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Impromptu – Chapitre 1




Ça faisait bien trois fois que je relisais sa petite nouvelle qui relatait un de ses fantasmes. Et donc un bon quart de douzaine de fois que j’avais du partir me ravitailler en essuie-tout divers et variés. J’me suis connecté au grand portail, elle était en ligne, on a commencé une discussion banale. Elle était visiblement éméchée. Évidemment, j’avais du mal à différencier l’auteur de la nouvelle qui venait de m’extirper toute ma virilité sous forme liquide et cette amie à qui je parlais. Je pouvais pas m’empêcher de l’imaginer se prêtant au jeu de ses propres écrits. En clair, elle était forcément en train de se toucher, là, maintenant. Peut-être même qu’elle se faisait enfiler, en tripotant son téléphone frénétiquement, va savoir.

    Je m’étais fait un point d’honneur à la laisser dans le domaine du fantasme, mais ce soir-là, j’étais sur le point de craquer. J’amenai doucement la discussion sur un terrain glissant tout en enfilant un futal et une chemise. Elle habitait à quelques centaines de mètres, je décidai de lui payer une petite visite, et tant pis pour mes bonnes résolutions. Elle ne se doutait de rien. J’avais franchi le seuil de mon appart’ et la discussion devenait carrément caliente. Je tapotais en vitesse sur mon téléphone en marchant dans sa direction.

-Je suis toute humide, j’ai envie de toi.

    -Mais fais donc comme chez toi, mets toi à l’aise !

    -Moi je vais enlever ce caleçon qui me gène.

-Je suis très à l’aise je t’assure…

-Mes doigts ont déjà trouvé le chemin de ma culotte…

    Les échanges textuels continuaient et devenaient plus crus à mesure que je m’approchais de son humble demeure. Elle savait y faire et je pense que je marchais pas vraiment droit à cause de l’excroissance sous ma ceinture. J’arrivai devant sa porte. La session coquine via messagerie continuait.

-Merde, je reviens, on frappe à ma porte

    -Je t’en prie !

    Je l’entendais s’agiter à l’intérieur, lançant des "J’arriiiiive !" à intervalles réguliers. Ça m’a semblé durer une heure. Elle ouvrit enfin. Elle finissait d’enfiler une espèce de peignoir et paraissait essoufflée.

"Putain, mais t’es con !", me lança-t-elle dans un sourire, en expirant profondément.

"Bonsoir !".

    Je ne lui laissai pas le temps de me proposer un verre. On venait de se quitter virtuellement il y a quelques secondes, et si elle n’avait pas simulé (comme moi), elle devait être toute proche de son premier orgasme. Je décidai d’en avoir le cur net et plongeai ma main dans l’échancrure de son peignoir. Elle était nue, évidemment. Ma main alla directement se nicher entre ses cuisses, et la chaleur qui y régnait me fit dire qu’elle était bel et bien en train de se caresser avant ma venue.

Elle avait été surprise par mon initiative mais s’était faite à l’idée à une vitesse extrême. Je décidai d’inspecter la zone un peu plus en profondeur mais elle me tira sur le bras pour que je la suive dans la chambre à coucher. Là-haut, elle s’allongea sur le lit et fit mine de dormir. Elle était sur le ventre, les bras croisés sous sa tête, un genou légèrement relevé. Elle était magnifique avec son peignoir baillant. Je lui saisis une cheville et commençai à remonter le long de sa jambe. Elle me répéta qu’elle avait trop bu, qu’y fallait pas et qu’elle dormait déjà et que, et que…

