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Un compte à régler avec ma banquière – Chapitre 2




Je pris donc rendez-vous avec elle, en ayant pris préalablement soin dalimenter mon compte de plusieurs milliers deuros «seulement ».

Névoquant pas notre dernier entretien durant lequel elle mavait passablement humilié, je lui racontai que javais fait un héritage très important, mais que je devais encore toucher davantage dargent parce que la majeure partie de celui-ci était encore bloquée à cause de tracasseries fiscales.

Elle fut bien entendu beaucoup plus affable que lors de la fois précédente, se montra détendue, voire un peu souriante (ce qui nétais pas très naturel chez elle) ; bref, elle ne se méfia pas du tout, la conne.

Bien entendu elle ne fit non plus aucune allusion à mes déboires récents et notre dernière entrevue, et neut donc aucune parole dempathie pour ce qui métait arrivé précédemment, ni aucun mot dexcuse pour la façon dont elle mavait traité. Pour elle, la page était tournée, et elle avait autant de facilité à enterrer un pauvre type qui était tombé dans le cul de basse fosse de linterdit bancaire, que de le voir revenir et réapparaître dans le monde des vivants, doté dun nouveau statut social.

Aucun état dâme vis-à-vis des clients qui se démènent comme ils peuvent quotidiennement pour ne pas sombrer dans la misère et devenir des exclus et des parias.

Par contre, sous sa façade de femme-ordinateur, je crus apercevoir son il sallumer quand après sa question (indiscrète et sur un ton faussement indifférent) sur le montant que je devais toucher par la suite, jévoquais avec un air blasé un montant de plusieurs millions deuros.

Jusquà ce moment, rien navait semblé limpressionner, pas plus ma nouvelle tenue chic (javais mis un costard à 500 euros, et tout ce qui allait avec) que ma belle assurance et ma prestance toute nouvelle.

Là, par contre, elle devint beaucoup plus volubile, surtout après que je leus questionnée sur les placements quelle aurait pu me conseiller. Je vis évidemment quelle était très intéressée.

Jécoutai attentivement ses conseils, hochant la tête avec affectation, lui demandant du papier pour prendre des notes (elle sétait précipitée pour aller me chercher de quoi écrire, et était même revenue avec un élégant bloc-notes à en tête de la banque, tout en cuir, et me lavait offert avec un sourire bête), ponctuant ses explications de remarques intéressées.

Les petits cadeaux commençaient donc, me dis-je, ainsi que des petites marques dattention, montrant quayant ferré son gros poisson (enfin, son client), elle navait pas lintention de le laisser séchapper.

Je pris congé en lui disant que jallais réfléchir. Elle me pria de la tenir au courant de lavancement de mon affaire, et me remit même sa carte de visite sur laquelle elle avait rajouté à la main son numéro de portable personnel, me disant que je nhésite pas à lappeler à tout moment si javais besoin de nimporte quel conseil.

Là je compris quelle espérait beaucoup décrocher un gros contrat.

Je connaissais bien le milieu bancaire et je pris dans les jours qui suivirent de plus amples renseignements, grâce aux nouveaux conseils que javais acquis depuis peu. Les produits financiers quelle mavait conseillés étaient très intéressants pour elle, parce quelle pourrait toucher de très grosses commissions sur ces opérations.

Je la tenais ! Je décidai de jouer avec elle le plus longtemps possible un petit jeu qui allait mettre ses nerfs et ses émotions à rude épreuve, comme le chat cruel joue avec sa souris avant de lachever.

Bien entendu il allait falloir que je la joue serrée pour quelle ne se rende pas compte que je voulais la mener en bateau ; et déjà que je lui apporte rapidement la preuve que jétais réellement riche dune somme à plus de six zéros. Car si elle était indéniablement cupide, elle était loin dêtre stupide.

Je la fis mariner pendant plusieurs semaines, multipliant les rendez-vous, usant de son temps, de sa disponibilité, écoutant ses conseils avec intérêt.

Jusai même du numéro de son portable perso, en fin de journée, le week-end, jouant un peu le béotien, le novice, le nouveau riche un peu capricieux, lobligeant à rester patiente ; mais je feignais chaque fois que je sentais dans sa voix un début dimpatience et dagacement, que jallais laisser tomber avec elle et avec sa banque, ce qui fait quelle se rattrapait au dernier moment, en se faisant probablement violence.

Je compensais quelques jours après mon attitude limite en lui demandant un nouveau rendez-vous, durant lequel je jouais surtout le type méfiant, hésitant, tergiversant, difficile à se décider.

Je répétai ce petit jeu plusieurs fois jusquau moment où je sentis quelle commençait à douter. Elle me reposa alors la question du montant de la somme réelle que je devais toucher, et de la date. Je annonçai alors que tout était réglé et que cétait imminent. Elle me quitta en me priant de la prévenir dès que jen serai en possession.

Quelques jours après, pour ne pas quelle se lasse définitivement et ny croit plus, je pris rendez-vous avec elle au motif que javais enfin largent.

Lors du rendez-vous je lui annonçai que javais touché 9 millions deuros, et pour quelle se rende compte cette fois que je ne la menais pas en bateau je lui laissai la photocopie dun relevé de compte à mon nom exhibant de façon obscène un solde supérieur à ce montant.

