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Un mensonge regrettable et regretté – Chapitre 2




Pendant la nuit Pierre était spectateur, audible seulement, d’ébats sexuels entre Lucie et Sylvain. À chaque fois, sans que Pierre ne sache pourquoi, ça se concluait d’un « Putain tu fais chier Sylvain ! », ou d’une phrase quasi similaire. Il devait attendre le matin pour en savoir plus.

N’ayant pas dormi de la nuit, il se retrouve très tôt à la table du petit-déjeuner, méditant seul dans le calme devant son café. Le silence ne lui a jamais paru aussi agréable qu’à cet instant. Plaisir qui était de courte durée. Sylvain descend les escaliers. Il passe devant la cuisine, tourne la tête, voit Pierre assis qui le regarde.

Un sourire narquois, puis il se retourne pour partir sans un mot. Avant qu’il ne franchisse la porte, Lucie descend en furie complètement nue, criant après Sylvain :

— Non mais tu joues à quoi ? C’est quoi ton problème ?

— Mon problème ? C’est toi qui a un problème, laisse-moi tranquille je me casse.

— De quoi ?! Je demande un truc, c’est d’éjaculer en moi, merde ce nest pas compliqué non ?

— T’es vraiment conne en fait ! Tu ne comprends rien à rien. Tu crois que j’en ai quelque chose à battre de vos histoires de tarés ? Ton mec stérile, toi qui veux te faire engrosser par un autre mec, toute votre histoire de merde je nen ai rien à foutre. Tu crois vraiment que j’ai envie d’avoir un gosse comme ça ? Avec toi en plus ? Laisse-moi rire, t’es vraiment débile d’avoir pensé ça. Je me suis que ton histoire de merde c’était l’occasion de te baiser ! Résultat t’es tellement conne que j’ai réussi à te faire croire que j’allais te donner ce que tu voulais que je t’ai fourré 4 fois. Bref, t’es gentille maintenant tu me laisses et évidemment si tu me fais chier d’une quelconque manière avec tout ça au boulot je balance toute ta merde. Je te laisse imaginer la réputation que ça va te faire…

Sylvain sort et part sans un regard en arrière, laissant Lucie planter les poings serrés dans l’entrée, toujours totalement nue. C’est alors qu’elle se retourne, Pierre ne voyait pas son visage jusqu’à présent, les yeux noirs de colère. Elle se dirige vers Pierre, saisissant au passage des tomates dans le saladier sur la table, pour lui lancer dessus. Tout en effectuant cette action elle se mit à hurler :

— Putain espèce de connard, tout ça c’est de ta faute ! Avec ton secret de merde, de pas avoir eu les couilles de me dire la vérité, tu m’as pourri la vie en fait !

— Pierre n’osant pas intervenir, tout en essayant d’éviter les tomates, laisse Lucie continuer son monologue

— À cause de toi, je viens de me faire baiser comme une conne, pour rien. Je ne vais pas dire que c’est mieux que toi, parce que tu sais que n’importe quel mec qui va me baiser ce sera mieux que toi ! Maintenant je vais devoir fermer ma gueule devant cet enculé et tout ça par ta faute ! En plus le mec vient chez toi, se sert de femme comme une vide couille et toi tu restes planté assis à table sans rien dire ?! Espèce de pauvre merde. Casse-toi ! Dégage ! Maintenant putain ! Je ne veux plus voir ta gueule.

— Pierre ne voulant surtout pas envenimer la situation obéit, et sortit pour prendre sa voiture. Il passa la journée dehors, errant dans les allées du centre commercial, inquiet pour son couple. Incapable de savoir quelle réaction il devait adopter, il se torturait les méninges. Il avait peur à la fois de perdre sa femme, mais aussi d’avoir réellement fait perdre son temps à Lucie, elle qui souhaitait tellement avoir un enfant.

— Heureusement, ou inversement d’ailleurs, Lucie lui envoya un message, qu’on pourrait qualifier d’ultimatum :

— « Je crois que tu ne peux pas imaginer à quel point à cet instant je te hais, je te méprise et te déteste. Je lutte pour ne pas me demander ce que je fais encore avec toi. Et crois-moi c’est difficile. J’ai vraiment l’impression d’avoir perdu mon temps, gâché ma vie tout ce temps à cause de ta putain de lâcheté. Et ta non-réaction de ce matin n’a fait qu’empirer les choses. Mais tu es toujours là pour l’instant. En même temps cela paraît logique, vu ce qu’il s’est passé avec Sylvain. J’ai décidé de t’accorder une chance mais pas à n’importe quel prix. Enfin je dis ça mais à se demander si ça ne te plaît d’être un pauvre cocu passif… Je préfère ne pas savoir. Le fait est que pour le moment on va mettre notre couple en période d’essai. Tu vas allez démarcher des mecs pour qu’ils m’engrossent. En direct, chez tes potes, à ton boulot, sur internet ce n’est pas mon problème. Évidemment des mecs bien constitués physiquement, je veux que mon enfant naisse avec une bonne génétique. Finalement étant donné que t’es stérile je vais peut-être y gagner au change, ce n’est pas plus mal.

Donc je te donne un mois si dans un mois tu ne m’as pas présenté des mecs qui correspondent à mes critères et qui acceptent de m’engrosser tu dégages. Si tu trouves et que je tombe enceinte, je réfléchirais à la suite à donner à notre couple, voir si l’on continue ou pas. Je précise que ce n’est ni une discussion, un débat ou quoi que ce soit d’autre ce sont mes conditions. Ce soir je vais manger, chez ma mère. En rentrant si tu es encore là c’est que t’acceptes ça et que tu te plies à toutes mes conditions. Cela va de soi que durant toute cette période, ce sera comme si l’on n’était pas ensemble. Tu dormiras sur le canapé, tu ne m’embrasseras plus, tu ne me verras plus nue, enfin clairement tu seras mon colocataire le temps que je réfléchisse à tout ce que tu m’as fait subir. Si tout cela ne te convient pas, et donc que tu ne tiens ni à notre couple, ni à moi tu prends tes affaires et tu dégages et l’on divorcera. Tu n’as ni intérêt à répondre à ce message, ni à m’appeler sinon tu peux d’ores et déjà prendre tes affaires et la chance que je t’offre.

Voilà Pierre au pied du mur, devant soit se soumettre aux souhaits de Lucie et accepter cette situation insupportable à ses yeux, ou tout simplement mettre fin à la relation avec la femme de sa vie. Malgré tout cela il était toujours persuadé que c’était le cas. Il se garait devant la maison. À la vue de cette dernière, les souvenirs lui étaient remontés en mémoire, la rencontre, le mariage, les voyages, l’achat de la maison, mais aussi la situation qu’il venait de vivre et la violence de Lucie à son égard.

Il prit une grande inspiration, sa décision était prise !

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