Après un passage rapide par la salle de bains, Valérie et moi descendons au restaurant de l’hôtel. Je suis flatté d’être au bras d’un si belle femme. Le serveur nous indique notre table, un peu à l’écart des autres, ce qui rassure Valérie, tout comme la longueur de la nappe qui dissimule les cuisses !
Nous commandons un "vrai" apéritif et trinquons. Je lui dis :
— Il me semble que tu devais me raconter quelque chose.
— A propos de quoi ?
— D’une habileté buccale certaine.
Valérie rit et rougit comme une pivoine.
— Oui, c’est vrai, je te l’avais promis.
Elle boit une gorgée de son Martini blanc et se lance :
— J’avais 22 ans, j’étais en voyage aux États-Unis avec une copine et on a fait un stage "Blow job" !
— Quoi ?!?
— Un stage d’apprentissage pour sucer !
— Pourquoi ?
— Pour plusieurs raisons : la première, c’est que ça avait lieu le lendemain et que la météo prévoyait de fortes pluies. La seconde, c’est que ma copine ne l’avait jamais fait. La troisième, c’est qu’un de mes ex m’avait dit que j’étais nulle et un autre m’avait fait comprendre que ça n’était pas ça.
— Quels rustres !
— N’est-ce pas !
Elle sourit.
— On a donc fait une journée de cours avec une quinzaine d’autres filles et un mec gay. De la théorie sur les techniques de fellations, les zones sensibles, les positions, le jeu de langue, les testicules, tout; et de la pratique avec les godes qui avaient été distribués. Et on a toutes eu notre petit diplôme de "Blow Job Specialist" !
— Le genre de truc qui n’est possible qu’aux Etats-Unis !
Nous rions. Elle boit un gorgée.
— Mais ça n’est pas tout. Après la remise des diplômes, notre instructrice annonce qu’on peut s’inscrire pour le concours du soir, à savoir, tailler une pipe de deux minutes à trois hardeurs qui noteront.
— Mais non ?
— Je t’assure. Ma copine est chaude comme la braise et j’avoue que ça titille mon orgueil d’avoir leur avis. Et puis bon, on est aux States, entre filles, célibataires, et on n’a pas tout les jours l’occasion de faire ça avec des acteurs !
Elle éclate de rire.
— Donc vous y allez.
— On est même quatorze à y aller ! Les mecs sont dans des pièces séparées et on passe l’une après l’autre. Ma copine passe en sixième position et moi en onzième.
— Il y dix nanas qui l’ont pompé avant toi ?
— Oui. Alors je rentre dans la pièce, le mec est assis dans un fauteuil. Il me salue, me met à l’aise puis il me demande dans quelle position je souhaite le faire. Je lui dis de se lever. Comme il est un peu grand, je lui dis de se rasseoir et me m’agenouille devant lui. Il bande, il a un très beau sexe, bien tondu, bien droit, long et fin. Bref, facile à sucer.
Elle rit et poursuit :
— Quand je suis prête, il tourne un sablier et je commence. Il réagit rapidement, me dit que c’est bon, très bon. Je l’entends gémir. A mi-parcours, je lui fais deux belles gorges profondes, mes premières sur un homme. Puis je reprends plus vivement et là, il me dit soudain d’arrêter tout de suite alors qu’il me reste du temps. Je me redresse, surprise, et il me dit que c’est bon, que je peux sortir.
— C’était comment ?
— En fait, je me suis prise au jeu. Et comme je te l’ai dit, il avait un très beau sexe et c’était très, très agréable de le sucer. J’ai été un peu désorientée par sa réaction, mais bon, j’ai vite oublié. Après une petite pause boissons, je me retrouve avec le deuxième acteur. Il m’attendait debout. Son sexe était un peu plus court, très courbé vers le haut et il avait un gros gland. Je lui ai dit de se coucher sur le lit et je l’ai sucé comme si nous faisions un 69.
— Pourquoi ? Tu étais sur lui ?
— Non, à côté. En fait, avec la courbure de son sexe, je n’aurais pas pu faire de gorge profonde en le suçant de face.
— Tu as pensé à tout.
