Et voilà, c’était le grand jour. Mon grand retour en région Parisienne.

En cinq ans, rien n’a changé. De la grisaille, de la pluie, et des gens qui font la gueule. Le seul point positif de la journée sera de revoir ma famille.

Cette famille que je n’ai pas vue durant plus de cinq ans, cette famille qui m’a tant manquée.

Mon portable vibre dans ma poche. Je pose ma valise en vitesse, déverrouille mon téléphone portable et le porte à mon oreille.

— Hannah ! Hannah ! On arrive bientôt ! J’ai tellement hâte de te revoir ! J’ai un peu de retard, j’ai voulu t’acheter ta pâtisserie préférée et il y avait tellement de monde…. J’arrive dans cinq minutes, promis ! Ne bouge pas et attends-moi à ton quai !

Elle raccroche aussitôt. Il s’agissait de ma petite sur, Alice. J’ai bien failli ne pas reconnaître sa voix. Voilà plus de cinq ans que nous n’avions discuté que par messages interposés. La barrière du réseau nous appelions ça. Et ma mère ? A-t-elle changé de voix elle aussi ? Et mes petits cousins, ont-ils grandi ? Mon déménagement à l’étranger le temps de mes études fut vraiment la plus belle expérience de ma vie. J’y ai acquis de merveilleux souvenirs, une expérience inédite et des amis qui sont la prunelle de mes yeux. Mais j’ai loupé tellement de choses avec ma famille que maintenant, je m’en mords les doigts. J’ai tellement hâte de les revoir moi aussi.

Une tape sur mon épaule interrompt mes pensées. À peine le temps de me retourner qu’une bourrasque me saute au cou.

— Oh Hannah ! Je suis tellement contente que tu sois ici ! Ça fait si longtemps !

— Par pitié, Alice, moi aussi je suis contente mais tu m’étrangles !!

— Oups, désolée

Alice lâche mes épaules, recule de quelques centimètres, une mine faussement désolée et un sourire au coin des lèvres.

Je la vois alors pour la première fois depuis ces cinq ans d’absence. J’ai sincèrement du mal à reconnaître ma petite sur.

La petite fille aigrie, boutonneuse et en pleine crise d’adolescence s’est transformée en une magnifique jeune femme. Des cheveux longs et légèrement bouclés d’un magnifique auburn tombent dans son dos ; des yeux d’un gris profond que j’envie toujours autant ; des fossettes adorables dessinées sur son visage ; un visage radieux ; et des formes que je ne lui aurai jamais suspectées d’avoir un jour. Elle est vraiment très jolie !

" Waouh ! Dis-moi Alice, tu es vraiment devenue une bombe ! >

Alice s’empourpre et avant qu’elle ne puisse me répondre, des voix et bruits de pas s’élèvent derrière nous. Il s’agit de ma famille, celle qui m’a tant manqué durant ces années loin d’elle.

Quelques heures plus tard

aujourd’hui, nous avons fêté mon retour définitif en France. Je suis heureuse d’être rentrée, mais un petit goût d’amertume reste malgré tout au fond de ma gorge après ces beaux moments passés dans les contrées reculées de l’Amérique Latine. J’y avais fait de superbes rencontres. J’y avais rencontré mon premier amour. J’y avais réalisé mes premières bêtises et erreurs de jeunesse. Autant de moments qui resteront gravés pour toujours dans ma mémoire.

Après un bon repas et beaucoup (trop) de verres de whisky, nous décidons de déballer les cadeaux ramenés de mon voyage.

J’ai rapporté à Alice de belles affaires traditionnelles qu’elle s’est empressée d’essayer une fois la famille s’étant retirée de table et l’heure de la célèbre extinction des feux sonnée par nos parents. Malheureusement, j’ai mal évalué la taille des vêtements et celle-ci se retrouve vraiment serrée dans ses affaires. Ses seins et ses hanches tendent le tissu qui marque l’intégralité des courbes de son corps. Je dois avoir bu un verre de trop, mais je la trouve presque attirante.

" Je dois perdre du poids de toute manière ! Ça me donnera une motivation pour faire un régime ! Aide-moi juste à retirer ce truc, j’arrive pas à l’enlever ! " dit Alice en riant.

Je m’approche d’elle et tire sur les manches du pull afin de l’aider à s’en débarrasser. Son ventre se découvre, laissant apparaître sa peau lisse qui me semble si douce. Mes mains continuent de tirer le tissu afin d’extirper sa lourde poitrine qui tout à coup fait surface. Totalement nue. Offerte à a vue.

Alice, jure, se crispe et cache ses grands mamelons du revers de sa main avant de rire aux éclats.

— Oups, j’avais oublié de te prévenir. Je ne porte plus de soutien-gorge, désolée pour cette vision monstrueuse de mes attributs haha ! Bon, c’est pas grave, je ne suis pas pudique. Si tu peux juste m’aider à passer ce super beau pull de l’autre côté de ma tête, tu serais un amour !

