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Sandrine et les trahisons – Chapitre 9




Sandrine a une vingtaine d’appels en absence de son copain et trois de sa sur. Il semble que son copain n’ait pas ameuté tous ses amis. Il n’a pas laissé de message. Elle ne rappelle pas. Je ris :

— Nos mesures de précaution semblent bien exagérées.

— Peut-être. Mais j’ai passé une super journée et je viens de prendre le plus grand pied de ma vie.

— Qu’est-ce qu’on fait ?

— On reste. Tant qu’il ne m’a pas laissé de message, on reste. Je vais me doucher et on descend manger. J’ai faim.

Dix minutes plus tard, Sandrine sort de la salle de bains dans une jolie petite robe patineuse noire à fines bretelles. Je fais la moue :

— Mince ! J’espérais que tu garderais le porte-jarretelles et les bas.

— Eh oh ! N’exagère pas, ok ? A part mon test au magasin, c’est la première fois que j’en mettais un, donc

— Ah bon ? Tu avais l’air à l’aise avec.

— Oui, c’est bien moins pire que ce que m’avait raconté mes copines !

— Tu en remettras alors ?

— Peut-être. Mais pas ce soir.

Je ris.

— Pas nécessaire, cette robe te va super bien.

— Je la portais quand j’avais 15 ans, donc. Je n’ai rien trouvé d’autre de portable en 2017 chez mes parents.

Je la regarde de haut en bas.

— Tu permets que je

— Oui, dis-moi.

— Le soutien-gorge, c’est dommage qu’on voit les bretelles

— Je sais. Mais sans, au niveau du décolleté, c’est comment dire profond. Le soutien-gorge fait tout tenir.

Je hoche la tête.

— Tu veux que je l’enlève pour te montrer ?

— Très volontiers.

Sans soutien-gorge, tout redescend, effectivement, et on voit une large partie de ses seins. La couture est à la limite du téton, c’est incroyablement sexy. Je dois sourire béatement.

— Ça te plait tant que ça ? Ok, je reste comme ça. Allez, on y va.

Nous quittons la chambre et entrons dans l’ascenseur. Je la regarde, elle pique la mouche :

— Quoi ?

— Donne-moi ton string !

— Quoi !?!

— Donne-moi ton string !

— Non !

— Donne !

— La robe n’est pas si longue que ça et puis

— Donne !!

— Et merde !

Sandrine se penche et retire en vitesse la petite pièce de lingerie. Elle me la tend, je la prends. Elle est déjà mouillée. Sandrine lève les yeux au ciel :

— Tu me fais vraiment faire des folies

Nous prenons l’apéritif au bar de l’hôtel. En ce jeudi soir, il n’y a pour ainsi dire personne dans l’établissement. Le serveur nous le confirme : il n’y a que cinq chambres de réservées, dont trois simples, raison pour laquelle le restaurant est fermé. Ce soir, seul le café est ouvert et cela nous convient très bien.

Nous nous y rendons vers 21h. En chemin, je demande à Sandrine :

— Alors, cette première soirée sans culotte se passe bien ?

— T’es con. A vrai dire, ça m’a dérangée cinq minutes. Depuis, ce n’est pas désagréable.

Je la prends par la taille, elle retire ma main pour la prendre dans la sienne :

— Je trouve ça plus romantique.

La carte n’est peut-être pas celle du restaurant, mais la qualité de la cuisine est la même. Résultat : des plats simples et parfaitement réalisés. Nous mangeons léger mais divinement bien. Assis dans un coin du café sur un banquette, l’un perpendiculairement à l’autre, nous buvons deux verres de vin chacun. Suffisant pour que Sandrine soit un peu pompette. Suffisant pour qu’elle accepte d’exhiber son sexe en remontant sa robe. Elle refuse de me montrer un sein.

