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Le plateau de café – Chapitre 6




Karine n’avait pratiquement pas ouvert la bouche depuis notre départ. Le temps me parut long jusqu’à ce que nous arrivions en bas de mon appartement. Je passais devant pour entrer. Je posais mon sac, en sortais ma jupe souillée, ma culotte et mes bas, je déposais le tout dans la salle de bain, cela me rappela mon tête à tête avec Jean-Paul et fit monter en moi un vague de chaleur. Je rejoignais Karine dans le salon, elle s’était installée dans le canapé et nous avait servi un verre, pour elle un martini et pour moi un verre de ma boisson.

— Alors ma chérie ça va

— Oui, je suis encore sous le coup de ce qui s’est passé ce matin.

— Je comprends, le tout est de savoir dans quel sens tu ressens ce coup

— Si je dis que j’ai adoré ce qui est arrivé et que je me suis sentie bien toute la journée

— Je dirais que tu as découvert un côté de toi que tu ne connaissais pas et que tu as découvert le plaisir d’être une femme.

— Je me suis retrouvée à gémir et une chaleur dans mon corps, j’ai joui sans me toucher

— Je comprends ma chérie, tu m’as dit avoir des choses à me dire

— Oui, depuis quelques semaines, j’ai l’impression que ma poitrine grossit et que mes tétons deviennent hyper sensibles.

— Je peux voir ça, enlève ton haut et ton soutien-gorge.

Je m’exécutais sans discuter, et présentais ma poitrine à Karine. Elle commença par caresser le dessous de ma poitrine, en faire le tour, malaxer doucement mes petits seins avant de pincer et tirer mes tétons. L’effet était incroyable, je commençais à gémir, ma respiration devenait saccadée, je sentis mon sexe fuir et mouiller mon collant. Elle continuait son travail sur ma poitrine, maintenant elle avait une main sur chaque sein, les travaillant en même temps, tout à coup j’ai été secouée par un orgasme, je remplis mon collant de sperme, comme ce matin j’avais joui sans me toucher. Je m’écroulais sur le canapé, Karine s’approcha de moi et posa ses lèvres sur les miennes.

— Tu es une vraie femme maintenant, ta poitrine réagit comme celle d’une femme.

— Comment cela est-il possible ?

— Je vais tout te dire, la boisson que je t’ai donnée et que tu aimes tellement est fortement dosée en hormones féminines. Cela explique l’apparition de ta poitrine, ta nouvelle sensibilité et le fait que tu n’aies plus du tout envie d’être un homme. Par rapport à un traitement normal, la boisson concentre trois fois les doses.

— Pourquoi tu as fait ça ?

— Car tu es une femme et qu’il fallait que tu le deviennes rapidement.

— Mais je ne suis pas certaine d’être une femme

— Tu parles de toi au féminin, tu ne t’habilles plus qu’en femme, que faut-il d’autre pour te le prouver.

— Et si je décide de redevenir un homme ?

— Tu garderas ta poitrine, et en plus de t’avoir donné une forte dose d’hormone, la boisson contient des inhibiteurs d’hormones masculines, tu es devenue stérile, si tu as fait attention, tes testicules ont diminué, ton pénis aussi et tu bandes de moins en moins. Tous ces effets sont irréversibles. Désormais tu es plus une femme qu’un homme. C’est un traitement spécial qui fixe définitivement les hormones féminines à ton corps. Transforme les glandes productrices de testostérone en glande productrice d’strogène et de progestérone. Désormais tu produis des hormones féminines.

— Tu es une garce, je n’ai jamais rien voulu de tel

— Dis-moi, quand j’ai commencé à faire de toi une femme, tu nas rien dit, ce matin tu as pris un pied fou en te faisant baiser par Jean-Paul, tu as porté un tampon et gardé son sperme en toi toute la journée alors maintenant qui est la garce ?

— Je…

— Alors maintenant tu te tais et tu me laisses parler.

— Oui Karine

Elle m’expliqua alors ce qui à partir d’aujourd’hui allait se passer dans ma vie.

— Tu vas commencer par avaler ton verre, ensuite on va aller dans la salle de bain te laver entièrement. Après cela je vais te préparer, tu mettras ce que je te dis de mettre et tu me suivras sans discuter. Avale ton verre maintenant.

