CH 5 – Changement de vie Radical
Mon boulot de videur nétait pas si mal. Ça faisait maintenant plusieurs mois que je lexerçais et mes relations avec mon patron étaient cordiales. La paye était juteuse. Là-dessus le patron était tout sauf radin. Elle létait assez pour que jaccepte de fermer ma gueule sur ce que je voyais en coulisse où savais des affaires du patron. Je savais, pour les avoir vu dans les vestiaires, quil arrivait aux danseuses de se poudrer le nez. Bien sur je ne parle pas de cosmétique. Cest sur ça change de la gendarmerie où les seules choses non autorisées étaient les bouteilles de pinard planquées dans les placards. Bouteilles quil fallait planquer en cas dinspection de lIGS (la police des polices). On avait des avantages car, si on le voulait, si la fille était daccord et moyennant finance bien sur, on avait la possibilité de senvoyer en lair avec les filles (sauf pour le patron pour qui cétait visiblement gratuit). Mon histoire avec Natacha mayant dégoutté un temps des rapports tarifés, je nen ai pas profité. De plus, vu latmosphère, je ne voulais pas que le boss sen serve contre moi comme dun dossier compromettant ou un moyen de pression quelconque.
Je continuais mon boulot comme ça mais lambiance commençait franchement à être de plus en plus glauque au fur et à mesure que je découvrais lenvers du décor. Je veux dire par là que les filles sen prenaient plein le cul toute la semaine, se faisaient un rail de temps en temps et le tout sans montrer la moindre réticence. Ça faisait un peu réseau de traite des blanches. Déjà que la boite avait des faux airs de maison close (interdite en France) sous couvert de boite de strip-tease.
Ce qui ma vraiment mit la puce à loreille et décidé à démissionner cest Mike. On se voyait parfois le soir au bar ou lors de nos soirées Poker, et il naimait pas me savoir dans ce genre de bouiboui. Mike na jamais su tenir sa langue avec moi. Il me parlait parfois des interventions quil faisait avec ses collègues alors quil nen avait pas le droit. Je ne me souviens plus comment sest venu mais un jour alors quon jouait au billard dans un bar, il ma subtilement fait comprendre que létablissement dans lequel je bossais était la cible de la brigade des murs. Javais bien compris le message. Ça voulait dire : « Attention ! Enquête de police en cours. Descente de police imminente et arrestation du personnel ». Cest ce qui ma vraiment décidé à en partir. Le patron, naimant pas trop la paperasse et nétant pas trop curieux a fait en sorte que ça se fasse vite. Je lui avais donné un prétexte bidon et tout sest fait rapidement. Cest comme ça que je me suis retrouvé, une nouvelle fois au chômage. Et heureusement dailleurs car jai appris que la boite avait été fermé suite à une descente un mois après mon départ. Ouf ! Jai frôlé la catastrophe.
Suite à ça, jai enchainé les petits boulots, parfois mal payés. Il faut dire que le seul diplôme dont je dispose, si on peut lappeler comme tel, cest mon permis de conduire. Jai fait du portage de journaux, des boulots ponctuels de manuvre ou de manutentionnaire, où alors des livraisons de colis privés. Durant toute cette période, le but cétait : limiter les dépenses. Ce qui veut dire quau niveau cul, il était hors de question que jaille aux putes. Je ne me contentais que de faire ma petite affaire devant mon écran de PC, sur des sites pour adultes. . Ou alors, comme ça arrivait parfois lors de mes livraisons, quune femme au foyer, seule chez elle, ayant commandé les dernières chaussures à la mode par correspondance, minvite à prendre un peu plus quun café chez elle. Cétait rare mais il marrivait de croiser ce genre de femme qui passe commande par correspondance ou mettent en panne leur installation pour se taper le livreur ou le réparateur qui se pointe.
