et j’ai le plaisir de vous remettre le premier prix que vous avez gagné en commun, puisque nous n’avons pas réussi à vous départager.
C’est ainsi que s’exprime Madame Vinezac, directrice des célèbres cours Vinezac, dans lesquels la plupart des grandes gymnastes, des grandes ballerines et surtout des grandes contorsionnistes ont été formées.
Sous les applaudissements nourris de toute l’assemblée, la brune Amandine aux yeux verts et la blonde Laura aux yeux bleus reçoivent une grande enveloppe. Elles l’ouvrent impatiemment. Là se trouve leur prix, qu’elles découvrent avec stupéfaction : il s’agit d’un séjour de trois semaines, tous frais payés, dans un mobil-home d’un terrain de camping cinq étoiles de la région cannoise, le tout accompagné de deux billets de train en première classe en TGV ; la grande enveloppe en contient aussi une autre, plus petite, sur laquelle est indiquée la mention : « pour vos petits frais ».
Madame Vinezac ajoute :
Vous avez bien mérité de vous reposer ! Alors, partez, flânez, amusez-vous, profitez de ces vacances et revenez-nous bronzées pour une nouvelle année d’efforts.
Elle les embrasse toutes les deux et accepte leurs remerciements enthousiastes, puis les invite à arroser leur victoire.
En fait, comme personne dans l’assemblée n’a l’habitude de boire, tous les assistants se retrouvent bien guillerets lorsqu’ils se séparent.
Amandine et Laura se félicitent mutuellement, puis Amandine dit à Laura :
Toi, je ne sais pas, mais je compte bien me rattraper, pendant ces vacances inattendues, de mes longs jours d’abstinence.
Laura rit et lui dit :
Moi aussi, tu sais !
C’est sur un long éclat de rire que les jeunes filles rentrent chacune dans leur appartement.
Le lendemain, elles se retrouvent sur le quai de la gare de Lille vers 10h 15.
Il n’est pas tout à fait 10h 30 quand elles embarquent, pour la première fois de leur vie, dans le TGV qui va les conduire à destination. Elles savent qu’elles arriveront à Cannes un peu après 17h 30. Elles en profitent pour bavarder longuement.
À un moment, Amandine lâche :
J’en ai assez de la vie que nous avons menée. Je veux me rattraper, comme je te l’ai dit hier, et je veux me faire « arroser de l’intérieur », comme dit quelqu’un que je connais bien.
Laura la fixe, l’air étonné, puis éclate de rire :
C’est Giorgio qui t’a dit ça, non ? Le salaud, il t’a baisée, toi aussi ?
À son tour, Amandine éclate de rire, puis reconnaît :
Oui ! Et il m’a fait prendre un sacré pied
Giorgio, c’est leur professeur commun, un ancien contorsionniste qui sétait produit sur toutes les grandes scènes du monde jusqu’à ce qu’un accident vertébral lui interdise l’accès à la scène. Il avait été engagé par Madame Vinezac parce qu’elle considérait qu’il était un professeur exceptionnel, ce qui était vrai. Il se murmurait dans les coulisses que cet engagement n’était pas que professionnel, mais jamais rien n’était venu confirmer cette rumeur qui, peu à peu, s’était apaisée.
Elle s’était apaisée d’autant plus vite que Giorgio, après des séances de contorsions dans une baignoire remplie d’eau chaude, pour ne pas froisser les muscles de ses élèves, leur apprenait des pratiques amoureuses dont aucune ne se plaignait. Nombre de ses élèves avaient été dépucelées par ses soins, mais il se gardait bien de s’en vanter auprès des autres.
Quoiqu’il en soit, les deux jeunes femmes regardaient le paysage qui défilait à toute vitesse sous leurs yeux tout en se remémorant, chacune de leur côté, la manière dont Giorgio les avait transformées en femmes.
Laura se décida la première.
Amandine !
Oui ?
La première fois qu’il m’a fait l’amour, il m’a dit que je devrais essayer de faire mes exercices toute nue.
Tiens ! À moi aussi, il m’a demandé ça. Et qu’est-ce que tu as fait ?
Au début, j’ai refusé ; puis finalement, je me suis dit que, de toute manière, il devait en voir à peu près autant que si j’étais nue. Alors, je me suis déshabillée.
J’ai fait la même chose que toi.
