Si tout est parti de ce dernier coup d’il, c’est en fait une (énième) dispute qui est finalement à l’origine du changement de notre vie.

Je m’explique. Marié depuis six ans avec Lucille, j’étais heureux avec une femme superbe (c’est la mienne j’ai le droit de l’écrire !), cheveux châtains coupés court, yeux bleus, bien proportionnée avec, comme on le dit parfois « ce qu’il faut où il faut ». Sportive, cultivée, un peu râleuse mais toujours encline à découvrir le monde avec moi.

Moi ? Alex, un gars normal avec un grand sens de l’humour. Et de l’humour, il m’en fallait pour lutter contre le point noir de notre couple !

Cette baisse lente, insidieuse mais si régulière de nos relations intimes.

Je n’arrivais pas à m’y résoudre et ne comprenais rien ni pourquoi (non, pas d’amant ni d’amante !) ; juste un blocage mental qu’elle-même ne s’expliquait pas la seule fois où elle n’avait pas esquivé le débat et que rien ne parvenait à vraiment changer.

Ce jour-là, comme souvent une dispute avait éclaté pour un motif futile, une parole malheureuse et une remarque sur notre activité sexuelle. De mémoire, j’avais dû lui dire de rage que c’était trop « plan-plan » et elle m’avait traité d’obsédé, de menteur, crachant finalement un énorme « Si t’en peux plus, t’as qu’à te branler. »

J’étais tellement dans la rage et tellement excité depuis le réveil à cause de son petit short court et de son t-shirt bâillant et offrant une vue imprenable sur son 90D que j’ai craqué et répondu :

— Ah bon c’est ça ! Tout en sortant mon sexe bien tendu et en quelques mouvements rapides, excité par son regard oscillant entre dégoût, tension et surprise j’éjaculais sur la table de la cuisine avant de sortir rageusement de la pièce.

C’est là que se situe l’épisode qui a changé nos vies. C’est là, qu’en tournant légèrement la tête, dans un dernier coup d’il, j’ai vu, DISTINCTEMENT VU dans le miroir ma femme essayer le sperme du bout de ses doigts et, aussi sec, enfourner ses doigts maculés dans sa bouche avec un air hagard.

Sur ma lancée, mon corps a continué son chemin vers la salle de bains, mais mon esprit lui est resté complètement ailleurs. Une seule certitude en tout cas, celle d’avoir vu ma femme déguster avec gourmandise ma semence. Quelque chose qui me semblait totalement inconcevable au vu de son comportement des dernières années.

Je pris une douche (tiède, pas froide, je ne suis pas maso !) et réfléchis à ce qui venait de se passer. Les idées se bousculaient dans ma tête mais je trouvais finalement un plan à mettre en uvre.

Nous fîmes les courses comme si rien ne s’était passé. Mais le soir, devant l’écran et un petit plateau-repas, je mis par hasard un porno à la télé. Elle s’offusqua rapidement et je jouais l’outragé quand elle m’accusa de l’avoir fait exprès, lui lançant « tu voulais de nouveau me provoquer ».

Je sortis alors mon sexe qui tendait mon caleçon depuis plusieurs instants et tout en la fixant me masturbait devant elle qui regardait la télé en me fixant d’un air mi-ennuyé, mi-outragé. Excité depuis le matin, moi qui sais me retenir, je ne fus cette fois pas long à jouir sur un coin du plateau avant de partir en râlant.

Tout comme j’avais programmé la box, j’avais changé l’orientation du grand miroir ce qui me permit de la voir tremper ses doigts dans mon sperme et le déguster avec empressement.

Lucille visiblement adorait mon foutre mais était trop timide pour me l’avouer et je ne voulais pas la mettre trop tôt devant mes découvertes. Je repensais aussi à ces fois ou elle se précipitait à la salle de bains après un rapport amoureux en comprenant maintenant que son appétit ne datait pas d’hier.

J’avoue que plus tard, blotti contre Lucille, j’eus du mal à trouver le sommeil et son souffle parfois irrégulier me fit comprendre que, elle aussi était un peu tendue.

