Sabine était rêveuse dans le train qui reconduisait toutes les personnes du séminaire vers leurs lieux de domicile.

La soirée d’hier avait été formidable ! Sabine se sentait une nouvelle femme. Tous ses complexes semblaient s’être envolés, emportés par les grands vents du Destin qui secouaient son existence, jusque-là très terne, pauvre en émotions, et riche en désillusions, et frustrations de toutes sortes. Bécassine était définitivement "morte" ! Elle avait envie d’envoyer chier tout le monde… mari, parents, collègues ! Elle était libre ! Libre !!

Elle regarda sa copine Cécile qui s’était endormie sur la banquette du compartiment… tu m’étonnes qu’elle dorme pensa Sabine, après toutes les prouesses sexuelles auxquelles elle s’est livrée !

Certes, les deux femmes avaient été le jouet de la volonté vicieuse, et des caprices insatiables de la nièce de Cécile, Clémence. Mais quel tourbillon d’émotions et de plaisir !

D’abord la consécration sociale et professionnelle ! Sabine avait reçu un prix confirmant sa réelle implication et son sérieux dans la vie de l’entreprise. Son patron avait fait son éloge devant tout le personnel de la société !

Et ensuite le regard de tous ses collègues hommes, qui bavaient devant elle, alors qu’ils l’avaient toujours considérée comme une souillon, une incapable, une pauvre fille frigide ! Et les femmes ! Ses collègues femmes ! Mais quelle joie, quelle satisfaction, quelle jubilation de les avoir vues, la haine, le ressentiment et la jalousie, peints sur le visage ! Elles l’auraient lynchée sur place, si elles avaient pu !

Sabine, en une seule soirée, après plus de dix années de dur labeur, était devenue la Number one, en termes de performances professionnelles, la première concubine attitrée du grand patron, et accessoirement la nymphette hyper-glamour et sexy du "Team" !

En pensée, Sabine aimait bien utiliser ces anglicismes, qui rendaient, pensait-elle, bien plus l’implication dans la vie de l’entreprise, que leurs homologues français. Ainsi parlait le grand patron, le "big boss", ainsi qu’il se déclarait lui-même. Il faut dire que Maxime rêvait beaucoup de l’international !

Et pourtant dans le secret de l’alcôve VIP, quand les deux femmes s’étaient retrouvées seules avec leur patron, il leur avait avoué que lui n’était qu’un exécutant… un homme, personnage de l’ombre tirait les ficelles, c’était lui le propriétaire de la boîte. Son identité était secrète, mais, et cela Sabine ne pouvait pas le savoir, en définitive elle le connaissait très bien. C’était un homme quelconque qui se mêlait aux employés, et discrètement, écoutait tout ce qui se disait, et pouvait vérifier par lui même comment se passait le travail dans son entreprise !

Malgré toutes les demandes des deux femmes, Maxime ne voulut pas révéler qui était ce mystérieux intervenant, et pourtant les deux femmes purent jouer de tous leurs charmes pour obtenir une réponse ! Mais en vain…

Sabine, un instant passive et rêveuse, eut soudain l’intuition que cet homme mystérieux allait jouer un rôle important dans sa vie, et la délivrer des liens qu’elle s’était elle-même fabriqués ! Comment, pourquoi ? Mystère, mais en tout cas, tout son instinct de femme lui criait quelque chose par rapport à cet individu…

Clémence, qui surveillait tout ce qui se passait dans l’alcôve, grâce aux caméras, depuis le poste de surveillance des locaux, dit dans l’oreillette de Sabine :

Sabine, j’aimerais beaucoup que tu te rapproches de ton amie, et que tu te mettes à la caresser… enfin, quand je dis "j’aimerais", tu m’as comprise ! "

Ah, cette Clémence, pensa Sabine… quelle débauchée cette fille!