J’obéissais à Karine, je me laissais guider. On alla à la salle de bain ou je finis de me déshabiller. Elle m’inspecta sous toutes les coutures, les fesses, les hanches, le dos, j’avais l’impression d’être chez le médecin.

— C’est bien, la graisse se répartit bien sur les hanches et les fesses, pour ta poitrine nous devrons te faire poser des implants, mais là tu as déjà un gros bonnet A et dans trois semaines à la fin de la prise de la boisson, tu auras un petit bonnet B, le médecin verra comment obtenir le bonnet C que désire Jean-Paul.

— Comment ça, ce que désire Jean-Paul ?

— Le but est que tu sois comme il le souhaite. Tout ce qui t’arrive a un coût et c’est lui qui paye tout.

— Donc ce qui s’est passé ce matin, il le voulait depuis longtemps ?

— Oui depuis le premier jour où il t’a vu en jupe. Il a vu ton potentiel pour devenir la femme qu’il n’a jamais trouvée, celle qui lui sera dévouée, qu’il prendra comme il le souhaite.

— Si je comprends bien vous avez joué avec moi

— On n’a pas joué, on t’a fait découvrir ton désir d’être une femme, on a fait en sorte que tu te sentes de plus en plus femme.

— Oui mais sans que je vous donne mon accord et maintenant je vais devenir de plus en plus femme sans que j’aie le choix.

— Oui c’est vrai, mais maintenant que tu le sais, tu reviendrais en arrière ?

— Non, je me sens bien en femme.

— Non tu ne te sens pas bien en femme, tu es une femme, ta réaction quand je t’ai caressée le prouve.

— Karine, c’est quoi la suite ?

— Je vais te montrer comment te préparer le matin, ensuite, dans trois semaines, nous irons voir un médecin en Suisse. Tu seras hospitalisée huit semaines, pendant ces huit semaines, l’équipe spécialisée de la clinique va s’occuper de toi, elle va finir la transformation de ton corps, la poitrine, effectuer l’ablation de ton pénis et de tes testicules, elle va construire un vagin qui sera aussi sensible que chez une femme naturelle. Ils vont remodeler ton visage pour le rendre plus féminin. Tu seras après cela une femme à part entière, plus personne ne verra que tu es un homme habillé en femme.

— Je ne pensais pas devenir une vraie femme.

— Pour devenir une vraie femme, il te faudrait des ovaires et un utérus. Maintenant c’est possible, tu pourras en parler avec les médecins.

— Tu te rends compte que tu me proposes de devenir une femme totalement.

— Oui, et je pense sincèrement que tu ferais une femme parfaite, dévouée à son homme.

— Karine vous me faites peur.

Elle ne releva pas ma dernière phrase, elle me pressa contre elle et posa sa main sur mes fesses, elle commença à me caresser la raie, aussitôt, je me cambrai pour sentir encore plus ses caresses, quand elle glissa un doigt dans mon anus, je me mis immédiatement à gémir, le second me fit hurler de plaisir, elle me retourna, et recommença, deux doigts puis trois, elle massait ma prostate, je hurlais de plaisir, je n’avais plus aucune retenue, je reculais pour la sentir encore plus en moi. Elle arrêta me laissant ainsi dans la salle de bain, appuyée sur le lavabo, le corps tremblant.

— Va t’allonger sur ton lit j’arrive.

Quand elle me rejoignit dans la chambre, elle arborait un gode ceinture par-dessus sa culotte en dentelle, elle avait ôté sa jupe, le membre en plastique me paraissait énorme. Elle se porta à la hauteur de mon visage.

— Ouvre la bouche ma chérie

Comme hypnotisée, je me sentis ouvrir la bouche, le gode y entra, Karine fit quelques mouvements de bassin, me défonçant ainsi littéralement la bouche, je salivais sur le gode, quand elle le sortit, un long filet de bave y resta accroché, il était trempé, elle passa sur le lit, plaça un oreiller sous mon bassin, écarta mes jambes pour se glisser à l’intérieur et sans autre préliminaire, elle enfonça d’un coup le gode au fond de mon anus, je hurlais, la douleur a été terrible, quand je me calmais, elle commença ses va-et-vient. Je prenais à nouveau mon pied, je gémissais, pour finir par hurler littéralement, j’étais au bord de m’évanouir et elle ne s’arrêtait toujours pas. Quand mon corps lâcha, je perdis connaissance.