Cest un jour où je regardais les petites annonces que jai remarqué une offre qui pouvait être sympas : chauffeur particulier pour une famille très huppée en province. Jai tenté ma chance et après avoir passé les étapes de sélection, jai été engagé. Jai pu faire connaissance avec mes employeurs. Lhomme était un industriel fortuné, la cinquantaine passée, toujours tiré à quatre épingles. Sa femme, la quarantaine, épousée en seconde noce, était une belle blonde très distinguée et super bien foutue. Avec eux il y avait la fille de monsieur, née dun premier mariage, une belle plante de 19 ans qui arrivait péniblement au BAC ainsi que le fils de madame, lui aussi dun premier mariage était un ado Geek un peu mal dans sa peau dà peine 15 ans. Tout ce petit monde habitait une immense demeure avec des dépendances. Ils pouvaient loger leur personnel, pour ceux qui le souhaitaient, qui se résumait à un majordome, un jardinier, deux bonnes à tout faire et moi maintenant en tant que chauffeur. Mes attributions étaient simples. Muni dun téléphone, je devais assurer les déplacements des membres de la famille quand ils le voulaient. Il leur suffisait pour cela de mappeler et je rappliquais direct. Je devais aussi massurer que les véhicules étaient tous en bon état et propres. Bref rien de bien difficile. Bien sur, durant mon service, je devais porter la tenue classique du chauffeur de maître : chemise blanche, casquette, costume et cravate noire ainsi que des souliers vernis, le tout fournis par mon employeur.
Cest fou ce quon peut apprendre des gens au volant dune voiture. Jen voyais des choses dans le rétroviseur. Ça plus les confidences des autres membres du personnel mont très vite fait comprendre où jétais tombé : un vrai lupanar dans toute sa splendeur. Par mes collègues jai appris que mon prédécesseur sétait fait virer pour avoir refusé les avances de madame. Cétait un jeune minot stylé boys band et madame avait profité de sa crédulité. Je vous laisse imaginer la suite.
Jimaginais bien que Madame devait saccorder des petits rendez vous galants extra conjugaux. Souvent en pleine journée, elle me demandait de la conduire en ville à un endroit précis et de ne revenir la chercher que quelques heures plus tard et seul. Pour cela, javais droit à un petit bonus. Pas avec madame, non. Je vous vois venir de loin. Non, elle laissait dans le vide poche un billet à mon intention.
Pour monsieur, cétait clair et explicite. Je ne comptais plus les fois où il a fait monter une jeune et jolie collaboratrice de lâge de sa fille aux attributs mammaires surdimensionnés pour se faire sucer sur la banquette arrière. Je voyais tout dans mon rétro. Heureusement que la voiture avait des vitres fumée. Bien souvent, il me demandait de me garer dans un des parkings couvert aux alentours de son bureau, ensuite il me donnait un petit complément de salaire pour que jaille faire un tour, me prendre un café, me faire une toile ou que sais-je encore et ne revenir quune ou deux heures plus tard, quand il en aurait fini avec la demoiselle. Bref cétait la fête du slip (pour ceux qui en portait encore un, parce que même là ce nétait pas gagné).
Chez moi, je métais abonné à une chaîne payante cryptée bien connue pour son film pour adulte du premier samedi du mois, bah cétait plus la peine. Javais tout ce quil me fallait au boulot. Même parmi nous, le petit personnel il y avait des histoires de coucheries. Le majordome, par exemple, était intarissable sur les talents de suceuse dune des deux femmes de chambre lors de nos soirées Poker entre mecs. Décidément, du cul y en a vraiment partout. Et cette fois rien dillégal, pas de drogue ni prostitution. Cétait plus sain.
Jai vite compris que ça allait être mon tour quand au bout de quelques mois, Mademoiselle, la fille du maître de maison commençait à me tourner autour. Cette belle plante de 19 ans en était à sa troisième année de terminale et voulait passer son permis de conduire. Même pour ça elle nétait pas douée car elle venait de raté son code de la route. Cest tout naturellement quelle est venue me voir pour des cours de soutien alors que je lavais la Bentley de monsieur au jet deau.
— Bonjour, Pierre. Vous allez bien ?
— Bonjour mademoiselle. Merci je vais bien. Et vous-même ?
— Ça va. Jaurais besoin de votre aide pour quelque chose.
— Quoi donc ?
— Comme vous êtes chauffeur, vous avez votre permis, et en plus vous êtes un ancien gendarme je crois, jaimerais que vous maidiez à réviser mon code.
— Euh oui pourquoi pas, cest tout à fait faisable.
— Parfait ! Dites moi quand et ce sera parfait.
