Lima s’approche de moi, ses mains se porte à mon chemisier qu’elle déboutonne en partie
— Je peux continuer ? Me demande-t-elle
Pour toute réponse, je dépose un baiser sur ses lèvres. Mon chemisier est bientôt à terre. Nos regards sont rivés l’un à l’autre.
Lima dégrafe alors mon soutien gorge et commence à me caresser les seins dont les tétons réagissent très vite en se dressant avec insolence.
— Tu es belle Muriel ! Me dit-elle.
J’ouvre la fermeture éclair de ma jupe qui tombe à terre et laisse Lima descendre ma culotte le long de mes cuisses pour découvrir la toison blonde de mon pubis.
Je lève une jambe, puis l’autre pour lui permettre de retirer mes chaussures et ma culotte.
Elle se redresse alors en faisant glisser sa main droite sur l’intérieur de ma cuisse jusqu’à rencontrer la moiteur de mon intimité.
— Tourne-toi, me demande-t-elle, je veux voir ton corps de dos
Je fais un demi-tour pour me retrouver face à la fenêtre dont les volets sont heureusement restés fermés.
Les mains de Lima descendent de mes épaules jusqu’à mes fesses qu’elle malaxe légèrement. Une main se glisse dans ma raie et sursaute lorsque mon anus ressent l’attouchement d’un doigt.
— Je suppose que tu es également vierge par ici.
Je ne réponds pas, étant hypnotisée par les sensations de mon cur qui bat la chamade et de ma respiration qui s’accélère. Ses mains remontent le long de mes hanches et viennent malaxer mes seins avant de remonter vers ma nuque.
— J’adore tes cheveux, Muriel, si longs, si blonds. Ton pubis blond me plaît aussi beaucoup. Mais tu ne dis rien ?
— J’ai l’impression bizarre de ne plus être moi, Lima !
— Bien sûr que tu es toi, tu ne te connaissais pas ainsi, c’est tout. À mon tour de me découvrir.
Lima ôte ses espadrilles puis soulève rapidement sa robe par dessus la tête pour apparaître intégralement nue devant moi. Mon regard se porte vers son sexe, glabre. Je sursaute à la vue des reflets métalliques qui s’y trouvent.
— Ce sont mes bagues de fiançailles qui t’étonnent ?
— Des bagues, mais Elles sont dans ta chair !
— Oui et j’en suis fière. Cinq anneaux qui me lient à mes surs et à ta Tante !
— C’est horrible !
— Horrible ?
— Cela a du te faire mal !
— Pas plus que lorsqu’on t’a percé les oreilles pour passer tes boucles d’oreille. Et puis c’est vraiment un geste d’amour.
Je porte ma main à mes oreilles et je me rappelle le jour où j’ai subi le perçage. Non, malgré ma peur, ce n’avait pas été trop douloureux.
— Cela ne te gêne pas. Tes surs sont également percées à cet endroit.
— Oui nous sommes toutes percées, y compris ta Tante.
— Et votre sexe est rasé ? À toutes
— Oui, régulièrement. Tu veux voir ?
— Je ne sais pas. Je suis un peu choquée. C’est la première fois que j’entends parler de ce genre de pratique.
— Je suis désolée, Muriel. J’aurais dû te prévenir.
— C’est pourquoi Conakry a refusé que je lui lèche la vulve ?
— C’est bien possible, Conakry est quelqu’un de très sensible et fait très attention aux personnes qu’elle aime. Moi, je suis un peu plus brutale, peut-être. J’espère que tu me pardonneras.
— Tu es toute pardonnée, Lima.
Quelques secondes de silence entre nous deux avant que Lima ne reprenne la parole.
— Muriel, j’aimerais te goûter. Pour me faire pardonner. Tu veux bien ?
Je hoche la tête. Lima me prend alors par la main et m’amène près du lit de ma mère. Je m’y assieds et Lima approche sa bouche de mon visage. Elle dépose plusieurs petits baisers sur mon front, mes paupières, mon nez et mes joues avant de venir forcer le passage de mes lèvres pour y chercher ma langue.
Nos longues s’affrontent pendant une à deux minutes avant que Lima me force tendrement à m’allonger.
— Tu sais, Muriel, ton visage était angélique lorsque Conakry puis Tahiti t’ont léchée. C’était merveilleux à voir. Tu semble être très sensuelle.
Je ne dit rien. Sa langue s’attarde maintenant sur mes tétons qui à nouveau se dressent fièrement.
Puis progressivement sa langue descend sur mon ventre, titillant mon nombril avant de s’aventurer entre mes cuisses offertes.
— Tu es humide, Muriel ! J’adore ton odeur.
Ma tête est parcourue par les pulsations de mon sang. Mon cur bat la chamade lorsque la langue vient s’aventurer sur mon bouton de plaisir que les dents viennent maintenant doucement mordiller. Je gémis de plus en plus.
Je sens mes petites lèvres être écartées l’une de l’autre pour livrer passage à la langue pointue et gourmande de ma compagne. Quel bonheur !
Mes deux mains viennent sur la tête de Lima et commencent à triturer ses cheveux sous l’emprise du plaisir qui monte en moi par vagues de plus en plus fortes. Ma tête oscille de droite à gauche
Lima alterne maintenant lèchement et mordillement de mes lèvres ou de mon clitoris jusqu’à ce que j’explose enfin.
Lima ralentit ses caresses puis vient s’allonger contre moi.
— Lima ?
— Merci de ce bonheur. Je crois que j’ai failli faire pipi tellement je de venais dingue de plaisir.
— Tu n’as pas failli ! Tu as effectivement fait pipi
— Quoi ?
