Quatrième défi : Femme amoureuse
Le temps a passé, plusieurs semaines se sont écoulées. Notre voisin a dû être hospitalisé en urgence. Il a été opéré puis il est parti en maison de convalescence. Il semble que sa santé ne saméliore que lentement et, à sa demande, une partie de ses livres coquins et ses albums photos ont été déposés chez nous par lun de ses amis.
Nous attendons son retour Arnault et moi, et nous sommes inquiets.
Un soir, Arnault, qui était rentré de mission depuis quelques jours et était parti se promener en ville, ma téléphoné pour minviter au restaurant.
Il tenait à me récupérer en bas de notre immeuble, une demi-heure plus tard.
Javais donc juste le temps de me doucher et de mhabiller.
A lheure prévue, jétais en bas de notre immeuble et jai vu sa voiture se garer juste devant la porte dentrée. Il est descendu pour ouvrir et tenir ma portière et je me suis installée.
Il ma dit que jétais très belle et quil avait beaucoup de chance de mavoir épousé.
Javais mis une petite robe claire et légère, une paire descarpins assortis et je métais parfumée avec son parfum préféré pour lui faire plaisir.
Dans la voiture, sa main sest naturellement posée sur la mienne et il a joué avec mes doigts tout en conduisant.
Je ressentais des fourmillements dans mon bas ventre. Profitant dun petit embouteillage, jai posé sa main sur ma cuisse en ouvrant un peu les jambes.
« Tu sais, jaime bien quand tu fais cela! »
Il ma regardée avant de répondre : « Alors, je vais le faire plus souvent, daccord ? »
Il attendait maintenant ma réponse. Jai avalé ma salive et là, jai répondu dune voix mal assurée.
« Oui, je trouve cela sympa. »
Nous étions arrivés au restaurant, celui où nous sommes allés pour notre première sortie en amoureux, et il a garé la voiture puis nous sommes descendus pour rejoindre notre table : une belle table décorée à lancienne avec des chandelles et située sur la grande terrasse ombragée de tilleuls qui offre un point de vue magnifique sur le fleuve, la ville et ses lumières.
Nous avons passé une très belle soirée et lorsquil sest levé pour déposer un petit baiser sur mes lèvres, jai trouvé son petit geste très romantique. Jétais aux anges, folle amoureuse de lui et javais hâte dêtre à la maison et de me donner avec fougue.
Il est revenu sasseoir et il ma servi un verre de vin, un Graves exceptionnel, pour trinquer à notre amour. Jai levé mon verre et lai remercié.
Il tournait son verre entre ses doigts.
« Dis, ça te dirait de relever un petit défi, pour nous exciter un peu avant que lon rentre à la maison, ce soir ? »
Il me fixait à travers son verre couleur de rubis et je voyais son visage déformé et les jolis reflets irisés du vin sur la nappe.
En fait, je crois que je nattendais que ça, ce genre de proposition: « Oui, si tu veux !»
Il faisait tourner son verre. Je regardais sa main et le reflet des chandelles sur le verre. Cétait très beau.
« Le défi est très simple : tu fais tout ce que je dis. Tant que ce petit jeu tamuse, on continue, mais si tu es gênée, si cela tennuie, on arrête tout de suite, bien évidemment. Alors quen dis-tu ? Ca te dit de tenter le coup?»
Je le regardais. Il était visiblement excité, je le voyais bien à son regard et moi, je létais autant que lui ; peut-être plus, je crois bien.
Jai quand même un peu rougi avant de répondre : « Daccord, je veux bien. »
Après tout, quest ce que je risque et puis cest effectivement très coquin, très excitant, ce genre de petit jeu. Jétais même ravie quil ait osé me proposer de jouer ce soir là. Jy voyais une reconnaissance de notre complicité amoureuse et jen étais flattée.
Il a dit, dune voix bien posée, parfaitement calme: « Dégrafes deux boutons de ta robe, en haut. »
Il me regardait, dun air un peu inquiet, certainement pour voir comment jallais réagir à cette première injonction mais jai immédiatement dégrafé deux boutons pour jouer le jeu.
Jai regardé mon mari : « Comme ça ? »
« Oui, et maintenant écarte un peu que je vois ton soutien gorge. »
Il me souriait. Cela devenait de plus en plus excitant et là encore, jai fait ce quil ma dit.
En plus, notre table était isolée des autres et nous ne risquions pas grand chose. Nous étions entre nous et nous vivions une très belle soirée.