— Ecoutez, je dois finir ça et allez chercher madame à son club de sport. Jaurais bien du temps à vous consacrer ensuite.
— Très bien. Vous me trouverez dans le petit salon au premier.
— Très bien on fait comme ça.
Sous son air ingénue, jétais loin dimaginer que cette donzelle mavait tendu un piège. Après avoir fait ce que je devais, je suis monté au premier la rejoindre où elle était en train de lire. Puis, nous nous sommes retrouvés dans sa chambre. Au début, ça allait elle connaissait les réponses aux questions de base mais très vite, elle a montré ses limites et sest énervé. Prétextant vouloir faire une pause, elle est parti se servir un verre. Sur sa table, était resté un magazine féminin. Le genre de magazine que la plupart des hommes trouvent idiot avec les pages modes, les horoscopes douteux et tout un tas de rubrique toutes aussi inintéressantes les unes que les autres. Jai commencé à le feuilleté, pensant me marrer un bon coup grâce à la futilité des sujets traités quand elle est arrivée.
— Tiens donc, vous vous intéressez à la presse féminine ?
— Non, non jétais juste curieux. Cest tout.
— Comme vous êtes là, vous allez me dire si lenquête sur le comportement masculin de la page 18 est vraie.
— Je préférerai que lon continu si ça ne vous dérange pas.
— On en a pour 5 minutes.
Elle commença la lecture dun article dont les arguments tous plus farfelus les un que les autres me gonflaient. Durant la lecture elle sétait assise à coté de moi sur le canapé et semblait se rapprocher de moi à chaque paragraphe. De plus en plus mal à laise, elle se collait à moi. Jattendais avec impatience sa lecture du dernier article. Signe pour moi de la délivrance prochaine.
— . Dernière partie : à quoi reconnaît-on quun homme vous désir ?
— Des mots gentils ? un bouquet de fleur ?
— Cest pas ce quil y a décrit. Apparemment il y a 3 signes distinctifs. 1 il est nerveux et tapote du pied sur le sol.
A cette phrase jai de suite arrêté de le faire.
— 2 il est impatient de passer à lacte et, prés à bondir, il prend appui de ses mains sur ces genoux
Jai retiré mes mains de mes genoux pour les poser derrière moi.
— 3 il est assis à coté de celle quil désire et il porte une chemise blanche, col légèrement ouvert.
A peine avait elle fini sa phrase quelle passa sa jambe par dessus les miennes et se jeta sur moi en me faisant basculer pour membrasser. Il me fallu quelques secondes pour réaliser ce quil marrivait. Je lai alors repoussé en me tenant à bonne distance.
— Mademoiselle, que faites-vous ?
— Vous le savez bien ce que je fais. Et je suis sur que je vous plais aussi.
— Là nest pas la question. Si votre père lapprend
— Mon père est en voyage daffaire à soccuper de sa secrétaire. Quand à ma belle mère, à cette heure là, elle doit être dans le lit du jardinier à se faire « arroser la salade ». On est seul et tranquilles pour un bon moment. Me dit elle en sapprochant de moi, me faisant reculer jusquau mur.
— Ecoutez, vous êtes charmante, mais je ne veux pas dennuis. Je dois refuser ce que vous semblez vouloir de moi.
— Vous êtes sur ? me demanda t elle en retirant son haut et dévoilant sa généreuse poitrine.
Javais du mal à la regarder dans les yeux, mon regard irrésistiblement attiré par ses magnifiques seins. Elle le voyait et en jouait pour parvenir à ses fins.
— Vous êtes toujours sur que je ne vous intéresse pas ? me dit-elle en caressant mon entrejambe qui prenait de lampleur.
— Certains.
— Quel dommage. Tant pis jirais vous rendre visite en prison.
— Pardon ? en prison ?
— Bah oui si vous refusez, je vais devoir dire à papa que vous avez tenté de me violer. Même si ce nest pas vrai, je le ferai quand même. Mon père croit tout ce que je lui raconte. Après tout, vous êtes dans ma chambre alors que vous ne devriez pas.
— Mais cest vous qui .
— Peu importe ! vous savez très bien que dans ce genre de cas, la justice est toujours du coté de la victime. Et en tant quancien gendarme, vous risquez de vous faire de très nombreux amis sous les douches en prison.