Ce sont les bruits dans la cuisine qui me firent sortir de mon évanouissement, j’essayais de me lever mais la douleur de mon postérieur était si forte que je ne pus m’asseoir sur le bord du lit. Karine entra dans la chambre à cet instant un plateau dans les mains.

— Enfin ma chérie tu émerges, il est minuit. Ne bouge pas, je vais m’occuper de toi.

Elle attrapa un flacon et me massa les fesses, c’était un gel anesthésiant, il me soulagea rapidement et je pus enfin m’asseoir dans le lit.

— Tu vas avoir mal pendant deux ou trois jours, tu vas rester chez toi le temps de récupérer. Passe le gel trois fois par jour. Bon maintenant je vais rentrer, tu as de quoi manger, je t’ai laissé une vidéo sur ton PC, prends le temps de la regarder et appel moi pour me tenir au courant de comment tu vas. Je repasse après-demain soir après le travail et on pourra discuter.

— Tu vas me laisser seule comme ça ?

— Tu n’as pas besoin de moi et tu as surtout besoin de te reposer et récupérer.

— Karine, pourquoi tu m’as baisée comme ça ?

— Pour que tu prennes l’habitude de ce qu’un homme pourra faire avec toi. Ils ne sont pas tous tendres et Jean-Paul souhaite que tu aies plusieurs expériences.

— Pourquoi ?

— Nous en reparlerons plus tard je dois rentrer, mon mari m’attend et j’ai envie de me faire baiser ce soir, il n’y a pas de raison qu’il n’y ait que toi qui aies pris du plaisir ce soir.

Je restais dans mon lit, je m’endormis vers 4h du matin, repassant encore et encore la soirée dans ma tête. Le jour baignait ma chambre quand j’ouvris enfin les yeux, un il sur mon réveil, il était 13h. J’arrivais à me lever malgré la douleur qui irradiait mon anus, un tour aux toilettes, une douche chaude qui me fit un bien fou et je me rendais dans la cuisine pour me préparer un déjeuner. Je me posais dans le canapé, me couvrais d’un plaid et allumais mon PC. Un post-it collé sur l’écran m’indiquait de charger le contenu du lecteur CD. Après avoir fait le nécessaire, une vidéo apparut à l’écran, on y voyait au départ la présentation d’une clinique, un grand parc, un château près duquel étaient construits des bâtiments très modernes. On se rapprochait de l’entrée, les portes s’ouvrir sur un vaste hall d’accueil, une jeune femme en tailleur attendait, un large sourire sur le visage. Elle nous indiquait de la suivre pour la visite. Après un tour des chambres, des espaces communs et des blocs opératoires, elle nous guida vers les cabinets des médecins.

Elle ouvre alors une porte, un médecin la quarantaine nous y attend. Il commence alors à nous expliquer ce qui va arriver, aux explications, on voit défiler des images, des schémas, des photos de personnes qui ont subi les opérations. Je regardais tout cela, de nouveau un tas de questions, à la fin de la vidéo, je la remis en route. Après trois visionnages, je coupais l’ordi. Je restais assise à nouveau plein de questions dans la tête. Etais-je prête à subir tout cela ? Les femmes que j’avais vues après les opérations, le avant-après me donnait envie mais le doute s’installait. Si je prenais cette décision, je suerais définitivement une femme sans retour possible. Mais c’était déjà le cas, je ne pourrais plus jamais être un homme, mon corps va fabriquer des hormones féminines jusqu’à la fin de ma vie donc quoiqu’il arrive, mes fesses, mes hanches, et ma poitrine seront toujours celles d’une femme. Donc soit je restais un travesti ou un être entre les deux, soit je devenais une femme à part entière.

Je m’assoupis de nouveau. Mes rêves furent pleins d’images de moi en femme, je me voyais sans pénis, ce qui me réveilla c’est mon dernier rêve, j’étais face à un homme, je ne voyais pas son visage, je me mettais à genoux et prenais son sexe en bouche, mes lèvres pulpeuses entourant le gland avant de l’enfoncer au plus profond de ma bouche. Après un moment, je me retournais et l’homme pointait son dard sur mon anus et me pénétrer. Puis je m’allongeais sur le dos et là c’est dans mon vagin qu’il s’introduisit et un orgasme fulgurant parcourut l’ensemble de mon corps. Je me réveillais le bas du ventre trempé, je venais de jouir, mon legging enfilé après ma douche sans culotte, était souillé, l’odeur de sperme très forte, je ne pus m’empêcher de glisser ma main dans le legging et me caresser, en la sortant je la portai à ma bouche pour lécher mon sperme. J’enlevais le legging, le retournais et léchais le sperme à l’intérieur. J’avais honte de moi mais en même temps j’en voulais encore. Je filais sous la douche, m’habillais de façon très sexy.