Je venais de terminer mes échauffements sous sa direction ; il m’a fait faire un grand écart antéro-postérieur. Je suppose qu’il en a profité pour me mater. Comme de toute manière il y a fort longtemps que je n’avais plus de poils pubiens
Ça c’est Madame Vinezac qui nous l’avait recommandé, et je crois qu’elle a eu raison : déjà que, sur les scènes, je me suis toujours demandé si les gens ne nous voyaient pas comme si on était nues ; alors, s’il y avait quelques poils qui apparaissaient, tu parles
Oui ! Je te disais donc que mon sexe était directement en position. Il m’a fait un peu tourner, puis il m’a parlé d’exercices pour le dos, en pont notamment. Comme d’habitude, je lui ai obéi. C’est là qu’il a commencé à me doigter. J’ai été surprise, mais comme j’étais un peu excitée de faire mes exercices à poil sous le regard de Giorgio, je n’ai rien dit. Lui a senti que ça me faisait de l’effet quand il s’est rendu compte que je mouillais de plus en plus.
Sur ses indications, je me suis mise en pont. Il s’est installé juste en face de mon sexe et il m’a recommandé d’essayer d’écarter les jambes au maximum. Il m’a félicité en me disant que, maintenant, j’étais une vraie femme et qu’il me manquait juste une chose.
Je lui ai demandé laquelle.
Il m’a dit qu’il fallait qu’il me fasse sauter mon pucelage au plus vite. Et aussitôt, il s’est mis à genoux devant moi et a commencé à me sucer. Je n’ai pas mis longtemps à jouir une première fois, surtout dans cette position. Il en a profité et il s’est mis tout nu, puis il a approché sa grosse queue de mon visage. Il m’a dit qu’il allait me faire devenir une femme complète avec son instrument, puis il est revenu en face de moi et il a passé le bout de son engin tout raide le long de ma fente. Ça m’a fait un de ces effets je ne te raconte pas ! Bien meilleur que lorsque je me branlais toute seule dans mon lit.
Puis il s’est enfoncé un peu à chaque passage et, peu à peu, j’ai senti qu’il butait dans mon intérieur. J’étais tellement trempée autour de sa queue que je n’ai même pas eu mal quand il a poussé un peu plus pour me transformer en femme, comme il m’a dit après. Puis il est venu jusqu’au fond de mon ventre et il est resté sans bouger. J’étais folle de jouissance de sentir son gros truc dans mon ventre trempé.
Il savait qu’il avait gagné ; il a eu des gestes très doux pour m’aider à m’allonger normalement sur le tapis d’entraînement. Il m’a fait mettre en grand écart latéral et il a commencé à bouger. Moi, je lui ai répondu coup de reins contre coup de reins, et j’ai pris des pieds pas possibles, jusqu’à ce qu’il m’arrose de l’intérieur, comme il dit. Et là, j’ai encore pris un super-pied.
Il s’est allongé sur moi sans quitter mon ventre ; il avait à peine débandé. Nous nous sommes embrassés puis il m’a refait l’amour. J’ai participé encore plus fort et, quand nous avons fini, j’étais raide dingue de sa queue !
J’aime autant te dire que j’ai pris la pilule tout de suite après, heureusement.
J’attendais avec impatience qu’il me désigne, après nos entraînements communs, pour ce qu’il nomme « un entraînement particulier de perfectionnement ».
Le salaud ; il m’a fait le même coup ! Et le pire, c’est que j’attends encore avec impatience qu’il me désigne. Et il t’a pris aussi ton petit trou ?
Evidemment ! Il m’a dit que, pour que je sois complètement femme, il devait mettre son sperme dans mon sexe, dans mon cul, dans ma bouche et même dans mes mains.
Pareil pour moi. Tu as raison : c’est un salaud, mais qu’est-ce qu’il baise bien ! Je ne sais pas s’il en fait autant avec Madame Vinezac, mais elle doit être comblée, si c’est le cas !
Oui. Après, je ne sais pas s’il t’a fait la même chose, mais une fois qu’il m’a dépucelée de partout, ses appels se sont faits de plus en plus rares. Il m’a même conseillé de me trouver un mec, pour « entretenir la souplesse de mes orifices » qu’il m’a dit.
Même chose pour moi. Finalement, je trouve que c’est un très bon prof, aussi bien pour le contorsionnisme que pour le reste.
Tu as raison. N’empêche qu’en plus, il m’a appris que j’étais une exhibitionniste sans le savoir : c’est avec son aide que j’ai commencé à me faire jouir en me léchant le clito. Maintenant, tous les soirs avant de m’endormir, je joue avec mon clito grâce à ma langue, et c’est formidable, surtout si j’ai un mec à côté de moi qui regarde.
Toi aussi ? Moi, c’est pareil.
Un double éclat de rire clôt leur conversation. Quelques minutes plus tard, elles arrivent à la gare de Cannes.