— Jarrive pas à y croire.
— Alors toujours décidé ? Vous savez, je suis prête à vous laisser me faire tout ce que vous voulez. Ce ne sera pas si désagréable que ça.
— Bon bah de toute évidence je nai pas le choix.
— Exactement. Une fois par semaine, vous venez me faire révisez mon code de la route et ensuite . Je vous laisse deviner. Le mercredi après-midi ça vous va ?
— Mouais . Sauf si votre père mappelle.
— En général sa secrétaire sait soccuper de lui suffisamment longtemps pour quon puisse être tranquilles. Bien, maintenant que nous sommes daccord on va commencer.
Javais du mal à réaliser ce quil se passait. Profitant de sa position, cette jeune fille que tout le monde voyait sage comme une image mavait piégée. Jétais loin dimaginer quelle était capable de me faire ça. Le doux contact de ses lèvres sur mon sexe ma ramené à la réalité. Je ne vais pas mentir cette après midi était loin dêtre désagréable. Mademoiselle était très jolie, bien faite. Un corps à faire bander un moine. Elle suçait assez bien quoi quun peu maladroite par moment. Elle sarrêta ensuite pour que je puisse lui faire profiter de « cours de langue ». Puis, elle mordonna en me tendant un préservatif, de la prendre comme si elle était ma copine. Parce quelle est la fille du patron elle me dirigeait à la baguette. Jen avais pas lhabitude. Je me suis recouvert et jai commencé mon boulot. Après quelques coups de rein jai cru remarquer un truc.
— Euh, mademoiselle
— Cécile, Appelle-moi Cécile
— Ok Cécile, Dis moi si je me trompe mais . Jai limpression dêtre le premier.
— Ça te dérange ? Pourtant il parait que les hommes aiment ça.
— Pas forcement. Cest plus pour satisfaire légo du mâle mais sinon cest mieux de faire ça avec une personne dexpérience.
— Bah écoute, à toi de jouer pour men donner de lexpérience.
Après cette phrase, elle ma plaqué contre elle et ma enserré le bassin avec ses jambes comme pour mempêcher de partir. Jen avais pas lintention car elle aurait été foutu de mettre sa menace à exécution. Je lai limé jusquà la jouissance et elle a desserré son étreinte.
Alors que nous nous rhabillons, elle voulu me montrer quelque chose à la fenêtre. Depuis sa chambre, on voyait les dépendances où nous étions logés. Et jai eu la surprise de voir Madame sortir de lappartement du jardinier, lui donner un dernier bisou avant de repartir en catimini comme si de rien nétait. Ce vieux briscard sen était bien caché. Il faut dire que Madame était connu pour avoir le feu au cul, donc rien détonnant, mais il cachait bien son jeu.
Avant de partir, je voulais savoir une chose.
— Une chose me dérange. Pourquoi mavoir choisi ?
— Bah Edouard le majordome se tape déjà une des bonnes et Edgar, notre cher jardinier se tape ma belle mère. Tétais le meilleur choix.
— Et faire ça avec un de tes camarades de classe, un de tes amis du lycée ?
— Et comment jaurais pu le faire ? Papa moblige à revenir ici de suite après les cours. Cest à peine si jai le droit daller au cinéma. OK je suis sa fille unique, officiellement du moins et jusquà preuve du contraire, mais il me surprotège trop. A chaque fois que mes copines parlent cul, je dois faire semblant de connaitre. Maintenant et grâce à toi, je comprendrais de quoi elles parlent. Ainsi je ne paraîtrais plus comme une cruche coincée.
— OK jai compris. Je suis juste là pour te déniaiser et rattraper ton retard. . Donc on a dit chaque mercredi après midi ?
— Cest ça.
— Ok, par contre pas un mot. Je ne veux pas me faire virer.
— Pour me retrouver enfermé dans un couvent ? ten fait pas je dirais rien.
Moi qui pensais échapper à tout ça, bah cétait raté. Officiellement je laidais à réviser son code de la route. Dans la réalité je lui faisais son éducation sexuelle, où plutôt, jétais chargé des travaux pratiques. Je ne savais pas où cette histoire allait me mener.
