Coralie a gagné. Coralie veut exercer son droit dimposer un gage. Elle est la reine, elle organise son bon plaisir. Que les autres dégagent la grande couche circulaire; elle se met à quatre pattes au milieu du lit. Chacun des quatre hommes va venir la prendre en levrette et lui donnera vingt coups de bite en pleine chatte. Elle mettra sous chaque prénom les caractéristiques particulières, ce qui distingue chaque mâle dans son comportement sexuel, de la façon de pénétrer à la longueur, au diamètre, de la sensation de velours à celle de soie ou de papier de verre. Ensuite Bernadette lui bandera les yeux, se couchera devant Coralie, lui présentera son berlingot à sucer et pendant cette délectable occupation, les hommes à tour de rôle la reprendront. Elle ne les verra pas mais devra mettre un prénom sur celui qui sera occupé à la posséder. En cas derreur ou si elle dépasse une minute avant de reconnaître lassaillant de sa minette, elle sengage à sucer Médor.

Lidée plaît. Jules applaudit, il naura pas amené Médor pour rien. Je suis médusé, Aline me glisse quils deviennent fous et dépose un bisou sur ma joue. Je reste prudent, nous sommes dans une quasi obscurité: faire tomber un flacon ou un objet de toilette serait livrer mon instructrice à Jules ou à son chien. Mais ma joue contre la sienne, une main sur sa poitrine, le contact de nos flancs et le mélange de nos souffles me donnent à penser que je fais des progrès dans son cur. De lautre côté de la vitre on sorganise. Bernadette revient avec un foulard. Les trois grâces sont désuvrées. Elles se dévouent pour entretenir la flamme des hommes en les masturbant, debout à leur côté, hampe en main et poignet souple en mouvement. Ca les amuse, elles courbent le dos pour lécher les glands, tirent sur les prépuces. Roland le premier se colle derrière Coralie. Sa quéquette dépasse à peine de son poing. Il sannonce. Coralie envoie une main de chaque côté de ses fesses débène, tire pour ouvrir le chemin sur les lèvres noires de sa vulve et expose à mes yeux étonnés la tache toute rose, comme sa langue, des premiers centimètres de son vagin. Jamais je naurais imaginé cet intérieur si clair! Je me penche pour massurer de bien voir. Mais Roland vient frotter sa mini bite contre la chair humide et chaude, il agite sa chose verticalement pour lui donner de la consistance et pour la raidir suffisamment. Il a posé une main pâle sur la hanche noire, se guide vraisemblablement de la droite pour viser la cible rose, son bassin se porte en avant. Lassemblée lencourage et se met à compter

-Un et deux et trois et quatre et cinq et six et sept et huit et neuf et dix dix neuf et vingtstop!

Mais Roland ne se détache pas. Les autres lui demandent darrêter, crient. Aline commente à voix basse:

-Pour une fois quil réussit à entrer dans une chatte, il ne veut pas lâcher prise.

Bruno saute sur le lit, le bouscule et lui crie de garder des réserves pour la suite. Coralie est secouée par un fou-rire. Bruno succède au premier et les filles et les garçons se remettent à compter. Les coups sont plus appliqués. Vingt poussées, cest peu quand on veut marquer le coup et laisser une marque reconnaissable dans la mémoire du vagin. Aline me tire en arrière, vers le fond, ouvre une porte, nous entrons dans une chambre à coucher qui communique directement avec la salle de bain

-Cest la chambre de Norbert.

Sur une étagère reposent des boîtes de CD. Aline en saisit, lit les titres sur la tranche.

-Je lai. Cest avec ça quil me fait chanter.

Elle remet les autres en place. Je lui conseille de rayer le CD et de ranger la boîte parmi les autres, personne ne constatera laccident, le contenu sera inutilisable et elle naura plus à se soumettre aux fantaisies de Norbert. Nous retournons dans notre observatoire à tâtons, Aline marche devant, je maccroche à ses hanches, ma jambe droite colle à la sienne, cest une danse bizarre de nos deux corps qui apprennent à se connaître, le mien apprécie puisque ma verge durcit contre le moelleux des deux fesses auxquelles il se frotte par nécessité. Aline retrouve la glace sans tain, se retourne vers moi pour membrasser amoureusement. Je suis ému par le contact de ses seins et y porte instinctivement les mains pour une caresse rapide. Je me sens désiré et je souhaite reprendre notre communion. Mais le risque de la perdre est trop grand, nous redevenons voyeurs à notre poste dobservation.