    Je remontai le long de sa jambe, sous son peignoir, jusqu’à cette paire de fesses à damner un saint. Elle ne faisait déjà plus semblant de se débattre. Je caressais ses formes et ma main était comme aimantée par ce sexe dont j’avais pu sentir la chaleur quelques instants auparavant. Elle roula sur le côté, dévoilant à ma vue sa poitrine généreuse et sa petite moue souriante. Je la fis se redresser pour lui faire glisser son peignoir sur les épaules. Maintenant, elle m’était toute entière offerte, allongée là, telle un empereur romain, j’embrassai son genou surélevé, tandis que ma main était retournée s’occuper dans la salle des machines. Bientôt mes lèvres éprouvèrent un besoin de chaleur et entreprirent donc la descente de la cuisse, très doucement, presque prudemment. A mesure que l’arrivée devenait imminente, je l’entendais respirer de plus en plus profondément. Une fois mes lèvres en contact avec les siennes, elle ne put sempêcher un petit gémissement, mélange de surprise et de contentement. Je restai un moment sans rien faire, juste à m’imprégner de cette moiteur, à essayer de faire pénétrer ces douces effluves en moi. Je passai enfin ma langue sur ses lèvres, je redessinai les contours de son sexe, essayant de résister à l’attraction exercée par sa fente. Je léchai cette chatte, et goulûment même. Sa propriétaire se dandinait et m’invita à écourter la séance de présentations en enfonçant mon visage dans son intimité. Ma langue voyagea du fondement au clitoris sans prendre de correspondance. Elle se cambra brutalement, me maintenant la tête entre ses cuisses. Son petit bouton était d’une sensibilité abusive et elle ne put retenir un long râle de délivrance très longtemps. Plutôt satisfait, je maffairais, moi, à délivrer mon sexe de sa prison de coton. Mon hôtesse reprenait petit à petit ses esprits. Elle me saisit une main, qu’elle porta vers sa bouche. Elle se mit à me lécher un doigt, puis deux, puis quatre. Je réussis, enfin, à me débarrasser de la masse de tissus qui m’encombrait. J’étais toujours entre ses jambes. Mon engin, lourd et massif comme c’était pas permis, venait de recouvrer la liberté et avait envie de voir du monde. Il était attiré par la fournaise qui n’était qu’à quelques centimètres de lui. Je le saisis d’une main et posai mon gland juste au dessus de son clitoris. J’appuyai très légèrement et descendis sans me presser, puis je remontai. Je sentais que sa fente voulait happer l’objet et ne plus jamais le laisser s’échapper, mais décidai de continuer ces caresses avec mon sexe. Le sien était plus que moite maintenant, inondé par la cyprine. Mon gland glissait comme sur une patinoire tropicale. Il pénétrait la pauvre enfant. A peine, puis ressortait. Elle était au bout, je le sentais, et j’aimais cette forme de contrôle, ce droit de vie ou de mort sur le plaisir dont je jouissais. Elle se redressa soudain, se mit à genou comme moi. Elle me faisait face avec un air déterminé à ne pas se laisser faire comme ça. Elle s’enfonça deux doigts dans la chatte, me les mit dans la bouche et commença à couvrir mon torse de baiser. Je voyais le haut de son crâne et sa langue descendre à une allure vertigineuse vers mon sexe qu’elle prit en bouche dans la foulée. Elle était littéralement en train d’engloutir ma virilité et la sensation était divine. Je compris devant tant d’appétit qu’il me fallait couper court et abréger cette séances de civilités. Je m’extirpai de sa bouche experte et vint me positionner derrière elle. Elle se pencha en avant, m’offrant le plus beau des spectacles. Je ne pus m’empêcher de refaire le tour du propriétaire avec ma langue, enfonçant mon nez dans cette faille béante et égarant ma langue autour de l’orifice interdit. Puis, je saisis ma queue qui ne se fit pas prier pour aller se mettre au chaud. La charmante hôtesse se mit à chanter. Les pénétrations devinrent de plus en plus violentes et saccadées. Elle gémissait, semblait presque pleurer, et se contorsionnait de plaisir. Ma bite entrait, sortait, elle faisait n’importe quoi, comme enragée. Un dernier coup de bambou et la môme monta dans les décibels, et se mit à trembler comme une feuille. Quant à moi, je sentis monter le plaisir, intense, et m’appuyai alors sur ses reins, elle se retrouva à plat ventre et je pus jouir sur son dos. Je m’écroulai sur celui-ci, à la suite de ma semence.

    Nous étions tous les deux épuisés et ne trouvâmes rien à dire. Seul un sourire illuminait vaguement nos visages.

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