Chapitre 4

(Date non indiquée)

J’ai eu mal aux mâchoires jusqu’au soir. Au coucher j’ai voulu voir la différence, j’ai sucé Jean. Il m’a trouvée en forme, s’est retiré au moment d’envoyer son sperme, m’a aspergé les paupières et le visage.. Jean est plus respectueux, il est doux, gentil, bien élevé, il sent bon, mais j’aimerais plus de violence, de sauvagerie, d’impression d’être voulue, dominée, possédée brutalement, obligée d’avaler parce que par passion il me calerait le nez fiché dans ses poils ! Oui, il y a une différence. Heureusement Jean a un avantage, au lit, il me fait l’amour. Mais… mais … si Léo ? Je m’interdis d’y penser. C’est… mal d’imaginer Léo et moi au lit.

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13 septembre.

HIER je n’ai pas aperçu Léo. Il a des jours à rattraper. Tant mieux, je n’aurais pas osé le regarder dans les yeux sans virer au rouge tomate. Je garde en bouche la forte saveur du sperme avalé hier. Est-ce possible, j’ai fait une fellation à Jean après celle de Léo, mais l’empreinte dominante est celle de l’étranger ? A force de penser à mon géant camerounais, je perds le sens du réel. Mon imagination me trompe. Quelle aventure. Je me méfierai des travaux en réserve avec lui. Il m’a comme imprégnée de son odeur et de sa saveurs qui rendent fade tout ce qui peut leur succéder sur mes papilles

Aujourdhui 13, pas plus de Léo. Où se cache-t-il ? Il aurait pu me prévenir. Je me sens seule. Par bonheur ce soir Jean sera présent. Oui, Jean, l’élu de mon coeur depuis longtemps. Mais que fait Léo ?

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(Jean )

Plus j’avance, plus je constate la place envahissante de Léo. Après son passage je suis "fade". Son absence a plus de pouvoir que ma présence. Cécile est obsédée

(Journal )

14 septembre

Quelle surprise hier soir. Léo m’attendait devant ma porte.

– Pourquoi n’as-tu pas sonné ? Jean t’aurait ouvert la porte. Tu viens enfin chercher ton linge ? J’ai cru que tu avais été arrêté par la police parce que tu te balladais nu comme dans la brousse.

– Ha ! pas drôle. Je t’avais dit que j’allais à Paris.

– Tu as cru le dire. Entrons.

Jean l’accueille amicalement. Les voilà de nouveau devant la télé. J’assure le service du repas du soir. A 23 heures commence un film. Léo en a entendu parler et aimerait le voir si ce n’est pas exagéré.

– Mais au contraire, Léo. Tiens donc compagnie à Cécile : vous ne travaillez pas le matin. Moi, hélas je devrai me lever tôt demain, il est l’heure de me coucher.

Le film commence, je m’assieds sur le canapé, à côté de Léo. Le film semble l’intéresser. J’aime moins et je somnole. Une main s’est posée sur mon genou droit. Léo ne semble pas s’en rendre compte. Mes paupières retombent. Tout à coup la main a remonté ma jupe jusqu’en haut de ma cuisse. Ca me réveille, je proteste tout bas :

-Léo, sois sage

– Oh ! pardon, je n’ai pas fait attention. Tu ne suis pas le film ? Je vais m’en aller.

– Non, reste jusqu’à la fin. Ne t’inquiète pas pour moi; réveille moi si je m’endors, je fermerai la porte derrière toi.

Je me rendors. Cette fois Léo a trouvé un moyen original de me ramener sur terre. Il s’est mis à genoux entre mes jambes, il a complètement relevé ma jupe et s’active à repousser dans le pli de l’aine, entre la cuisse et le bas-ventre, le gousset de ma culotte. Le frottement du tissu m’a réveillé. Léo guette mon réveil, mais pose deux doigts sur ma foufoune

-Léo, que fais-tu ? Non, pas ça; pas ici.

– Chacun son tour! Pchttt, ne réveille pas Jean, il a besoin de sommeil.

– Mais tu es fou. Arrête. Le film est fini? Allez, va et bonne nuit.

– Ah, non. Ecoute, j’ai envie de te faire minette, tu en as aussi envie et si Jean s’est couché tôt il a voulu nous laisser comme des adultes responsables. Soyons adultes.

