Chapitre 2 : Mésaventure estivale…
J’ai une grande complicité avec ma sur, à un tel point que nous avons souvent été pris pour des jumeaux. Nous n’avons pas de gênes à montrer nus et je peux même dire que je suis, avec ma mère, la seule personne à qui elle dévoile intégralement son corps.
Suite à la journée d’hier passée avec Éléana, je décidai de commencer cette nouvelle journée en prenant une douche pour mieux me laver du sel marin lorsque la porte de la salle de bain s’ouvrit. C’était Daniela, elle entra puis ferma la porte à clé tout en sachant que j’étais à l’intérieur, elle se déshabilla et me rejoignit sous la douche (c’est une douche à l’italienne assez spacieuse). Pour nous, il n’y a rien d’anormal dans cette situation puisque depuis notre plus jeune âge nous avons eu l’habitude de nous laver ensemble, au début avec notre mère pour nous surveiller. Avec le temps ces douches partagées se faisaient rares mais on profitait toujours de ces quelques moments de complicités lorsqu’ils avaient lieu. Cependant, à ce moment, elle avait un comportement inhabituel envers moi, elle s’approcha de mon oreille et me chuchota :
D : Tu veux bien que, moi, je te lave et après, toi, tu me laves.
Je n’ai pas eu le temps de dire un mot qu’elle avait déjà pris le gel douche, elle s’en mit sur la main et commença à me savonner. Elle me lavait tout en me massant, c’était agréable. Elle avait fini le haut et commença à descendre en dessous de la ceinture. Ses mains se dirigeaient vers mon sexe, je la stoppai et lui dit :
A : Dany (c’est le surnom que je lui donne depuis que je suis petit), c’est bon, je vais faire le bas.
D : Moi, je ne fais pas les choses à moitié ! Si je te dis que je te lave alors je te lave en entier.
A : Arrête Daniela ! Ne commence pas à faire l’enfant !
D : Ne pense plus que je suis ta sur mais juste une fille comme les autres.
Elle s’était collée contre moi, je sentais ses seins dans mon dos, ses dernières paroles ont enlevé toute l’appréhension que j’avais et je me laissai faire. Elle continua par mes jambes et finit par mon pénis. Elle le savonnait avec douceur c’était délicieux, j’en ai vite déduit que ce n’était pas la première fois qu’elle en tenait un dans la main. Quand elle eut fini de me laver, elle me rinça et nous échangeâmes nos places. Je pris son gel douche et commençai à la savonner. Je débutai par son dos, sa peau est douce comme celle d’un bébé, puis allai sur son ventre et terminai par ses seins généreux, je les caressais doucement car je savais, de par mon expérience, que c’est une zone sensible. Je pus m’apercevoir qu’elle aimait ça vu que ses tétons avaient durci. J’avais encore une gêne de mettre ma main sur son sexe alors je le contournai pour aller sur ses jambes. Elle s’est vite aperçue que j’évitai sa zone intime alors elle a posé ses mains sur les miennes et les guida vers son sexe. Il était complètement épilé, c’était très doux au toucher. Tout en gardant mes mains dans les siennes, elle se savonna le pubis et passa plusieurs fois sur sa vulve. Elle lâcha mes mains et je la rinçai. On sortit de la douche et on s’essuya. Puis on se dirigea vers nos chambres respectives.
Pendant l’après-midi, j’ai fait découvrir à Éléana tous les petits coins sympas que j’aime bien dans la ville puis on s’est arrêté à la terrasse d’un glacier pour commander le plus grand format de coupe de glace qu’ils avaient et se le partageait. Ensuite, je l’ai raccompagné jusque chez elle où on s’est dit au revoir par un long baiser fougueux.
Ce soir, ma mère alla à l’anniversaire de mariage de sa meilleure copine, me laissant seul avec Daniela. Mais ma petite sur me prévint, à la dernière seconde, qu’elle allait manger chez son petit copain ; elle a mis une robe bleue électrique et a lissé ses cheveux, elle était magnifique. Je me retrouvais donc tout seul pour manger et pour ne pas m’ennuyer, je pris un film. Ça faisait trente minutes que j’avais mis le film quand j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir. J’éteignis rapidement la télé et alla voir qui venait de rentrer. C’était ma petite sur, elle s’était directement rendue dans sa chambre. Je m’y dirigeais et, à peine arrivé à sa porte, j’entendis des sanglots. Je n’aime pas voir ma sur pleurer alors je suis entré dans sa chambre pour la réconforter. Je l’ai prise dans mes bras et commençais à lui parler :
A : Allez ! Sèche tes larmes frangine, tu sais que t’es plus belle quand tu souris.