Mon col était désormais très ouvert et en penchant juste un peu ma tête vers mon assiette, jai très nettement vu la dentelle de mon soutien gorge et le lien renforcé entre les deux bonnets.
« Un autre! »
Je lui ai souri et ma main est venue dégrafer ce bouton.
Arnault a attrapé son téléphone et a pris plusieurs photos.
Jétais trempée, je sentais une goutte de sueur couler le long de mon dos, mon cur battait bien plus vite.
« Tu portes une petite culotte ? Réponds en mappelant monsieur !»
Cela devenait de plus en plus excitant et jai répondu immédiatement. « Oui, monsieur ! »
« Bon, poses la sur la table, là, juste devant ma main. »
Waouh ! Enfin, je vivais mon rêve interdit avec une intensité inégalée ; un moment de pure magie, un peu comme si je jouais dans un film érotique.
Je navais aucune réticence à faire ça mais un petit problème technique se posait quand même. Là, nous nétions pas à la maison ou dans le parking de notre résidence: Comment allais-je faire ?
Je navais pas du tout envie que lon nous surprenne. Jai jeté un coup dil inquiet aux alentours et, bien vite, jai été rassurée.
La nuit était installée et il faisait sombre sur la terrasse. En plus, la première table occupée était à plusieurs mètres de nous.
Jai donc relevé ma robe sous la nappe, je me suis un peu redressée comme si je voulais me lever et mes mains sont prestement allées sous le tissu pour attraper mon string et le faire glisser jusquà mes chevilles. Je suis parvenue à le dégager en me contorsionnant un peu, puis je lai posé sur la table, juste devant sa main.
Il ma remercié et la empoché.
Jétais satisfaite, fière de ce que javais fait, soulagée en tout cas.
« Tu es excitée ? »
« Oui, monsieur ! »
« Bien, alors caresse-toi sous la table. »
Javais envie de faire cela, moi aussi, vraiment, et je mesurais que jallais faire quelque chose que je naurai jamais imaginé faire un jour dans un lieu public et, en plus, personne ne pourrait voir mon petit manège.
Le plaisir sans véritable risque, pourquoi se priver ?
« Oui monsieur.»
Mes doigts ont atteint ma fente pour la caresser.
« Alors ? Dis-moi, ça te plait de faire ça? »
« Oui, monsieur ! »
« Alors, maintenant, écarte tes jambes que je prenne des photos sous la table ! »
Jai fait comme il le demandait et il a pris quelques photos avec son téléphone.
Sous les douces caresses de mes doigts, jai fermé mes yeux à demi mais je voyais quand même quil me regardait faire, quil ne me quittait pas des yeux.
Jétais de plus en plus excitée, presquau bord de la jouissance, lorsquil ma dit que je pouvais relever ma main. Jai ressenti le besoin de reprendre mon souffle.
Il ma tendu le téléphone. « Tiens, regarde les photos ! »
Jai pris le téléphone posé à côté de ma main et jai regardé les photos. Cétait très excitant et parfaitement anonyme, en tout cas pour les plus hards.
« Laisse tes mains sur la table et répond à une question ? Jai bien envie de temmener voir un copain. Tu sais, le vieux Pierrot, celui dont je tai parlé souvent. Celui-là, jai envie quil voit comme tu es belle. Si tu es ok, tu te lèves et on y va ? »
Javais le feu aux joues et aussi une grosse envie de faire pipi.
« Bon je vais te donner ma réponse mais je vais dabord aux toilettes.»
Je me suis levée pour aller, comme on dit dans ces cas là, me refaire une beauté.
Devant le miroir, après mêtre lavée les mains, je me suis remaquillée et jai réfléchi. « Que devais-je répondre ? Oui ou non ?»
Je savais que javais le choix daccepter ou de refuser car, là, de toute évidence, on allait certainement aller plus loin dans le petit jeu de ce soir.
Lorsque je suis revenue à table, Arnault avait déjà payé laddition et nous étions prêts à partir.
Jai risqué le tout pour le tout, et je me suis levée.
« Cest bon, je suis prête. On y va. »
Nous avons regagné la voiture, main dans la main, en amoureux.
Jétais comme épuisée par toute cette tension sexuelle accumulée et ma tête sest posée sur son épaule.
Il ma embrassé du bout des lèvres.
« Tu es sûre ? Tu veux y aller?»
Javais envie de lui et aussi, je ne le cache pas, de continuer à jouer ce jeu et jai répondu rapidement : « Oui, on y va ! »
« Ok ! Il habite à 10 minutes en voiture, à peine. »
Il a pris son téléphone portable et a appelé son copain qui a décroché rapidement.
