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Catherine et Charlette – Chapitre 3




Nous arrivons chez Patrick vers treize heures. La salle est pleine. Il nous a préparé une table un peu isolée à lopposé de lentrée. Quand il voit Charlette, il marque un petit arrêt. Apparemment il apprécie beaucoup la tenue que jai choisie. La traversée de la salle par Charlette, se faufilant entre les tables, ne passe vraiment pas inaperçue, dautant quelle porte des escarpins blancs, avec sa taille, le haut de la fente est à la hauteur des yeux des clients. Le spectacle est peu banal. Patrick tire la chaise de Charlette pour la faire assoir. Il se penche à son oreille.

Tu es merveilleusement belle ma cousine.

Le mérite en revient à Jean, cest lui qui ma habillée.

Joserai dire déshabillée.

Si tu veux, mais je vois que tu aimes.

Jadore.

Il me regarde.

Félicitation, monsieur, vous avez su faire ressortir la beauté de ma cousine.

Je vais rester ici deux ans, je pense que les « monsieur » sont de trop. Cest Jean et « tu », daccord ?

Daccord Jean, je te sers un apéro ?

Jamais à midi, merci.

Charlette ?

Non, merci.

Patrick nous a préparé un super repas, avec pâté de la région, huitres, gibier, cèpes, fromages, glaces, chaque plat pouvant avoir un verre de vin spécifique, ce fut pantagruélique. Nous sortons de table vers quinze heures un peu fatigués.

Là haut ou chez moi, jai une surprise pour toi.

Ok, chez toi.

Charlette me demande daller me changer et de mettre une tenue plus habillée sans mexpliquer pourquoi. Au moment de sortir, Patrick me demande si je serai là ce soir pour diner. Charlette lui répond que non, quil peut prendre sa soirée. Tout le monde rigole et nous embarquons pour aller chez elle. Nous arrivons chez Charlette, il fait très bon, le temps est au soleil. Elle mentraine vers une porte du salon qui donne sur lextérieur. Nous débouchons sur une terrasse au milieu de laquelle trône une superbe piscine rectangulaire, le tout dans un grand parc arboré ceinturé dune haie de troènes assez hauts.

Surprise.

Ça, tu peux le dire, surprise, très bonne surprise, elle fait quelle dimension ?

Dix-huit mètres sur dix.

Magnifique, comment as-tu fait pour avoir une piscine ici.

Ce sont mes parents qui lon faite construire, malheureusement ils nont pas pu trop en profiter, ils sont morts prématurément tous les deux de maladie à six mois dintervalle quand javais dix-huit ans.

Désolé.

Cest la vie comme on dit, aller, à poil et à leau.

Nous laissons nos affaires dans le salon et allons piquer une tête dans la piscine. Charlette est une excellente nageuse, elle enquille longueurs sur longueurs sans apparemment se fatiguer. Cest vraiment une sportive, son corps ne ment pas. Après avoir fait quelques mouvements, je reste dans un coin de la piscine à la regarder nager, cest un vrai plaisir. Au bout dune dizaine de longueur, elle sarrête et vient vers moi. Je suis adossé au bord, mes bras sur la margelle. Elle plonge devant moi et je sens une bouche engloutir ma bite molle. Une langue sactive sur elle. Après plusieurs plongées, ma bite est bien droite, elle me fait face, se plaque à moi, les jambes écartées et vient se planter sur mon vit. Elle est bien humide, sa fellation sous-marine a dû lexciter un max, son sexe glisse en douceur sur le mien. Je donne des coups de reins pour augmenter son plaisir. Elle me regarde droit dans les yeux pendant que le bas de son corps sactive sur ma bite. Elle pose ses lèvres sur les miennes, nous échangeons un long baiser.

Oui, ça y est chéri, je vais jouir sur ton sexe, viens, je ten prie, viens.

Elle renverse la tête, ferme les yeux et sabandonne à sa jouissance. Je sens son corps se crisper, mais cest différent des autres fois, son corps est plus souple. Son sexe se crispe sur le mien et déclenche ma jouissance.

Oui, vide toi en moi, jaime te sentir te vider en moi, tu es un homme qui se vide en moi, jaime.

Elle divague complètement, sa tête va de droite à gauche, ses narines palpitent, elle me serre de plus en plus fort pour se relâcher dun coup et finir par poser sa tête sur mon épaule gauche. Elle ne bouge plus, sa respiration redevient normale. Je sens ses lèvres sur mon cou, elle y dépose des baisers tendres. Je reste sans bouger, je veux quelle profite au maximum de cet instant de bonheur pour elle. Leau est bonne, son corps sencastre parfaitement dans le mien, je suis bien. Je sens mon sexe sortir tout à coup du sien, ça la fait réagir. Elle se redresse, me regarde, ses yeux ont une expression de bonheur, dabandon complet.