Un top transparent laissant voir mon soutien-gorge rouge, le string assorti, une minijupe rose ultra moulante, des bas couleur chair et mes cuissardes noires. J’enfilais un manteau long, et pour la première fois depuis des mois, je filais au parking. J’y avais remisé ma voiture, mes moyens financiers ne me permettant de la sortir. Elle démarra du premier coup. Je filais faire un lavage puis pris la direction d’une aire de repos sur la voie express où d’après les dires et mes chats sur le Net étaient un lieu de rencontre pour les hommes. Je garais la voiture au fond du parking, il y avait un chemin qui menait à des bosquets. Je sortais de ma voiture, y déposais mon manteau avant de prendre le chemin, je ne tardais pas à y rencontrer plusieurs hommes, leurs présences confirmant le nombre de voitures sur le parking à mon arrivée. Je passais devant eux et deux ne tardèrent pas à me suivre. Je choisis de prendre un chemin nous éloignant encore un peu du parking. Je trouvais l’endroit qui me convenait, un endroit dégagé, entouré d’arbres avec juste un passage entre-deux.

Je me retournais, les deux hommes m’avaient bien suivi, ils s’approchèrent et sans un mot, le premier défit son pantalon, je me jetais littéralement sur son sexe. Il était odorant mais cela ne me fit pas stopper, j’étais maintenant penchée sur le sexe de mon inconnu, je le suçais, avalant entièrement ce sexe de taille moyenne. Le second se positionna derrière moi, remonta ma jupe, il entreprit de me caresser l’anus, il écarta mon string et je sentis un doigt puis deux en moi, il me dilatait. Quand il me sentit prêt, il présenta son sexe et me pénétra. J’étais prise en sandwich. Mes deux inconnus me baisaient littéralement l’un la bouche, l’autre le cul. La bouche pleine je ne pouvais hurler mon plaisir mais j’étais bel et bien en train de prendre mon pied. Ils se vidèrent au même moment en moi et j’avalais le sperme tandis que je me faisais remplir les boyaux. A peine ils eurent fini qu’ils me laissèrent là, le cul dégoulinant et les jambes flageolantes. Je me remettais doucement quand un grand black entra dans le bosquet.

— C’est toi la bouffeuse de sperme ? Les deux mecs qui viennent de partir m’ont dit que tu assurais grave.

Tout en me parlant il avait défait son pantalon laissant sortir un sexe de bonne taille.

— Tu as le choix salope, soit tu me suces à fond soit je te baise.

Sans trop réfléchir, je m’appuyais contre un arbre présentant ma coupe à ce sexe qui était plus gros que ceux que je venais de prendre. Voyant mon cul humide du sperme du précédent mâle, il s’enfonça en moi entièrement, le passage du gland fut douloureux mais immédiatement je pris plaisir à le sentir en moi, il allait bien au fond, il me besogna sans ménagement quand il se crispa, c’est plusieurs jets de sperme que je sentis en moi, il m’inonda complètement l’intérieur. Il ressortit une fois vide.

— Merci petite pute t’es vraiment trop bonne.

Il s’éloigna, je prenais dans mon sac un tampon et regagnais ma voiture. J’étais pleine de sperme et heureuse. En rentrant à mon appartement, je filais aux toilettes puis une douche, je me caressais la poitrine puis le sexe, et sans bander je me mis à jouir. J’enfilais une petite robe légère, un tanga avant de retourner visionner la vidéo. Ce soir ma décision était prise, je voulais être une vraie femme. Un texto à Karine pour lui faire part de ma décision et je me couchais.

C’est le téléphone qui me réveilla.

— Bonjour c’est Jean-Paul, je suis en bas de chez vous et je voudrais vous voir

— Vous me réveillez je ne suis pas du tout prête

— Alors je vous laisse une heure et je repasse

— D’accord à tout à l’heure.