Coralie a fini dexaminer les candidats. Bernadette lui noue le foulard sur les yeux. Seul le pénis peut entrer en contact avec le con. Lexécutant doit garder les mains dans le dos, ne faire aucun bruit. Norbert attaque la chatte, sans les mains, il rate la cible. Nadine se précipite, empoigne sa vigueur, lenserre dans sa main potelée, lagite puis lui fait suivre la bonne trajectoire et ouvre le passage du bout des doigts. Lhomme se pose, tâtonne dans les chairs chaudes, se propulse à lintérieur et sélance pour la minute, il fonce, bouche tordue par le plaisir. Janine chronomètre. Coralie abandonne le bijou baveux de Bernadette et crie:

-Cest Norbert. j’aimeeeeeee

Il se retire, Jules arrive queue brandie et plonge dans la chaleur du corps noir. Coralie profite le plus longtemps possible des frottements vigoureux mais à la dernière seconde déclare en se tordant de rire

-Si ce nest pas le Porc, je veux être truie. Il na pas la queue en tire-bouchon mais elle est tellement noueuse quelle ressemble à une lime à bois. Au suivant.

Bruno entre en jeu. Coralie est fidèle à sa méthode, elle ne doute pas dêtre prise par le vigoureux jeune homme, il ne reste plus que la petite quéquette de Roland à passer et lengin qui la ramone na rien de commun avec le spaghetti du dresseur de chien. Coralie est grande amatrice de queues en béton, longues, larges aussi, des engins qui éveillent toutes les terminaisons nerveuses si sensibles des sept ou huit centimètres proches de lentrée de son sexe. Le membre doit distendre les parois, frotter vite et fort comme le fait actuellement son cavalier, Bruno, reconnu par déduction. La minute est bien courte hélas! Elle le déclare juste avant le terme, essoufflée par cette charge sévère. Pour la beauté du geste, Roland peut recommencer. Avec difficulté il pénètre, avance, recule, manuvre avec la crainte de perdre la place, mais perd deux gouttes de sperme liquide absolument transparent et sort dépité de lantre insatisfaite. Coralie a-t-elle senti laiguillon qui lui chatouillait lentrée de la chatte? Elle est penchée sur une Bernadette au ventre bondissant sous les lèvres de lafricaine. Coralie naura pas à sucer Médor. Elle fait profiter Bernadette, la chagatte béante est sucée par une bouche avide de cyprine. Le malheureux chien se laisse caresser par Nadine agenouillée près de lui. Elle le console en caressant le pelage de ses flancs, jai limpression de voir sa main effleurer au passage le fourreau du sexe et une pointe rose se dégage du nid de poils fauves. De contentement Médor laisse entendre une faible plainte prolongée. Il tire sur sa laisse et lèche la main qui parcourt son corps. Jules demande à Nadine si elle a envie. Elle voudrait bien, mais na pas le courage doser devant les autres. Plus tard peut-être.

-Je vais lui mettre ses chaussettes, il ne pourra plus te griffer. Nadine ça te tente? Et toi Janine?

La jeune mère ne témoigne pas denthousiasme. Une certaine gêne sinstalle et Norbert pour la dissiper botte en touche

-Jules réserve-nous ce spectacle pour le jour où Aline sera là. Elle na pas encore fait lamour avec Médor, mais elle en meurt denvie. Je saurai la persuader de céder à ses penchants pour les animaux. Ce sera formidable.

Il termine sa phrase tourné vers le miroir. Dans mes bras Aline frémit et peste doucement.

-Tu te rends compte, me livrer au chien. Cest fou. Est-ce que tu as déjà vu la boule à la base du pénis dun berger allemand? Cest gros et quand il saccouple il lenfonce dans le sexe de la chienne, sa base gonfle encore et souvent les deux bêtes restent collées à cause de la difficulté de retirer ce nud coincé dans les parties de la femelle. Tu as certainement vu des chiens en tandem dans ton village. Pas question de subir un accouplement bestial. Que les détraqués comme le porc et ses amis fassent ce quils veulent avec leur clebs, mais moi, jamais. Je me contenterai de toi, si tu veux de moi.

Norbert distribue des bandeaux.

-Tous sur le lit, les yeux bandés. Chacun fait ce quil veut, attrape ce quil peut pendant cinq minutes de quartier libre.