Jean, jespère que notre bout de chemin sera long.

Je la regarde en souriant.

Je lespère aussi.

Elle me regarde toujours droit dans les yeux, ses yeux sont si clairs, si abandonnés que je ne peux mempêcher de poser mes lèvres sur chacune de ses paupières. Elle se libère et sort de leau. Elle se dirige vers un transat.

Tu viens me rejoindre ?

Jarrive.

Je sors de la piscine pour la rejoindre. Je minstalle sur le transat quelle a mis à côté delle. Elle me prend la main et se tourne vers moi.

Je suis bien, et toi ?

Très bien, très très bien.

Elle ne dit plus rien et regarde dans le vide, seule sa main dans la mienne a un semblant de vie. Nous restons là, sans rien dire à contempler le parc. Au bout dun moment, je me retourne vers elle, elle sest assoupie, ses yeux sont fermés, sa respiration est devenue lente et régulière. Je ne bouge pas, je garde sa main dans la mienne. Cette fille est assez étonnante, elle a un métier déjà assez difficile pour un homme, alors pour une femme, cest presque impossible. Elle, comme Catherine, elle le fait. Quand elle travaille, cest un homme, habillée comme un homme, travaillant comme un homme mais une fois le travail terminé, cest une superbe femme, féminine, capable de se promener en tenue plus que sexy dans son village pour me faire plaisir, aimant bien manger, rigoler, faire lamour le tout avec le même naturel. Cette fille me plait de plus en plus, je suis bien avec elle.

Elle sort de sa torpeur, amène ma main vers sa bouche et lembrasse.

Tu mas tenu la main tout le temps ?

Oui, javais peur de te réveiller.

Tu es adorable, viens membrasser.

Je me penche sur elle pour lembrasser. Nous finissons par nous lever.

Il ce fait tard, il faut songer à aller manger.

Comment ça, aller manger ?

Je tinvite chez mon oncle, il tient un restaurant gastronomique étoilé à une vingtaine de kilomètres dici.

Tu veux me faire grossir ma parole.

Non, cest très bon, mais pas copieux, cest de la grande cuisine.

Un samedi soir, tu las prévenu ?

Pas la peine, jai ma table chez lui, quel que soit le jour où jy vais, il y a toujours une table pour moi.

Préviens-le quand même quon arrive.

Ne ten fais pas, viens choisir ce que je vais mettre.

Ok.

Je comprends mieux ma tenue plus habillée. Elle va téléphoner à son oncle. Jarrive avant elle dans la chambre et me dirige sur la première armoire, je louvre et regarde toutes ses robes. Je fouille dans les robes longues et en trouve une blanche, dans un tissu fin et souple. Je lui demande de lessayer pour voir ce que ça donne. Elle lenfile devant moi, se retourne pour que je monte la fermeture rapide. Cette robe la moule comme une seconde peau. Je navais pas remarqué la fente sur le côté gauche qui monte jusquà une dizaine de centimètres de la taille. Je lui demande de marcher devant moi, elle enfile une paire descarpins et me tourne autour de sa démarche souple et sensuelle.

Ça te plait ?

Non, plus que ça, jadore.

Ok, je la garde, évidemment sans rien dessous.

Evidemment, ton corps rempli magnifiquement cette robe, inutile de faire des marques de slip ou soutif.

Et ça te plait.

Beaucoup, pourquoi as-tu acheté cette robe, cest plutôt une robe du soir.

Mon mari a un métier ou il faut être très « show off » et je devais de temps en temps laccompagner à des soirées mondaines. Jen ai dautres, mais je te les montrerais demain, il va falloir quon y aille, habille toi pendant que je me maquille un peu.

Jenfile mes fringues et jette un coup dil sur la gigantesque bibliothèque. Je feuillette un livre quand Charlette apparait. Une vraie star de cinéma se tient devant moi. Elle a un maquillage plus soutenu quà midi qui fait ressortir son regard bleu clair et la finesse de son visage malgré ses cheveux courts. Son teint est un peu plus sombre, ses lèvres plus rouges. Je viens vers elle.

Hola, tu as voulu une star, mais les stars on ne les embrasse pas sur la bouche, attention au rouge à lèvres.

Elle éclate de rire.

Et oui mon chéri, il y a des fois des retours de manivelle.