« Salut Pierrot, alors, comment tu vas ? Dis, je suis dans le coin avec ma femme, on sort du resto et on a eu lidée de passer te voir. Cest bon ? On ne te dérange pas au moins ? Ah bon, tes pas encore couché, ca tombe bien, on va te tenir compagnie une petite heure. Allez, à tout de suite, on arrive ! »
Il a pris une petite route de campagne et nous sommes arrivés chez son copain, une belle maison en pierres de tailles entourées de vignes au fin fond dun chemin de terre bordé de tilleuls.
Il a garé la voiture juste devant la maison. Il faisait sombre mais une lanterne suspendue au-dessus de la porte dentrée sest allumée pour éclairer la cour.
Il ma regardée.
« On y va ? »
Je tremblais un peu de peur, bien sûr, car je ne savais pas vraiment ce quil allait me commander de faire en présence de son copain mais jétais tellement excitée par ce petit jeu que je métonnais moi-même
Je transpirais et je mouillais. Je le sentais. Javais envie quil me prenne, là, de suite, pour en finir avec toute cette tension accumulée.
Jai répondu, dune toute petite voix : « Oui, cest daccord! »
Je sentais ladrénaline monter encore en moi et une formidable sensation menvahissait totalement.
Il est venu ouvrir ma portière et je suis descendue de la voiture ; mes jambes tremblaient.
La porte sest ouverte et nous sommes entrés. Pierrot a salué mon mari qui ma présentée.
« Pierrot, je te présente Lisa. Je lui ai souvent parlé de toi. Elle avait envie de te connaître. »
Pierrot, un vieux type aux yeux gris bleus, habillé dune manière quelconque, en noir et gris, un peu comme un paysan, sec et noueux comme un ceps et peut-être un peu plus petit que moi, ma serré la main.
Mon mari a rigolé. « Allez, oh ! Fais lui la bise voyons, on est entre nous ! »
Pierrot est venu plus près de moi et ma fait la bise puis il nous a emmené dans la salle à manger salon, une pièce assez grande et meublée à lancienne avec, au fond, une grande cheminée en vieilles pierres.
Il régnait, dans cette pièce, une atmosphère de calme et une odeur agréable de cendre, de bois, dencaustique, de café, de tabac.
Il avait dailleurs préparé un café et nous a fait asseoir sur son grand canapé de velours râpé tandis que lui sest assis dans un fauteuil, en face de nous, de lautre côté de la grande table basse en chêne ciré. La cafetière était posée sur cette table.
Mon mari, ma demandé gentiment de faire le service. Je me suis levée et jai dû me pencher un peu pour verser le café dans les trois tasses.
Ce faisant, jai mieux compris pourquoi il mavait demandé de servir le café car jai de suite ressenti le regard de Pierrot sur mon buste.
Il faut dire que léchancrure de mon haut devait lui permettre de mater mon soutien gorge et la naissance de mes seins sans problème.
Ensuite, jai servi à chacun un petit verre de marc puis je me suis assise à côté dArnault.
Malgré mes efforts, je ne parvenais pas à ralentir les battements de mon cur qui cognait bien trop fort dans ma poitrine.
Les deux hommes, eux, semblaient calmes et parlaient tranquillement, puis Pierrot sest levé pour aller chercher son paquet de cigarettes.
Je tremblais de tout mon corps. Arnault sest adressé à moi en chuchotant.
« Deux boutons en bas ! »
Jai frissonné puis, sans réfléchir, jai répondu : « Oui, monsieur. »
Pierrot avait le dos tourné et fouillait dans le tiroir de son buffet à la recherche de ses cigarettes. Jen ai profité et me suis dépêchée de faire ce qui mavait été demandé.
Ma cuisse était maintenant bien découverte.
« Un autre! Vite ! »
« Oui, monsieur ! »
Pierrot avait trouvé son paquet et revenait vers nous. Jai retiré un autre bouton et là, toute ma cuisse était offerte.
Jai mordu ma lèvre inférieure. Jai réalisé quil ne fallait surtout pas que je bouge ou que je décroise mes jambes, sauf à risquer le pire.
Pierrot sest tranquillement assis en face de nous et a allumé une cigarette. Il a regardé mon mari en lui tendant son paquet.
« Ten veux une ? »
« Eh bien oui, tiens, pour une fois, je veux bien ! Ton marc est tellement bon.»