Sa main libère sa poitrine. Mes jambes tremblent, mon regard s’attarde discrètement sur ses tétons. Ils sont si imposants par rapport aux miens.

Une brûlure se fit sentir dans mon bas ventre. Je sens que mon string s’humidifie. Mon clitoris me fait souffrir tant il aimerait subir l’assaut de mes caresses. Mon dieu, je ne pouvais tout de même pas avoir envie de ma propre sur ? Quelle horreur.

— Hey, Hannah, tout va bien ?

— Excuse-moi ma grande, je suis épuisée par le décalage horaire. J’aimerais dormir un peu.

Alice m’affiche un sourire plein de bonté. Elle se débarrasse du pull que je commence à regretter avoir acheté, enfile un haut de pyjama, s’assit sur le lit et tapote la couette à ses côtés en me fixant. Je m’y allonge volontiers. Tirant la couette jusqu’à mon menton.

" Tu vas devoir me supporter dans ton lit pendant les deux prochaines semaines ! Nos cousins squattent ma chambre. J’espère qu’ils ne trouveront pas mes affaires….intimes. " Je manque de m’étouffer.

— Tes quoi ???

— Rohhh, je viens d’avoir 18 ans Hannah ! Ne me dis pas qu’à 25 ans tu n’as jamais utilisé un vibromasseur ou un godemichet quand même ??

Cette révélation réveilla le feu qui s’était atténué dans mon bas ventre. J’ai tellement honte de moi, mais j’ai envie d’elle. Là, tout de suite, maintenant.

Je dois dormir à ses côtés durant deux semaines, dans le même lit, après avoir vu sa poitrine et appris qu’elle utilisait fréquemment des sextoys. Comment allais-je réussir à trouver le sommeil ? Sans même pouvoir me masturber ? Mon Dieu quel supplice ! Mon string colle à mes fesses. Je mouille comme une chienne. Il faut que je trouve un endroit tranquille où me faire du bien. Maintenant. Et tant pis si ce n’est pas moral.

— Je vais prendre ma douche Alice, endors-toi, je reviens tout à l’heure.

Elle s’était déjà endormie. Tant mieux. Je me glisse hors du lit. Ma chatte dégouline de cyprine. Je sens mes cuisses coller de mouille à leur tour. Jamais je n’avais autant été excitée. J’attrape ma serviette et me jette littéralement en dehors de la chambre. Je traverse le couloir sur la pointe des pieds, ouvre précipitamment la porte de la salle de bain et tombe nez à nez avec mon petit cousin de 20 ans. Intégralement nu. Le pénis dans la main, en érection.

Je m’empourpre, m’excuse et bégaie. Je ne sais plus où me mettre.

— Désolé Hannah… J’aurais dû fermer la porte…. Je suis… tombé sur un godemichet à Alice et…. Bref… ça m’a excité alors… tu connais la suite… je vais sortir je suis désolé, oublies tout ça s’il te plaît….

Je n’ose répondre. Alice… Elle excite tout le monde aujourd’hui. Qu’est-ce qu’elle peut m’énerver ! Moi, puis notre cousin maintenant !

Adrien se rhabille en vitesse et sort de la pièce.

Le feu de mon entrejambe s’était calmé. Mais je ne peux m’empêcher de me remémorer sa putain de grosse queue. Cela fait déjà deux ans que je n’ai plus eu de rapport. Et mon Dieu que je serai heureuse d’avaler une aussi belle bite. Malgré moi, ma main descend soulève doucement mon jogging puis, mon string, complètement trempé de mouille. Je m’accroupis dans un coin de la pièce et mes doigts glissent sur mon clitoris. Je fais aller et venir mes doigts sur lui tout en décrivant de petits cercles. Mon autre main caresse l’ouverture de ma chatte. Deux de mes doigts s’enfoncent brusquement dans mon intimité. Le désir monte, la chaleur aussi. J’ai chaud, si chaud. J’ai envie d’hurler mon plaisir, hurler mon excitation.

La porte s’ouvre brusquement.

— Excuse-moi ! J’ai oublié mon portable tout à l’heu…Hannah ?

A deux doigts de jouir, je ne l’avais pas entendu arriver. J’arrache mes mains de dessous mon jogging. Essaye de trouver une excuse, deux excuses, mille excuses. Je ne sais plus où me mettre. J’ai honte, si honte. Mon dieu. Qu’est-ce que je dois faire ? Adrien était de retour et m’avait vu me caresser en pensant à lui. Mon dieu. Quelle honte.

Contre toute attente, Adrien sourit. Gênée, je n’ose bouger mais remarque une bosse sous son pantalon. Il s’approche de moi, plaque sa main sur ma bouche et m’attrape de l’autre main par la gorge. Mon ventre bouillonne de plaisir. Qu’allait-il me faire maintenant ?

— Ne dis rien cousine. Et laisse-toi faire. Je sais que tu en as envie.

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