Avant le début de cette histoire je tiens a remerciée Yanos, qui ma beaucoup aidée tout au long de cette histoire, et qui sans lui ne serait pas ici en ce moment. Ceci étant dit, place au récit.

Cette histoire se déroule dans lOuest de la France ; la localisation exacte ne vous serait pas utile. Je vous épargnerai également tout le récit de mon enfance dans un joli petit village, mais sachez tout de même que jai eu une enfance heureuse et sans accroc. Je ferai toutefois un petit détour sur un passage de ma vie un peu plus loin dans ce récit.

Je mappelle Myriam, jai 27 ans et je vis désormais dans une grande ville, à une cinquantaine de kilomètres de mon village denfance. Je suis une brunette, cheveux mi-longs, aux yeux couleur noisette. Je mesure un peu moins de 1m70. De corpulence plutôt fine, je porte du 36 et je présente un joli 90B de tour de poitrine.

Je ne vous raconte pas tout, seulement les informations utiles ; donc, pas besoin que je vous dise ce que je fais exactement dans la vie. A linverse, il est important que je vous dise que je suis lesbienne, depuis toujours. Jaime les femmes et je nai jamais couché avec un homme. Par contre, personne autour de moi nest vraiment au courant : je cache ça depuis des années. Pas par honte jassume ce que je suis et ce que jaime mais par tranquillité desprit. Une fois que les gens savent, ils veulent toujours poser des questions et essayer de comprendre, alors quil ny a rien à comprendre. Jaime les femmes, et comme chaque personne, hétéro ou homo, je cherche juste à rencontrer le grand amour et au moins à vivre de belles histoires.

Je suis actuellement dans mon appartement, dans ma salle de bain, dans ma baignoire. Je me prépare et me pomponne parce que ce soir, ma meilleure amie vient dîner chez moi. Quand je dis meilleure amie, cest vraiment le cas, et cest le moment où je vais faire mon petit voyage dans le passé.

Dans le petit village de mes parents, javais 5 ans à lépoque, une nouvelle famille sinstalla juste à côté de chez nous. Les nouveaux vinrent se présenter à nous, un joli couple de lEst de la France venu pour des raisons professionnelles. Ils étaient quatre : le papa, la maman, un fils de 9 ans, et surtout une jolie petite fille aux longs cheveux roux qui avait pile mon âge (nous avons deux mois et demi décart).

Nos parents firent les présentations. Nous étions en face lune de lautre, timides, presque cachées dans les robes de nos mamans respectives, mais nous finîmes par nous avancer lune vers lautre par nous faire la bise. Il y eut deux phrases : « Moi, cest Myriam » et « Moi, cest Eléa » ainsi que deux petits sourires. Mais ce fut le début dune très belle et très longue histoire damitié : nous avons été en classe ensemble pendant toute lécole primaire ; puis, inséparables, puis nous avons fréquenté le même collège et le même lycée. Enfin, jusquen fin de seconde parce ce que ses parents se séparèrent cet été-là (pour divorcer ensuite) et quEléa et son frère durent partir vivre avec leur mère dans une ville plus éloignée, à environ 100 km. Nous restions très proches tout de même par lettres, par téléphone, et en se rendant visite à chaque fois que cétait possible. Jusquà aujourdhui où elle est donc toujours ma meilleure amie et où je me prépare à la recevoir.

Nous sommes assez pudiques elle et moi, et nous ne parlons pas de nos relations amoureuses. Nous restons vagues sur le sujet, mais je sais quelle plaît beaucoup aux hommes. A vrai dire, elle ne sait même pas que je suis homo ; je ne veux pas le lui dire parce quelle mattire énormément et que je ne voudrais la faire fuir si elle apprenait que jaime les femmes. Souvent, les gens un discours de façade sur ces sujets-là, mais je ne sais pas si elle réagirait très bien en lapprenant. Alors je fais semblant de regarder les hommes et de mintéresser à eux. Mais elle mattire de plus en plus.

Eléa a de longs cheveux raides et roux qui lui descendent presque jusquaux fesses ; de magnifiques yeux gris-vert, de très mignonnes taches de rousseur sur le visage et sur le corps, de belles lèvres bien dessinées et un sourire craquant. Elle est un peu plus petite que moi ; sa peau est toute blanche et toute douce ; sa poitrine un peu plus grosse que la mienne : elle possède un très perturbant bonnet C quelle met peu en valeur mais que jai déjà aperçu vite fait quand elle se change près de moi, de jolies fesses arrondies mais pas grosses du tout etc. Bref, elle est superbe et très envoûtante. Dailleurs, pendant que je vous la décris, nue dans mon bain, ma main descend presque immédiatement pour aller se poser sur mon sexe et je commence à me caresser le clitoris avec mes doigts longilignes et manucurés pour loccasion.