Je buvais ma tasse de café, assise au bord du canapé, jambes croisées, pour me donner une contenance mais mon état dexcitation ne faiblissait pas, loin de là, et je devais faire de violents efforts pour contenir le tremblement de mes mains et les vagues de frissons qui parcouraient mon corps.
Arnault fumait sa cigarette en buvant son petit verre de marc. Il sest adressé à Pierrot et jai ressenti comme une vague glacée puis, dans la foulée, une lame de feu qui ravageait mon corps.
« Tu sais Pierrot, Lisa et moi on a fait un petit pari, ce soir, et elle a perdu. Elle doit donc, en gage, faire tout ce que je lui dis de faire et jai pensé à toi pour partager ce bon moment. » A la fin de cette phrase, il a cligné de lil mais Pierrot, interloqué, le regardait et semblait ne pas bien comprendre.
Arnault a ajouté : « Viens tasseoir à côté de moi, tu vas tout de suite piger. »
Jai frissonné et jai même ressenti un spasme violent dans mon bas ventre, comme une vague qui déferlait en remontant.
Arnault me regardait en souriant. « Va te mettre dans le fauteuil, Pierrot va prendre ta place ! »
Nous y étions. A ce moment là, je me suis demandée ce quil allait bien pouvoir me demander de faire mais, pour être sincère, jétais tellement excitée, moi aussi, que je men moquais bien. Finalement, aussi surprenant que cela puisse paraître, je me sentais prête à tout.
Pierrot sest levé en même temps que moi ; il a contourné la table basse, moi aussi. Nous nous sommes frôlés sans le vouloir et je me suis assise dans le fauteuil, un peu de côté, les jambes soigneusement croisées.
Jai ajusté de mon mieux les deux pans de ma robe car je devais vraiment faire très attention.
Le vieux copain dArnault, doit avoir dans les 70 ans. Il a une peau burinée, le cheveu ras, poivre et sel, une barbe de deux jours et des mains noueuses de vieux paysan, des mains certainement dures et calleuses, rêches : deux râpes à bois, comme dit mon beau-père en parlant des siennes
« En fait, mon Pierrot, cest tout bête puisquen gage, elle doit faire ce que je lui dis de faire. Regarde bien! »
Arnault a attendu quelques secondes puis sa voix est venue rompre le silence qui devenait pesant.
« Ouvre bien ton haut quon voit ton soutien gorge ! »
« Bon, » ai-je pensé, « il me demande juste de montrer mon soutien gorge et sur la plage, je fais bien plus. Alors, pourquoi pas ? En tout cas, ça, ce nest pas trop difficile à faire. »
En regardant le sol, jai retiré les deux derniers deux boutons et ouvert des deux mains, le haut de ma robe pour dévoiler ma poitrine mise en valeur par la fine dentelle blanche de mon soutien gorge.
Je retenais le tissu des deux mains.
« Redresse-toi bien ! Voilà, allez ! Mieux que ça ! Bien !»
Je me suis redressée et cambrée comme pour défier mon chéri et son copain.
Les deux hommes me regardaient avec une incroyable intensité dans le regard et Pierrot avait les yeux fixés sur ma poitrine.
Chose étrange, bien loin dêtre gênée, je ressentais un incroyable sentiment de plaisir à mexhiber ainsi devant un parfait inconnu, à faire cela, un truc normalement inconcevable pour moi.
« Alors, mon Pierrot, quest ce que ten penses ? Elle est belle, hein ? »
Pierrot sest retourné vers mon mari.
« Ah oui alors !»
« Ca te dirait den voir un peu plus ? »
Pierrot était ailleurs. Il fixait ma poitrine et ne me quittait pas du regard, un regard de braise. Il sest retourné vers mon mari. « Tu crois quelle va vouloir ? »
« On va bien voir ! »
Mon cur sest mis à battre encore plus fort.
« Baisse ton haut, retire ton soutien gorge et puis redresse toi bien ! »
Jai frémi. Il voulait maintenant que je dévoile ma poitrine devant son ami.
A vrai dire, je my étais un peu attendue et, pour être parfaitement honnête, javais moi aussi envie de continuer ce petit jeu, tant cela mexcitait.
Je réalisais que je prenais plaisir à me dénuder ainsi, à mexhiber devant cet homme qui me regardait fixement, la bouche entrouverte, les doigts noueux crispés sur laccoudoir de son canapé.
Jai répondu : » Oui, monsieur !», tout en baissant le haut de ma petite robe.
