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Une bien agréable fin de soirée – Chapitre 1




Cette année, la fête du personnel de l’entreprise qui m’emploie a été organisée dans la salle de réception de l’hôtel Prince Henri. Notre patron avait mis les petits plats dans les grands pour récompenser ses salariés des deux années d’efforts qu’ils avaient consentis. Pour la première fois depuis longtemps il avait desserré les cordons de la bourse et mes sept cent quarante collègues avaient, comme moi, apprécié ce geste.

Les mets exotiques s’étaient succédé puis les discours du boss et des retraités qui étaient partis cette année s’étaient enchaînés à un rythme soutenu. Notre patron avait eu l’appréciable attention de faire venir ces figures emblématiques et cela avait mis l’exacte touche d’émotion qu’il fallait. L’heure avait ensuite été à la danse et au champagne; on aurait presque dit une fête d’étudiants tant nous relâchions la pression accumulée durant des mois.

Je n’avais jamais aimé me trémousser en public, ce n’était pas à quarante-trois ans que jallais changer, alors, après avoir fait quelques pas de samba avec les membres de mon équipe j’étais retourné masseoir à l’une des tables. Je voyais tout ce petit monde s’amuser, c’était vraiment un bon moment.

C’est en ayant ces pensées positives que mon regard s’est posé sur Annabelle Ligier, une blonde élancée de trente-six ans qui travaille au département juridique. Son cas m’a toujours laissé perplexe; Elle prend énormément soin d’elle, elle est très mince, elle s’habille avec des vêtements qui la mettent en valeur, elle porte toujours des chaussures à talons et elle s’est fait refaire les seins: je devrais la trouver très attirante pourtant son charme n’opère pas vraiment sur moi.

En la voyant, je ne peux m’empêcher de percevoir qu’elle ne devait pas être la fille la plus courtisée de son lycée et que son apparence d’aujourd’hui est avant tout le fruit d’un travail acharné pour optimiser ce que la nature lui a donné. Malgré son "quatre-vingt-dix D" flamboyant, les heures de sport et le régime draconien qu’elle s’impose, je vois toujours dans ses yeux le regard perdu de la jeune fille jadis timide et un peu tarte que je l’imagine avoir été.

Je savais pourtant que "j’avais la côte" avec elle: elle me saluait toujours lorsque nous nous croisions dans les couloirs et elle m’avait bien souvent envoyé des signaux positifs lorsque nous avions dû travailler ensemble. Mais jusque-là, je n’en avais jamais profité.

Ce soir-là, elle portait un pantalon ultra-moulant, des chaussures à talons avec une petite plateforme à l’avant et un top décolleté qui permettait d’apprécier l’investissement réalisé sur sa nouvelle poitrine. Je regardais ses cheveux mi-longs coupés en carré virevolter quand nos regards se sont croisés. Elle m’a souri et voyant que pour une fois je semblais réceptif, elle est immédiatement venue vers moi.

J’avais rompu avec mon ex depuis trois mois et je commençais à mal vivre l’abstinence que cela m’imposait alors quand j’ai vu dans la même image le grand sourire d’Annabelle et ses seins opulents accompagner chacun de ses pas dans un charmant balancier, l’envie de lui faire une longue liste de choses inavouables m’a submergé.

C’était mal: elle ne m’avait jamais vraiment plu mais elle était appétissante, prête à soffrir à moi et j’en mourrais d’envie.

Nous avons discuté longtemps, elle était drôle et de bonne humeur: sa compagnie était très agréable même au-delà de la dimension érotique qu’il y avait entre nous. Une demi-heure a passé puis elle m’a soufflé à l’oreille:

— "J’ai envie de faire quelque chose pour toi".

Je l’ai regardé, surpris, mais elle m’a pris par la main et nous sommes montés d’un étage pour nous diriger vers la mezzanine qui surplombait la salle. Mes yeux se sont posés sur ses fesses musclées par des séances de gym quotidiennes: je ne reculerai plus, elle me faisait trop envie. Annabelle a essayé d’entrer dans un des bureaux mais il était fermé à clé; Elle a semblé hésiter puis elle m’a lancé un regard coquin en m’attirant vers les toilettes.

J’avais du mal à croire qu’elle irait jusqu’au bout, pourtant une minute plus tard nous étions dans un des box du côté des femmes: La dernière fois que je métais retrouvé dans cette situation je n’étais sans doute même pas encore majeur.