– Ce n’est pas responsable. Nooonn! Stop

Léo n’obéit plus, il a plongé deux doigts dans ma chatte et les fait tourner. Ciel que c’est bon ! Je ne veux pas crier pour le chasser, le bruit réveillerait Jean, il viendrait et serait plus qu’étonné de voir la position de Léo entre mes cuisses nues. Et maintenant ce serait pire : Léo a retiré ses doigts, les a léchés. J’ai cru une seconde qu’il revenait à la raison. Erreur ! Léo vient de se précipiter sur mon sexe pour plaquer sa bouche sur mes lèvres. Aussitôt sa langue harponne mon clitoris et le flagelle. Un doigt par dessous trouve mon anus et le chatouille. Je commence à agiter mon bassin. Pour étouffer mes soupirs je mords mon poing. La chaleur envahit mon ventre, je me tords de droite à gauche, je geins. Léo me tient par les sens. Sa langue ne quitte mon clitoris que pour courir tout le long de ma fente, elle appuie sur mes nymphes, remonte, taquine encore mon bouton et retourne chercher l’entrée de mon vagin, joue à y pénétrer et à en ressortir. Je ne me contiens plus, je jouis, je jute. Léo s’abreuve, me donne des tapes sur les cuisses.

"Crac" Quelque chose est tombé dans la maison. Une porte a claqué ? Jean m’a-t-il entendue gémir ? Léo se détend comme un ressort, est debout et reboutonne sa braguette. Non ! Il avait l’intention de m’enfourner son matou dans la foufoune, l’avait déjà mis à l’air et raidi. J’ai bien failli y passer cette fois.

Nous ne bougeons plus. Viendra, viendra pas? Je bondis sur mes pieds et bien fort je déclare:

– Merci de ta visite, n’oublie pas ton sac de linge. Bonne nuit, à demain, Léo.

Ma réaction le déçoit. Le son de ma voix volontairement forte a raison des intentions de Léo. Il tente un baiser sur la bouche. J’esquive et je le pousse dehors.

Ouf, j’ai eu chaud. Ce gaillard est inconscient : il m’aurait prise sur le canapé alors que Jean dort dans la chambre voisine.

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Jean

A quoi tient la vertu de ma compagne? Je me souviens de cette nuit là. j’avais bu de la bière, j’ai eu envie de pisser, je me suis levé, je suis allé aux toilettes, la porte a claqué, c’est vrai. J’ai entendu glousserune femme j’ai cru que ces bruits provenaient du film. Cécile était insoupçonnable. Je me suis recouché.

J’apprends par cette lecture à quel danger j’avais exposé Cécile. Est-ce que c’était un danger ? Elle décrit longuement l’événement, s’éparpille dans les détails avec délectation. Deux doigts ont chahuté sa foufoune, elle en rêve encore ! C’est à croire que l’écriture lui fait revivre ces instants. Elle y prend plaisir, se souvient délicieusement, regrette d’avoir dû interrompre Léo à cause du bruit. Elle ressasse avec bonheur, son anus se souvient du doigt inquisiteur, son clitoris des caresses douces et rapides et son vagin se souvient des mouvements tournants des index et majeur et ses nerfs se crispent en souvenir de l’attente déçue : tout son corps frémit encore à chaque mot jeté sur le papier. Je suis l’empêcheur de tourner en rond, l’importun gêneur de cette nuit qui s’annonçait si délicieuse, si riche en sensations nouvelles. Elle pense à Léo, Léo, Léo. C’est un écho continue, un rappel permanent de la réalisation manquée par ma faute. Je l’imagine en train de noyer ses regrets en se masturbant nerveusement, après, couchée à mon côté. Elle ne peut ni ne veut oublier, elle écrit un journal aux pages de plus en plus chargées.

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Journal

18 septembre 9 heures

J’ai mal dormi. hier j’ai été bouleversée par une conversation avec Marine mon équipière en jogging. Nous nous sommes quittées fâchées et j’ai peur d’un retour de flamme. Marine donc m’interpelle à mon arrivée aux vestiaires:

— Cécile, il faut que nous parlions. Tu vis toujours avec Jean ?

-Oui, bien sûr. Quelle question!

-Bien, tu as ton homme. Tu l’aimes et il t’aime. Vous faites l’amour, tu me racontes ton bonheur. T’en faut-il d’autres? Te crois-tu obligée de piquer les hommes des autres femmes ?

— Explique-toi. De quoi m’accuses-tu, Marine ? J’ai un compagnon, je n’en ai qu’un. A qui aurais-je volé le sien ? Pour en faire quoi ?