Au matin, un bon footing s’imposait à nous. Au retour, je pris ma douche rapidement tout en l’observant se déshabiller, m’extasiant devant son corps magnifique dont la vision m’amena rapidement à une certaine tension…

A la vue de ma queue tendue, elle me traita d’insatiable.

Comme elle était assise dans le fauteuil en osier, je me mis devant elle, le sexe au garde-à-vous, fixant son corps nu, si attirant et me caressais en jouant le gars piqué au vif par sa remarque. Elle prit un air ennuyé et je fis semblant de ne pas remarquer ses tétons durcis et pointés sans parler de ses cuisses pressées l’une contre l’autre. Je fis durer la chose, me caressant lentement, fixant aussi la veine solitaire qui battait la chamade sur le côté de son cou. Elle marmonna un « bon allez dépêche-toi « d’une voix un peu trop rauque pour être naturelle.

Quand j’éjaculais j’eus l’impression d’exploser de partout tant j’étais excité. De gros jets de sperme vinrent s’écraser sur ses seins lourds, laissant des traînées blanches épaisses, rehaussant encore sa beauté. Je lâchais un « ton pervers te salue « avant de m’éclipser, espérant que la petite caméra que j’avais mise en place avait bien tout filmée.

J’étais tendu (d’impatience cette fois) d’avoir les images, et une fois qu’elle eut quitté la douche, me transformai en Flash pour récupérer la mini-caméra. Pendant qu’elle s’affairait à la cave, je visionnais les longs instants du film.

Tout avait parfaitement fonctionné et les imagées dépassaient même mes plus folles espérances. Je me vis jouir par soubresauts sur sa poitrine, le corps tendu d’excitation et surtout, la vis tendue elle aussi, attendre que je sorte, s’en assurer une seconde puis s’enduire les seins de mon sperme et se titiller ses pointes brûlantes, se caresser les seins, écarter les cuisses et se masturber furieusement avant de jouir dans un long cri silencieux.

Dieu qu’elle était belle, ivre de plaisir, pantelante, vaincue par la jouissance. Le petit film se termina par une vue de son charmant fessier quand elle entra dans la douche. OK, l’image était un peu brumeuse à cause de la buée, la qualité n’était pas topissime, mais jamais je n’avais vu un film aussi excitant, aussi érotique.

Je pouvais maintenant passer à l’étape suivante.

Le lendemain, batteries rechargées, je l’entrepris donc dès le matin. Comme souvent le week-end, elle était en peignoir, attablée dans la cuisine et s’apprêtant à attaquer une tartine de Nutella. Je fis mine d’écarter les pans de son peignoir, mais elle râla immédiatement. Si, par le passé, j’avais lâché prise, cette fois il n’en alla pas de même et je lâchais un : – Ah tu l’auras voulu ! Avant d’ouvrir mon peignoir et d’exhiber mon sexe tendu, gorgé de sang et de sève.

Elle lâcha un « tu vas pas recommencer ? « moins virulent qu’à son habitude pendant que je commençais à me caresser rapidement ; La même petite veine pulsait au même endroit de son joli cou et son peignoir s’était défait à cause de sa respiration saccadée.

Je remarquais que, consciemment ou non, sa tartine était toujours dans sa main, quasiment sous ma queue que je manipulais avec vigueur tant la scène était excitante. Je sentis encore une fois, une houle puissante monter en moi, un torrent de sensations qui allait déferler bientôt.

Dans un coin de mon esprit, je me demandais si elle allait oser se révéler à moi ou si elle n’oserait pas encore. Ce qu’elle osa dire ce fut : « Bon allez, prends ton pied mon salaud ! » qui déclencha mon explosion.

Je vins jouir sur sa tartine, arrivant à la recouvrir quasi totalement de foutre tant je me sentais ivre de plaisir, puis quelques gouttes atteignirent son peignoir ou tombèrent sur ses cuisses.

On se regarda et l’espace d’une seconde je la sentis prête à basculer et moi-même j’en étais proche quand son regard se troubla, mais elle se reprit et je me reculais, sortant de la pièce non sans l’avoir tendrement embrassée.

Une seule idée trottait désormais dans mon esprit obnubilé par Lucille, qu’allait-elle faire, pourrais-je avancer, aller plus loin ou étais-je allé trop loin ?

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