Les esclaves dans l’Entreprise du Marquis d’Evans – (5e partie La limace)
Les Chinois avaient quitté l’entreprise et j’avais été ramené dans ma cellule… Je ne saurai dire combien de temps je suis resté ainsi, prostré dans un coin de ce minuscule espace, dans le noir. Soudain, la lumière jaillit… je savais désormais que cela signifiait que quelqu’un arrivait. Peut-être émeline, avec laquelle j’avais partagé l’épreuve précédente. Je l’espérai, car la jeune secrétaire faisait en toutes circonstances preuve de douceur et de grâce… mais mon espoir fut vite déçu. Au contraire, il s’agissait d’un homme vêtu d’une sorte de combinaison noire. Musclé, le crâne rasé, le visage presque carré, il avait toute l’apparence d’une sorte de vigile. Mais aucun insigne, aucun signe distinctif n’apparaissait sur sa tenue de coupe militaire. Il ouvrit la porte de ma cage, déposant sur le sol une gamelle en fer contenant une espèce de bouillie brunâtre.
— "Mange !"
dit-il laconiquement avant de sortir et de refermer la porte grillagée, pour se tenir droit de l’autre côté des barreaux, bras croisés, campé sur ses jambes écartées, tête relevée dun air hautain et au regard sévère. Je m’avançais mi-courbé, mi-debout, un peu comme un animal craintif mais irrésistiblement attiré. Il est vrai qu’au terme (supposais-je car j’avais perdu toute notion du temps) de cette journée, je mourrais de faim ! Je me saisis de la gamelle et plongeait une main avide dans cette écuelle pour y cueillir la pitance contenue. Mais à peine avais-je porté une bouchée à mes lèvres que, avec une rapidité confondante, le gardien était revenu dans la cellule et d’une gifle magistrale m’envoyait au sol et renversait la gamelle dont son contenu se répandait sur le sol.
— "Tu te prends pour qui !" me lança-t-il en m’éjectant en arrière dun coup de talon. Du pied, il repoussa la gamelle hors de la cellule et ressortit, refermant la porte.
— "Il en reste par terre, alors mange ! et sans les mains espèce de chien !"
Je compris alors mon erreur. J’avais eu le réflexe de me saisir du plat avec les mains. Mais manifestement c’était là une grave erreur. Bien sur ! Même si je n’avais pas encore saisi toutes les implications de ma nouvelle destinée, je commençais à en éprouver les règles. Et d’abord, qu’il fallait que je perde ces réflexes de mon ancienne vie, pour apprendre les codes d’une nouvelle existence, humblement, avec application, pour éviter remontrances et châtiments. Comme l’homme semblait s’impatienter, je le supposais en remarquant qu’il tapotait le sol du bout de sa Rangers noire, je me mettais à quatre pattes et je commençais à saisir la nourriture épaisse et fade du bout des lèvres et à m’en nourrir Au bout dun moment, quand j’en terminais…
— "Lèche bien tout, le chien ! Qu’il n’en reste pas de traces"
dit l’homme alors que je mâchais l’ultime bouchée. Et docilement, je léchais sur le sol brut les quelques traces brunes restantes tandis que sans doute satisfait de mon obéissance, il quittait les lieux sans plus de commentaires, fermant la porte du couloir et me rejetant ainsi dans l’obscurité de ce lieu où je demeurais captif, dans l’ignorance totale de l’heure qu’il était et de ce qui m’attendait… Je demeurais longtemps encore recroquevillé dans un angle de ma cage. Repensant à tout ce que j’avais subi, à ce tournant tellement imprévisible et tellement incroyable que je vivais… et conscient aussi que cette situation m’excitait… j’avais honte, mais pourtant je ne pus m’empêcher de porter la main à mon sexe… de le saisir, de le serrer… et repensant comme à travers des flashs, à tout ce que j’avais enduré, Monsieur le Marquis mon patron et Maître, la secrétaire soumise, la comptable perverse, les chinois vicieux… alors je me branlais frénétiquement ! Et la honte d’être ainsi avili ne faisait qu’ajouter à cette excitation brutale, presque animale… ma main secouait brutalement ma nouille et je gémissais doucement, le souffle bref, rapide… jusqu’à ce que je sente mon sperme jaillir et s’écouler sur ma main, poissant mes doigts, dégoulinant sur ma cuisse… Je me surpris même à me voir lécher mes doigts, avaler mon foutre avec envie Puis épuisé, désorienté, je finis par m’endormir, glissant lentement sur le sol de ciment brut
J’ignore combien de temps j’ai dormi… Mais je sais que c’est un coup de Rangers au cul qui m’a réveillé. Le vigile de la veille (enfin jévalue quon était le lendemain matin) se tenait au-dessus de moi, un sourire narquois aux lèvres…
— "Alors salope !? Tu te crois où ? En vacances ! Allez, aux pieds"
me lança-t-il en se reculant de plusieurs pas. Et bien que mal réveillé, je pris garde à me tenir à quatre pattes pour avancer jusqu’à Lui…
— "Lèche !" ordonna-t-il en avançant une Rangers et bien sur, docilement, je me penchais sur la chaussure et sortant la langue, léchais avidement le cuir épais à l’amère saveur.