Je lui racontai que javais dû ouvrir ce compte à létranger et y laisser mon argent parce que la succession avec laïeul dont javais hérité navait pas été simple.

Je lui redemandai une nouvelle fois quelques précisions sur les produits financiers quelle me proposait, surjouant la crainte, exprimant mes réticences, mes appréhensions sur les pertes possibles en cas de crise boursière etc.

Elle, en bonne commerciale, motivée par lappât du gain et lespoir cette fois devenu plus tangible daboutir et de toucher un bon paquet de pognon de commission, déploya toute son énergie à me convaincre de labsence de risque, des avantages, de la sécurité, du rendement bref tous les boniments que nous connaissons à cette engeance.

Je pris un air rassuré, presque apaisé, lui fit comprendre que jétais sur le point de me décider, mais lui demandant encore quelques jours pour choisir entre les 3 4 produits quelle me proposait, afin détudier tous ces documents en détail.

Elle me fit :

« – OK, pas de problème. Permettez que ce soit moi qui vous rappelle disons, en fin de semaine ?

— Entendu », lui fis-je avec un grand sourire, en lui serrant la main, et elle me raccompagna à la porte.

Cette fois javais choisi en la quittant un ton plus affable, faisant dévier la conversation sur des sujets plus légers, bien que banals, lui laissant comprendre que finalement jétais attaché à elle et à ses conseils, que je lavais à la bonne. Elle sétait laissé gagner par cette ambiance bon enfant, et semblait plus détendue, le cur dautant plus léger quelle pensait avoir gagné la partie et la confiance de son client, et allait bientôt palper son pactole.

Cest moi qui avais gagné et avais endormi la méfiance de cette bonne femme austère et âpre au gain, et elle me prenait sans aucun doute pour un mec pas très malin, un parvenu un peu idiot, un pigeon qui préférait se faire plumer dans la petite agence dune petite banque, plutôt que de planquer dans un paradis fiscal son magot et de « loptimiser » grâce aux conseils de vieux routiers de la finance.

Bien entendu elle ne manqua pas de mappeler à la fin de la semaine.

Je lui dis que je métais décidé, que jétais OK pour un nouveau rendez-vous ; mais ne pouvait-elle pas se déplacer à mon domicile, car jétais las de toujours venir à lagence, cela se faisait nest-ce pas, elle pouvait faire cela pour celui qui était certainement son futur plus gros client ; je neus pas besoin dinsister, elle acquiesça et nous convînmes dun rendez-vous chez moi pour le dimanche après-midi, étant donné « mon agenda très chargé ». Son empressement à accepter me confirma que pour cette bonne femme cupide ça en valait vraiment le coup !

Le dimanche suivant, elle sonna chez moi, ponctuelle. Bien coiffée, légèrement maquillée, vêtue dun tailleur strict dans les bleu pétrole assez moche, un chemisier blanc, des chaussures à talons un peu plus élégantes que celles que je lui avais vues jusquà présent, des collants banals ; elle semblait plus détendue que dhabitude.

Je la fis asseoir dans le salon et lui demandai si elle voulait boire quelque chose : je lui proposai même du champagne "car l’événement en vaut la peine" dis-je. Elle me regarda bizarrement et déclina avec un air grave, n’accepta qu’un café.

Elle me déballa toute sa documentation ainsi que des formulaires.

Je lui dis que je métais finalement décidé pour lun des produits financiers quelle mavait proposé. Elle sourit, lair satisfait, se réjouissant visiblement dêtre sur le point de conclure cette excellente affaire.

« – Néanmoins, Mme Mareuil », linterrompis-je, « vous comprendrez que je suis devenu difficile depuis que jai accédé à une telle fortune. Jai pris maintenant des goûts de luxe, et javoue que jai des petits caprices « de star » ; jaime bien me faire prier »

Son visage avait changé. Elle me regarda, étonnée :

« – Et ?

— Eh bien, ça nest pas que je ne veux pas vous prendre ces actions mais reconnaissez que je suis un client intéressant, et que je vais vous faire gagner un bon paquet dargent, non ? »

Elle bredouilla :

« – Oui enfin un peu. Mais… et alors ?

— Un client comme moi, vous navez pas dû en avoir souvent dans votre vie en terme de gains pour vous, je veux dire. » (Et pour ce quil va exiger de vous, pensai-je, jubilant intérieurement)

« – Non. Bon, et alors ? » demanda-t-elle avec un peu dagacement dans la voix.

« – Ce que je veux dire cest que pour vous cest facile : vous avez votre client, vous lui faites signer des papiers, et le pactole tombe. Avouez que ça ne vous demande pas trop defforts.

