Cela faisait un moment que l’envie d’adopter un animal de compagnie me taraudait l’esprit. Mais voilà, étant commerciale, j’avais des horaires de travail relativement contraignantes et surtout, je vivais dans un appartement. Certes, j’avais 70 m² de superficie, mais il était hors de question de séquestrer mon animal dans un logement sans espace vert où il pourrait se dégourdir les pattes.
Tout allait être différent demain puisque depuis une semaine maintenant, je vivais dans une maison à dimension égale, mais qui disposait d’un petit écrin de verdure, tout ce qu’il y avait de plus agréable pour les barbecues, les bronzettes et un petit chien d’amour ! C’est pourquoi, quelques jours avant le déménagement et bien décidé à rentrer à deux dans la nouvelle maison, je m’étais mise en quête d’un petit toutou. Au détour de diverses annonces, j’avais trouvé celle d’un petit golden retriever prénommé Achille. Il était depuis son plus jeune âge l’heureux compagnon d’une mamie, Camilla. Malheureusement, cette dernière partait définitivement en maison de retraite à la suite de divers petits accidents. Âgé de tout juste un an, il allait dorénavant devenir mon colocataire pour mon plus grand bonheur.
Après quelques semaines de cohabitation, Achille et moi avions pris nos marques ensemble. Le petit bonhomme était un amour à vivre, affectueux, câlin et relativement calme. Chaque soir, j’avais le droit à une fête monumentale à mon retour du travail. Qu’est-ce que c’était agréable ! Chaque jour, ce petit compagnon était d’une humeur égale, bien loin de l’attitude de certains hommes à l’égard des femmes. Le problème, c’est que malgré tous ces atouts, la petite boule de poil ne comblait pas mes manques de contact physique. Depuis mon ex, je n’avais eu aucune relation. Je sentais que malgré mes besoins humains et naturels, j’étais loin de pouvoir accorder une nouvelle fois ma confiance à un homme. Alors, pour combler ce manque, j’avais continué d’agrandir ma collection de sextoys. Dildo, vibromasseur, stimulateur clitoridien, plug anal, tout y passait à raison d’au moins une à deux fois par jour quand ce n’était pas plus.
J’avais découvert les plaisirs du sexe à proprement parlé à l’âge de dix-huit ans. Bien entendu, la découverte de mon corps avait débuté bien plus tôt, mais les effets du sexe masculin n’avaient rien avoir sur ces petits attouchements pubères. Bon premier copain, avait été quelconque. Peu endurant, nos ébats se concluaient le plus souvent par un sentiment immense de frustration et mal-être intérieur. Le second, mon ex, était déjà d’un calibre supérieur. Nous faisions l’amour plusieurs fois par semaine et grâce à son expérience, il avait en quelque sorte fait mon éducation sexuelle. Doux et attentionné au départ de notre relation, il m’avait peu à peu converti à la baise rapide et dure, à la baise anale et aux soirées échangistes. Il m’avait débridé et assouvissait largement ce besoin intérieur qui me hantait depuis mes premiers émois. Mais les années passaient et nos ambitions n’étaient plus les mêmes, c’est à ce moment qu’une petite nouvelle est arrivée dans sa société et je ne vous fais pas de dessin sur la suite des événements…
Un soir, alors que je me baladais sur un forum de discussions et d’histoires fortement distrayantes, je suis tombée sur un sujet bien particulier : la zoophilie. Le mot parlait de lui-même tout comme les mots qui décrivaient ces situations peu communes. Ces lignes me ramenaient à une soirée pendant mes premières années d’adolescence. À l’époque, nous avions un petit chien, un yorkshire pour être précise. Au fils des années, il avait pris l’habitude de dormir avec nous, passant du lit de mes parents au mien. Un soir d’été, alors qu’il faisait une chaleur accablante, je profitais de la fraîcheur des draps et de la fenêtre, ouverte les jambes légèrement relevées. Sans trop comprendre pourquoi ni comment, Marvel est tout à coup venu se frotter à ma jambe, son sexe buttait maladroitement le long de ma peau. Fortement choquée par une telle agréation, je l’ai d’abord repoussé. Et puis, poussée par ma curiosité, je l’ai laissé revenir. L’animal, agrippé à mon mollet, se cambrait davantage à chaque nouveau coup de reins sur ma jambe. Mais certainement frustré de ne trouver aucun conduit où éjecter sa semence, il redescendait, puis reniflait pour à nouveau pilonner ma jambe. Après quelques courtes minutes, sa queue reluisante était sortie de son fourreau et se glissa entre mes orteils et c’est à cet instant que je pus distinguer dans son regard et ses gestes le plaisir que je lui procurais. Malheureusement, au même moment, ma mère passa pour m’avertir de l’heure. "Chérie, c’est l’heure ! Tu coupes ta télé, s’il te plaît !" Il en était fini de cette petite expérience que je n’ai jamais réitérée.
À ce souvenir, une sorte de crampe envahissait mon bas-ventre. Non ! Il était impossible que je sois excitée par ce type d’expérience. Pourtant, je sentais l’envie augmenter au plus profond de moi et je ne pouvais m’empêcher de poser mes yeux sur Achille. Lui était allongé le long de ma hanche, au-dessus des draps et il était bien loin de s’imaginer quelles idées abominables, je pouvais bien avoir en tête. Il est vrai que désormais, ce petit bout était un grand garçon. Quelques semaines après son arrivée, j’avais pris un rendez-vous chez le vétérinaire. Le médecin avait alors confirmé que le gaillard avait déjà atteint son poids et sa taille d’adulte. Il était en pleine fleur de l’âge et était prêt à saillir n’importe quelle chienne qui se présenterait à lui. Et à en voir les images que j’avais sous les yeux, qu’il devait être bon de se sentir saillir par « Non Emma ! Arrête ça tout de suite ! C’est un chien ! Tu es complètement malade ma pauvre ! Trouve-toi un plan cul et on en parle plus ! ».