Je pense à sa bouche, jimagine ses lèvres contre les miennes. Les yeux fermés, dans la chaleur de mon bain, je me touche doucement et ma deuxième main vient se poser sur mon sein. Cest la main dEléa que jimagine en train de me le malaxer tendrement. Je commence à mouiller et à apprécier ce petit jeu de doigts. Je la vois tellement bien dans ma tête ; jaimerais tellement lui donner du plaisir Une nouvelle chaleur menvahit, mais elle ne vient pas de leau : cest une chaleur plus interne, plus érotique.

Mais soudain je sors brusquement de mes songes saphiques et coquins à cause de la sonnerie de mon téléphone portable, posé tout proche de moi. La photo dEléa saffiche ; je mempresse de répondre tout en essayant de prendre un ton très naturel. Elle trouve que je semble essoufflée ; je suis obligée de lui mentir en je lui disant que jai dû courir pour aller décrocher le téléphone parce que jétais dans le bain. Cest un demi-mensonge, du coup.

Elle mappelle parce quelle est dans le train pour venir me voir et quelle sennuie. Le problème enfin, le délicieux problème cest que sa jolie petite voix cassée me rend folle aussi. Alors en même temps que je lécoute me parler, mes doigts repartent sous leau pour caresser le corail sensible qui pointe à lintérieur de ma caverne secrète. Je ferme les yeux pour mieux lécouter et je titille habilement mon clitoris entre mon index et mon majeur. Je sens le plaisir monter en moi crescendo

Sa voix éveille mes sens ; je limagine en train de passer ses mains sur tout mon corps. Jai du mal à suivre la conversation quand il me semble comprendre que quelque chose cloche. Je lui demande de répéter, et elle me lance alors : « Bon, ben je viens de passer la gare de XXXX donc je serai à la gare dans 25 minutes, et donc chez toi dans à peine 40, du coup. » Oh, mince alors : jai dû louper un épisode ! Je voulais tant que tout soit parfait que jai fini par en perdre la notion du temps. Je vais être obligée darrêter là ma petite séance dauto-caresses et de bien accélérer cette fois.

Jai passé la journée à tout nettoyer, à changer les draps, à préparer de bonnes choses pour le dîner, à me faire parfaite pour la recevoir Je voulais que tout soit nickel pour son arrivée, et me voilà à devoir me dépêcher. Je lui dis quil faut que je raccroche, à regret, pour pouvoir finir de me préparer. Je vous passe lensemble des préparatifs, si ce nest que la douche que jai finalement prise était bien froide car je devais faire redescendre toute cette excitation et calmer le volcan en moi qui était passé tout proche de lexplosion.

Je passe une jolie robe noire moulante en haut que je porte sans soutien-gorge et qui part en bas en jupon, ni trop long ni trop court, un peu au-dessus des genoux quand même. Pas de maquillage (jaime être naturelle) ; mes cheveux bruns sont soyeux et brillants. Le temps daller mettre un peu de musique de fond, la sonnette retentit, 42 minutes exactement après que nous ayons raccroché.

Je vais vers la porte, inspire et expire un grand coup et ouvre à ma meilleure amie, à celle dont jai tant envie en secret depuis tant dannées. Jécarte cette dernière barrière qui nous sépare et je laperçois : elle est divine ! Elle lâche ses sacs, se jette à mon cou et se serre contre moi. Je sens sa poitrine sécraser contre la mienne, son souffle chaud dans mon cou, et ses lèvres qui viennent embrasser mes joues. Je la tiens avec fermeté ; à ce moment-là, jai envie de lembrasser sur la bouche, de glisser ma langue entre ses lèvres satinées, de lui donner un baiser fougueux et sauvage ; mais au lieu de ça, je lui dis simplement « Je suis hyper contente de te voir ; tu mas manqué. Entre vite quon se raconte tout plein de choses. »

Elle reprend ses sacs et je laperçois enfin correctement : elle porte un débardeur simple et uni qui laisse apparaître ses jolis bras et ses aisselles impeccables ; sa poitrine est toute serrée dans son petit bout de tissu, sous un soutien-gorge dont voit les bretelles sur le côté. Ses longs et sublimes cheveux roux lui tombent en cascade dans le dos, sur les épaules, et certaines mèches passent même devant son corps, le long de ses seins. Elle porte un jean moulant qui met très bien en valeur ses cuisses et son petit cul adorable. Jouvre en grand, et elle passe devant moi en souriant. Je la regarde avec passion et envie : un ange sensuel vient dentrer chez moi.

Pour entrevoir avec moi le paradis de voluptés qui va suivre, je vous propose de revenir lire cette histoire dans un deuxième chapitre.

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