— Bah, l’instructrice nous l’avait dit, j’ai appliqué. Lui aussi était assez démonstratif et les gorges profondes m’ont empêchées de respirer à cause de la taille de son gland, mais bon, ça me paraissait naturel de le faire, car c’est ce qu’on avait appris durant la journée. En sortant, il me dit que c’était "really fucking good", mais bon, je me dis qu’il a dû le répété déjà dix fois avant moi !
Nous rions. Nouvelle gorgée de Martini.
— Le troisième gars avait sincèrement un très gros sexe, largement le plus gros que j’ai vu de mes yeux. Vingt-cinq centimètres de long et j’étais loin de fermer ma main en la tenant. Il était pile à la bonne taille pour que je le suce agenouillée devant lui. Je n’ai pas cherché à faire de miracles, hein !
Elle éclate de rire et moi aussi.
— Je me suis bien occupée de ses testicules, j’ai beaucoup joué avec ma langue, notamment autour de son gland. Le reste n’était pas vraiment possible vu la taille de l’engin. Je l’ai encore sucé très vite à la fin tout le le masturbant. Il n’a marqué aucune émotion et je suis sortie.
— Et tu retrouves ta copine.
— Oui, elle était surexcitée, super contente, fière. Bref, on a attendu un bon moment puis les trois gars sont arrivés et ils ont fait un speech comme quoi nous étions un groupe qui avait bien retenu les leçons. Et ils ont distribué des sucettes en forme de sexe en donnant les résultats. Ils commencent par la fin et commentent.
— Stressée ?
— Pas vraiment, car leurs commentaires sont sympas et motivants.
— Et alors, tu es devant ta copine quand même ?
— Elle est neuvième. Les trois retiennent ses qualités techniques mais, ce qui est drôle, ils s’accordent sur un gros manque d’expérience. En allant chercher sa sucette, ma copine dit au premier hardeur qu’il était son premier, mais discrètement pour ne pas gênée les cinq filles derrière elle au classement. Le mec a juste dit : "Oh my God !!". Et il a fait un tête qui voulait tout dire !
Elle rit et poursuit.
— Ils remontent dans la classement et ne me citent pas. Même pas à la quatrième place. Les trois finalistes viennent devant et là, je suis gênée. Je suis avec une quadra blonde de Los Angeles, genre bimbo, avec des faux seins à moitié à l’air, et une grande russe, juste magnifique. Les gars avouent alors que ça n’est pas la première fois qu’une fille fait l’unanimité entre eux, mais jamais de cette manière. La lauréate du jour est vraiment exceptionnelle, disent-ils. Ils font durer un peu le suspense et annoncent la troisième. La bimbo, qui tire la tête et se montre particulièrement désagréable, genre "vous n’y connaissez rien".
— Et là, tu te dis que tu vas gagner ?
— Pfff, pas du tout ! J’arrivais à peine à l’épaule de la poupée russe, elle était étincelante et moi, en jeans à côté d’elle, je devais vraiment avoir l’air de rien ! Et puis quelque chose me disait qu’elle n’était pas si inexpérimentée que ça. Bref, nouveau suspense, la russe me prend la main, ferme les yeux comme si elle allait remporter le titre de Miss Univers et après un classique : "The winner is", arrive un triple : "Valérwie !"
— Allez, tu me fais marcher !
— Sur la tête de mon fils !
— C’est énorme
— Ils parlent à la russe puis c’est mon tour. Le premier raconte qu’il m’a fait arrêter parce qu’il allait jouir tellement je le suçais bien. Le second dit que c’était parfait de A à Z et que je suis la seule à avoir parfaitement réussie les gorges profondes. Le troisième avoue qu’il a 43 ans, qu’il fait du hard depuis près de 25 ans, qu’il a connu près d’un millier de partenaires et que ma fellation est meilleure que celles de 95% d’entre elles !
— Fou !
— A part la bimbo, les autres filles semblaient plus excitées que moi. J’ai eu un bon dans un magasin de lingerie, des jetons pour jouer au casino et évidemment, une sucette. On a bu un verre et le troisième acteur m’a dit qu’il pouvait me présenter à un producteur pour faire un film, même avant que je ne rentre en France. L’instructrice m’a proposé de travailler avec elle. Elle était prête à me payer le voyage.
— Donc, tu es une experte en fellation.
Elle éclate de rire et rougit.
— Apparemment, je ne m’y prends pas trop mal.