Je lui souris, lui prend la main pour la porter à ma bouche et y déposer un baiser sur sa paume. Je la prends par la taille et nous sortons de chez elle. Le fait de sentir ce corps souple onduler contre mon corps ne me laisse pas indifférent.

Prend le volant je te guiderais.

Je conduis jusquau restaurant. Elle se présente et le maitre dhôtel nous guide vers une table dans une sorte dalcôve. Une fois prévenu, son oncle vient nous saluer.

Charlette chérie, quel bonheur de te voir, tu te faisais rare ces derniers temps. Tu es splendide, magnifique, cest lui qui te rend si belle ?

Oncle Charles, je te présente Jean, mon nouvel amant.

Je la regarde complètement abasourdi par ce quelle vient de dire. Loncle me regarde en souriant.

Très heureux de faire votre connaissance Jean, ne vous en faites pas jai lhabitude de la franchise de ma nièce. En tout cas, le résultat de votre relation est superbe bravo et merci. Je moccupe de vous, à plus tard, je viendrais en fin de service.

Charles sen va vers les cuisines, en passant il montre notre table au serveur en lui parlant doucement. Il passe les consignes. Le serveur sera dune efficacité redoutable.

Dis donc, tu ne le fais pas dire.

Comment veux-tu que je te présente, mon oncle me connait très bien, il naurait pas été dupe.

Ok, mais ça surprend quand même.

Ça ta choqué ?

Pas du tout, ça surprend cest tout.

Le repas a été une merveille du genre, variété, finesse, palette des goûts, tout y était. Avec mon métier, je mange souvent dans de très grands restaurants avec mes clients, mais là, cétait le top. Charles vient en fin de repas pour discuter un peu avec sa nièce, je remarque une très grande complicité et un très grand amour réciproque. En fait, cest lui qui a assuré lintendance à la mort de ses parents jusquà son mariage. Nous quittons le restaurant parmi les derniers clients. Charlette prend le volant, elle connait mieux le chemin que moi la nuit sur ces petites routes. Elle conduit dailleurs très bien, il faut dire que cest son métier.

Comment se fait-il que tu aies une Corvette ?

Par hasard, je cherchais une voiture pas ordinaire, je me foutais de la consommation, je roule très peu avec, et je suis allé à une concentration de voiture américaines il y a deux ans avec mon mari. Cette voiture ma plus, elle était à vendre pas très cher, jai craqué. Tu as bien une américaine aussi.

Oui mais moi, cest plutôt latavisme, mon père a toujours eu des voitures américaines pendant toute ma jeunesse. Elles me plaisent, surtout les Cadillac, jaime bien la démesure de ces voitures.

Nous arrivons chez elle.

Tu ne mamènes pas à lhôtel ?

Tu rêves jespère, je te garde.

Nous descendons et nous dirigeons directement dans sa chambre. En un tour de main elle est nue et maide à me déshabiller.

Viens, jai envie de toi tout de suite.

Elle me pousse sur le lit, me chevauche, jai sa poitrine juste devant moi, je tends les mains et me saisit de ses seins, je les malaxe, les presse, pince leurs mamelons. Elle monte de plus en plus haut sur mon corps pour finir sa vulve sur ma bouche. Je comprends ce quelle désire et me déchaine sur ses lèvres, son puits damour, son clitoris. Elle ondule doucement, elle profite du moment par de lents mouvements. Je ne la vois plus, mais je sais quelle est proche de lorgasme, sa vulve se déverse de plus en plus dans ma bouche. Je sens ses cuisses frémir, elle se contracte de plus en plus pour finir par me serrer la tête entre ses cuisses.

Oui, oui.

Elle se raidi et jouit en minondant le visage. Jaspire, je lèche, je bois, tout y passe, mais je ne peux engloutir tout ce quelle me donne. Elle se détend, me soulage la tête et entreprend de redescendre vers le bas de mon corps. Son sexe laisse une trace humide sur ma poitrine, mon ventre, mon pubis pour venir sempaler sur le mien, raide.

Oui, un sexe dhomme, je veux un sexe dhomme. Ne bouge pas.

Elle se couche sur moi, sa bouche se pose sur la mienne.

Hum, tu sens la femme.

Tu naime pas ?

Au contraire, jaime bien, surtout mon odeur sur ta figure.

Elle ondule doucement du bas ventre, comme elle me la demandé, je ne bouge pas et la laisse faire. Elle adore se faire lamour toute seule sur un sexe dhomme. Je la sens monter petit à petit en pression, elle plaque ses seins sur ma poitrine, me serre de toutes ses forces.