Les corps sentassent et se mélangent au milieu. Il est difficile de savoir à qui cette jambe, ce bras, ce sein. Le tas de chairs grouille. La tignasse de Nadine sort entre deux cuisses courtes, celles de Jules qui pousse des cris de cochon. Un semblant dorganisation met les participants en un cercle qui place spontanément la bouche dune femme sur le sexe dun homme et la bouche de cet homme sur le sexe de la femme placée devant lui: ils font la roue! Cependant chacun agit à sa guise, les mains, les langues travaillent, saisissent la partie du corps qui se trouve à portée, sinsinuent dans une crevasse, visitent une grotte, masturbent une verge, sucent qui un scrotum qui la rondelle dun anus. Les rires et les éclats de voix se croisent. Ils vont bientôt saccoupler, copuler, changer de partenaire. Le désordre est grand. Cest un mélange, un croisement aléatoire, avec queues et têtes mais jai du mal à y reconnaître une intention, des sentiments. Jai aussi limpression que Norbert sest lancé dans une démonstration pédagogique à mon intention. Il a commencé par le baiser avec Aline chargée de me décoincer et il continue avec cette séance débridée de sexe. Il quitte la chambre, réapparait à la porte de communication entre sa chambre et la salle de bain, une lampe torche à la main.

-Alors Aline, tu en es où? Vous venez jouer avec nous? Approchez. Quoi vous êtes habillés?

-Que veux-tu, vous nous avez dérangés au début, nous faisions connaissance. Quand jai entendu arriver le maître chien jai pris peur et nous nous sommes cachés.

-Il faudra bien y passer un jour. Jules ma arraché la promesse de te mettre à la disposition de Médor. Cela ne doit pas être aussi terrible que tu le crains. Ce sera une nouveauté pour tout le monde.

-Aujourdhui tu mas fixé une mission. Je my tiens. Ce nest pas facile. Ton copain Paul a besoin de mes soins. Médor ce sera une autre fois.

— Chouette, tu es daccord. Je savais bien que je pouvais compter sur toi. Merci! Alors Paul, il serait temps de te dégourdir. Jespère que le spectacle va touvrir des horizons. Dailleurs tu vas encore faire des découvertes, retournez vite regarder. On se verra plus tard. Ne fatigue pas trop cette chère Aline. Je compte passer quelques bons moments avec elle quand les autres sen iront. Tu pourras regarder, cest une vraie coquine.

Bernadette prend les choses en main. Que ces messieurs se mettent en rang, cachent leurs yeux sous un bandeau. Les filles, mains dans le dos vont les emboucher. Le silence sera de rigueur. Au premier signal sonore un seul, Bruno puis Jules, puis Norbert, puis Roland devra désigner la personne qui le suce. En cas derreur le coupable sera jeté sur le lit, immobilisé par les trois autres et livré aux fantaisies de ces dames. Pour corser le jeu, la fille qui naura pas été reconnue aura droit à une double pénétration, la seconde également.

-Messieurs, astiquez-vous en vue du « présentez-armes ». Je vérifie les bandeaux.

Bruno a reconnu Janine. Jules sest trompé. Norbert a reconnu sa sur et cela na rien détonnant.

Aline ma soufflé que Jules se trompe toujours pour le plaisir de subir. Les deux perdantes, Bernadette et Janine lentreprennent. La première sassoit sur sa bouche, la deuxième sur ses genoux. Bruno immobilise ses bras, Norbert les pieds, Janine sempale sur le manche gras, sagite puis cède la place à Bernadette. A quoi rime cette gymnastique? Le spectacle devient lassant. Quand Bruno se couche sur le dos pour accueillir Nadine et que Norbert se glisse derrière elle, javoue que lintérêt renaît. Ils sont orientés de façon que de notre observatoire nous puissions voir les pieds du succube, larrière-train de la grosse Nadine qui se fixe sur la queue comme: elle la saisie et guidée dune main et sest abaissée régulièrement, bien lubrifiée par les exercices précédents. La facilité de cette descente vers la base du sceptre révèle le grand usage fait de son divertissoire.