De ta part, Marine cette accusation me déçoit. Elle reprend :

-Bon, je veux être précise. Tu connais Léo ? Le beau camerounais. Il m’a fait une gentille cour, pendant quelques semaines. On s’entendait très bien. Il me demandait des petits services comme venir regarder la télé le soir chez moi ou laver son linge ou l’emmener faire des courses en voiture. Il a vite commencé à se montrer pressant, aurait aimé "me découvrir" physiquement, me connaître au sens biblique du terme. Là j’ai freiné ses ardeurs . Je ne me donne pas au premier venu. Il a fait semblant de comprendre ma retenue et un jour où je le rembarrais parce qu’il tentait d’emporter la partie en me montrant ses propres parties, il m’a répondu :

— Tu n’es pas la seule solution possible. Je veux bien attendre un peu, mais si tu m’allumes sans m’accorder tes faveurs, je me consolerai ailleurs. Les femmes ne manquent pas dans ce pays.

— Du coup je l’ai surveillé, au travail et en ville. Une personne me remplace souvent, l’accompagne à la réserve plus souvent qu’à son tour, le suit jusqu’à son hôtel et emporte chez elle son sac à linge ou le retient tard devant sa télé. Faut-il en dire plus?

-Tu parles de moi, j’ai compris. Nous allons à la réserve à deux sur ordre. Il est gentil garçon, me demande des services comme il t’en a demandé. Je suis serviable, tu me connais, donc je réponds à sa demande, c’est tout. Il n’y a pas de quoi te chagriner.

— Ah ! L’autre jour tout le monde vous cherchait. Vous avez mis longtemps à revenir avec votre chargement. Des filles pouffaient de rire. Ta réputation va souffrir. Quand il est avec toi, chez lui avec toi, chez toi très tard, il oublie mon existence. N’obtiendrait-il pas de toi ce que la prudence m’obligeait à lui refuser? Un câlin, des bisous ou plus. As-tu vu sa queue, l’as-tu touchée ? Je suis célibataire, ce garçon me plaisait et subitement il s’attache à toi. J’ignore si Jean apprécierait votre proximité. Lui et moi avons eu une explication, il t’accuse de lui courir après. Je te demande de t’occuper de ton "mari" et de laisser Léo en paix.

— En voilà des sous-entendus. Tu m’accuses de trahir Jean ? C’est insultant. Je refuse d’être humiliée par tes soupçons indignes. Tu te disais mon amie, raie-moi de ta liste. Tchao, je ne veux plus te parler.

J’ai rompu avec cette amie. Que sait-elle exactement, que peut-elle apprendre de Léo ? Et que penserait Jean si des racontards parvenaient à ses oreilles ? J’aurais dû arrondir les angles avec Marine, l’ assurer de mon aide pour reconquérir Léo.

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21 septembre

J’ai attrapé Léo, je lui ai reproché de courir plusieurs lièvres à la fois. Il a rétorqué que nous sommes trop compliquées. et vicieuses :

-Que m’as-tu accordé ? Trois fois rien. Tu m’as sucé, je t’ai sucée, un point c’est tout. Un homme ne peut pas se satisfaire de quelques gâteries. Toi et les autres vous ne savez pas décider. Fais-moi signe quand tu seras prête à coucher avec moi. Il me faut du concret. En attendant je me conduirai en célibataire libre et en chasse.

— Oh ! Le goujat. Va te faire voir. Jean me suffit, Non, mais quel prétentieux

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29septembre

C’est bête, il boude, je boude. On ne nous envoie plus ensemble en réserve. Il ne s’arrange plus pour m’attendre à la sortie. Qu’il aille au diable, cet exhibitionniste ! Comment ai-je pu supporter qu’il me touche, qu’il me mette des doigts ou qu’il aspire ma cyprine. J’avais perdu la tête. C’est juste un coureur, un sale type qui saute sur tout ce qui bouge. Je dois l’oublier.

Marine ne s’est pas manifestée depuis notre altercation. J’ai cessé le jogging, la nuit tombe rapidement, il est dangereux de courir seule. Si elle me présentait des excuses, je pardonnerais ces soupçons pas si loin de la vérité. Elle n’a pas cherché à tout raconter à Jean, c’est l’essentiel. Elle me manque. Voit-elle Léo ? L’animal nous a mises en concurrence : il se sera attaché à la première prête à se mettre sur le dos. Marine s’est offerte pour me devancer ? Pas impossible. Ca m’apprendra à tergiverser. J’aurais pu faire la salope, écarter les cuisses et attirer Léo en moi, ce soir là devant la télé. Mais je me respecte, moi !

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