Je ne sais pas vraiment si Sandrine pense se marier deux jours plus tard. Nous n’évoquons à aucun moment le mariage. Je pense que pour elle, tout est possible et elle semble surtout ne pas avoir envie d’y songer. Elle vit clairement dans le moment présent. Nous prenons un café et quittons le café. Il est 23h et Sandrine n’a pas envie d’un digestif.

Devant l’ascenseur, je taquine Sandrine :

— On pourrait prendre les escaliers, tu n’as pas fait de sport aujourd’hui.

— Trois heures de balade, ça ne compte pas ? Dis plutôt que tu veux mater sous ma robe.

— Ok. Montons à pied.

Elle éclate de rire et passe devant moi. Je caresse ses fesses avant l’arrivée au premier étage où nous nous embrassons avec passion. Sandrine est sur ses gardes lorsque j’essaye de soulever sa robe. Elle me repousse et court dans l’escalier. Je la rejoins à la moitié de celui-ci et la serre contre moi avant de lui embrasser les fesses.

— Tu me montres tes seins, cette fois ?

— Tu es incorrigible

Elle descend simultanément les bretelles de sa robe et dévoile ses gros seins que je m’empresse de peloter et embrasser. Je la provoque :

— Tu n’oses pas arriver comme ça au deuxième !

— Non, t’es fou.

Elle remonte ses bretelles et repart dans l’escalier.

Arrivée au deuxième. Sandrine est essoufflée. Elle s’assied. Elle est avachie dans un fauteuil style Louis XV. Je la regarde, elle me sourit et soulève rapidement sa robe. Je proteste :

— Je n’ai rien vu.

— Il fallait être plus attentif.

— Y a pas de ralenti ?

Elle éclate de rire et remonte sa robe au dessus de son sexe. Regards. Je m’approche et m’agenouille devant elle, entre ses jambes. Je me penche sur son sexe glabre et commence à le lécher. Elle gémit :

— Tu es dingue.

— Tu adores ça

— Mmmh oui Viens, montons, j’ai trop envie de toi

Je poursuis néanmoins une bonne trentaine de secondes avant qu’un bruit ne la fasse sursauter et mette fin à cette douce caresse. Elle se lève. Nous montons plus calmement jusqu’au troisième étage, le notre. Sandrine me demande la clef alors que nous arrivons seulement à l’étage. Nous chambre est au bout du couloir, à une trentaine de mètres.

Elle prend la clé et dit :

— Je ne suis plus à une folie près, pas vrai ?

Un instant plus tard, sa robe tombe à ses pieds et la voilà partie en trottinant, entièrement nue, jusqu’à la porte de notre chambre. Je ramasse la robe et la rejoins tranquillement. J’imagine la découvrir couchée en entrant dans la chambre, mais elle est debout devant la fenêtre, son téléphone à l’oreille. Elle y reste plusieurs minutes sans dire un mot. Quand elle baisse le bras, elle ne dit que cela :

— Il m’a trompée, je le rappelle.

Sa douceur et sa sérénité me sidèrent. Elle n’attendait que cela, ses aveux. C’est un peu paradoxal, mais c’est seulement à ce moment là qu’elle lui avoue elle aussi son infidélité. Il semble ne pas le prendre mal. Le coup de fil n’est pas long et il se termine ainsi :

— J’arrive.

Je l’aide à refaire ses affaires en vitesse. Nous prenons bien soin de sa robe et la remettons précautionneusement dans le sac. Nous mettons ses bagages dans le coffre de ma voiture et les transvidons dans la sienne, sur le parking du village. Sandrine m’enlace :

— Je n’oublierai jamais tout ce que tu as fait pour moi et tout ce que nous avons fait ensemble.

Pas de baiser, mais un étreinte d’une tendresse infinie. Sandrine monte dans sa voiture et part en trombe, tandis que je remonte seul au château.

Je prends une bière dans le mini-bar et la sirote sur la terrasse, regardant Annecy qui scintille au loin sous les étoiles

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