D : Sniff … sniff.
A : Dis-moi pourquoi tu pleures ?
D : Sniff… C’est … mon petit-ami … il … il m’a larguée. Sniff.
A : Surette, arrête de pleurer pour un con ; il n’en vaut pas la peine.
D : Mais je l’aime ! … Sniff.
A : Arrête de penser à lui !
D : Laisse-moi toute seule !
A : Non je ne partirai pas de ta chambre tant que tu pleures.
Ce n’est que tard dans la nuit, après maintes blagues et chatouillements, qu’elle s’arrêta de pleurer. Fatigué, je me laissai tomber dans les bras de Morphée avec Daniela qui était encore dans mes bras. Le lendemain, lorsque je me réveillai, je constatai que j’étais nu dans le lit de ma petite sur et qu’elle était dans la tenue d’Ève et toujours dans mes bras. Elle avait sa tête sur mon bras gauche donc je ne pouvais pas me lever sans la réveiller. Je décidais donc d’attendre qu’elle se réveille. Une heure après, je l’entendis soupirer puis elle se retourna, rendant visibles ses seins, et me parla :
D : Ça va frérot ? Bien dormi ?
A : Oui et toi ?
D : J’ai dormi comme un bébé.
A : Je peux te poser une question ?
D : Bien sûr, Toni (c’est le surnom qu’elle me donnait quand elle était petite et qu’elle n’arrivait pas à dire mon prénom).
A : Je ne me souviens pas m’avoir déshabillé alors comment ça se fait que je sois nu dans ton lit ?
D : Je t’ai mis à l’aise. Je n’allais pas te laisser dormir en vêtements quand même.
A : Tu aurais, au moins, pu me laisser mon boxer.
D : Tu ne serais pas devenu pudique en une nuit tout de même ? Et puis, je n’ai rien fait avec ton pénis, si c’est ça que tu veux savoir.
A : Et quest-ce qui me prouve ce que tu dis ?
D : Putain ! Je suis ta sur, je ne gagne rien à te mentir.
A : Ah, voilà, ça c’est ma petite sur comme je l’aime.
D : Attends, tu me faisais marcher ?
A : Oui. Tu crois vraiment que je pourrais penser de telles choses de ta part ?
D : Tu es un sans-cur. Et moi qui te croyais si gentil, je suis si stupide dit-elle ironiquement.
Elle se leva, se dirigea vers son armoire, sortit un T-shirt blanc avec un décolleté en U, un string en dentelle blanc et un minishort en jeans, les déposa sur le lit, s’assit sur la bordure du matelas et reprit la discussion tout en s’habillant :
D : Je voulais te remercier pour hier soir, si tu n’avais pas été là, qui sait ce que j’aurai bien pu faire.
A : Il n’y a rien de plus normal à se réconforter entre frère et sur. Tu aurais fait la même chose pour moi.
Elle enfilait son T-shirt qui opposait une résistance pour descendre au niveau des mamelons (ma sur ne met jamais de soutien-gorge sauf pour aller en cours). J’en ai vite déduit qu’ils devaient pointés naturellement (je trouve ça normal puisque nous les hommes avons, parfois, une érection lorsqu’on se réveille). Lorsque son T-shirt eut fini de surmonter cet obstacle, ses seins tressautaient un peu. Cette scène dégageait un soupçon d’érotisme qui ne me laissait pas indifférent mais j’ai pu me contrôler.
D : Tu as raison.
Elle finit d’enfiler son string et commence à mettre son minishort.
A : Je vais aller m’habiller.
Je sortis de sa chambre et alla dans la mienne. Je pris dans mon armoire un short et un T-shirt, les enfila rapidement et descendis pour prendre mon petit déjeuner. Je retrouvai Daniela dans la cuisine, elle avait tout préparé.
Éléana m’avait prévenu par message qu’elle avait de la visite aujourd’hui et qu’elle ne pouvait donc pas venir à la crique. Je décidai d’aller en ville pour trouver un deuxième cadeau à offrir à ma petite sur puisque c’est bientôt son anniversaire. Une fois en ville, je faisais le tour des boutiques de vêtements, mais je ne trouvais pas grand-chose qui pourrait lui plaire. J’écoutais de la musique dans mes écouteurs et ne faisais pas très attention à la circulation. C’est ainsi, en traversant une rue, que je me suis fait percuter par une voiture.