Leur patron, déjà légèrement euphorique à cause du champagne, avait largement "abreuvé" sa voisine de gauche, Cécile, qui se sentait déjà moins timide. Elle sentait une main possessive errer sur sa cuisse, et remonter la soie des bas jusqu’au porte-jarretelles. Et comme son amie Sabine, elle avait dû se délester de sa culotte, sur la scène… elle savait qu’elle aurait bientôt les doigts de son patron dans sa chatte !

Cécile, laisse-toi faire ! Je veux que ton patron te baise ! Je veux que tu te retrouves à poil au gré de la convoitise de tes deux voisins !

ordonna Clémence de son ton péremptoire !

La demande était sans concession, mais Cécile s’en foutait. La soirée, le champagne, la consécration d’avoir été choisie pour l’alcôve présidentielle, avec le big boss ! Toutes ses collègues allaient en crever de jalousie… alors un plan cul avec un mec puissant, bourré de tunes et plutôt bel homme, pourquoi pas ! ?

Demain serait un autre jour, elle rentrerait à son foyer comme une épouse modèle, et relaterait des histoires de séminaire très chastes à son mari !

Sabine regardait le manège érotique, grisée elle aussi par l’alcool et l’appel du sexe… les mains de Maxime qui remontaient doucement sous la jupe de Cécile pour investir son intimité… Obéissant à l’injonction de Clémence, elle se leva de la banquette confortable, et sans façon, vint se loger contre son amie, et commença à la caresser, tout en l’embrassant langoureusement !

Sur le coup, Cécile regimba un peu, étonnée qu’elle était, par le comportement de son amie… elle tenta de la repousser doucement.

Sabine lui glissa à l’oreille :

Laisse-toi faire… Clémence nous tient !

Pense à ton mari ! Tu crois que ça lui plairait de connaître tes exploits sexuels lesbiens avec moi ?

souffla vicieusement Clémence dans son oreillette.

Cécile, fataliste se laissa approcher par les lèvres pulpeuses de Sabine… prise dans l’ambiance, l’alcool, et rejouant le scénario d’avec Clémence sur la plage, elle se laissa faire. D’autant plus que Sabine embrassait divinement bien.

Alors Maxime, un peu étonné par la fougue de sa meilleure comptable, sur l’une de ses employées, regarda d’abord les deux femmes se laisser aller aux plaisirs de Sapho… puis il reprit également ses caresses. Il se dit qu’il devait vraiment être béni des Dieux ! Il s’était attendu à tout, sauf à avoir deux petites salopes bandantes venir se gouiner sous ses yeux !

Ainsi, Cécile avait pour elle toute seule, deux êtres à l’âme enfiévrée, qui la caressaient partout et l’embrassaient à tour de rôle !

Sabine se posant à genoux devant son amie, lui remonta doucement sa jupe et la carra au-dessus de ses hanches. Alors, effleurant le pubis blond de son amie, elle devint plus intrusive. Cécile eut un frémissement de plaisir quand elle sentit cette main féminine effleurer ses poils. Tandis que des doigts jouaient avec la jarretelle, Cécile s’ouvrit entièrement aux caresses de son amie. Elle sentit bientôt un doigt venir titiller son clitoris, tandis qu’une main venait par le tranchant, limer doucement ses grandes lèvres. Mouillant et gémissant de plus de plus, Cécile n’avait qu’une envie : sentir le souffle chaud de la bouche de Sabine venir effleurer ses nymphes. Son vu fut exaucé, quand elle sentit une langue d’abord timide lui caresser la vulve, puis s’introduire dans sa fente tandis qu’un doigt écartait les chairs offertes.

Clémence, la main dans la culotte n’en revenait pas ! Elle n’avait pas donné d’ordres supplémentaires, et pourtant voilà que ses deux soumises allaient s’envoyer en l’air sans sa permission ! Dégoûtée de rage, elle éteignit le moniteur de contrôle et quitta le bâtiment sans demander son reste. Elle était presque choquée par la lubricité de Sabine qui jouait les lesbiennes avec sa meilleure amie ! Où était passée la femme frigide, timide, peu encline aux choses du sexe ?