— "Suffit !" dit-il après plusieurs minutes à me voir ainsi effectuer cette avilissante mission…
— "Maintenant tu as du boulot"
Et me poussant du bout de sa Ranger désormais rutilante de ma salive, il me poussa vers la sortie, me faisant ainsi progresser à quatre pattes jusqu’à la porte menant au grand couloir de l’étage directorial. Pendant le bref moment où j’avançais ainsi, des petits coups de pied au cul me forçant à presser le pas, mon esprit s’éveillait et je compris que la nuit était passée, qu’il était sans doute le matin, cest ce que javais évalué lors de mon réveil brutal… Dans le couloir, il y avait déjà d’autres personnes, nues, à quatre pattes qui s’affairaient à nettoyer la moquette en frottant avec énergie à l’aide de brosses… Une brosse, et un seau d’eau savonneuse m’attendaient… je me saisis de la brosse et commençais à frotter le coin de moquette qui semblait m’être dévolu. Le travail s’effectuait en silence, à peine l’un des quatre tâcherons osant de temps en temps risquer un coup d’oeil vers les autres. Mais la présence du baraqué vigile, stratégiquement placé pour pouvoir embrasser du regard l’ensemble du petit groupe servile, neutralisait toute tentative de rapprochement. Nous n’étions manifestement pas là pour faire connaissance, mais seulement pour travailler.
Un rôle certes bien éloigné de ma fonction "d’assistant", mais tout en me livrant mécaniquement à ma tâche, je me disais que décidément, cette fonction allait être d’une diversité dont je ne m’étais pas douté un seul instant… L’avantage de ce travail qui nous était imposé, c’est qu’il suffisait de s’appliquer et de ne pas trop penser… cela rendait les choses plus faciles. Frotter, humidifier, frotter encore… la répétition des gestes permettait d’oublier un peu les crampes dans le dos, à force de demeurer dans cette position recroquevillée. Je repensais à ma femme de ménage ! Celle qui trois fois par semaine venait chez moi, nettoyer et rendre impeccable mon loft, parfois dévasté par des fêtes sans retenue ! Je comprenais mieux l’air morne qu’elle avait parfois en découvrant le champ de bataille de mon spacieux appartement de 200 mètres carrés ! Mais j’avais dû ralentir le rythme, car un coup sur les fesses me fit sursauter…
— "Travailles, feignasse !" me lança le sévère vigile agissant tel un garde-chiourme …
Il brandissait à ses mots une sorte de courte cravache de cuir noir tressé, alors je me plongeais pour un long moment sur le brossage, sans plus laisser vagabonder mon esprit… Il se passa ainsi un long moment, jusqu’à ce que d’un coup de sifflet, le garde batte le rappel. J’imitais alors les gestes des autres, chacun ramassant le seau d’eau, la brosse, et se levant en prenant bien garde de garder l’échine courbée et les yeux fixés sur le sol. Puis, en file indienne, les quatre esclaves nus que nous étions s’avancèrent le long du couloir, vers la porte menant aux cellules. Mais nous ne fîmes qu’y déposer notre matériel, pour nous diriger vers l’autre porte, celle qui menait à l’autre bout du couloir des cellules, vers une autre porte que jamais je n’avais vue s’ouvrir. Le vigile utilisa une carte magnétique pour en actionner l’ouverture et il nous fit avancer à l’intérieur d’une pièce carrée, sans autre décoration qu’une simple horloge marquant 7 heures… La journée avait décidément commencé bien tôt ! Sur le sol avaient été disposées quatre gamelles, avec une nouvelle bouillie, plus claire que celle que j’avais reçu la veille.