Jai ensuite dégrafé mon soutien gorge et je lai retiré, en retenant mon souffle, avant de le poser sur laccoudoir de mon fauteuil. Mon cur cognait violemment dans ma poitrine.
Javais les joues et le ventre en feu mais je me suis ensuite redressée, comme il mavait été demandé. Jétais quasiment en transe et jai réalisé, à cet instant là, quil pourrait maintenant tout me demander tant jétais excitée. Tout, je dis bien tout, et cela métonnait car jamais, je naurais pensé être capable de faire ce genre de chose un jour.
Je dois même avouer quen faisant ça, je me sentais bien et que jappréciais de jouer à ce petit jeu de dingue.
Les deux hommes madmiraient. Je me savais belle, bien sûr, mais là, cétait tout à fait autre chose qui retenait leur attention.
Pierrot a sifflé dadmiration.
Arnault a ricané avant de dire : « Tas vu ça? Ca te plaît? »
Jai regardé Pierrot dun il en coin. Il était assis à lextrême bord du canapé, sa main toujours crispée sur laccoudoir, il transpirait et jai cru voir une goutte de sueur dévaler le long de sa tempe.
Il a relevé instinctivement une petite mèche de cheveux poivre et sel qui était tombée sur son front.
« Ah oui alors, on continue ? »
Arnault a ri de cette réponse en forme de demande.
« Ten veux plus, mon Pierrot ? Allez, vas-y ! Dis-moi ce qui te ferait plaisir, maintenant ? »
Il regardait Pierrot qui passait et repassait sa main gauche dans ses cheveux dun geste machinal.
« Eh bien, voir le bas, cest possible ? »
Il sétait retourné vers mon mari avec un air anxieux. Arnault a souri et ma regardé.
« Je ne sais pas ; on va voir.»
Javais écouté ce petit dialogue avec le cur qui cognait dans ma poitrine. Mon cur battait à tout rompre ; je ne le maîtrisais plus du tout car javais atteint un état dexcitation inouï.
« Tu as entendu ? Maintenant, il veut voir le bas. Alors, vas-y, ecarte tes jambes !»
Jai lentement écarté mes jambes et mon cur allait exploser. Jai même eu peur de mévanouir tellement cétait fort.
Pierrot sest penché en avant pour mieux voir puis il sest rapproché de mon mari et lui a parlé à loreille.
« Ok ! Daccord ! Après tout, si tu veux, on peut tenter le coup.»
Il sest adressé à moi dun ton presque détaché.
« Bon, écoute moi bien. Tu débarrasse la table, tu mets le plaid dessus puis tu tallonges juste devant nous. Après, tu vas bien écarter tes jambes, les relever et poser la semelle de tes chaussures sur la table pour nous montrer ce quil veut. Ensuite, quand on te le dira, tu te mettras à quatre pattes quil en profite de cette façon là. Allez ma belle, on attend !»
Je nétais même pas surprise par ces demandes qui, finalement, allaient dans lordre des choses au regard de ce qui venait déjà de se passer. Bien sûr, je pouvais refuser de le faire, de faire ça, de mexposer et de mexhiber totalement, mais jétais tellement excitée que jen avais envie, moi aussi.
Moi, la timide, javais vraiment envie, aussi étonnant que cela puisse paraître, de mexhiber de cette façon devant eux, de leur dévoiler mon intimité de manière obscène, de continuer ce petit jeu érotique qui me rendait complètement folle.
Alors, je me suis levée et, en état second, jai débarrassé la table basse puis jai soigneusement disposé le plaid qui recouvrait le fauteuil. Ensuite, je me suis avancée vers les deux hommes qui me regardaient faire, tendus et silencieux.
Pierrot ne me lâchait pas des yeux et fixait mes seins et le collier de grains noirs qui pendait entre eux.
Je me suis assise sur le bord de la petite table puis je me suis allongée, lentement.
Je frémissais et mon cur battait fort dans ma poitrine. Je transpirais et sentais la moiteur dans le creux de mes reins et sous mes aisselles.
En plus, je mouillais, je le savais et le sentais intimement. Javais même un peu peur que cela se voit. Jétais désormais allongée sur cette table basse et jai fait comme il avait été commandé.
Lentement, jai levé mes jambes, lune après lautre, pour poser les semelles de mes escarpins sur le plateau de la table puis jai écarté mes jambes, lentement, mais aussi largement que je le pouvais.
Ma robe était totalement ouverte et Pierrot sest penché pour mieux voir.
« Nom dun chien, elle est toute lisse ! »
Jai frissonné de désir en entendant son commentaire graveleux.
