« Nous venons datterrir à Prague Vaclav Havel Airport, il est 14h00, la température extérieure est de 30°. Merci davoir choisi Air France pour votre voyage. Nous vous souhaitons un agréable séjour et espérons vous retrouver bientôt sur nos lignes »

Ça y est jy suis Je me présente Hervé M., 54 ans. Daprès tous les gens qui me connaissent jen fais dix de moins. Moderne dans mon habillement, je suis, je crois, jeune de caractère et plein de dynamisme malgré le veuvage qui ma frappé il y a maintenant un peu plus de 3 ans. Nous vivions en pleine symbiose avec ma femme malgré la différence dâge elle avait 6 ans de plus que moi mais un corps sain avec une peau douce et des seins encore fermes qui se tenaient encore bien malgré ses deux maternités nous avons eu deux filles, une taille de guêpe qui mettait en valeur ses fesses que jadorai caresser tant elles étaient, à la fois, dures et tendres au toucher. Notre accord tant sur le plan moral que physique était total. Avant sa disparation, suite à un arrêt cardiaque autant soudain quimprévu, nous faisions lamour régulièrement au moins deux fois par semaine. Pas lamour « à la papa » mais des étreintes pleines de fougue et dimagination qui nous laissaient pantelants autant elle que moi. Sa jouissance exprimée par des cris avait le don de me, de nous galvaniser. Nous nous autorisions tout. Nous navions aucun tabou hormis violence et scato et nous nous suffisions à nous même sans avoir le besoin daller partager ce bonheur avec dautres. Tout cela depuis plus de 30 ans.

Se retrouver seul après une vie si riche était dur. Le soir je narrivai même pas à me masturber et je ne faisais que me tourner et me retourner dans « notre lit ». Je me suis connecté sur des sites de rencontres et les femmes que jai pu y rencontrer ne mont mené quà des échecs. Je narrivai même plus à bander mattendant chaque fois à redécouvrir Thérèse, la femme de ma vie, trop tôt disparue et les émotions qui avaient jalonnées toute notre vie.

Retraité dune grande entreprise détat, donc libre comme lair, je me reportai alors sur les voyages et voilà pourquoi, aujourdhui je suis à Prague. Nous y avions passé quelques jours il y a près de 10 ans et nous avions adoré cette ville. Le parc qui entourait la « Tour Eiffel » ayant servi un soir à nos ébats alors que nous nous étions mutuellement excités et que nous ne pouvions pas attendre dêtre retournés à notre hôtel. Je lavais prise debout, en levrette, contre un arbre et javais du étouffer ses cris avec ma main tellement sa jouissance, et par communication la mienne, avait été intense.

Arrivé à lhôtel que javais réservé, un palace dans le centre de la ville, je mempressai de commander pour les jours suivants une visite complète de Prague et de ses environs avec un guide attitré parlant français. Je ne voulais pas me retrouver avec des touristes volubiles, mitraillant à tout va et pérorant sur tout et nimporte quoi sans écouter un poil de ce que pouvait dire leur guide.

Ce soir-là, après une courte ballade sur le Pont Charles, je rentrai à mon hôtel et je mendormis profondément – pour la première fois un signe ?

Après le petit déjeuner pris dans ma chambre, le téléphone sonna. La réception mannonçait que mon guide était arrivé et quil mattendait dans le hall.

Je pris une sacoche, genre besace pour ne pas mencombrer, qui contenait le stricte nécessaire à une visite : eau minérale, téléphone, papiers

A la sortie de lascenseur je cherchais des yeux mon guide et ne le voyant pas je madressais à la réception qui dun signe de la main me « LA »montra.

ELLE était debout, adossée à une colonnade, son regard plongeait dans des revues, des guides touristiques probablement. Elle semblait toute frêle, habillée dune petite robe simple, boutonnée devant, de couleur beige, sans manches, serrée à la taille par une ceinture qui mettait en valeur sa poitrine qui paraissait importante. Un léger décolleté montrait à peine la naissance de ses seins. Il faisait chaud, nous étions en plein mois de juillet et pourtant il émanait delle une certaine fraicheur et un rayonnement intense qui faisait que lon se demandait si cétait une femme ou plutôt à mes yeux une gamine tant elle paraissait jeune.

Une émotion incontrôlée, que je navais pas connue depuis longtemps, menvahit à cet instant. Je ne sais pas si cela se vît sur le moment mais une bouffée de chaleur gagnât mon visage.

A ma vue elle savança pour se présenter :

« Vous êtes Hervé M ? Je mappelle Lucia et je vais être votre guide pendant les 3 jours qui vont suivre. »

« Lucia bienvenue ! » Arrivais-je à peine à bredouiller.