— A tout à l’heure ma chérie

Je me précipitais dans la salle de bain, maquillage, coiffage, puis direction la chambre si choisir ma lingerie n’était pas compliqué, un tanga blanc et son soutien-gorge, un collant transparent satiné, je passais en revue mes tenues. Après plusieurs essayages, je fixais mon choix. Une robe tailleur grise, je fixais à mon cou un ras-du-cou, une paire de boucles créoles dorées. Un dernier coup d’il dans le miroir, les vêtements féminins mettaient de plus en plus en valeur mes nouvelles formes, mes hanches larges, mes fesses rebondies, la robe sculptait mon corps de façon sublime. A ce moment, seule ma poitrine trop plate ne me mettait pas en valeur. Le téléphone sonna.

— Christelle ?

— Oui

— Vous êtes prêtes ?

— Oui Jean-Paul, je vous ouvre.

L’attente me parut interminable, j’avais eu le temps de ranger un peu et avais allumé une bougie d’ambiance à la vanille. Quand Jean-Paul sonna à la porte, c’est nerveux que j’ouvre la porte.

— Bonjour Jean-Paul

— Bonjour Christelle, vous êtes toute en beauté.

— Merci, vous voulez boire quelque chose ?

— Je veux bien un café.

— Installez-vous je vous apporte ça.

— Merci

Je préparais le café, je posais le tout sur un plateau et m’installai à côté de Jean-Paul. Je tirais nerveusement sur ma robe que je trouvais tout à coup très courte.

— Christelle, si je suis venu ce matin c’est pour que nous parlions.

— Oui Jean-Paul, je vous écoute.

— Bon Karine m’a appelé, il semble que vous ayez fait votre choix.

— Oui, de toute façon ai-je le choix ?

— Pourquoi dites-vous cela ?

— Le traitement que j’ai pris depuis trois mois est irréversible donc soit je reste comme je suis entre femme et homme soit je deviens totalement femme.

— Il est vrai que l’on vous a forcé mais nous étions certains que si on vous laissait le choix, vous n’auriez pas pris la décision.

— Je pense que oui mais j’aurais au moins aimé que l’on m’en parle.

— Maintenant que votre décision est prise, nous allons de notre côté faire en sorte que vous ayez des papiers en règle et conforme à votre état.

— Vous allez y arriver ?

— Ne vous inquiétez pas pour ça, je m’en occupe personnellement. Pour la suite, dans deux semaines vous irez à la clinique, vous continuerez à toucher votre salaire et tous les frais seront payés. Je vous demande juste en échange à votre retour de travailler au moins un an au cabinet. Ensuite vous pourrez choisir soit de partir vivre votre vie de femme ou de rester. On ne vous retiendra pas et personne ne connaîtra votre secret, le fait que vous ayez été un homme.

Je fixais Jean-Paul, enfin pas Jean-Paul mais son entrejambe, si j’avais écouté ce qu’il me disait, je n’avais qu’une idée en tête, lui ouvrir son pantalon, sortir son sexe de son caleçon et le prendre en bouche. Je me mettais à genoux glissais entre ses jambes, défis sa ceinture et ouvrit son pantalon. Je commençais à caresser son sexe à travers son boxer. Il se leva, tomba pantalon et caleçon, il retomba dans le canapé et je me jetais sur son sexe. Je le prenais en bouche caressant ses bourses, j’aspirais le présperme, l’odeur de son sexe me rendant folle. Je me levais, remontais ma robe sur mes hanches, enlevais mon collant et mon tanga et présentais mon derrière nu à Jean-Paul. Comprenant mon désir, il présenta son sexe qui n’eut aucun mal à me pénétrer après mes exploits de la veille. Il allait et venait en moi, me faisant exploser de bonheur. Il se contracta et explosa en moi. Je m’écroulais sur la table basse. Il m’embrassa.

— Merci ma belle, tu es vraiment une amante de choix. Je suis désolé mais je dois partir. Si tu le souhaites je reviens ce soir et j’aurais plus de temps à te consacrer.

— D’accord Jean-Paul, je vous prépare un dîner et vous attends ce soir.

— Tu peux me tutoyer désormais Christelle

— Je ne sais pas si je pourrais pour l’instant.

— Ce n’est pas grave ma chérie

Il m’embrassa de nouveau avant de partir. Voulant garder son sperme en moi, je mis un tampon. Je décidais d’aller faire des courses pour ce soir et peut-être de m’acheter une tenue pour recevoir mon bel amant ce soir.

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