— Oui Enfin, cest mon travail Je ne vois pas trop où vous voulez en venir

— Surtout que ce client, vous laviez déjà, et depuis quelques années ; vous navez pas dû aller le chercher bien loin, ça na pas été trop dur pour vous. Dautant que ça nest pas grâce à vous quil est devenu riche cétait plutôt une bonne aubaine pour vous et on peut même dire que vous ne lavez pas beaucoup aidé quand il était dans la mouise

— Nous y voilà donc » dit-elle, avec un air mi courroucé mi dépité

— Pas du tout. Loin de moi lidée de me venger de la façon dont vous mavez traité » (« tu parles » me dis-je intérieurement, en riant sous cape). « Ne croyez pas que je veuille vous priver maintenant de votre commission, après vous lavoir fait renifler, comme on met un sucre dorge sous le nez dun enfant puis quon lui retire

Je dis juste que, si je veux bien signer et vous permettre de toucher votre commission – votre grosse galette vous, il va falloir la mériter ! »

Un silence. Elle me regarda bizarrement. Puis me dit :

« – Que voulez-vous ?

— Vous voir vous donner un peu de mal pour lavoir. Il va falloir donner un peu de votre personne

— Mais encore ? » dit-elle dune voix blanche.

— Si pour commencer, ma banquière préférée se mettait en sous-vêtements pour me faire signer ses papiers ?

— Quoi ?! Mais pour qui me prenez-vous ?! Je

— Pour une dame qui va gagner beaucoup dargent, et qui, pour le prix de ce quelle va gagner, va se mettre un petit peu en quatre pour son cher client ! » coupai-je.

Mon ton était soudain devenu un peu plus sévère.

« – Mais vous ny pensez pas ? De quoi aurai-je lair ? Je nai jamais fait ça pour quel client que ce soit. Vous confondez

— Allez ! Ne discutez pas. Personne ne vous verra. Ca restera entre nous. Je ne vais pas vous prendre en photo. Un moment unique comme cette signature, cet ordre que je vais vous signer, vaut bien un geste unique de votre part

— Mais enfin » bredouilla-t-elle. La confusion commençait à la gagner, à la faire bafouiller. Néanmoins je réalisai que face à ma proposition indécente et humiliante, elle navait pas encore plié bagage et ne sétait pas levée pour partir choquée et indignée. Lappât si proche du gain la tiraillait et commençait à être plus forte que sa pudeur et ses valeurs.

« – Bon alors ? On la conclut cette affaire ? » dis-je avec un peu de moquerie dans la voix. « Quon en finisse ! »

Elle se leva, très rouge soudain (de honte désormais, et non pas de colère), et tout en bredouillant, sans lever les yeux, elle retira la veste de son tailleur, sembla hésiter un peu, dégrafa sa jupe quelle fit tomber à ses pieds, apparut dans des collants assez laids, mais révélant des cuisses assez fortes, qui me mirent en appétit.

Elle resta ainsi debout une seconde, et sapprêtait à se rasseoir ; je linterrompis :

« – Jai dit en sous-vêtements ! Enlevez-moi ce chemisier !

— Cest ridicule », bredouilla-t-elle dans sa lippe, en déboutonnant nerveusement le petit chemisier blanc.

Elle se rassit sur sa chaise, près de moi, puis se pencha à nouveau sur les papiers pour se donner une contenance. Mes yeux étaient fixés sur ses seins que révélait un joli soutien-doudounes, blanc et assez pigeonnant. Elle avait beau avoir un look de mémère de province, elle avait de beaux seins, bien développés.

« – Bon », dit-elle, en essayant de ne plus me regarder et de retrouver une contenance « combien avez-vous dit que vous mettiez sur ce contrat ?

— Je nai encore rien dit, chère Madame

— On avait parlé de 5 millions deuros, il me semble

— Je navais donné aucun chiffre, Madame Mareuil. Nessayez pas de me prendre pour une bille, et ne prenez pas vos désirs pour des réalités.

— Mais Combien ?

— Cela dépend de vous.

— Comment ça ? » Puis, après un bref silence :

« Quoi ? Que voulez-vous de plus ?! »

— Disons que dans létat actuel des choses ou – pour être plus juste dans létat vestimentaire où vous êtes, là, tout de suite, je ne me verrais pas mettre plus de 20 000 »

Elle leva enfin les yeux sur moi. Jy vis de la colère, de lindignation, mais peut-être aussi un désespoir, et une grande lassitude proche de la résignation.

Je continuai :

« – Dautant quen terme dhabillement, vous navez vraiment pas de goût. Je vous trouve assez ridicule avec vos chaussures et ces collants à empiècement.

Je sais bien que vous étiez loin dimaginer en venant ici que vous vous retrouveriez dans mon salon dans cette tenue Peut-être aurais-je dû vous prévenir ? » dis-je avec un large sourire.

« Dans ce cas, peut-être auriez-vous mis un collant sexy, sans slip, ou bien des bas auto-fixants et un string, et un soutien-gorge à balconnets ?

Vous pensez peut-être que ce look ringard qui est le vôtre me rebute ? Javoue : un peu Mais alors, je vais vous dire une chose : puisque cette tenue est quasi une agression pour mes yeux, vous allez devoir vous foutre à poil !

— Comment ?! Mais Enfin

— Allez, ne discutez pas ! Cest pour vous le prix à payer, si vous voulez que je consente à vous faire gagner un peu dargent. »

Elle se leva, et je crus une nouvelle fois quelle aller se rhabiller et sen aller. Mais presque pleurnichant, la tête basse, honteuse, elle se mit à dégrafer son soutien-gorge, reniflant, murmurant :

— « Je ne suis pas une pute

— Non, je ne lai pas dit. Je dis juste que ce que vous allez palper mérite bien des petits efforts de votre part. Et que vous allez devoir payer de votre personne.

