Maître m’attendait dans le canapé, et sans qu’Il ne me demande rien, j’enlevai tous mes vêtements avant de me jeter dans ses bras…Rapidement, il passa sa main sur mon pubis, puis entre mes cuisses et me caressa les lèvres…J’étais fière d’avoir fait cette épilation, pour Lui, pour Lui montrer que j’étais prête à beaucoup plus, même si en ce moment je ne soupçonnais pas me retrouver suspendue et corsetée, dans cette maison remplie d’inconnus prêts à me faire subir les derniers outrages…
Il me remercia tendrement, puis me dit de l’attendre dans le salon, debout…Il revint avec un tablier blanc, à dentelles, qui laissait fesses et seins apparents. Sans rien me dire, il me tendit mon vêtement de travail et je l’enfilai avec un plaisir non dissimulé…
— Maintenant tu es presque une vraie soubrette dit-il en me regardant…
— Oui, et je suis à ton service…
— Une soubrette tutoie son patron maintenant ? me dit-il en me prenant dans mes bras
— Veuillez m’excuser, je veux dire à votre service et à votre disposition
— C’est mieux ! Ajouta t’il avec une claque sur les fesses. Maintenant, occupe toi de cet appartement et prépare à manger.
A partir de ce jour, je ne L’ai plus jamais tutoyé. Il ne me demanda pas non plus de revenir au tutoiement, mais inconsciemment, Il était déjà mon Maître et ça m’excitait de le vouvoyer en toutes occasions.
Avant de dîner, je fis donc un peu de ménage, nue ou presque. Il était quasi indifférent, si ce n’est ses mains qui se promenaient sur mes fesses ou entre mes cuisses. Il me fit remarquer que j’étais bien humide pour une bonne, est-ce que j’avais envie de quelque chose ? Rien d’autre que de vous servir, Monsieur, ai-je répondu…
— Tu dîneras debout, à la cuisine et tu ne dresseras la table que pour un couvert. La bonne sert son Maître, et ne dîne pas avec.
— Bien sur Monsieur, répondis-je avec un sourire. J’étais maintenant plus excitée par ma nudité que troublée, et j’étais frustrée qu’Il n’en abuse pas. En préparant le repas, je sentis ses mains se poser sur ma taille. Il me coinça contre le plan de travail, et à l’aide de Ses pieds, ouvrit bien mes jambes et par conséquent, mon ventre…
— Continue ce que tu fais
J’entendis le zip de son pantalon se baisser, puis sentis la chaleur de Son sexe sur la raie de mes fesses. Je continuais à éplucher les légumes, Il me remplit mon ventre d’un coup !
— C’est comme ça qu’on utilise une soubrette, dit-Il en allant et venant dans mon ventre, tout en caressant avec force mes seins dressés par le plaisir.
J’essayais tant bien que mal de continuer mes occupations ménagères, mais le plaisir me submergea et je poussais quelques cris. Je me laissais complètement aller à mon plaisir, en grande partie lié à ma condition….
Une fois qu’Il se fut soulagé en moi, Il quitta la pièce en me laissant finir mes occupations ménagères. Je me nettoyais un peu entre les cuisses, puis commença à dresser la table. Il était dans le salon, lisant le journal et ne me porta même pas un regard, alors qu’il venait de me faire l’amour. Je me rendis compte qu’Il n’avait pas cherché à me donner du plaisir, pas plus que le midi où il m’avait prise sur la table du salon. Juste à m’utiliser, à se servir de moi, pour prendre du plaisir, se soulager, m’humilier, un peu tout à la fois…. Et j’avais aimé être l’objet de Son plaisir…
Je l’informais, debout dans la porte entre le salon et la cuisine que son dîner était servi. Je ne pensais plus à ma nudité. Tout cela commençait à me paraître normal. Il alla s’asseoir toujours sans me regarder. Je lui servis son repas. Il glissait souvent une main sous mon tablier, caressant, fouillant l’un ou l’autre de mes orifices, d’une manière machinale, un peu comme on caresse un chien. Je m’ouvrais à ses caresses, et ne quittait la table que lorsqu’Il eut fini. Il me dit que je n’occupais pas la bonne place, qu’une bonne devait, une fois le repas servi, passer sous la table et être prête à honorer de sa bouche n’importe lequel ou laquelle des convives !
Je passais alors sous la table et m’agenouillais entre ses jambes. Je vis ses mains dégrafer son pantalon, et je pris la suite pour dégager son sexe déjà bien tendu. Je le pris dans ma bouche et Le suça avec application, alors qu’Il mangeait sa tarte. Il jouit au fond de ma gorge, et je Le gardais longtemps en bouche, nettoyant Son gland avec application. Il referma lui-même son pantalon et je me remis à genoux, entendant les couverts s’entrechoquer ou la télévision changer de chaîne, sous la table, telle la soubrette soumise que j’étais….