Jétais comme un gamin boutonneux ne sachant plus quoi dire devant cette jeune fille qui aurait pu être ma fille. Elle était belle à croquer et parlait un français parfait. Elle mexposât le programme de nos visites pour les prochains jours. Je buvais ses paroles tant jétais captivé. Je lui fis remarquer quelle parlait un français sans aucun accent et, à ma grande surprise, elle me dit quelle ne lapprenait que depuis un an. Hormis le slovaque sa langue natale, elle parlait couramment le tchèque, langlais, lallemand, lespagnol et avait des notions ditalien. Javais appris tout au long de ma vie que les slaves étaient doués pour les langues, Lucia venait de me le confirmer

Je lui demandai si faire le guide était son métier. Elle me répondit quelle le faisait pour se perfectionner dans ses études dinterprétariat. Agée de 24 ans elle en avait encore pour un an. Cela confirmait mon impression : femme et gamine tout à la fois.

Cette première journée se déroulât comme dans un rêve. Je me sentais bien en sa présence, conforté par son érudition sur la ville de Prague, sa finesse dans la conversation et son aptitude à plaisanter en français, une des difficultés dans la maitrise dune langue. Elle était mûre au plus haut point dans ses raisonnements et tout me fascinait chez elle. Je ne mimaginais rien. Javais 54 ans, elle en avait 24 Comment aurait-elle pu se commettre avec un homme de mon âge ?

Pourtant je profitais du moindre frôlement pour sentir son odeur, son haleine fraiche, la douceur de sa peau, Je lui prenais parfois la main pour lui faire descendre des marches abruptes et des frissons menvahissaient. Jaurais eu son âge je laurais déjà prise dans mes bras ! Ma tête nétait plus que remplie de fantasmes. Je mimaginais ses seins durs, libres de soutien-gorge, dont les pointes durcissaient sous mes caresses et son regard bleu me suppliant de mettre un terme à ce doux supplice en lui faisant lamour.

Fantasme, fantasme quand tu nous tiens !

A linverse je sentais son intérêt pour moi. Elle me posait des questions sur ma vie en France et lorsque jévoquais la perte de mon épouse elle eut un geste attendrissant et me caressât le visage en me regardant dans les yeux. Surpris par cette attitude je le lui fis remarquer. Sa réponse fût tout autant inattendue : « Vous êtes un homme doux et je ne veux pas vous voir triste pendant votre séjour à Prague. Je vais tout faire pour quil soit agréable.»

Tout faire ? Javais limpression quil manquait des points de suspension après « agréable » et je commençais à me poser des questions.

Des réponses vinrent au cours de cette première journée lorsquà un moment, alors quelle était accoudée à un muret, elle me fit signe de la rejoindre. Il ny avait pas assez de place pour que je puisse me mettre à côté delle et je dus me positionner en retrait. Tout en me parlant son corps bougeât et ses fesses vinrent sappuyer sur ma cuisse. Je sentais son parfum dans son cou, ses seins appuyés sur le muret semblaient déborder sur le côté. Ma tête était prête à exploser et mon sexe se mît à durcir. Je ne sais si elle le sentît mais elle tourna alors sa tête vers moi, illuminée par un grand sourire. Ses yeux parlaient pour elle comme pour dire : « Tu vois je vais te rendre heureux ! »

Le désir qui manimait à ce moment me poussait à la prendre dans mes bras, serrer ses fesses contre mon sexe à létroit dans mon caleçon qui semblait reprendre vie après presque 3 ans dimpuissance, lembrasser dans le cou, lui caresser ses seins, presser ses tétons, la faire gémir Mais la raison lemportât. Elle avait 24 ans le reste ne pouvait être quillusion. Ces doux instants furent stoppés par larrivée dun groupe de touristes et ça me semblât mieux comme ça.

La fin de la première journée sannonçait et nous allions nous quitter au seuil de mon hôtel où elle venait de me ramener quand jeus une inspiration soudaine. Au moment où jécris, je me demande comment javais pu être si audacieux. Au risque de me faire rabrouer vertement. Je lui demandais si elle accepterait de diner avec moi ce soir. Elle me répondit oui sans aucune hésitation de sa part mais quil fallait quelle rentre chez elle pour prendre une douche et se changer. Elle serait présente à mon hôtel pour 20h30. Sa réponse milluminât de bonheur car je ne pensais pas quelle accepterait

Jaccédais à la réception de mon hôtel et je leur demandais deffectuer une réservation dans un restaurant au bord de la Vltava plus connue sous le nom de Moldau, en allemand, uvre du compositeur tchèque Smetana – que javais repéré dans la journée.

Je pris une douche, mhabillai élégamment mais sobrement : chemise en lin de couleur bleue, manches légèrement retroussées, pantalon bleu assorti, mocassins dans le même ton et une écharpe légère « mode » nouée autour de mon cou.

Jétais comme un gamin lors de son premier rendez-vous, fébrile, gauche limite en lattendant dans le hall de lhôtel.

FIN DU PREMIER EPISODE

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