Norbert na pas eu beaucoup de peine pour pénétrer lanus. Il avait graissé son index dans la mouille du vagin puis lavait vissé dans le trou de balle et jai eu limpression que le passage arrière était habitué à ce genre dinvasion. Maintenant il pointe son gland sur la porte arrière. Bruno, installé dans la place ne bouge pas, il se contente de serrer les reins de Nadine de manière à faire basculer le sillon des fesses vers le chibre qui menace de forcer le passage. Pour réjouir la galerie Nadine pousse un grand cri, alors Norbert franchit le muscle qui garde les entrailles et pénètre, les trous sont cachés par les deux paires de couilles qui se saluent. La triplette se meut, Norbert donne la cadence, lève ses fesses et rentre. Bruno saccroche prudemment, ses mouvements sont limités. Prise en sandwich, Nadine rougit, tourne la tête, cherche un appui pour ses bras. Cest parti, la route est longue, il faut limer, limer, entrer, sortir. Norbert se retire complètement et samuse à retourner dans la place Que fait-il? Il se pose sur le membre de Bruno et tente de laccompagner dans le vagin. Bernadette appuie sur les grandes lèvres et aide à la double pénétration vaginale. Nadine grogne, soffre de son mieux, et le mouvement reprend. Effectivement cest un spectacle étonnant, de voir une femme en sandwich, brinqueballée, plantée sur lun, aplatie par lautre, rouge à croire quelle va éclater. Norbert se retire et lâche sur son dos des jets blanchâtres que la main de Bernadette étale largement. Nadine se laisse glisser à côté de Bruno. Elle envoie son index dans son vagin et en ramène une coulée blanche. Le tas de corps se reforme sur le matelas pour un temps de récupération. Norbert annonce les prochaines joutes. La fête nest pas finie.

Cette fois on forme deux groupes. Bernadette et Coralie font équipe avec Roland et Le Porc .

Dans lautre groupe Nadine se couche sur le dos, Janine se couche sur elle, également sur le dos, vulve au-dessus de vulve. Nadine assure léquilibre de son équipière en empoignant ses seins. Norbert se poste à hauteur de leurs têtes et demande une pipe à Nadine. Bruno entre les jambes des deux filles frotte son gland tantôt contre une vulve tantôt contre lautre. Lérection est lente à venir. Norbert change de bouche, mais tend un bras vers la foufoune de Janine, louvre et offre son sexe à celui de son complice. Bruno pénètre et entame un nouveau cycle. Au signal de Norbert, lun change de bouche, lautre senfonce dans la minette de Nadine. A côté le deuxième groupe a pris position. Coralie sest allongée sur le dos de Bernadette, elle-même à quatre pattes. Roland a besoin de se faire sucer pour bander, mais Jules nattend aucune invitation. Debout, jambes fléchies il encule joyeusement Coralie puis Bernadette.

Quelques ruades dans un cul, quelques unes dans lautre, puis il alterne va dun minou à un abricot, trempe sa verge dans un sexe ou dans un anus. Bruno et Norbert changent de place. Bruno fait nettoyer sa pine dans les eux bouches, Norbert passe de Nadine à Janine. Roland laisse le travail à Jules. On voit les bites passer dun nid à lautre continuellement.

Aline mentraîne par la chambre de Norbert vers la chambre damis qui métait destinée pour la nuit. Enfermés à clé, nous allons être à labri des fous dà côté. Aline a décidé dêtre câline. Une lampe de chevet éclaire à peine le mobilier réduit, une table, une chaise, une petite armoire, un lavabo et le principal: un lit double.

-Vas-tu vraiment obéir encore à Norbert? Prévois-tu de te donner au chien comme tu las dit?

-Jai joué le temps. Si je refusais, il était capable de me traîner sur le champ dans la chambre voisine et tu aurais assisté à mon avilissement. Jules maurait tenue, Roland aurait ordonné et après Jules le chien maurait traité comme une chienne. Quelle horreur! Mais jen ai marre de leur cinéma. Bruno lui-même me dégoûte. Il prétend quil est amoureux de moi. En réalité je ne suis quun pion dans leurs orgies. Leurs jeux les amusent, tant mieux pour eux. Jaspire à autre chose. Je rêve dêtre la femme dun seul homme, de faire lamour avec lui, de savoir quil tient à moi, quil me protège, quil empêche ces détraqués de mutiliser comme un tas de viande. Si Norbert veut me prendre devant toi, regarderas-tu?

-Je connais un moyen déviter le spectacle quil voudrait nous imposer, cest de refuser clairement. Devant moi, il naura pas le courage dinsister. Il ne voudra pas que je le dénonce comme violeur. Ce qui se passe dans lautre chambre se déroule entre adultes consentants, je nai vu personne opposer un refus. Par contre si tu tiens tête, on changera de registre et ma présence te protègera.

Un peu rassurée Aline membrasse. Je sens une retenue étrange: elle maime, mais craint lintervention de Norbert épaulé par Bruno. Ils sont capables de violence si elle résiste. Ma présence ne suffira pas à les dissuader. Sans réfléchir plus longtemps, nous nous levons, chaussures en main nous descendons lescalier. Médor aboie un coup comme sil nous avait entendu. Personne ne réagit. Vite dans ma 2cv. Où allons-nous? Ai-je perdu la tête denlever cette presque inconnue?

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