— Je vous en prie »

Lentement, elle se défit de ses chaussures, puis baissa lentement son collant marqua un moment darrêt, hésitant encore, puis baissa sa culotte. Elle restait légèrement courbée en avant, et avait mis ses mains devant son bas-ventre pour cacher son sexe.

« – Enlevez vos mains ! » proférai-je dun ton autoritaire. « Et redressez-vous. Mettez vos mains derrière le dos ! »

Elle sexécuta, tête basse, nosant plus me regarder. Je vis quelle avait malgré tout un beau corps, ses seins tombant un peu mais formant deux belles poires bien pleines, un bassin large, un ventre un peu replet, sans plus. Son pubis était couvert dune toison fournie, en bataille.

« – Vous auriez pu aussi raser votre sexe avant de venir visiter votre meilleur client », dis-je. « Enfin, passons. »

Je la regardai un petit moment du haut en bas, elle ne bougeait pas, soumise, humiliée, attendant, comme vaincue.

« – Tournez-vous, que je voie un peu vos fesses. »

Elle obéit. Je vis quelle avait vraiment un beau cul, bien développé, des fesses qui sétalaient et descendaient, oblongues, épanouies, comme celles de certaines statues de la Renaissance.

« – Bon. Ma chère Madame Mareuil. Ma chère banquière. Je ne tiens pas à vous faire mariner plus longtemps. Je ne tiens pas à jouer avec vous » (cest pourtant ce que je faisais depuis un bon quart dheures, voire même depuis des semaines) « Je ne suis pas cruel. Je vais vous proposer un marché. Vous êtes libre daccepter ou de refuser. Mais au point où vous en êtes

Je vous explique : si vous acceptez vous gagnez un bon paquet de pognon, comme je vous lai fait miroiter. Par contre, si vous refusez, vous ne gagnez rien, vous repartez sans rien après mavoir livré un spectacle unique ! » dis-je avec un grand sourire ironique et satisfait.

« – Cest quoi votre marché ? » la dame sexprimait désormais de façon presque triviale, ayant abandonné les conventions de langage, trahissant chez elle une sorte de désespoir.

« – Le marché est simple : vous faites tout ce que je vous demande, sans rechigner, sans protester, sans discuter chaque ordre. Au moindre refus, au moindre geste dopposition, à la première parole de rébellion, il ny aura pas de seconde chance pour vous : jarrêterai et vous repartirez à poil ! enfin, je veux dire : avec vos vêtements bien entendu, mais sans votre contrat. Compris ?

— Oui » dit-elle dune voix lasse, vaincue.

— « Bon, pour vous prouver ma bonne foi, vous montrer ma bonne volonté, je vais faire un geste, approchez-vous. »

Elle sapprocha de la table où javais saisi les papiers.

« – Voyez, » dis-je, « jinscris au bas de la dernière page la mention « Lu et approuvé. Bon pour accord »

et à lendroit resté libre pour cela le montant : 2 millions deuros ! »

Ses yeux sarrondirent, incrédules, et jy vis une leur, allumée soudain par lappât du gain. Ca devait tourner comme une lessiveuse dans sa petite tête.

« Je naurai plus quà inscrire mes initiales à chaque page, et à signer au bas de la dernière, là vous voyez ? Mais ça, ça sera après ! Compris ?

Bon, assez perdu de temps en futilités. Passons aux choses sérieuses !

Prenez cette chaise et placez-la là-bas. Non, dans lautre sens, dossier tourné vers le mur.

Maintenant, asseyez-vous à califourchon dessus. Oui, comme ça, cest bien.

Mais reculez votre bassin au maximum, je dois voir votre sexe dans le vide. Oui, cest bien. »

Je me levai et mapprochai. Elle était délicieusement cambrée, elle avait en un geste charmant et délicieusement érotique posé spontanément ses avant-bras sur le rebord de la chaise, dans une position dattente. Ainsi elle était soumise et désirable.

Immédiatement mes mains saventurèrent sur ses hanches évasées et ses fesses en pente douce, elles étaient satinées et souples, une surface parfaite, harmonieuse, sans une once de cellulite. Je les caressai du haut en bas, puis remontant jusquau bas des reins, tournant sur les flancs. Mes mains ségarèrent dans la partie la plus intime, le sillon fessier étant dans cette position un peu écartelé.

Elle sembla frissonner quand mes doigts saventurèrent dans la profondeur du canyon, effleurant son intimité, puis en dessous, léchancrure de son sexe, gardée de part et dautre par une haie de poil. Elle tressaillit mais ne broncha pas.

Javais envie de raser ce sexe, de le rendre lisse et impudique comme celui dune toute jeune fille, mais je savais que la peur de rentrer chez elle avec le risque dêtre dévoilée lui aurait sans doute fait interrompre la séance, au risque de tout perdre.