« Cest super, hein! Dis, ça tembête si jprends des photos ? »
Mon mari lui a répondu : « Non, au contraire, comme ça, tu me les balanceras demain et ça me fera un petit souvenir de la soirée!»
Pierrot a répondu dans la foulée avec un débit rapide : « Pas de problème ! Tu les auras, cest promis. »
Il sest levé dun bond pour aller fouiller dans un tiroir.
Arnault sest adressé à moi : « Ouvre ta fente et caresse toi un peu. Il faut que tu sois plus excitante que ça, voyons. Pense aux photos !»
Je nai pas répondu mais, de deux doigts en fourche, jai ouvert un peu mon sexe et jai entrepris de me caresser lentement, très délicatement.
Pierrot est revenu avec son appareil et il a pris plusieurs photos de moi dans cette position. Il était ravi, bien évidemment.
Les deux hommes ont bu un nouveau petit verre de marc tandis que moi, je gardais cette position très érotique.
Je mouillais, je peux le garantir, et jattendais la suite en espérant, eh oui, que lun deux, maintenant, nimporte lequel, et je dis bien nimporte lequel, et pourquoi pas les deux, lun après lautre, vienne se mettre sur moi pour me prendre.
Je nattendais plus que cela tellement jétais excitée. Je ne me reconnaissais plus. Jétais devenue folle.
« Bon, maintenant, met toi à quatre pattes. Pierrot veut te voir et prendre des photos comme ça.»
Je me suis redressée puis mise à quatre pattes sur la table, comme commandé, jai posé ma tête sur mes avants bras et attendu que les deux hommes me matent à loisir et, surtout, que le vieux prenne toutes les photos quil voulait.
Pierrot sest longuement extasié sur ma rondelle, comme il a dit, et, a-t-il ajouté, sur ma fente toute lisse, comme celle des filles des films pornos.
Il samusait bien et je sentais lexcitation grandir encore en moi. Jattendais maintenant que lun deux décide enfin de me prendre. Je le voulais. Oui, je ne voulais plus que cela maintenant et je navais même pas honte de ressentir ce désir.
Jai découvert ce soir là que mexhiber de cette façon totalement impudique, obscène, et devant un inconnu en plus, mexcitait de manière incroyable.
Arnault a rompu le silence.
« Bon, cest pas quon sennuie, mais on doit y aller. Demain, on a du boulot, mais la prochaine fois quelle perd un pari, je vais te lenvoyer. Je suis certain que cela te plaira et que cela lui plaira aussi daprès ce que jai vu. »
Jétais déçue, oui déçue, mais il a ajouté. « Alors, dis nous, cela te plairait de revenir voir Pierrot? »
Jétais en train de me redresser et de me rajuster comme je le pouvais. Jétais en nage et je tremblais en claquant des dents comme si javais la fièvre. Javais mis mon soutien gorge dans mon petit sac à main de soirée.
« Oui, monsieur ! »
Jai reboutonné ma robe comme je pouvais ; je ne mentais même pas.
« Parfait, on y va. Bon, Pierrot, merci pour la compagnie, le café et la goutte. A un de ces jours et, surtout, fais-moi passer les photos. »
Pierrot nous a raccompagnés jusquà la voiture. Il ma fait la bise. Il avait les yeux brillants et moi, jétais comme ailleurs, comme déconnectée du monde réel.
Arnault et moi sommes partis et immédiatement ma tête sest posée sur son épaule. Jétais épuisée à force de tension et dexcitation, mais dès que sa main est venue sur ma cuisse, mes jambes se sont ouvertes et il a garé la voiture dans un petit chemin de terre et là, il ma déshabillée presque brutalement puis caressée jusquà me rendre folle, à me faire crier de plaisir.
Après, je lai sucé jusquà ce quil éjacule dans ma bouche et jai tout avalé avec un grand plaisir, ce que je ne fais pas à chaque fois, loin de là. Nous sommes repartis et à la maison nous avons fait lamour à nouveau et pour la première fois, il ma pris comme il a voulu, par derrière, ce que je navais pas accepté de faire jusquà présent par peur davoir mal, mais là, jai vraiment aimé cela et depuis, nous le faisons régulièrement.
En fait, ce petit jeu dun soir a débloqué beaucoup de choses en moi. Il ma permis de changer et de découvrir que je peux faire des choses osées, que jaime particulièrement mexhiber, ce dont je ne me prive plus.
Maintenant, jattends avec impatience de relever un nouveau défi.