C’était il y a maintenant bien longtemps…Ma femme et moi, âgés tous deux de vingt-cinq ans habitions un petit appartement parisien et ma femme avait le privilège de travailler dans la rue même de notre domicile, à quelques dizaines de numéros…
Moi-même je travaillais un peu plus loin mais aussi à Paris.
Nos horaires ne correspondaient pas vraiment et, si mon épouse pouvait renter déjeuner à la maison, il n’en était pas de même pour moi.
Ma femme, Claudine, était secrétaire dans son entreprise et les impératifs de son emploi faisaient qu’elle rentrait à des horaires peu réguliers, entre 6 heures et 8 heures du soir.
Moi-même, toujours rentré avant elle, je m’y étais habitué.
Jeune mariés, nous étions pressés de dîner pour nous retrouver dans notre chambre pour nous livrer à des ébats qui pouvaient durer plus d’une heure, Après quoi nous pouvions nous livrer à nos loisirs préférés avant de nous coucher et, très souvent de nous livrer à de nouveaux ébats avant de nous endormir.
Claudine était très sensuelle. C’était souvent elle qui prenait l’initiative des caresses qui entraînaient rapidement les pratiques les plus excitantes: masturbations réciproques, cunnilingus, fellations et finalement très longues copulations ou, tous deux nous nous manifestions bruyamment, jusqu’à nos orgasmes réciproques qui, très souvent étaient simultanés.
De jeunes amants, de jeunes mariés, prennent vite l’habitude de se livrer à un coït qui devient quotidien et même si l’un ou l’autre tentent de "pimenter" ces pratiques, tout devient vite prévisible. Ce qui fait que les assauts ont tendance à s’espacer pour finalement ne devenir qu’hebdomadaires, sauf imprévu.
Cet imprévu ne devait pas tarder à arriver.
Un jour que Claudine était rentrée à la maison un peu plus tard que de coutume, je lui trouvai une attitude que je ne lui avais pas connue jusqu’alors: elle parlait peu et son regard fuyait le mien. Mais bientôt le quotidien reprit le dessus: dîner conversations banales, télévision, lecture du journal et enfin coucher, bien calme. Je remarquai toutefois que Claudine s’était attardée un peu plus que d’habitude dans la salle de bains…
Les jours qui suivirent s’écoulèrent sans que je repense à cette soirée qui pourtant avait éveillé mon attention.
Une semaine plus tard, Claudine rentra de nouveau plus tard, encore plus tard, avec la même attitude, comme absente. Sans lui poser la moindre question, je me montrai plus pressant, plus affectueux mais elle resta assez froide. Je me dis alors que je verrais si elle allait encore s’attarder dans la salle de bains…Et c’est ce qui se passa.
A partir de ce moment des idées très diverses se mirent à traverser mon esprit qui débouchaient toujours sur la même interrogation: Claudine me tromperait-elle?
La semaine s’écoula sans que cette question ne cesse de me préoccuper.
Le mercredi, parce que maintenant je savais ce qui m’attendait le mercredi, Claudine rentra en retard, encore un peu plus en retard que les deux fois précédentes.
Je me décidai, non pas à la questionner, mais à interférer dans le déroulement de ce qui me semblait devenir un rituel.
Je m’approchai de ma femme, beaucoup plus pressant que d’habitude, l’embrassai et commençai à la caresser…Et là je sus: elle sentait l’homme.
Envahi par cette certitude, je me rapprochai de Claudine qui, après un temps de recul, se laissa caresser avec cependant une certaine réticence. Je l’attirai vers le canapé avec une force que je n’utilisais jamais, car elle était toujours docile dans nos rapports amoureux et j’en vins aux caresses plus précises. Plus je me faisais pressant, plus je sentais une odeur qui n’était pas la sienne, une odeur qui m’excitait. Plus mon excitation montait, moins Claudine se montrait réticente à mes assauts.
C’est ainsi que j’en arrivai à glisser ma main entre ses jambes, qu’elle referma d’abord -ce qu’elle ne faisait jamais- pour enfin les entrouvrir de mauvaise grâce. Ce qui me permit d’atteindre sa culotte que je découvris mouillée, non pas comme d’habitude mais trempée, légèrement gluante à l’extérieur et franchement gluante à l’intérieur. Je ressentis comme un coup dans le bas-ventre qui se traduisit par une érection telle que je n’en avais jamais eu. J’entrepris alors de dévêtir Claudine alors que moi-même je quittai mes vêtements et, couvrant son corps de baisers, je sentais toujours cette odeur… J’en arrivai alors à son sexe vraiment gluant et en approchai le nez et la bouche, reconnaissant à coup sûr du sperme mêlé à la mouille de Claudine. Je me mis à la humer à lécher ses lèvres et son clitoris tout enduits de ce foutre et enfin, le visage plein de ces sécrétions, je l’embrassai à pleine bouche.
Il n’était plus besoin de nous parler: nous nous étions compris. Fou d’excitation, les mains tremblantes, le souffle court, tel que Claudine ne m’avait jamais vu je pénétrai son vagin de mon sexe qui pénétra avec une facilité que je compris très bien: je nageais dans le sperme de l’amant de ma femme et cela m’excitait au plus haut point. Claudine, que mon excitation, dont elle comprenait le sens, faisait mouiller abondamment, se pressait comme jamais elle ne l’avait fait, contre mon sexe, ce qui m’amena à glisser mes doigts vers son anus où se trouvai encore plus de sperme que dans sa chatte -son amant avait dû commencer par là- et que, montrant mes doigts ainsi enduits face à nos deux visages, je les portais à ma bouche pour les lécher et enfin embrasser Claudine. Nous nous embrassions à pleine bouche dans le sperme de son amant!
Nous avons ensuite baisé, baisé à fond, nous regardant dans les yeux, jusqu’à ce que nous hurlions dans le même orgasme…
Ensuite, repus, nous pûmes retrouver le cours de notre soirée, sans évoquer une seul instant ce que nous savions tous deux.
Discrètement cependant, je m’emparai de la culotte de Claudine et la mis dans un sachet en plastique, sans avoir encore d’idée précise de ce que j’en ferais.
FIN DE LA 1ère PARTIE