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Rendre service peut changer … la vie ? – Chapitre 3




Cela fait déjà une heure que je suis bloqué au fond de ce fauteuil, me faisant tripoter les cheveux par Sophie et Christiane. Elles ne sont pas d’accord sur la coupe à me faire, plus de volume, moins de volume, un carré court, un carré mi-long, tout cela me semble bien technique et moi j’aimerais me lever pour pouvoir marcher un peu et soulager mon anus, je songe à ma soirée à venir avec Romain et comme me l’a conseillé Sophie, je vais essayer de lui proposer de rester sur des fellations et reprendre la sodomie que demain, j’espère qu’il acceptera.

— Bon Pauline, c’est bon me dit Sophie, on va te faire un carré mi-long, ça ira très bien avec le maquillage que l’on veut associer et en plus on a trouvé des boucles d’oreilles pendentifs qui seront superbes.

— Petite question Sophie, les boucles d’oreilles ça va pincer fort ?

— Non on va te faire des trous dit Sophie avec un grand sourire, dès que j’ai fini ta coupe, tu traverses la rue, Fred le tatoueur d’en face perce aussi les oreilles.

— Et mon avis vous intéresse ? lui rétorqué-je

— Non, me dit Sophie en rigolant, fais-nous confiance, arrivé ou tu en es, il faut aller jusqu’au bout.

Sophie me rajoute des extensions puis s’attaque à la coupe, cela va assez vite, je vois qu’elle maîtrise et tout à coup elle me dit : tu veux voir, elle tourne le siège et je me retrouve face au miroir : spontanément je dis : oh merde qu’est-ce que je ressemble à ma sur ! C’est fou !

Au même moment, j’entends Christiane demander à un homme s’il avait emporté ses outils, l’homme s’approcha de moi, un tatoué multicolore qui vraiment était une pub ambulante pour son activité.

— Ne vous inquiétez pas "monsieudame" me dit-il, ne sachant pas s’il devait Monsieur ou Madame, c’est rapide alors ne bougez pas.

En un rien de temps je me suis retrouvé avec des petites boules métalliques accrochées aux oreilles, il rassure Sophie :

— Ce sont des tiges en argent cela va cicatriser très vite, jeudi vous pourrez lui mettre les pendentifs.

— Bon, on fait quelques photos ? me dit Sophie

Alors je pose sous tous les angles, j’y prends désormais plaisir, une vraie gonzesse !

La collègue de Sophie me dit, Pauline, encore les ongles et on vous libère jusqu’à demain. Elle enlève donc le vernis transparent mis la veille, en pose un nouveau rouge pétant puis remet une couche de vernis transparent par-dessus, c’est classe me dit-elle non ? Perso, je dirai c’est voyant, très voyant, à chaque fois que je bouge les mains je vois du rouge, je n’avais jamais remarqué que je bougeais autant les mains.

— Te voilà libre ! me dit Sophie

— Enfin libre en escarpins et robe assez courte, cela limite mes activités ! lui dis-je.

SMS de Romain à nous deux : « dès que Pauline est libre, je la récupère pour faire du shopping »

Sophie me dit :

— Belle après-midi en perceptive et bonne soirée, tu n’oublies de venir chez Christiane demain pour faire les photos de présentation, 11h00 tu te souviens ? Tiens des fringues pour te changer (elle avait encore tout prévu comme quoi les femmes quand elles veulent quelque chose ont des ressources illimitées), les fringues pour les photos je les passe à Christiane directement.

Romain est déjà là, je fais la bise aux filles ainsi qu’à Christiane et c’est une nouvelle fois tout sourire que je rejoins mon chéri.

— Waouh Pauline tu es belle, encore mieux qu’hier et en plus c’est top les boucles d’oreilles. On passe chez moi poser ton sac puis on va faire les magasins, OK ?

Je lui réponds OK, j’avais retrouvé une démarche normale et Romain me l’a fait remarquer aussi, je lui dis cependant que ce soir il faudra laisser mon anus au repos mais ma bouche pourra prendre le relais.

Il me dit :

— Cela m’étonne pas, quand on apprend à marcher, on ne fait que quelques centimètres, toi en une nuit t’as pris un kilomètre et demi de bite dans le cul directement.

Et il m’explique fièrement son hypothèse. Dans ma tête je pense, oh le con il a calculé. Il rajoute :

— A ce rythme-là tu vas prendre un marathon de bite en moins d’un mois !

Je lui demande d’être moins vulgaire et plus respectueux s’il veut que notre aventure continue car je préférais le prince charmant de la veille.

Arrivé chez lui, je pose mon sac vite fait, Romain espère une petite gâterie, je lui dis non car tu vas calculer quelle longueur de pipe j’aurai sucée à la fin du week-end et je n’ai pas l’intention de me lancer sur un semi-marathon avec ma bouche ! Ça y est je crois que je suis devenu une vraie fille, déjà dans les susceptibilités.

