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Shanael découvre le poteau rose – Chapitre 1




J’ai 72 ans, cadre supérieur à la retraite.

Je vis seul dans une ferme de Charente. J’ai toujours été obsédé par le sexe. Je peux dire qu’en dehors de mes obligations, cela a été et reste mon activité principale. J’ai un faible pour la domination. C’est venu progressivement au fur et à mesure que ma libido s’émoussait. Cela fait cinq ans que je suis la plupart du temps impuissant. Seule la pratique du SM me permet  encore d’arriver à mes fins.

Depuis que je n’ai plus d’activité professionnelle, je consacre l’essentiel de mon temps à compulser du porno et à faire des rencontres grâce aux sites ou aux forums dédiés à ce genre d’activité. Je trouve facilement des femmes disponibles mais la plupart se refusent à moi lorsque je leur fais part de mes goûts. Ou bien elles sont trop moches.

A l’exception d’Hélène, une ancienne prof de fac cérébrale, je dois avouer que je n’ai guère eu de succès. Hélène ayant finalement trouvé chaussure à son pied dans un registre plus ordinaire, je me retrouve le bec dans l’eau. Je décide de reprendre mes recherches mais en changeant mon angle d’attaque.

Comme j’ai des goûts bien précis sur le type de fille qui me plaisent et que, quand j’en trouve une, c’est la plupart du temps une oie blanche qui cherche le grand amour, pourquoi ne pas envisager une professionnelle?

Je vais sur Bing, mon moteur de recherches préféré, et visionne des dizaines de «French mature amateur». Elles ne sont certainement pas amatrices, mais matures ci. Je finis par dégoter une blonde  pulpeuse, la cinquantaine. Je prévisualise la scène. Maman est occupée avec un jeune type qui la prend dans toutes les positions.

Je clique sur le lien et me retrouve sur le site où les filles remercient le producteur en fin d’épisode. La mature se nomme Shanael. Je fais une nouvelle recherche et la découvre dans plusieurs scènes assez répétitives. Finalement notre pseudo-amatrice a bien son propre site. Nouveau clic, bingo.

L’annonce est claire:

« Je suis Shanael-xxl. J’ ai 48 ans, je mesure 1m60 pour 47 kilos, 90B. Je suis modèle photos, actrice x et escortgirl indépendante. Je reçois a mon domicile  mais je peux aussi me déplacer dans toute la France. Je m’adapte a chaque personne en fonction de ses désirs. Merci. A bientôt. Shanael-xxl » 

Je visionne ses photos assez sages. Particularité, elle est couverte de tatouages. Ce truc est vraiment à la mode, on dirait que le monde entier s’est donné le mot pour ressembler à du papier-peint ambulant. Coup de chance, elle habite à quelques dizaines de kilomètres de ma ferme. Je compose son numéro et tombe sur une voix fort agréable que je reconnais pour l’avoir entendue dans ses films. La discussion est rapide, je ne précise pas mes souhaits, et nous tombons d’accord sur le fait qu’elle me rende visite le dernier week-end du mois.

Cela me laisse largement le temps pour préparer sa venue, notamment pour faire quelques emplettes choisir quelques accessoires et disposer quelques installations dans  mon grenier. C’est la pièce que j’ai utilisée avec Hélène.  Elle est  fort dépouillée ce qui me convient assez.

Shanael me téléphone le vendredi pour confirmer sa venue. Nous nous donnons rendez-vous vers midi à Saintes, devant un bon restaurant. La cougar est raisonnablement prudente et veut voir à qui elle a affaire avant de poursuivre.

Elle est très pro et donc parfaitement à l’heure. Je ne peux pas dire que je la découvre, tant j’ai eu l’occasion de la mater sur Internet. Elle est effectivement de petite taille même avec ses escarpins à talons hauts. Elle est d’un commerce agréable, souriante. Le restaurant lui plaît visiblement. Nous échangeons des banalités jusqu’au dessert.

C’est le moment que je choisis pour lui faire part de mes inclinations et autres souhaits. S’engage une négociation où elle m’indique tout d’abord  que ce que je lui propose est hors norme, sans fermer la porte à la discussion. Je n’ai pas envie de jouer les marchands de tapis et nous nous mettons d’accord rapidement sur ses conditions.

Le retour à la maison se passe sans encombres. Shanael suit ma Mercedes dans sa petite citadine. Elle est enchantée par mon logis et son environnement. Je l’invite à rentrer et se mettre à son aise. Elle réclame une boisson, un Dom Pérignon, comme stipulé dans sa prestation.

L’après midi est bien entamé, il est temps de passer aux choses sérieuses.

