Marc s’était finalement laissé aller dans la main de Chantal. Le jet avait envoyé par mal de sperme sur le tailleur de sa partenaire. Elle avait fait un bond en arrière, mais il était trop tard, son ensemble était déjà maculé de taches blanchâtres.
Elle était en colère, lui il éclatait de rire.
Elle s’est dirigée vers la salle de bain à enlever sa jupe et sa veste et à commença à les laver à la main.
– Que fais-tu ?
Dit-il en la voyant ainsi affairée.
– Je ne peux pas repartir ainsi
Dit-elle.
Elle posa ensuite la jupe et la veste devant le radiateur.
Il lui prît la main et l’emmena vers sa chambre.
– Que fais-tu ?
Dit-elle à son tour, mais sans vraiment résister en en se laissant guider.
– Tu ne vas pas rester à moitié à poil ici tu seras mieux sous les couvertures.
Quand ils arrivèrent dans la chambre, il s’approcha d’elle et l’embrassa. Elle chercha dans un premier temps à éviter son baiser, mais finalement l’accepta avec appétit. Ils basculèrent sur le lit.
– A partir de maintenant, ceci est interdit.
Lui-dit-il en commençant à enlever son collant.
– Tu ne porteras que des bas
Elle ne répondait rien et se laissait déshabiller par Marc. Quand elle fut nue, elle se réfugia sous les couvertures comme pour cacher cette nudité.
– Cachez ce sein
Dit-il en riant, il se mit nu aussi et ne chercha, quant à lui, nullement à cacher ses attributs. Son sexe avait déjà repris belle forme. Il se glissa sous la couette et glissa entre les jambes de Chantal.
– Que fais-tu ?
Sans rien dire, il approcha sa bouche du sexe de Chantal pour lui faire un cunnilingus.
– Non
Dit-elle en cherchant à éloigner sa tête de son petit abricot
– Laisse-toi faire tu verras, ce sera bon.
Elle trouvait cela tellement sale comment pouvait-il pouvoir lui faire cela elle sentait sa langue qui titillait son clitoris pour ensuite lécher ses lèvres intimes, revenait sur son abricot et repartait vers ses lèvres pour forcer le passage et aller le plus loin possible dans son vagin.
Elle luttait, comment pouvait-elle aimer ce truc si dégoutant il mordillait son clitoris et cela était loin d’être désagréable.
Quand sa bouche tétait son bouton du plaisir, ses doigts visitaient son intimité il avait commencé par un doigt, mais le sexe de Chantal s’ouvrait de plus en plus, et devenait vraiment chaud et humide. Marc y glissa d’abord un deuxième, puis un troisième doigts.
La main n’y passa pas complétement, mais quatre doigts étaient maintenant à l’intérieur elle était à la fois horrifiée et domptée, elle ne pouvait combattre ce plaisir naissant, elle savait qu’elle allait bientôt abdiquer.
Elle fermait sa bouche pour s’interdire de se trahir par quelques bruits significatifs, mais Marc continuait à jouer avec son berlingot et ses phalanges exploraient avec curiosité ses parois vaginales mimant à la perfection le coït
Cela devenait si intense qu’elle ne pouvait plus lutter soudain, elle se pâma, son corps se convulsa presque, son bassin ce souleva, porté par une force qu’elle ne pouvait comprendre et dans un râle assourdissant laissa échapper un plaisir qu’elle avait jusque-là cherché à repousser.
Marc refit surface hors des couvertures et posa un baiser sur le nez de Chantal. Elle était allongée, les jambes écartées, les bras en croix et ne pouvait plus bouger, épuisée de ce qu’elle venait de vivre.
Petit à petit, elle reprit ces esprits. Elle ouvrit les yeux qu’elle avait gardés clos jusque-là et vit Marc penché au-dessus d’elle qui la regardait sans rien dire.
Un sourire se dessina sur le visage de Chantal, elle était heureuse et nullement furieuse d’avoir succombé si facilement à ce combat contre finalement, elle ne savait pas contre quoi elle avait lutté
– Merci
Susurra-t-elle d’une voix si basse que Marc n’était pas certain que c’était bien ce mot qu’elle avait prononcé. Il s’allongea sur le dos et l’attira contre lui. Elle se laissa faire et vint se blottir contre son épaule.
Ils restèrent ainsi une éternité que ni l’un ni l’autre n’aurait pu quantifier.
Elle n’avait jamais connu ce qu’elle venait de connaitre, il savait quant à lui que l’intensité de son orgasme n’avait rien à voir avec ses qualités au lit, il avait simplement été proportionnel à son désir de résister, son envie de ne pas avoir envie, sa volonté de ne pas jouir plus elle résistait, plus la tension montait et plus la pression était forte, plus la délivrance l’était aussi.