Comme"un seul homme", les quatre esclaves dont je faisais partie se mirent à quatre pattes et s’avancèrent vers les gamelles… mais, imitant les autres qui manifestement avaient déjà connaissance des "us et coutumes" en vigueur, s’immobilisèrent un instant… Un claquement de mains et ils récitèrent tous et à haute voix…
— "Merci à notre Seigneur et Maître, pour la pitance qu’il daigne nous accorder !" Je les regardais… muet… à nouveau, la courte cravache vint cingler ma croupe nue…
— "Tu n’as donc aucune reconnaissance ! ? sale chien !" me lança celui qui nous surveillait, me repoussant à coups de pieds loin de la gamelle.
-"Alors tu ne mérites pas de manger ce que ton Maître consent généreusement à t’offrir"…
Les autres demeuraient silencieux, immobiles… Pourtant, l’un d’eux osa une initiative
— "Euh… Monsieur… s’il Vous plait… "dit-il timidement.
Et le garde se tourna vers lui, me laissant blotti sur le sol, la cravache ayant laissé deux longues estafilades rougissantes et boursouflées sur ma peau…
— "Quoi !! ?"
— "Monsieur, il est nouveau et ignore…"
Celui qui avait eu la bonté de tenter de me défendre ne put finir sa phrase, la cravache venait de changer de cible et en un rien de temps, sous les coups, l’esclave que je ne connaissais pas vint me rejoindre, la volée de coups s’abattant indifféremment sur nos deux corps nus… Puis cessa.
— "Je n’aime pas les chiens qui l’ouvrent ! Ici on obéit en silence" dit le garde.
Comme il l’avait fait la veille pour moi seul, il frappa du pieds les deux gamelles qui étaient destinées à moi et à mon compagnon d’infortune…
— "Bouffez leur part !" dit-il aux deux autres dont l’immobilité était quasiment irréprochable " – Et après nettoyez, quand je reviendrai, que tout soit nickel" lança-t-il tout en se retournant vers nous…- "Et vous deux, on va régler nos comptes… Allez !!"
A coups de cravache, il nous ramena vers les cellules, nous forçant à entrer tous les deux dans la même… Là , il m’ordonna de me positionner le visage au sol, les reins creusés, la croupe relevée et les cuisses largement écartées… Puis je compris qu’il faisait venir l’autre esclave derrière moi…
— "Encules le !" lui ordonna-t-il alors… Je sentis derrière moi comme une onde de peur et d’hésitation…- "je t’ai dit de l’enculer, petite pute !"
L’autre se colla alors à moi, frottant son bas ventre contre ma raie, poussant son sexe un peu flasque contre mon anus, mais manquant de fermeté à sa nouille pour parvenir à bander et à faire ce qu’il devait…
— "Alors ?" s’impatientait le garde…
Mais, allongé sur moi, tentant vainement de m’enculer, l’autre peinait désespérément. Je tentais même de l’y aider en ondulant doucement de la croupe, craignant la suite et désireux aussi de lui exprimer ma reconnaissance pour la façon courageuse dont il m’avait défendu… Mais rien n’y fit… Le garde nous bouscula alors, et sans ménagement, nous força à échanger nos positions… je me retrouvai donc sur le dos de l’autre, tentant à mon tour, tout aussi vainement de le sodomiser… Je m’y appliquai pourtant. Mais l’émotion, la fatigue, l’angoisse, tout cela avait un effet sans pitié sur mon sexe qui, à son tour, demeurait flasque et inutile, faisant ainsi redoubler la rage de notre gardien…
— "On devrait vous les couper !" lança-t-il avec rage " Puisque de toute façon, elles ne servent à rien ! Mais j’en ai pas fini avec vous, les deux catins…" menaça-t-il.