Ça allait trop vite pour elle… elle se sentait en dehors du coup. A quoi ça sert d’avoir des moyens de pression sur les gens, s’ils dépassent vos propres souhaits !

Mais bon, elles ne perdaient rien pour attendre les deux effrontées ! Ah elles voulaient du sexe, elles allaient en avoir, mais dans leur cadre familial… ce serait encore plus excitant ! "

Là, ce serait une autre paire de manches… elle allait la faire craquer, sa chère tante Cécile !

Pas en reste, Maxime lui, prenait possession de la bouche de la blonde allongée, le sexe offert à la voracité de Sabine, tandis que ses mains la débarrassaient de sa veste de tailleur, déboutonnaient le chemisier et dénudaient le poitrail de la belle. Ses mains n’eurent de cesse d’empoigner ses seins aux pointes durcies, d’en pincer l’extrémité. Cécile perdait pied avec la réalité, et s’offrait entièrement aux douces caresses des deux autres.

Enfin, Maxime se dénudant lui aussi dans l’intimité de cette alcôve présidentielle, vint d’abord derrière Sabine, lui remonta la robe moulante au-dessus des hanches. Et tandis qu’elle gamahuchait toujours sa partenaire, à quatre pattes, il passa ses doigts sur l’abricot juteux de la jolie brune, et présentant un gland violacé de désir, embrocha la pénitente d’un bon coup de reins. Le trio ainsi constitué gémissait et ahanait à qui mieux mieux…

Mon Dieu pensa Sabine, quelle partie de cul ça a été ! Mais sapristi, comment je parle à présent ! Je crois que mon aîné serait fier de sa petite maman !

Les yeux mi-clos, balancée par le roulis du train, elle repensa ensuite à la nuit torride que les trois terminèrent dans une chambre d’hôtel… l’évocation de ces souvenirs lui tordit à nouveau l’estomac, tandis que sa vulve était de nouveau en demande de passion …

Bizarrement, après quelques "encouragements" de la damnée Clémence dans son oreillette, celle-ci avait cessé de leur donner des ordres. En son for intérieur, Sabine se dit que le jeu avait été trop facile pour elle ; Clémence s’attendait à des récriminations, des rebuffades d’au moins sa tante Cécile, alors quand elle vit la facilité avec laquelle le trio se configura, et visita beaucoup de possibilités érotiques, elle avait dû être déçue, voire humiliée. Les élèves avaient dépassé le maître.

Sabine, qui commençait à bien comprendre la psychologie des gens, se dit qu’en fin de compte c’était de forcer, d’être le Pygmalion, le maître d’ouvrage des réjouissances, qui amusait Clémence. Soumettre deux femmes à des choses qu’elles ne connaissait pas, qu’elles se verraient difficilement accomplir, voilà ce qui amusait et excitait Clémence, dans sa perversité lubrique. Or là, les deux femmes avaient toujours devancé ses exigences.

Il n’y avait plus de jeu du chat et de la souris. Les victimes étaient trop consentantes.

Pensant à tout cela, Sabine eut un grand sourire… avec une interrogation. Le premier round avait été perdu par Clémence… quel serait donc l’enjeu du second ?

Bizarrement, être à nouveau le jouet de cette jeune femme, ne l’inquiéta pas du tout ! Mais au contraire, lui procura une grande excitation… elle entrevoyait bien un jeu, dans lequel seraient incorporés ses 3 garçons, Cécile, Clémence et elle-même, et pourquoi pas de nouveaux acteurs ?

Voilà qui ne plairait peut-être pas à son amie Cécile. Revenue dans la normalité de sa vie quotidienne, Cécile, de nouveau soumise aux jeux pervers de son aîné et de Clémence, cela allait être beaucoup moins drôle pour elle !

Là, elle ne serait plus sous l’emprise du champagne et d’un PDG charmeur, se "lâchant" lors d’une soirée de folies, dans l’anonymat d’une alcôve pour VIP !

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