Annabelle m’a regardé dans les yeux et lentement elle a enlevé son haut moulant puis son soutien-gorge. Ses seins et leurs pointes érigées se dressaient fièrement devant moi, offerts à mon envie telle des friandises. Je me sentais bander comme un poney, j’ai fait mine d’approcher ma main mais ce n’était pas ce que ma partenaire avait prévu. Elle m’a repoussé d’un air mutin:

— "Non, non, non. Ça, il faudra le mériter !"

Elle rigolait à moitié et moi aussi mais l’espace d’un instant elle est redevenu sérieuse.

— "Je sais que je ne te plais pas plus que ça…"

— "Mais non, c’est pas…"

— "Laisse-moi finir: c’est comme ça, cest tout… mais moi tu m’attires vraiment… et depuis longtemps… alors je vais te donner envie de passer du temps avec moi".

Quelle jolie déclaration.

Elle ne m’a pas laissé le loisir de lui répondre mais de toute façon elle voyait juste, il aurait fallu mentir pour la rassurer.

Annabelle s’est mise à genoux et elle a posé ses mains sur la bosse qui déformait mon pantalon. J’ai défait ma ceinture puis les boutons et elle a mis ses doigts sur l’élastique de mon caleçon.

— "Je ne suis pas une pétasse. Je ne fais pas des trucs comme ça normalement C’est parce que c’est toi".

C’était adorable mais je ne savais pas comment répondre.

Elle a libéré mon érection en me regardant dans les yeux puis elle a léché ma verge des bourses jusqu’au gland avec application. Ensuite, elle a serré à la base avec sa main droite pour me branler lentement en embrassant la pointe de mon sexe. Elle s’y prenait bien, c’était vraiment agréable mais j’avais envie de me sentir dans sa bouche. Elle a dû le comprendre puisqu’elle a fait glisser ses mains sur mon torse en me prenant entre ses lèvres. J’ai grogné d’aise et elle m’a tenu par les hanches en continuant de coulisser sur mon gland.

Le rythme était parfait et je sentais dans son attitude qu’elle le faisait avec envie. Pourtant elle n’allait très loin et évidemment j’aurais aimé sentir ses caresses descendre plus bas encore. Elle était parfaitement "moelleuse", appliquée et elle faisait jouer sa langue sur moi en même temps alors j’ai fermé les yeux pour percevoir encore mieux mes sensations.

C’est à ce moment que sans me prévenir elle a retroussé ses lèvres en soupirant puis qu’elle est descendue brutalement jusqu’à cogner contre mon ventre. Le plaisir m’a saisi comme si j’avais été foudroyé et j’ai poussé un soupir rauque. La sensation avait été divine mais déjà elle était remontée pour ne plus sucer que mon gland comme elle l’avait fait depuis le début.

Je la voyais sourire malgré ma verge entre ses lèvres, fière delle et satisfaite de ma réaction.

Elle a salivé un peu plus, laissant la commissure de ses lèvres se souiller puis par trois fois et toujours aussi subitement, elle a répété cela, s’enfonçant sans ménagement et totalement sur moi. C’était absolument merveilleux et c’en était une épreuve pour ne pas éjaculer à ces moments-là.

Ça ne devait pas être facile pour elle de réaliser cela mais elle ne montrait aucune appréhension glissant sur ma verge comme si cela avait été un plaisir pour elle aussi. La dernière fois, elle garda même ses lèvres contre mon ventre plus longtemps et elle alla jusqu’à faire quelques vas et viens profonds comme pour me prouver, si besoin en était, que ce qu’elle m’avait offert ce soir-là n’était qu’un bref aperçu de son talent.

Elle reprit ensuite ses caresses sur la pointe de ma verge uniquement puis elle serra de nouveau la base de mon sexe avec ses doigts pour me masturber. Petit à petit elle accéléra et quand elle sentit que j’allais jouir, elle dirigea mes éjaculations vers la cuvette des toilettes.

En continuant à caresser mes testicules, elle me lançait un regard complice et plein de sous-entendus pour me faire comprendre que si nous avions vraiment été amants, cela aurait pu se terminer de manière encore plus coquine.

Je l’ai aidé à se rhabiller mais sans en profiter pour la toucher puis nous avons discrètement rejoint nos collègues. J’aurais voulu continuer à parler avec Annabelle mais un groupe de fille l’a happé très vite et je me retrouvais seul au bar.

Elle avait parfaitement réussi son coup en m’en donnant assez pour que je sois sous le charme mais suffisamment peu pour que je ne pense qu’à en découvrir d’avantage dans ses bras. Dans mon esprit, la collègue un peu quelconque avait totalement disparu pour laisser place à la jolie Annabelle, une femme ravissante et délicieuse qui allait dès lors occuper toutes mes pensées.

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