Je caressai avec contentement ces fesses épanouies encore un petit moment, tandis que mon autre main était passée sous son bras et tripotait un sein après lautre, goulûment, et avec délectation, passant alternativement dun à lautre (pas de jaloux), jouant avec toute la masse, les soupesant, triturant et agaçant les pointes, les faisant rouler dans mes doigts.

Je mis fin à la fête en lui assénant des claques sonores, fermes, mais peu violentes sur chaque fesse. Elle sétait mise à crier de surprise.

« Taisez-vous » ordonnai-je, « rappelez-vous bien le marché ! »

Je la fessai ainsi quelques secondes sans abuser, rosissant ses belles chairs, soucieux de ne pas la marquer, mais quelle comprenne bien qui était le maître !

Puis mes doigts trouvèrent son sexe entrebâillé, et avec satisfaction, je constatai une certaine humidité qui me permit de caresser cette vulve avec douceur, mon index et mon majeur glissant en de petits massages de haut en bas ; elle creusa les reins, eut comme des petites secousses de tout son corps.

Elle ne disait rien, ne protestait pas, et pour tout dire jeus limpression quelle commençait à prendre goût au jeu que se livraient mes mains sur son corps.

Jentrai doucement mes deux doigts en elle : elle était brûlante et soyeuse ; je pris du plaisir à masser voluptueusement lintérieur de cette chatte lisse et humide, appuyant vicieusement sur le haut de son bas-ventre à lintérieur.

Je crus percevoir que son souffle était entrecoupé ; pas sûr quon lui avait déjà massé sa zone G à ma chère banquière. Je ressortis mes doigts tout gluants et lui caressai sa rosette bien exposée et toute froncée, lui étalant sa liqueur sur son petit trou mignon. Elle frissonna, se cambra davantage.

Jétais bien évidemment de plus en plus excité, et je décidai de passer à autre chose.

« – Allez, il suffit. Levez-vous de cette chaise et venez vous mettre à genoux devant moi ! »

Elle sexécuta avec indolence, et tandis que je la toisai avec autorité et concupiscence je sortis mon vit de ma braguette qui surgit dressé comme un arc et dur comme du bois.

Elle avait bien entendu compris ce que je mapprêtais à exiger delle mais attendit lordre qui suivit immédiatement :

« – Approchez, Madame ma banquière, vous allez me sucer ! Et je vous conseille de vous appliquer »

Elle se pencha en avant, les yeux levés vers moi (où curieusement javais de plus en plus de mal à apercevoir de la honte) et me prit en bouche. Manifestement, elle manquait dexpérience.

« – Mieux que ça, Madame Mareuil ! Il va falloir mériter votre commission. Sucez-moi bien le gland, faites ça goulûment, pensez à votre argent.

et si ça ne suffit pas comme motivation je me verrai obligé de prendre mon martinet et de vous zébrer le dos et le cul pour vous faire faire des progrès en fellation ! »

Je ne sais pas quel argument fut le plus efficace, toujours est-il quelle prit ma queue dans une main, mes boules dans lautre, et se mit à me pomper avec avidité et en rythme, avec des bruits de succion, sa tête sagitant en de vigoureux va-et-vient.

Hummm, voir ainsi ma banquière à poil, vêtue de ses seules chaussures à talons plats, et à mes pieds en train de me sucer comme une vraie pute, elle, la dame à lallure si rigide, si bourgeoise, si coincée, me fit monter lexcitation à un degré élevé et la sève à tel point que je dus lui ordonner de sinterrompre pour ne pas me vider instantanément dans sa bouche.

Ca nest pas que ceut été désagréable, mais je comptais bien faire durer cette petite séance, et profiter delle de toutes les manières possibles.

Je lui ordonnai daller sinstaller à genoux sur ma banquette. Elle le fit sans protester et jeus à nouveau son cul à hauteur de mes mains.

Elle était délicieusement offerte, les cuisses bien ouvertes.

« – Hummm » dis-je, « voilà un spectacle qui me ravit. Quel plaisir de voir sa banquière bien ouverte, toute prête à servir, bien docile, sur son canapé ! Je suis un homme chanceux » persiflai-je.

Jenfilai un préservatif, je présentai mon gland tout tendu à sa corolle, je lintroduisis tout doucement puis je la saisis par ses hanches et dune seule poussée je rentrai entièrement en elle, butant tout au fond de son ventre.

Lentement dabord, puis en accélérant le rythme je me mis à la besogner fermement, à grands coups de reins ; elle laissait échapper un petit cri à chaque fois que je butai tout au tréfonds de son sexe en feu ; bientôt jenserrai sa taille avec mes deux bras, me collant à elle, lui mordant lépaule, lui couvrant le cou de suçons, lui pelotant vicieusement les seins de temps à autre.

Elle haletait, sa voix enflait à chaque coup, son sexe débordait en des sonores « floc floc » et je me rendais compte quelle était en train de perdre pied et quelle allait prendre son pied.

Bien entendu, je ne comptais pas le lui faire remarquer, la situation était déjà suffisamment humiliante pour elle, et je tenais à lui laisser sauver la face.

En attendant cest par son côté pile que je me donnais du plaisir, prenant mon pied en diable.