Avec force coups de Rangers et de cravache, il nous fit mettre en position d’offrande, nos croupes bien offertes, nos cuisses ouvertes, nos culs parfaitement disponibles et nous intima l’ordre de demeurer ainsi, avant de quitter la cellule. Tandis que ses pas claquants s’éloignaient, mon voisin d’infortune me murmura, dun ton des plus aimable.
— "Je suis Cyril… et toi ?"
— "Philippe" osais-je à peine avouer dans un souffle puis le silence retomba…
Nous avions fait connaissance, mais n’avions pas le courage d’ajouter quoi que ce soit… L’attente fut longue et d’autant plus angoissante que peuplée de craintes et d’inconnue. La criante ne fit que croître avec le retour de la lumière et le bruit des Rangers sur le sol… Puis de la clé jouant dans la serrure et de la grille qui s’ouvrait.
— "Alors les fi-filles ! On a été sages ?"
La voix du garde était dure… méprisante… moqueuse…Il vint tout près. Nous demeurions immobiles, prosternés face contre le sol, tournés vers le mur.
— "Debout ! Salopes !" lança-t-il encore et bien sûr nous avons obéi dans un même mouvement…
Immédiatement, il se saisit de mes poignets pour me forcer à m’appuyer avec les mains contre le mur, puis, il me força à placer mes pieds le plus en arrière possible, jambes largement écartées… avant de contraindre mon voisin d’infortune Cyril, donc, comme il me l’avait soufflé, à se tenir dans la même position… S’immisçant entre nous deux, l’homme s’était immobilisé, posant une main sur chacune de nos croupes offertes, qu’il pelotait sans tendresse, dans un geste de possession… s’amusant parfois à glisser un doigt dans nos fondements et le faisant aller et venir… Finalement, il me claqua la croupe…
— "Toi, le chien qui sait pas bander, tu vas aller te présenter au bureau de la secrétaire de Monsieur Le Marquis, elle t’attend. Allez oust!"
Immédiatement et non sans soulagement, je quittais la position qu’il nous avait imposée…
— "Eh, salope ! Vas-y à quatre pattes !" gueula-t-il.
Sans délai, je me mis bien sur à quatre pattes et progressai ainsi vers la sortie de la cellule, entendant ce qui promettait à cyril une longue, très longue matinée… L’homme s’était en effet placé derrière Lui et j’entendis glisser une fermeture éclair
— "Bouge pas petite pute… Tu vas voir ce que c’est qu’Un Homme qui sait bander ! Et après, j’ai reçu des instructions à ton sujet" disait le garde…
Tandis que je m’éloignais dans le couloir des cellules, j’entendis les premiers gémissements de mon compagnon d’esclavage et les ahanements bestiaux du garde, mêlés d’insultes et de commentaires grossiers et humiliants …
J’arrivais devant la porte lorsque celle-ci s’ouvrit à toute volée. La secrétaire émeline parût…
— "Ah te voilà ! Vite, vite, Madame Merteuil la comptable nous attend !" me dit-elle l’air réellement inquiet.
Je me levai et suivis la jeune femme jusqu’au sas du bureau dans lequel j’avais rencontré la veille pour la première fois la froide et méprisante comptable qui semblait faire régner une profonde crainte à l’étage, du moins chez ceux qui faisaient partie de la même "caste" que moi… J’avais en effet ce sentiment de me trouver dans une sorte de micro-société organisée en castes, les esclaves tels que moi étant au plus bas de l’échelle, juste en dessous de ceux qui avaient des fonctions mieux définies comme la secrétaire que je suivais, puis d’autres dont j’avais entrevu quelques individus, les gardes, la comptable, les clients ou partenaires et au-dessus de tous, bien sur, notre Maître, le Grand Patron, Le Marquis d’Evans, dans son immense bureau…
Je n’eus guère le temps de pousser plus avant ma réflexion car nous étions arrivés. Et un instant plus tard, nous étions à nouveau devant Mme Merteuil, qui se tenait debout derrière son bureau. Vêtue de hautes bottes de cuir noir et brillant, dun décolleté rouge vif à rayures noires laissant deviner une généreuse poitrine, elle avait des yeux de Dominatrice qui en imposaient. Emeline se tenait légèrement en retrait et moi, debout, mains jointes dans le dos, les yeux baissés…