Je viens chéri, je viens doucement, attends-moi, jarrive.

Je ne bouge toujours pas jusquà ce quelle se cambre.

Viens, viens tout de suite, je jouis.

Elle accélère ses mouvements et je me déverse dans son sexe en même temps quelle explose dans sa jouissance.

Que cest bon, que cest bon.

Elle se détend petit à petit pour venir se coucher sur mon côté gauche. Elle pose sa tête sur mon épaule.

Je suis si bien avec toi.

Moi aussi je suis bien avec toi.

Tu sais il y a longtemps que je nai pas fait lamour comme ça, à répétition, juste parce que jen ai envie et que mon partenaire me suit. Mon mari était monocoup, il dormait juste après avoir joui.

Beaucoup dhommes ou de femmes sont comme ça.

A bon, cest dommage.

Si nous allions prendre une douche ?

Tu as raison, après il faudra dormir.

Nous allons nous doucher, ce qui se termine par une minette quelle apprécie beaucoup. Nous allons nous coucher et nous nous endormons côte à côte assez rapidement.

Le lendemain, je me réveille le premier, je suis un matinal. Je vais dans la cuisine et trouve tout ce quil faut pour un petit déjeuner, même une énorme brioche. Jinstalle le petit déjeuner sur la table de la salle à manger et vais récupérer le café qui a fini de passer. Quand je me retourne, elle est là, au milieu de lencadrement de la porte, nue et magnifique.

Avec du lait sil te plait.

Elle savance vers moi de sa démarche sensuelle, me passe les bras autour du cou et membrasse fougueusement. Quand elle reprend sa respiration, elle remarque que son baiser torride et le contact de son corps ne ma pas laissé indifférent.

Hola, déjà de bon matin, avant le petit déjeuner ?

Oui.

Je la pousse contre le mur, soulève une de ses jambes et menfonce dans son puits damour. Il ruissèle déjà et je nai aucune difficulté à la perforer jusquau fond de ses entrailles.

Oui, vas-y, je veux te sentir en moi.

Je la pistonne rapidement, elle sagrippe à moi, me griffe le dos avec ses ongles et part très vite dans un terrible orgasme.

Oui, comme ça, jaime.

Je laccompagne en me vidant en elle. Je repose sa jambe, nous sommes toujours lun dans lautre, je la plaque encore plus contre le mur et lembrasse. Mon sexe fini par sortir tout seul, elle me sourit, me prend la tête dans ses mains, me regarde dans les yeux.

Toi, tu sais parler aux femmes.

Nous éclatons de rire et allons sous la douche, qui se termine comme dhabitude. Nous déjeunons rapidement et allons piquer une tête dans la piscine. Nous sommes dans leau depuis une bonne demi-heure quand on frappe à la porte dentrée. Je lentends qui souvre et se referme.

Merde, jai oublié Charleen, nous devions passer la journée ensemble aujourdhui et nous baigner.

Nous navons pas le temps de sortir de la piscine que Charleen est là, devant nous un grand sac de provision à la main. Elle nous regarde sans aucune gêne. Cest une fille du même âge que Charlette, pas très grande, visage agréable sans plus, cheveux longs noirs et lissés, mais super bien foutue dans son jean moulant et son tee-shirt trop petit sur une belle poitrine nue.

Tu mas oublié.

Oui, excuse-moi.

Ce nest pas grave, je pense que je comprends pourquoi, je vais aller me balader quelque part, je te pose les provisions dans la cuisine.

Jean, ça te gêne que Charleen reste avec nous ?

Tu es chez toi, et ça ne me gêne pas du tout.

Tu veux rester avec nous ?

Je vais vous gêner.

Tu ne nous gênes pas du tout, Jean est daccord pour que tu restes avec nous.

Dans ce cas pour moi aussi cest daccord, je pose les provisions.

Elle va vers la cuisine pour réapparaitre nue, une serviette à la main et vient nous rejoindre dans leau. Elle est bronzée intégralement, comme Charlette et moi, et épilée. Elle a de très beaux petits seins bonnet B, et des fesses rondes et hautes comme jaime. Nous restons assez longtemps dans leau, il fait assez chaud et cest très agréable. Je remarque quand même des gestes de complicité entre les deux femmes. Nous finissons par sortir de leau pour prendre le soleil sur les transats, Charlette entre nous deux. Elle se penche sur moi pour membrasser. Elle me caresse ce qui me fait réagir, mais elle ninsiste pas et tout redevient normal. Je remarque que Charleen tient la main gauche de Charlette.

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