Je minterrompis, souhaitant faire durer au maximum cette petite séance. Je lui ordonnai de descendre du canapé et de sinstaller à quatre pattes par terre.

Elle obéit sans discuter (elle était décidée probablement à en finir le plus vite possible, mais je navais pas lintention de la libérer aussi vite de cette épreuve.)

« – Posez votre tête sur vos bras, cambrez bien vos reins, tendez votre cul vers moi, offrez bien votre croupe !

Ecartez un peu les cuisses, et avancez vos genoux ! Ahlala il faut tout vous dire !

Ah, quelle vue vous moffrez, Madame Mareuil, si vous vous voyiez ! Je suis sûr que dans toute lhistoire de la finance jamais une banquière ne sest jamais autant donnée pour son client ! Vous devriez être fière. »

Je lenjambai et me plaçai debout, tourné en direction de ses reins ; mes jambes enserrant sa taille, je me penchai. Mes mains parcoururent toute la belle croupe bien déployée qui soffrait à moi, les fesses bien tendues, le sillon bien ouvert, caressant lanus, les plis séparant ses cuisses de ses fesses, mes doigts ségarant dans la fente toute humide encore de la chevauchée précédente.

« – Ah voilà qui est bien, que cest beau tout ça. Cest comme ça que jaimerais toujours voir ma banquière devant moi : toujours bien ouverte, le cul bien offert, bien disponible, comme ça ! »

Je lui assénai une courte série de claques sèches sur son fessier tendu, claques bien sonores qui retentirent dans toute la pièce, et quelle encaissa cette fois sans broncher.

« – Et bien docile, avec ça. Une belle salope soumise » murmurai-je de contentement, assez fort bien-sûr pour quelle lentende.

Je me penchai en arrière, et trouvant sa bouche, jy introduisis mon majeur que je lui fis sucer deux ou trois fois (elle avait vite compris ce que jattendais delle, elle apprenait vite !)

Puis revenant à sa croupe je caressai lémouvant petit cratère ornant le centre de son cul, lenduisant de sa propre salive ; le bout de mon doigt senfonça lentement en elle : son anus était chaud et serré. Lentement, je poussai ce majeur jusquen butée, sentant le muscle palpiter et se spasmer.

« – Eh bien, Madame ma banquière, on dirait que vous navez pas beaucoup été pratiquée de ce côté-là ! Vous êtes aussi serrée quune vieille fille ou quune jeune pucelle. Quand je vous voyais guindée dans vos tenues vieillottes et déprimantes je me disais que vous étiez coincée du cul mais je nimaginais pas que cétait aussi vrai au sens propre quau sens figuré !

Hum, il va falloir remédier à ça.

Gardez la position, ne bougez pas. »

Je revins avec un tube de gel et un plug de belle taille, effilé à son extrémité, qui sélargissait rapidement et finissait par un renflement arrondi.

Jenduisis sa rosette dune bonne quantité de gel puis lentement y introduisis lextrémité fine du plug ; je travaillai longuement son étroit conduit avec la partie fine, par une longue série de va-et-vient, jusquà ce quelle glisse vraiment sans effort. Puis je poussai lentement plus avant la partie renflée :

« – Allez, Madame Mareuil, il est temps douvrir votre cul maintenant. Détendez-vous, ouvrez-vous bien ! »

Après quelques mouvements réflexes vers lavant comme pour fuir lobjet (je la maintenais avec mon bras gauche passé sous son ventre), elle finit par se dilater et le renflement de lobjet disparut en elle. Elle eut comme un cri étouffé.

« – Eh bien voilà, on y arrive. Je savais bien que je viendrais à bout de votre cul ! Voilà Madame ma banquière domptée.

Vous commencez à avoir lair un peu plus présentable. Mais je vais parachever votre tenue. Ne bougez pas, restez comme vous êtes. »

Je pris une élégante ceinture, formée de demi-sangles de cuir larges de 15 cm reliées par un anneau dacier, et la refermai sur sa taille. Je la serrai très fort ce qui eut pour effet détrangler un peu son ventre et de lui couper la respiration ; elle poussa un cri de surprise.

Je partis ensuite à la cuisine chercher un glaçon, et quand je revins je lui ordonnai de se redresser, et de rester à genoux devant moi, les mains sur la nuque.

Debout face à elle, javais sous mes yeux le charmant spectacle de cette femme austère, bien obéissante, en position dattente, avec ses jolis seins bien bandants.

Je caressai les mamelons lun après lautre avec le glaçon. Elle se raidit, chercha à éviter le contact, mais les pointes des seins se dressèrent, ressortant de façon impressionnante.

Je me saisis dune pointe et prenant une pince à tétons dans ma poche je lui posai sur sa fraise bien rose, en relâchant progressivement la pression ; elle se mit à gémir, à haleter.

« – Allons, détendez-vous. Celles-ci ne sont pas bien terribles. Vous allez voir, vous allez rapidement vous habituer à la sensation. »

Elle se détendit peu à peu et je posai calmement lautre, les deux pinces étant reliées par une élégante chaîne.

Je caressai doucement sa nuque que couvraient à demi ses cheveux raides, puis saisissant la chaînette je lui ordonnai de marcher sur les genoux, et lentraînai en la tirant vers le fauteuil.