Direction centre-ville main dans la main, c’est drôle, la crainte que l’on me reconnaisse s’est estompée.

Roman me dit

— Je veux t’acheter tes premières fringues de femme, je veux être l’homme de ta vie !

— Oh ne t’emballe pas Romain, nous nous connaissons depuis 24 heures à peine ! Et puis je ne veux pas ruiner un jeune étudiant !

Roman m’annonce que ses parents sont "pétés de thunes", alors même s’il dépense 1000 de fringues pour moi ce sera un détail par rapport "au bien" que je lui apporte.

Cela cogite dans ma tête, en clair il veut me rembourser ma prestation de cette nuit ou quoi, je reste silencieuse en pleine réflexion.

OK lui dis-je, mais une seule tenue pour te faire plaisir. Nous sommes arrivés dans la galerie marchande et Romain a l’air de savoir où il voulait aller.

Je lui dis :

— Tu as l’air de maîtriser l’endroit ?

— Oui, me répondit-il, j’ai beaucoup traîné avec une ancienne copine et j’aimais bien comment elle s’habillait aussi je souhaite te donner le même look.

Tout se déroula très vite, et une robe noire assez vague en viscose (ça brille et c’est doux, sympa !), une jupe patineuse noire (là on a l’impression de n’avoir rien sur les fesses, de n’avoir qu’une ceinture), deux chemisiers, un pull, deux tops. Je lui dis de s’arrêter dans sa frénésie d’achat et il me répond « on a bientôt fini ». On continue donc avec une paire de bottes à talons, des escarpins, puis un manteau.

Ah enfin une pause, je me croyais dans "pretty woman" ! On boit un petit café, ouf.

— Allez me dit-il, c’est reparti, il te faut des sous-vêtements "classe" !

— C’est quoi des sous-vêtements "classes" ?

— Soutif et culotte en dentelle, des bas, une guêpière, un porte-jarretelles, etc.

— Mais tu veux me mettre sur le trottoir ou quoi ?

Il fait une grimace.

— Humour ! lui dis-je.

Nous sommes arrivés au magasin de lingerie, une vendeuse l’a reconnu "on vous laisse la cabine handicapés, cela vous fera plus de place si vous voulez voir votre copine essayer la lingerie", cela sent l’habitué des lieux.

Bon, ça va dans tous les sens, pas très pratique les prothèses en silicone, enfin j’ai fait mes choix ou plutôt il a fait ses choix, avant d’enlever dans mon dernier essayage, il passe tous articles non retenus à la vendeuse et lui dit que l’on gardait le reste. Ils ont échangé un sourire. J’étais donc en guêpière, string et bas dentelle quand il me dit : "qu’est-ce qu’on dit ?"

Je me suis agenouillé, j’ai déboutonné sa braguette et sorti son "engin", en quelques secondes il était raide comme du métal, je lui léchai donc le gland, sucer le gland, lécha le long de sa tige tout en massant ses testicules, j’essayai de faire de mon mieux, je ne suis encore qu’une débutante, il essaye de m’enfiler entièrement son sexe dans ma bouche mais il est vraiment trop long, cela m’écure. Je le finis donc en jouant uniquement avec son gland, je le lèche et re-lèche,, les lèvres puis la base du gland, j’en fais le tour, je vois qu’il apprécie, retour sur le haut puis la base, je sens que la tête de son champignon va exploser bientôt, enfin je me mets à faire une vraie succion de son gland, je lui compresse et aspire, il n’a pas pu tenir longtemps, rapidement j’ai avalé plus de sa crème que je n’avais eu d’expresso tout à l’heure !

Je me rhabille, Romain juste avant de partir avec tous les articles pour les payer, me dit, "je voulais juste un merci et un bisou mais il est vrai que les actes sont tellement plus significatifs que les paroles".

Une vendeuse vient ouvrir le rideau, d’un petit sourire complice, elle me regarde en se grattant le coin des lèvres et me fait signe de me regarder dans le miroir. Effectivement, il y avait un petit "reste" que j’enlève immédiatement, un peu gênée, et je fais une retouche au rouge à lèvres.

Chargés de sac, nous rentrons directement chez moi pour pose ma nouvelle garde de robe. Sophie est déjà revenue du boulot. Romain ressort pour fumer une cigarette et nous laisse discuter toutes les deux.

— Tu es folle ou tu as gagné au loto ?

— Ce sont des cadeaux de Romain et je lui explique.

— T’es tombé sur un bon coup Pauline me dit-elle, je suis jalouse.

Romain est de retour, on repart chez lui sans avoir entendu le rappel de Sophie quant aux photos à 11h00 chez Christiane le lendemain.

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