Ils étaient nus l’un contre l’autre et s’étaient plus ou moins assoupis. Ils rêvassaient l’un et l’autre et nul ne saurait dire si c’était à la même chose.
Le sexe de marc n’avait pas perdu de sa superbe, il était allongé sur le dos, elle était blottie contre lui et leurs jambes emmêlées, elle ne pouvait ne pas sentir cette érection.
Marc, après cette pause incommensurable, laissa trainer sa main négligemment sur le corps de Chantal. Puis, doucement commença une lente et douce caresse qui se termina sur son mamelon droit.
Ses doigts pincèrent ses tétons. Elle n’a jamais aimé quand Franck voulait caresser sa poitrine. Elle lui disait que cela était trop sensible, trop douloureux.
Marc n’était ni plus ni moins doué que Franck, pourtant elle le laissa faire.
Il l’attira ensuite vers lui pour l’embrasser, puis dirigea sa tête vers son torse. Elle se laissa guider et embrassa le thorax de Marc.
Elle avait toujours aimé le buste musclé de Franck, elle aimait y poser sa main et y donner de multiples petits baisers, celui de Marc était beaucoup moins musclés, son surpoids lui offrait même un amas graisseux au niveau de la poitrine. Il avait quelques poils éparses sur son poitrail, Franck avait à ce niveau une pilosité guère plus fournie.
Chantal n’avait jamais vraiment été initiatrice, ni joueuse au lit avec Franck. Il n’était pas dirigiste, ni dominant, elle était plutôt passive sans être vraiment soumise, ils faisaient l’amour sans originalité, mais avec beaucoup de plaisir.
Marc se montrait beaucoup plus autoritaire. Il guidait, voire imposait. Elle était toujours aussi passive qu’avant, mais bien plus soumise qu’avec Franck.
Cependant, alors que Marc avait stoppé la progression, qu’il lui avait imposée, au niveau de son torse, qu’elle l’avait comme il lui avait fait comprendre, dans un premier temps couvert de multiples baisers, elle commença à taquiner de sa langue les tétons de Marc. Il soupira d’aise pour lui indiquer qu’il aimait cette initiative. Elle les mordilla ensuite légèrement puis se surprit à les téter.
Jamais elle n’avait fait cela à Franck, car cela ne lui était jamais venu à l’esprit.
Il caressa les cheveux de Chantal, puis d’une légère pression, l’invita à porter ses baisers vers son ventre puis quand il voulut la diriger vers son bas ventre, il sentit une résistance. Il prît la tête de Chantal dans ses mains pour la diriger vers ses lèvres et il l’embrassa en gardant toujours sa tête prisonnière de ses mains.
Ensuite, toujours sans un mot, il dirigea à nouveau Chantal vers son sexe. Ses lèvres étaient maintenant à quelques centimètres de la rigide tige. Marc avait toujours la tête de Chantal entre ses mains, de quelques mouvements de bassin, il flagella les joues de Chantal avec sa verge.
– Attention, elle peut être méchante quand elle n’a pas ce qu’elle veut !
Dit-il en sur-jouant son ton autoritaire.
Finalement, il laissa une main sur les cheveux de Chantal et dirigea sa cravache improvisée vers les lèvres de Chantal. La canne devint alors bâton de rouge à lèvre. Chantal gardait sa bouche bien fermée, mais ne chercha pas à se dégager de cette mainmise sur ces mouvements.
Marc ne força pas réellement le passage, il simulait simplement un maquillage appliqué sur les lèvres de Chantal.
– Cela te plait ?
Elle résistait en serrant le plus fort possible ses lèvres. Il lâcha l’emprise qu’il avait avec sa main droite sur la tête de Chantal et il fut lui-même étonné de ne pas la voir profiter de cette nouvelle liberté.
Elle avait toujours sa bouche exagérément fermée mais restait à hauteur de son sexe.
– Allez, un petit bisou
Il insista plusieurs fois, non par des mouvements intrusifs, mais en essayant de la convaincre par ses paroles.
Finalement, elle posa un premier baiser sur son gland.
– Hum, voilà un premier pas très intéressant.
Elle donna un autre baiser, mais cette fois sur sa hampe.
– Suce-là
Il avait dit cette phrase dans une sorte de gémissement. Cela ressemblait plus à une supplique qu’à un ordre.
Elle hésita, puis, finalement prît son gland dans sa bouche. Sa langue taquina l’intrus et elle oublia qu’elle trouvait cela ragoutant.
Elle était en train de faire une fellation. C’était la première fois et elle ne savait pas trop comment s’y prendre, sa caresse buccale était maladroite, mais Marc ne voulant lui faire peur et surtout ne pas la décourager ne chercha pas à lui prodiguer des conseils où à la guider.
– Cela sera pour plus tard !
Se disait-il à lui-même.
Pour l’instant, il profitait du moment et s’amusait de cette caresse malhabile mais volontaire.