Non content de lavoir menée par le bout du nez pendant plusieurs semaines, je la menais maintenant par le bout des seins, pour mon plus grand plaisir et elle se laissait faire cette vieille salope !

Je massis confortablement sur le fauteuil, les cuisses écartées ; je tirai davantage sur la chaîne et la fit savancer au maximum. Je saisis doucement sa tête et la penchai vers ma queue : elle comprit instantanément. Elle me prit en bouche, bien docilement. Je lautorisai alors, ému par tant dapplication et de zèle, à retirer ses mains de sa nuque et à les poser sur moi.

Je caressai dabord ses bras, jouai un peu avec ses jolis seins, les pelotant et les faisant balloter, puis tiraillant de plus en plus fort sur la chaîne.

Puis tenant bien sa tête à deux mains, je me mis à baiser sa bouche en cadence, à un rythme rapide et régulier. Que cétait bon ! Sa langue et ses muqueuses étaient douces et soyeuses.

Mais je navais pas lintention de jouir si vite. Jinterrompis à un moment donné la fellation, et enlevai une des pinces elle cria de douleur (le sang et la sensibilité revenait dans le mamelon qui avait été cruellement comprimé) ; je retirai lautre : re-cri (moins fort, car moins deffet de surprise). Je tripotai doucement chacune des pointes froissées, lui arrachant des petits hoquets. Puis en les pinçant lune après lautre entre pouce et index, je reposai les pinces de telle façon que la chaînette passe cette fois par-dessus sa nuque, tirant ses tétons par-dessus.

Je repris ensuite ce vigoureux coït buccal là où je lavais laissé, me levant même à un moment donné pour besogner sa bouche à longs coups de reins, ce qui provoqua des gargouillis sourds chaque fois que je butais dans le fond de sa gorge, mais étonnamment sans lui déclencher de haut-le-cur.

Je finis par me rasseoir, puis je tirai sa tête en arrière, ce qui eut pour effet de sortir mon vit, et tenant fermement son visage dans mes mains je fichai un moment mes yeux dans ses yeux gris-verts : elle était très rouge, son regard était trouble, il était difficile de dire ce quon pouvait y lire.

Droit dans les yeux, je lui parlai ainsi:

« – Maintenant Mme Mareuil, ma bonne petite banquière, je vais ajouter un peu de piquant à cette séance, spécialement pour vous, qui êtes une femme dargent. Vous allez vous placer à genoux devant cette table basse, appuyer vos mains sur elle, et je vais mettre les documents sous vos yeux. Et vous allez lire pour moi intégralement ce contrat à voix haute, du début à la fin, sans vous interrompre. »

Elle sexécuta, se plaça comme je lui avais demandé, courbé sur la table basse, ses jolis seins pointant vers le bas comme des petits obus, et commença à lire le haut de la page en commençant par le titre:

« – Performance Distinguo »

A genoux derrière elle, mapprêtant à lui retirer le plug anal, je linterrompis:

« – Et maintenant, chère Madame, vous allez apprendre ce que veut dire concrètement « se faire enculer ». »

Elle ne répondit pas, eut comme un frisson ; je caressai son cul pour la détendre, et lui intimai:

« – Allez, lisez ! »

Elle reprit la lecture du document, sans soccuper du caractère ridicule et humiliant de sa situation.

Le petit trou qui avait été dilaté par le plug restait entrouvert et je neus aucun mal à y placer mon gland. Jenfonçai lentement ma pine en prenant mon temps, appréciant la chaleur et la douceur bien serrée de son canal anal.

« – Mumm ça rentre comme dans du beurre. Vous êtes une autre femme à présent, Mme Mareuil. »

Elle sappliquait à lire le document, essayant de se concentrer dessus, bafouillant parfois légèrement, tandis quelle sentait que je la pénétrais. Son petit trou se spasmait par moments lors de ma progression mais je ne tentais alors pas de forcer sa résistance, attendis quelle se relâche : je comptais bien mintroduire au plus profond, et me bloquer tout au fond de ses entrailles.

Ce que je fis. Quand je fus calé bien à fond, ma queue toute entière dans ses intestins, mon pubis plaqué contre ses fesses, je pris ses seins à pleines mains, je posai ma bouche sur sa nuque, au plus près de son oreille et lui murmurai doucement et vicieusement:

« – Maintenant vous allez vous en prendre plein votre cul, Mme ma banquière, je vais vous défoncer comme une grosse chienne et vous allez voir que vous allez aimer ça ! »

Joignant le geste à la parole, je posai mes mains sur sa taille, la prenant bien fermement par les hanches, et je la fis sempaler et ressortir à un rythme soutenu, jusquà ce quelle se mette à haleter, que sa lecture soit saccadée et ponctuée déclats dans sa voix, tant secouée par les coups de boutoir que je lui assénais que par lémotion grandissante qui la trahissait.

A un moment donné, jappuyai sur sa nuque, la forçant à ployer en avant, sur ses avant-bras qui lempêchait de sécraser sur la table, et de lautre main je saisis la chaînette et la tirai au maximum vers le haut, tiraillant le bout de ses tétons vers lextérieur, ce qui lui arrachait des cris déchirants à chaque coup de bite.