— "Voici donc notre limace", dit-elle avec une voix presque suave…
La même sans doute qu’aurait un prédateur au moment où il sait que sa proie n’a plus d’échappatoire et qu’il savoure son triomphe… Elle me fixait, même si je ne la voyais pas, je ressentais son regard comme une brûlure sur ma nudité…
— "Les ragots courent vite dans nos couloirs, petite limace… J’avoue que la réputation que tu as gagnée aujourd’hui m’amuse… Tous les mâles devraient être encagés ! Enfin… toi de toute façon il semblerait que ce soit inutile" finit-elle en riant… Puis :
— "Bien, quelques précisions à propos de ta nouvelle vie" me dit-elle en s’asseyant dune fesse sur son bureau, – "Ton appartement a été débarrassé de toutes tes affaires. Elles sont au garde-meubles et y resteront aussi longtemps que tu conserveras ton poste. Tu seras désormais logé dans une chambre de bonne de l’une des nombreuses résidences que possède L’Entreprise. Lorsque tu ne seras pas dans une cellule, bien sur. Et ton appartement sera confié à un de nos employés ayant une famille nombreuse. Il était de toute façon indécent que tu vives seul dans 200 m2 ! Le loyer très modéré que j’ai fixé et que tu toucheras de cette famille, correspondra précisément à tes frais de logement dans ton nouveau cadre… Voilà, l’essentiel est dit, maintenant vas au coin et silence !"
— "Bien Madame", dis-je, allant m’agenouiller dans un coin de la pièce, genoux écartés, mains sur la nuque et face au mur.
— "Et toi, ma petite pute préférée, déshabille-toi" dit la comptable d’une voix suave et en claquant des doigts à lattention démeline.
J’ignorais exactement ce qui se déroulait dans mon dos… mais j’entendis le doux frôlement des étoffes sur la peau, le souffle rauque de la comptable visiblement très excitée… Les gémissements retenus de la secrétaire… Puis des bruits et de petits cris, des gémissements plus forts, accompagnés des sons d’une sorte de lutte, même si je ne doutais pas un instant qu’émeline se montrait docile, et qu’il ne s’agissait donc que de la manière brutale de Madame Merteuil. Des dossiers et sans doute un objet lourd venaient de tomber avec fracas sur le sol. J’entendis des "aahh!!" d’émeline, et la comptable qui la traitait de chienne, puis qui lui ordonnait de demeurer en position et qui vint ouvrir une armoire tout près de moi, allant y rechercher quelque chose. Je risquais un rapide coup d’oeil, apercevant une sorte de harnachement de cuir et un objet… tandis que des bruits non identifiables venaient de derrière, je compris qu’il devait s’agir d’un gode-ceinture dont la comptable devait être en train de s’équiper… J’en eus la confirmation lorsque j’entendis émeline gémir à nouveau et râler tandis que Madame Merteuil poussait des grognements, comme pour affirmer son emprise, son droit total à baiser la secrétaire sans ménagement…
Cela dura longtemps, jusqu’à entendre émeline exprimer dans un cri sa jouissance…
— "Mmhh tu n’es vraiment qu’une chienne… Mais une bonne chienne, une belle salope" lui dit La lesbienne perverse de Madame Merteuil, comme un compliment qui semblait cependant viser à humilier plus qu’à récompenser. Et puis…
— "Vas me chercher la limace, ordonna-t-elle à émeline, puisqu’il n’est qu’une nouille flasque, voyons au moins si son cul est accueillant !"
Je sentis la main d’émeline qui m’intimait de me lever et je me laissai diriger jusqu’au bureau de la comptable, d’où tous les dossiers avaient été éjectés, sans doute lors de "l’assaut" précédent. Emeline me fit prendre la position, ventre sur le bureau, croupe offerte, jambes écartées, une position que je commençais à connaître ! Et je sentis la comptable qui venait s’installer derrière moi. Tandis que l’épais gland artificiel du gode poussait sur mon anus, Madame Merteuil dit à emeline.
— "Et toi, ramasses et range tout ce qui est renversé ! Quand j’en aurai fini avec lui, je veux que tout soit remis à sa place"
Et c’est sur ce mot que je sentis le gode s’enfoncer. Je ne pus retenir un cri, car jamais un engin d’une telle taille n’avait pénétré mon cul…
(A suivre…)