L’intérêt avec les professionnels c’est qu’il n’y a pas de bavardage inutile. Je lui demande de se déshabiller, ce qu’elle exécute sur le champ. Je retrouve le corps parsemé de textes et dessins divers et la poitrine siliconée  que j’avais eu le loisir d’observer sur Internet. Je lui indique l’échelle meunière qui conduit aux combles  et suit sa croupe ondulante dans l’étroit escalier.

Elle ouvre la vieille porte de bois et se retrouve dans l’obscurité la plus totale. Un coup d’interrupteur plus tard, l’ancien fenil lui apparait dans toute sa simplicité. Pavés de terre cuite, poutres apparentes et un seul néon pour éclairer les 80 mètres carrés, avec pour seul meuble une malle de voyage et un sommier métallique posé au sol.

C’est assez dépouillé. La mature ne s’en offusque guère.

Je relève le sommier contre le mur et le fixe verticalement à l’aide des crochets positionnés à cet effet. Je lui demande de se placer contre le grillage, puis je sors de la malle un long rouleau de cordelette avec lequel je lui attache  les poignets, les bras en croix à hauteur de la tête. Je fais ensuite de même avec ses chevilles en prenant soin d’écarter suffisamment les jambes.

L’intérêt de ce cadre métallique réside dans son abondance de points d’ancrage. Ainsi je peux enserrer également ses jambes à hauteur des genoux, le haut de ses cuisses, ses bras. Je fais également le tour de son ventre et finis par son cou.

La cougar ne peut plus bouger.

Je prends soin de fixer sur son visage un harnais, avec des illères  lui masquant la vue sur les côtés, et un anneau de fer qui s’enfonce entre ses mâchoires et l’oblige à garder la bouche largement ouverte. Ça ne semble pas trop lui plaire mais je passe outre.

Elle est fin prête.

Je positionne ma camera sur son pied face à elle et la mets en marche. Je jauge son anatomie. Les seins sont mous, le silicone leur donne une silhouette avantageuse mais sans la fermeté d’une poitrine naturelle. Les cuisses sont fermes, le ventre un peu rond, la chatte rasée, les grandes lèvres légèrement saillantes.

Je décide de tester d’abord son goût pour les piqûres. Muni d’une aiguille médicale, je m’approche d’elle. Elle tente de faire non de la tête, éructe quelques bruits bizarres.

Je promène l’aiguille sur sa poitrine, frôlant tout d’abord puis piquant ça et là. Saisissant un téton entre mes doigts, j’enfonçe carrément la pointe de métal à travers la peau tendue et la laisse là. La fille hurle quelque chose d’incompréhensible tout en bavant consciencieusement. Je renouvelle l’opération avec l’autre mamelle. Puis je finis avec la hampe de son clitoris, ce qui la fait se trémousser à tout va.

J’ai oublié de préciser que je suis fumeur et donc que j’ai toujours mon vieux Zippo sur moi. La flamme du briquet ne lui dit rien de bon vu la manière dont elle écarquille les yeux. Je fais aller et venir  ma main devant elle et m’attarde sur les aiguilles, histoire de réchauffer l’atmosphère. C’est assez délectable de voir cette vieille salope se dandiner ainsi devant moi.

Je décide d’une courte pause et je pars me  chercher un vieux Bourbon.

Bon prince, à l’aide d’un des glaçons, je frotte ses tétons et son petit ermite, pour lui permettre de se relaxer un peu.

Je lui présente  ensuite, très fier, le petit générateur électrique que j’ai acheté pour l’occasion. Je fixe les pinces crocodiles au bout des trois aiguilles. A partir de 50 volts, elle commence à s’agiter sérieusement. Je monte jusqu’à 80. Là, elle se pisse dessus sans retenue.

La prochaine attraction prévue était un godemiché géant en bois, authentique, acheté à prix d’or au japon, d’une magnifique couleur saumon. Quand elle découvrit l’objet, Shanael leva le pouce de la main droite. C’était le signe convenu entre nous pour arrêter l’expérience.

Je la délivrais donc de son bâillon, pressé de connaître les raisons  qui l’avaient poussée à stopper la séance. Elle m’avoua tout en s’excusant qu’elle détestait la couleur rose depuis sa plus tendre enfance.

Étant moi phobique, je compris facilement ses raisons et la détachais immédiatement. Elle finit sa bouteille de champagne et prétextant une amie subitement malade disparut subito, après m’avoir fait cadeau de sa prestation. Je me dis que puisqu’il n’y avait finalement pas eu d’échange d’argent, mon histoire pouvait être publiée sans difficulté sur Xstory, le prétexte de la prostitution n’étant plus valide.

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