« – Continuez à lire !

    – Oh je vous en priiie ! »

Je maperçus vite que cette prière nétait pas une supplique, mais plutôt le cri de désespoir dune femme mure, bourgeoise de province, petite cadre de banque, guindée et avec une vie sans fantaisie, qui était en train de perdre pied ou plutôt de se rendre compte quelle était en train de le prendre, bien malgré elle !

Mais mains se refermant sur ses hanches évasées je continuai à la besogner à un rythme soutenu, à la pilonner sans ménagement, et de sa voix sélevaient des vocalises, des cris, des « ohhhh », des « ahhh », quelle laissait séchapper sans retenue, ayant abandonné tout contrôle, sa tête levée, elle se laissant aller sans même en avoir conscience.

Jouvris brutalement les deux pinces à seins en même temps et elle poussa un hurlement bref, et je lui pris entre mes doigts ses pointes, lui faisant découvrir des sensations nouvelles.

Je lui donnai le coup de grâce, lestocade finale, mes mains tenant fermement ses épaules. Elle eut des soubresauts de tout son corps, et je sentis des spasmes et des ondes parcourir et secouer tout son ventre et ses reins.

Je me retirai de son cul, la forçai à se redresser pour quelle reste à genoux mais bien droite, enlevai ma capote et lui enfonçai ma queue qui navait jamais été aussi raide dans sa bouche:

« Allez, Mme ma banquière, finissez-moi. Cest dans votre bouche que je veux jouir. Et je vous préviens, vous allez tout avaler, pas question que vous en laissiez une goutte ! »

Je pris donc son visage dans mes mains et je la besognai ainsi vigoureusement, tandis que ma jouissance monta assez vite.

Je me répandis à grands cris dans sa bouche soyeuse et je la vis déglutir bien docilement, comme une bonne élève bien appliquée et bien salope.

« Aaaaah, voilà qui est bien. Vous ne mavez pas déçu. Nous navons pas perdu notre journée tous les deux. Vous êtes finalement une bonne salope sous vos airs de femme bien comme il faut, de bonne épouse, de bonne mère de famille, de bonne conseillère bancaire (rayez la mention inutile)

Vous mavez appris quelque chose aujourdhui, vous mavez appris ça et je suis sûr que vous lavez appris aussi. Nous avons appris quelque chose tous les deux. »

Elle me regardait dun air un peu désemparé, un peu hagard, les yeux vitreux, un peu dans le vide, lair de quelquun qui vient de terminer un marathon.

« Bon, vous avez bien mérité votre récompense »

Et je pris les documents, les paraphais, et signai au bas de la dernière page. Elle regarda lair un peu incrédule, comme si nous étions dans un rêve. Puis elle jeta un regard vers moi et eut un petit sourire en coin, un sourire épuisé mais comme satisfait du devoir accompli : cétait une esquisse de sourire, mais cétait le premier que je lui voyais depuis longtemps.

Elle se leva, les jambes molles ; on aurait dit quelquun qui ne savait pas monter à cheval et qui venait den descendre après une course dobstacle.

« – Voulez-vous prendre une douche, Mme Mareuil ?

    – Non »

Elle chercha un peu après ses affaires, semblait vaciller sur place ; me regarda, le visage très rouge, les joues toujours en feu, elle se ravisa :

« Euh oui finalement. »

Je lui indiquai la salle de bain, elle sy rendit. Jentendis le bruit de la douche pendant un bon quart dheure. Elle revint, semblant un peu plus fraîche, mais nue : dans sa grande confusion elle était partie sans ses vêtements.

« – Voulez-vous boire quelque chose ?

    – Non Oui, je veux bien. De leau fraîche. »

Je la laissai se rhabiller et revins avec deux grands verres. Elle navait pas perdu le nord et avait ramassé les documents signés.

Elle but son verre, debout, sans me regarder, respira, eut lair de reprendre ses esprits. Elle alla à la salle de bain se recoiffer. Quand elle revint elle essayait encore de plaquer ses cheveux pas encore tout à fait secs.

Dun geste presque tendre je laidai à rajuster son chemisier un peu froissé. Elle eut lair étonné tout dabord, puis se laissa faire, comme si jétais son vieux complice.

« – Merci » souffla-t-elle.

Puis :

« – Bon, jy vais. »

Je la raccompagnai jusquà la porte. Elle faillit partir sans se retourner, mais au dernier moment elle pivota un peu sur elle-même pour me jeter un dernier regard, réflexe de femme bien éduquée, sans aucun doute.

Je lui tendis la main avec un grand sourire. Elle me la serra (par réflexe également) avant se sortir.

« – Merci encore » lui dis-je. Je manquai dajouter : « ce fut un réel plaisir » mais ça nétait pas nécessaire. Pas besoin den rajouter. Et cétait dailleurs un plaisir partagé.

Jaurais pu dans les 7 jours me rétracter et annuler le contrat que je venais de signer (cétait mon droit, la loi Scrivener.) Je nose imaginer quelle aurait été sa réaction

mais je ne le fis pas : je me dis que sétant donnée à fond et sans compter, elle avait bien mérité sa commission !

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